Après l’anniversaire des 40 ans de la course l’année dernière remporté par Géry Trentesaux et l’équipage français de Courrier Recommandé, la Rolex Middle Sea Race sera également l’occasion de la première épreuve de course au large en vue de préparer les JO.
Plusieurs équipages français seront présents cette année. A commencer par The Kid, le JP54 conçu et skippé par Jean-Pierre Dick (deux fois vainqueur de la Barcelona World Race et quatre fois vainqueur de la Transat Jacques-Vabre); le Rogers 82, Aegir , de 25 mètres ; L’Albator conçu par Nivelt / Muratet de Philippe Frantz qui a terminé troisième (et première classe 4) à la Rolex Middle Sea Race en 2018; et le PK 10,80 Solenn de Gerard Ludovik (deuxième dans la classe 6 en 2018).
Pour la première fois on devrait voir le Skymy, un multicoque de 9,82 m (32 pieds) préimprégné carbone. Le KM32fc présenté dans Course au Large est actuellement en production chez Magma Composites, basé à Questembert, en Bretagne, et comportera des foils en Z afin de promouvoir les possibilités de vol au large et côtières. Selon l’équipe du projet, l’objectif principal est d’atteindre des niveaux élevés de sécurité en termes de structure, de stabilité et de flottaison. Le concept intègre une facilité de maniement grâce à sa voile et à d’autres systèmes de commande, ainsi qu’une facilité de transport et d’arrimage grâce à la capacité du bouton-poussoir de replier et de déplier les coques. L’équipe envisage de se lancer en septembre et d’entreprendre la Rolex Middle Sea Race en double, avec un équipage composé d’Alain Duvivier, amateur accompli et concepteur du projet, et de Gurvan Bontemps, dont l’expérience en matière de multicoques volant comprend le Flying Phantom et le GC32.
La flotte sera composée également d’européennes des régions du nord, de l’est, du sud et de l’ouest, avec des bateaux venant d’Autriche, de Belgique, de Croatie, d’Allemagne, de Lettonie, de Malte, de Roumanie, d’Espagne, de Suède, de Suisse et du Royaume-Uni. La Fédération de Russie, à cheval entre l’Europe de l’Est et la Russie, est une autre bonne source d’inscriptions, de même que les États-Unis, pour le moment représentés par le concurrent régulier Rambler et la nouvelle venue Kiva , Hinckley 51 de Mark Stevens, qui participe au la course transatlantique en juin et la course Rolex Fastnet en août. L’entrée australienne et vétéran de la Rolex Sydney-Hobart, Tilting at Windmills, prend une deuxième tournure à l’équivalent offshore classique de la Méditerranée après ses débuts honorables de l’année dernière.