Les trois Maxis trimarans sont à quai sur le Vieux Port de Marseille face à la Mairie : IDEC SPORT, Sodebo Ultim’ et Actual-Grand Large Emotion avant de participer au prologue vendredi.
Yves Le Blévec : « Nous sommes ravis de revenir. L’arrivée à Marseille est toujours extraordinaire, c’est un port dans lequel on passe de la mer à la ville sans transition. C’est génial de pouvoir rentrer ici avec nos grands bateaux destinés à naviguer sur les océans du globe. Le Prologue Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur s’annonce très sympa. On va pouvoir se tirer la bourre à proximité de ce littoral magique, au plus près du public. »
Francis Joyon et Thomas Coville se réjouissent eux aussi de ce « Warm-Up » marseillais. « Cette ville a une résonnance très particulière, une touche différente », souligne Coville. « Il se passe des choses ici et nous avons une vraie carte à jouer tous ensemble, notamment dans le cadre des JO de Paris 2024 et ce site olympique marseillais qui est, selon moi, un excellent choix pour la voile française. »
« Se méfier de l’image idyllique de la Méditerranée »
Tous basés en Bretagne, les skippers de Nice UltiMed se réjouissent à l’idée d’arpenter un terrain de jeu à la fois fantastique et complexe, fascinant et exigeant. « Il y a des particularités météo très fortes en Méditerranée. Ce matin en approchant de Marseille nous avons fait face à une bascule de vent de 50 degrés. En voyant cela, on se dit que les marins connaissant bien le plan d’eau doivent régater bien mieux que les autres ici », explique Francis Joyon. « Il faut se méfier de l’image idyllique de la Méditerranée avec le ciel bleu et la mer d’huile », confirme Yves Le Blévec. « La navigation peut être très difficile, dure sur une mer cassante, courte. La Méditerranée n’est pas un lac, elle est vaste et piégeuse. Enormément de petits phénomènes météo rapprochés se succèdent. Ici plus qu’ailleurs, rien n’est jamais fini avant la ligne d’arrivée. »