La QUIBERON SOLO est composée de petits parcours diurnes : bananes entre deux bouées et parcours côtiers programmés lundi 14 et jeudi 17 juin en Baie de Quiberon, avec trois régates par jour. Une Grande Course fait son apparition au programme : mardi 15 et mercredi 16 juin, avec 140 milles nautiques au programme pour environ 20h00 d’une compétition composée de nombreux zigzags entre le fond de la Baie de Quiberon, au sud ; Belle-Ile, à l’ouest et l’Ile de Groix, au nord. Le Tour de Belle-Ile, course côtière d’environ huit heures, se courra vendredi 18 juin et il est de tradition de voir s’y imposer le vainqueur de la QUIBERON SOLO dans les dernières centaines de mètres qui précèdent la ligne d’arrivée située devant Port Haliguen.
Cette année, le plateau est éclectique. Il y a les ténors de la série qui utilisent cet événement pour procéder aux derniers réglages de leur monotype et, surtout, pour parfaire leur préparation grâce à une régate très intense où la moindre faute est sanctionnée au classement. Vainqueur des éditions 2009 et 2008 et vainqueur de la QUIBERON SOLO 2008, Gildas Morvan (Cercle Vert) y défendra son titre de double champion de la spécialité. Erwan Tabarly (Nacarat), tentera le doublé dans cette compétition qu’il a remportée de haute lutte l’an dernier. Nicolas Lunven (Generali), vainqueur de La Solitaire du Figaro 2009, sera présent lui aussi à Quiberon – Port Haliguen la semaine prochaine.Mais il y a aussi des marins qui reviennent sur le Circuit Figaro. C’est le cas, par exemple, de Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), de Sébastien Josse (Vendée) ou de Karine Fauconnier (Eric Bompard).
Trois étrangers seront au rendez-vous. Le Portugais Francisco Lobato (ROFF/Tempo-Team), la révélation de l’édition 2009 de la Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia. Sa première grande confrontation dans la discipline aura donc lieu à Quiberon. L’Italien Pietro d’Ali (I.NOVA 3) est de retour dans le circuit où il a démontré ses qualités sur les parcours de La Solitaire du Figaro. Le Britannique Jonny Malbon (Artemis) continue de parfaire son apprentissage à la dure école du Figaro Bénéteau.
