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Coupe de l’America. K-Challenge lance son Akademy et navigue en ETF26

Bruno Dubois et Stephan Kandler lancent l’Akademy K-Challenge afin d’accompagner dans leur développement, de faire monter en compétence des navigants sur des circuits in shore et ainsi avoir un vivier de talents parmi les générations futures. Objectif ultime : permettre à la France de briller sur les podiums internationaux des courses in shore.

L’inclusion, la transmission et la formation ont été une préoccupation majeure de K-Challenge depuis sa création en 2001. « Avec la nomination de Dawn Riley comme Team Manager en 2001, ou donner sa chance à une jeune génération parmi laquelle Guillaume Verdier, Nicolas Charbonnier ou Sébastien Col nous avions déjà été des précurseurs dans le haut niveau avec des résultats probants, » indique Stephan Kandler, fondateur et co-CEO de K-Challenge.
Dans la continuité de ces engagements et des Youth et Women’s America’s Cup 2024, K-Challenge poursuit – avec le soutien de ses partenaires au premier rang desquels L’Oréal Groupe, Accor, Leyton et Nextworld – ses actions pour la formation des jeunes et des femmes.

Stephan Kandler :« Nous avons pour ambition sportive que la France soit aux premières places et remporte les plus prestigieux trophées sur les compétitions internationales in shore très exigeantes, au niveau relevé, parmi lesquelles le championnat SailGP ou l’America’s Cup. Or, savoir naviguer à grande vitesse sur des bateaux à foils, reste quelque chose de complexe à appréhender. Il est donc de notre responsabilité d’aider la génération actuelle et la suivante à développer leurs compétences sur ce type de supports. Si cette Akademy est un pilier essentiel du développement de notre écurie K-Challenge Racing, elle participe aussi à créer une filière qui permet à des femmes et des jeunes d’exprimer leur talent et ceci à égalité de chances. C’est une des missions phares des engagements de K-Challenge que nous partageons avec les partenaires qui nous soutiennent : L’Oréal Groupe, Accor, Leyton et Nextworld ».

Deux équipages sur le circuit ETF26

Concrètement, pour la saison 2025, K-Challenge a retenu le circuit ETF26 comme moyen d’expression et y engage deux catamarans, l’un skippé par Lou Mourniac et l’autre par Quentin Delapierre.

« Depuis la fin de la Youth et de la Women’s America’s Cup, nous sommes bien évidemment restés à l’écoute de nos marins et avons cherché le meilleur moyen pour eux de poursuivre ce qu’on avait commencé dès 2023. Nous embarquons aujourd’hui sur le circuit ETF26 qui nous semble très approprié tant du point de vue du support, un catamaran volant, que celui du niveau du plateau qui est très concurrentiel et relevé. » explique Bruno Dubois, co CEO de K-Challenge. « Lou Mourniac, qui a porté à bien la réalisation de ce projet ETF26, en a donc la charge pour K-Challenge. Elle sera également le skipper d’un bateau mixte, avec Camille Lecointre à la barre, Manon Peyre et Enzo Balanger. Il y a clairement, avec cet équipage, une volonté de prioriser la formation des femmes, qui jusque-là sont peu nombreuses à avoir les qualifications requises sur des catamarans à foils menés à haute vitesse. Au-delà de l’aspect navigation pure, notre souhait est aussi d’accompagner des jeunes, comme Lou, à la gestion de projet et d’équipe. »

A côté de cette équipe jeune et féminine, est engagé un second bateau K-Challenge qui sera mené par Quentin Delapierre.

Bruno Dubois : « Pour se former, il faut répéter ses gammes sur l’eau encore et encore certes, mais il faut aussi observer et écouter ceux qui ont plus d’expertise. En cela, Quentin et son équipage – Kevin Péponnet, Mathieu Vandame, Jason Saunders et Timothé Lapauw, qui se relaieront au cours de la saison – feront office de mentors. Ils encourageront le développement des compétences de l’équipage de Lou en partageant leur savoir-faire, leur expérience. Encore une fois ce n’est ni plus ni moins que la continuité de ce qui a été initié au moment de la dernière America’s Cup. Par ailleurs, ce support permet également à l’équipe de Quentin de naviguer entre les épreuves de SailGP, ce qui est bénéfique aussi à la cohésion de ce groupe et à ses performances. »

K-Challenge soutient également Enzo Balanger qui prépare le Championnat du Monde de Moth à foil 2025.

Stephan Kandler : « Enzo fait partie de l’équipe navigante K-Challenge. Il a été de tous les Sail Grands Prix de la saison 5 afin d’observer le fonctionnement de l’équipe, d’apprendre les subtilités de la navigation d’un F50, de parfaire son analyse des données pour améliorer la performance. Là, il va se consacrer à un projet qui lui tient à cœur, celui de remporter le titre de Champion du Monde en Moth. Un support qu’il connait bien puisqu’il a été sacré champion de France en 2023 et 2024, remporté deux titres de champion sur la Foiling Week à Malcesine et a terminé 6e et 1er français, en janvier dernier sur le Mondial en Nouvelle-Zélande. Avec nos partenaires L’Oréal Groupe, Accor, Leyton et Nextworld, nous serons donc à ses côtés lors de cette quête au titre mondial en juillet prochain, à Malcesine, en Italie ! »

Ils ont dit :

Quentin Delapierre, skipper ETF26 K-Challenge Blue : « Très heureux de nous retrouver sur un circuit de très bon niveau et sur un bateau volant plus petit que ceux sur lesquels on navigue par ailleurs. On arrive dans une série face à des cadors, nous ne sommes clairement pas favoris. Ça va être intéressant de travailler pour se mettre au niveau et d’aller truster les premières places. C’est un beau challenge pour notre équipe. Nous allons gagner en temps de navigation et parfaire nos réflexes en compétition. Nous allons également nous entrainer avec Lou et sa team, et nous challenger de manière à tous apprendre et progresser. Une saison intéressante en perspective. »

Lou Mourniac, skipper ETF26 K-Challenge White : « L’ETF26 est une classe dynamique que je connais bien parce que j’ai fait deux saisons en 2022 et 2023. Il y a un mélange de pro et d’amateurs avec un niveau assez fort. Je suis très contente de pouvoir mener ce projet dans la continuité de ce qu’on a fait à Barcelone en 2024. Nous allons former un équipage principalement féminin même si pour les deux premiers événements, Enzo Balanger sera avec nous à bord. Et cette saison, nous serons le seule équipage femme de la flotte. L’objectif est que le fonctionnement avec l’équipe de Quentin soit commun tant en termes de logistique, de préparation avec Antoine Rucard qui sera un préparateur commun et bien sûr en termes de partage d’expérience. Nous ne partons pas avec les mêmes niveaux puisque notre équipage n’a encore jamais navigué ensemble. Nous allons progresser pas à pas sans griller les étapes mais avec le souhait d’arriver à un bon niveau. En plus de la fonction de skipper, j’ai la charge de mener le projet ETF26 dans son intégralité au sein de l’académie : management, budget, logistique, process, gestion des flux de communication, c’est une énorme opportunité pour moi. »

Equipage K-Challenge White – GP Quiberon du 9 au 12 avril
Lou Mourniac (skipper – régleuse de vol)
Camille Lecointre (barreuse)
Enzo Balanger (régleur grand-voile)
Manon Peyre (n°1)
Equipage K-Challenge Blue – GP Quiberon du 9 au 12 avril
Quentin Delapierre (skipper – barreur)
Kevin Péponnet (réglage de grand-voile)
Jason Saunders (réglage de la hauteur de vol)

Programme GP de Quiberon du 9 au 12 avril 2025
Mercredi 9, jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 avril :
enchainements de 5 manches par jour
Programme Saison ETF26 2025
GP Quiberon – 9 avril
GP Ecole Navale (Brest) – 28 mai
Foiling Week (Malcesine – Italie) – 25 juin
GP Riva del Garda (Italie) – 27 avril
GP Marmenor (Espagne) – 15 octobre

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Yacht Club de Porquerolles. Trois régates au programme en 2025

L’année 2025 s’annonce une nouvelle fois intense pour le Yacht Club de Porquerolles qui organisera ses trois régates phares en moins d’un mois. Les Class40, les Cape 31 et les IRC ouvriront le bal dans la magnifique rade de Hyères lors de la 5ème édition de la Porquerolle’s Race, qui se disputera du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin. La Porquerolle’s Cup se déroulera ensuite du samedi 7 au dimanche 8 juin tandis que la Porquerolle’s Classic lui succédera du jeudi 12 au dimanche 15 juin.

« C’est avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme que nous attaquons cette nouvelle saison, le calendrier 2025 va nous imposer un rythme soutenu avec trois grands évènements en un mois. Nous sommes déjà au travail pour relever le défi et faire de chaque événement un événement exceptionnel. Forts de notre expérience acquise lors du Championnat du Monde de 12m JI l’an dernier, nous avons entièrement repensé l’accueil des équipages à terre. Fidèle à l’esprit du Yacht Club de Porquerolles, la convivialité sera plus que jamais au rendez-vous. Des nouveautés et des surprises sont au programme pour 2025 ! » confie Aurélie Lhuillier, directrice du Yacht Club de Porquerolles.

Le programme 2025
Le premier rendez-vous de la saison 2025 sera la Porquerolle’s Race du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin. Inscrite au calendrier du Trophée Méditerranée de la Class40 et du Championnat IRC Méditerranée, cette dernière acceuillera à nouveau la classe des Cape 31. Plus de 50 équipages sont attendus pour ce rendez-vous incontournable en Méditerranée le week-end de l’Ascension.

La Porquerolle‘s Cup réunira dans une ambiance familiale, festive et conviviale une centaine de bateaux le week-end du 7-8 juin. Le départ sera donné depuis la plage pour un traditionnel tour de l’île.

Et enfin, la Porquerolle’s Classic accueillera, du jeudi 12 au dimanche 15 juin, près de 60 yachts classiques parmi les plus beaux de Méditerranée et des 12m JI. Un spectacle majestueux à ne pas rater ! Les inscriptions pour la régate qui s’est jouée à guichets fermés l’an dernier sont d’ores et déjà ouvertes pour la 22ème édition en 2025 .

Le Yacht Club de Porquerolles est heureux d’annoncer l’adhésion de Mikael Mergui, skipper de Class40, en tant que nouveau membre du club. Depuis sa création en 1986 par Sébastien Le Ber, le club a toujours entretenu des liens avec de grands noms de la course au large, tels que Florence Arthaud, Bertrand de Broc, et bien d’autres. Il a également organisé des courses sur le circuit Figaro et accueille les Class40 lors de la Porquerolle’s Race. L’arrivée de Mikael en tant qu’ambassadeur renforcera la présence du club dans les grandes compétitions.

« Nous sommes très fiers d’accueillir Mikael Mergui en tant que membre du club. C’est pour nous un honneur de pourvoir contribuer à l’essor de son projet ( hyérois). Cette collaboration est pour nous une véritable chance. Elle s’inscrit parfaitement dans la philosophie du Yacht Club de Porquerolles : avancer ensemble, partager nos expériences, et progresser sans relâche. Nous sommes convaincus que cette association sera une source d’inspiration pour tous, et nous suivrons de près les exploits de Mickael tout au long de ses compétitions.»

Aurélie Lhuillier, directrice du Yacht Club de Porquerolles.
« Je suis très heureux de rejoindre le Yacht Club de Porquerolles. Mon bateau est amarré à Hyères toute l’année. Depuis mon enfance, je viens et je participe aux courses à Porquerolles. J’ai même pris part à la première semaine de Porquerolles. Depuis 2022, je participe à la Porquerolle’s Race avec mon Class40 Centrakor. Devenir membre du club est une belle continuité pour moi, et j’ai hâte d’avoir le drapeau du Yacht Club de Porquerolles sur mon bateau. Lors des grandes courses au large, nous partons de France vers des îles, je pourrai ainsi emporter un morceau de mon île avec moi à chaque arrivée. » Mikael Mergui, skipper du Class40 Centrakor.
Vainqueur de l’édition 2024 de la Porquerolle’s Race, Mikael Mergui et son Class40 Centrakor seront présents à Porquerolles du 28 mai au 1er juin pour défendre leur titre.

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Coupe de l’America. INEOS Britannia se retire

L’équipe INEOS Britannia de Jimmy Ratcliffe renonce à participer à la prochaine édition. L’équipe explique que cette décision a été prise après de longues négociations avec Ben Ainslie et son équipe Athena Racing Ltd.

Dans un communiqué sur son site, l’équipe explique : ” L’accord conclu avec Athena Racing aurait permis aux deux parties de participer à la prochaine Coupe, mais il dépendait d’une résolution rapide. INEOS Britannia avait convenu très rapidement des termes de l’accord, mais Athena n’a pas réussi à le conclure dans les délais. INEOS Britannia estime que ce retard de six mois a compromis sa capacité à se préparer pour la prochaine Coupe et a donc, à contrecœur, renoncé à sa participation.” Commentant cette décision, Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS, a déclaré : « Ce fut une décision très difficile à prendre après notre défi lors des deux dernières Coupes de l’America. Nous étions le challenger britannique le plus titré des temps modernes, avec un bateau exceptionnellement rapide, et nous pensions, grâce à l’excellente contribution des ingénieurs de Mercedes F1, que nous avions une réelle chance de remporter la prochaine Coupe. Malheureusement, cette opportunité nous a échappé.

Reste à savoir à qui appartiennent et où sont les actifs, en premier lieu l’AC75 qui a permis aux Anglais de participer à la phase finale de la Coupe pour la première fois en 30 ans. Lors de la dernière réunion des Challengers, Athena Racing assumait pleinement le rôle de Challenger of Record mais on ne sait pas encore avec quels nouveaux partenaires Ben Ainslie participera à la prochaine édition.

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Trofeo Princesa Sofia. Erwan Fischer et Clément Péquin en Or en 49er

Trofeo Princesa Sofia 2024 @Sailing Energy

Le duo de dériveur masculin (49er) Erwan Fischer et Clément Péquin, champion du monde en 2024, monte sur la première marche du podium tandis qu’Adrien Mestre s’inscrit 3e en planche à voile à Foil (iQFOiL).

Après un hiver studieux pour la plupart des athlètes olympiques, le Trofeo Princesa Sofia, première étape du Sailing Grand Slam (nouveau circuit international), donnait le coup d’envoi d’une nouvelle olympiade qui mènera les meilleurs athlètes du monde vers Los Angeles en 2028. Sur ce plan d’eau méditerranéen que les marins connaissent bien, la délégation tricolore s’est révélée solide avec de très belles courses disputées tout au long de la régate. La France termine ainsi 4e nation avec deux médailles (l’or et le bronze) et 10 bateaux finalistes.
Clément Péquin, médaillé d’Or (49er) : « Avec Erwan nous sommes très contents de la manière dont nous avons régaté. Nous avons été supers réguliers toute la semaine : on s’est senti très fort. Nous aimons la régate, c’était donc très chouette de retrouver nos sensations pendant les courses. Cette semaine nous avons retrouvé quasiment tout le gratin mondial avec notamment des équipages jeunes qui arrivent et rattrapent leur retard. Nous avons constaté que le niveau a bel et bien continué d’augmenter cet hiver. Ce Trofeo marque le début de la saison : on a tous les crocs ! Nous partions en finale aujourd’hui avec 18 points d’avance, on avait donc un petit matelas mais nous sommes restés focus jusqu’au bout.
Après les Jeux Olympiques, nous n’avons jamais arrêté de penser à notre projet pour relancer cette nouvelle olympiade. Nous avons bien digéré nos Jeux : la période de déception a été assez courte car nous savions que nous voulions repartir ensemble et notre projet est très solide. Cette victoire nous donne de la confiance pour l’avenir, nous connaissons notre potentiel pour aller chercher des podiums internationaux.
»

Très belle reprise également pour la délégation des planches à foils avec la médaille d’Adrien, suivi de très près par Louis Pignolet (4e) et Nicolas Goyard (7e). Chez les femmes, la jeune et prometteuse Lola Sorin termine au pied du podium.
Adrien Mestre, médaillé de bronze (iQFOiL) : « Cette 3e place me fait super plaisir ! J’ai vraiment bien navigué sur une semaine qui était longue et pieuse ! Je me suis accroché et je n’ai rien lâché. Je suis content d’être au rendez-vous. J’avais fait des médailles sur les IQ Games, mais là c’est mon premier podium sur une étape de type coupe du monde… je me suis régalé toute la semaine. Nous avons couru 20 courses, on a enchaîné dans des conditions très piégeuses, mais aujourd’hui pour la finale nous avons eu des conditions de rêve : 15 nœuds et grand soleil… c’était Hawaï ! C’était vraiment mon jour aujourd’hui : je gagne le quart de finale puis la demi-finale. Je me retrouve face à Louis [Pignolet], on savait que ça allait dur et finalement c’est moi qui passe devant sur une chute de Louis. Nous avons tous fait un bon job cet hiver en entrainement avec notre groupe France. Nous savions que nous pouvions être forts, mais savons aussi que l’on a encore beaucoup de travail. On a envie de se tirer vers le haut pour être encore meilleurs : on veut être le meilleur groupe du monde. Nous sommes sur le bon chemin !»

A noter la très remarquée 4e place du nouveau duo de dériveur féminin 49er FX composé de Mathilde Lovadina et Lou Berthomieu. Après avoir participé aux Jeux Olympiques 2024 en Nacra 17, Lou choisit de changer de support et s’associe à Mathilde, une experte du dériveur. En quelques mois le duo trouve ses marques en intégrant dès les premières courses le Top 10 de la régate. 4ème également au classement général, la jeune Lysa Caval impressionne en Kitefoil avec pas moins de 3 victoires de course alors que chez les hommes Benoît Gomez termine 6ème. Du côté des dériveurs mixte 470, Lucie de Gennes et Matisse Pacaud ont également joué aux avant-postes cette semaine avec de très belles courses et s’inscrivent finalement 7ème du général. Des résultats prometteurs pour la délégation tricolore “nouvelle génération” !

Après cette reprise, les Bleus retrouveront très rapidement la 2e étape du Sailing Grand Slam, toujours en méditerranée, mais à domicile cette fois, avec l’incontournable Semaine Olympique de Hyères, qui se débutera le 19 avril et où nous retrouverons l’ensemble de la délégation tricolore et notamment Lauriane Nolot, médaillée d’Argent Olympique en Kitefoil à Marseille l’été dernier, absente à Palma.

Les Français dans le Top 10 :
Dériveur double féminin (49er FX) :
Encadrement assuré par Benjamin Bonnaud.
-4e : Mathilde Lovadina (Y C Pointe Rouge) et Lou Berthomieu (S N O Nantes)
Dériveur double masculin (49er) :
Encadrement assuré par Jean-Christophe Mourniac et Aristide Girou.
-1er : Erwan Fischer (C N La Baule Pouliguen Pornichet) et Clement Pequin (La Rochelle Nautique)
Dériveur double mixte (470) :
Encadrement assuré par Philippe Boudgourd.
-7e : Matisse Pacaud (Y C Cannes) et Lucie De Gennes (Y C Cannes)
Dériveur solitaire féminin (ILCA 6) :
Encadrement assuré par Nicolas Le Berre.
-9e : Louise Cervera (C N Mandelieu)
Kitefoil féminin (Formula Kite) :
Encadrement assuré par Antoine Weiss.
-4e : Lysa Caval (Hyeres KA)
Kitefoil masculin (Formula Kite) :
Encadrement assuré par Pascal Chaullet.
-6e : Benoit Gomez (C V Arcachon)
Planche à voile à foil féminin (iQFOiL)
Encadrement assuré par Nicolas Huguet.
-4e : Lola Sorin (C N La Baule Pouliguen Pornichet)
Planche à voile à foil masculin (iQFOiL)
Encadrement assuré par Julien Bontemps et Pierre Loquet.
-3e : Adrien Mestre (La Rochelle Nautique)
-4e : Louis Pignolet (S N O Nantes)
-7e : Nicolas Goyard (ACPV Noumea / Armée de Champions)

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Ultim. Tom Laperche embarque Franck Cammas comme co-skipper sur SVR-Lazartigue pour la Transat Café L’Or

C’est un duo de choc à bord du Trimaran SVR-Lazartigue qui sera au départ de la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre). Tom Laperche aura Franck Cammas pour co-skipper, une association redoutable le temps d’une course qui s’annonce intense en Ultim.

Engagé sur le projet depuis près de quatre ans, Tom Laperche affiche déjà une très belle expérience du multicoque. Co-skipper de François Gabart lors de la dernière Transat Jacques Vabre (2e), à bord sur les tentatives de Trophée Jules Verne (record du tour du monde en équipage sans escale), skipper en janvier 2024 au départ de l’Arkéa Ultim Challenge (première course autour du monde en solitaire pour les Ultim), le Breton de 27 ans compte déjà de nombreuses heures de navigation sur le géant des mers. Une connaissance très précieuse en vue des prochaines échéances.

À ses côtés, il pourra compter sur un co-skipper particulièrement expérimenté. À 52 ans, Franck Cammas est en effet un des marins les plus performants de ces deux dernières décennies. S’il recherche des partenaires actuellement pour son projet Sailing Generation et en IMOCA pour faire The Ocean Race et le Vendée Globe 2028, il a toujours naviguer énormément chaque année et sur tous les supports.

Vainqueur de la Transat Jacques Vabre, en 2001 (avec Steve Ravussin), en 2003 (avec Franck Proffit), en 2007 (avec Steve Ravussin) et en 2021 (avec Charles Caudrelier), vainqueur de la Route du Rhum en 2010, il a aussi accroché à son palmarès de nombreux records dont celui, mythique, du Trophée Jules Verne (48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes), de 2010 à 2012. « Tom m’a proposé de naviguer avec lui et de l’aider à être plus performant, y compris pour des objectifs plus lointains, mais très importants pour lui, comme la Route du Rhum, explique Franck Cammas. J’étais ravi. L’équipe du Trimaran SVR-Lazartigue est au top du savoir-faire. Je vais essayer d’apporter mon expérience sur d’autres types de supports et sur ces bateaux. C’est toujours important d’avoir des gens qui arrivent avec une nouvelle vision et une culture différente. L’équipe est très ouverte à l’idée que je bouscule les choses si c’est nécessaire. »

Au-delà du bonheur de découvrir un nouveau bateau, Franck Cammas se réjouit aussi de partager les futures navigations avec Tom Laperche. « J’ai observé Tom depuis longtemps, en Figaro puis en Ultim, poursuit-il. C’est quelqu’un avec qui on a envie de naviguer. Nous sommes dans la même ouverture d’esprit. Nous ne sommes pas de la même génération, mais nous sommes câblés de la même façon. Il essaie de tout comprendre pour exploiter le bateau au mieux et être performant. Ce n’est pas facile de tout intégrer, et il fait partie des rares personnes capables de le faire. Il n’est pas là par hasard. Il l’a démontré sur l’Arkéa jusqu’à son avarie. C’était impressionnant. Il n’a pas de limite. »

Coup de cœur pour le skipper mais aussi pour bateau sur lequel il a déjà navigué à deux reprises. « C’est un bateau avant-gardiste dans la conception. Il est très optimisé en aérodynamisme. C’est un bateau complexe avec des systèmes qui ont été poussés très loin avec des contrôles électroniques élaborés. J’ai aussi découvert ce cockpit très particulier. Tu as l’impression d’arriver dans un cockpit d’avion plutôt que sur un bateau. Il y a beaucoup de choses à intégrer pour appuyer sur le bon bouton au bon moment. Il y a encore plein d’optimisation à faire et les gains marginaux sont multiples. C’est très excitant. »

Tom, comment vivez-vous ce nouveau statut de skipper du Trimaran SVR-Lazartigue ?

Sur la mer, c’est une continuité. Il y a un an je partais déjà en solitaire sur le bateau. La différence est surtout dans mon statut. Les yeux se tournent davantage vers moi quand il faut décider des choses. Ça me va me très bien mais c’est nouveau. C’est un challenge car c’est désormais à moi de trouver les bonnes personnes pour m’entourer et en qui j’ai confiance.

Pourquoi avoir choisi Franck Cammas comme co-skipper ?

Je pensais régulièrement à lui. Il n’y a pas énormément d’experts en multicoques en France. Ces dernières années, il n’était pas très disponible et nous n’avions pas de notre côté le créneau pour que nous nous retrouvions. C’est désormais possible. Franck est très motivé. Il pense que c’est avec le Trimaran SVR-Lazartigue qu’il a le plus de chance de gagner la Transat Café L’Or. C’est un compétiteur. Même quand on fait du vélo ensemble, il n’a pas envie d’avoir ma roue devant lui ! On a cet esprit en commun.

Qu’attendez-vous de cet accompagnement ?

Nous étions friands d’avoir du renouveau du côté du bureau d’études. Cette arrivée correspond à une grosse phase d’optimisation avec des nouveaux foils et des nouveaux safrans. Intégrer Franck dans cette partie de design avec les architectes sera hyper profitable. Il a un bagage et une variété de supports et d’expériences qui seront très précieux. Il revient par exemple de la Coupe de l’America. Il a vu tellement de choses, parfois en gagnant mais aussi en cassant. Franck va nous aider à bien placer le curseur entre performance, innovation et fiabilité. Il va fournir une job liste et j’aurai à arbitrer sur ce que l’on pourra faire.

Comment abordez-vous cette saison ?

L’objectif est de gagner en maitrise sur le bateau et en capacité à l’utiliser à son plein potentiel dans l’optique de la Route du Rhum 2026. Ces deux années forment un même bloc avec une montée en puissance en continu, du double cette année et du solitaire l’année prochaine.

Le programme
À la sortie du chantier, au début de cet été, et après quelques opérations de relation publique pour KRESK, le Trimaran SVR-Lazartigue, désormais skippé par Tom Laperche, entamera son programme de courses avec pour débuter un titre à défendre sur la Rolex Fastnet Race (en équipage), le 26 juillet, au départ de Cherbourg. Débutera ensuite la préparation en double pour les 24h Ultim en septembre puis, la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre), transatlantique en double, avec un départ du Havre, le dimanche 26 octobre. 

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Vendée Globe. Advens arrête avec Thomas Ruyant qui cherche de nouveaux partenaires

La société Advens partenaire de l’écurie de Thomas Ruyant arrête son partenariat mais son fondateur Alexandre Fayeulle reste impliqué et armateur du prochain Imoca.

TR Racing, l’écurie de course au large fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle recherche de nouveaux partenaires sur la période 2026 à 2029 avec au programme la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, The Ocean Race et le Vendée Globe. La société Advens, partenaire principal de TR Racing depuis 2019, a décidé de passer le témoin tout en restant un soutien technologique fort (datas, performances) de l’aécurie de course au large lorientaise. Pour cette saison 2025, après une participation en juin à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord aux couleurs de VULNERABLE, TR Racing accueillera le skipper italien Ambrogio Beccaria pour The Ocean Race Europe et la Transat Café l’Or sous les couleurs de son partenaire MAPEI et à bord du voilier IMOCA actuel de Thomas Ruyant, plan Koch/Finot Conq lancé en 2023 qui prendra le nom de Allagrande Mapei.

Alexandre Fayeulle, co-fondateur de TR Racing, Président Fondateur d’Advens : « Le dernier Vendée Globe avec les deux voiliers IMOCA menés par Thomas Ruyant et Sam Goodchild, a été un formidable tremplin pour notre projet VULNERABLE. Opérer dans la société un changement de regard sur la vulnérabilité est la priorité d’Advens, sur laquelle nous souhaitons dorénavant nous concentrer. C’est pourquoi nous avons décidé de prendre du recul concernant notre sponsoring auprès de TR Racing et de Thomas Ruyant, laissant la place à de nouveaux partenaires de 2026 à 2029. Advens restera tout de même impliquée auprès de TR Racing en tant que partenaire technologique. De mon côté, je resterai fortement engagé auprès de la structure dirigée par Thomas Ruyant en tant qu’actionnaire et armateur d’un nouveau voilier qui sera dévoilé en 2026. »

Thomas Ruyant, co-fondateur de TR Racing, skipper : « Advens et Alexandre Fayeulle m’ont permis, ainsi qu’à TR Racing, de croître et de devenir en quelques années une référence dans le milieu de la course au large, sportivement et techniquement. Nous avons vécu ensemble de superbes aventures et signé de nombreuses victoires comme ces deux Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Je tiens à les remercier fortement et je sais que je pourrai dans les années qui viennent compter sur leur soutien. Nous recherchons donc dès maintenant des partenaires pour un programme « gagnant » allant de 2026 à 2029. En attendant, nous sommes ravis d’accueillir Ambrogio Beccaria et Mapei au sein de notre structure lorientaise afin de participer ensemble, à bord de Allagrande Mapei, mon futur ex Vulnerable, à The Ocean Race Europe et à la Transat Café l’Or. J’ai hâte de transmettre et de renaviguer après mon Vendée Globe. Nous serons toujours et avec un grand bonheur sous les couleurs de VULNERABLE lors de la Course des Caps Boulogne sur Mer Banque Populaire du Nord qui se tiendra dans ma région et celle d’Alexandre Fayeulle. TR Racing change de cap avec une grande motivation et l’ambition de continuer à remporter des compétitions de haut niveau. »

Ambrogio Beccaria : « Je suis heureux de rejoindre avec mon partenaire MAPEI l’écurie TR Racing pour 2025. J’ai hâte d’apprendre l’IMOCA aux côtés d’un des grands spécialistes de la classe en la personne de Thomas Ruyant et de bénéficier de l’apport de tous les experts de TR Racing. Nous allons nous présenter sur The Ocean Race Europe et la Transat Café l’Or avec de beaux atouts. A l’issue de cette saison, avec mon partenaire, nous volerons de nos propres ailes jusqu’au Vendée Globe 2028 tout en étant hébergés dans le nouveau bâtiment de TR Racing à Lorient. »

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Vendée Globe. L’italien Ambrogio Beccaria et Mapei visent le Vendée Globe 2028

Photo : Anne Beaugé

De la mini au Class40, Ambrogio Beccaria a déjà démontré tout son talent. Avec son projet Allagrande Mapei Racing et son arrivée sur le circuit IMOCA, Ambrogio souhaite raviver l’intérêt de l’Italie pour la course au large avec l’ambition de se mesurer rapidement aux meilleurs. L’équipe Allagrande Mapei Racing collaborera pendant 6 mois avec TR Racing, l’écurie du navigateur Thomas Ruyant dont il a racheté le bateau.

En 2019, il est entré dans l’histoire en devenant le premier Italien à remporter la Mini-Transat, la légendaire course transatlantique en solitaire sur des bateaux de 6,5 m de long. Entre 2022 et 2024, Ambrogio a dominé le circuit Class40, terminant deuxième de la Route du Rhum 2022 et remportant la Transat Jacques Vabre 2023 et The Transat CIC 2024. Ses performances lui ont valu d’être nommé Marin de l’année par TAG Heuer en 2018 et 2019, et de recevoir l’Ambrogino d’Oro de la ville de Milan. Depuis 2018, il a participé à 29 régates, décrochant 23 podiums et 17 victoires, démontrant ainsi sa constance au plus haut niveau.

Aujourd’hui, Ambrogio Beccaria est un modèle inspirant pour de nombreux jeunes navigateurs italiens. Avec son projet Allagrande Mapei Racing et son arrivée sur le prestigieux circuit IMOCA, Ambrogio souhaite raviver l’intérêt de l’Italie pour la course au large avec l’ambition de se mesurer rapidement aux meilleurs.

Pour accompagner Ambrogio Beccaria dans ses envies de grand large et de podium, le skipper italien peut compter sur le soutien de Mapei. Leader multinational des produits chimiques pour la construction, cette entreprise familiale a toujours été engagée dans des aventures sportives de premier plan.
Entre 1993 et 2002, Mapei a été le sponsor emblématique d’une équipe cycliste professionnel italienne avec laquelle ils ont remporté plus de 654 victoires dont cinq fois Paris-Roubaix (1995, 1996, 1998, 1999 et 2000), le Tour d’Espagne 1994, le Tour d’Italie 1995 ainsi que le classement de la meilleure équipe UCI de 1994 à 2000.
Depuis 2002, Mapei est propriétaire du club de football italien Sassuolo Calcio. Ensemble, ils sont passés de la quatrième division à l’élitiste Série A (équivalent de la Ligue 1 en France), participant même à la Ligue Europa lors de la saison 2016-2017. Aujourd’hui, l’équipe évolue en tête de Série B et devrait retrouver rapidement la Série A à la saison prochaine.

Partenaire d’Ambrogio Beccaria en Class40 depuis 2022, Mapei poursuit son aventure en course au large et monte en puissance en devenant le partenaire titre d’Allagrande Mapei Racing. Avec Ambrogio Beccaria et son équipe, ils partagent les valeurs communes de performance, d’innovation, de recherche technologique, d’ouverture à l’internationale et d’engagement pour le développement durable. Ensemble, ils ont l’ambition affichée de porter l’Italie vers le Vendée Globe avec un projet sportif performant et de concourir au plus haut niveau.

Ambrogio Beccaria : « Je n’ai jamais eu le courage de rêver aussi grand. Avoir l’opportunité de poursuivre ce que j’ai initié en Mini 6.5 sur le circuit IMOCA est un grand privilège. Depuis que j’ai traversé l’Atlantique pour la première fois, j’ai toujours rêvé d’arriver ici avec un projet IMOCA. Je sais qu’il y aura des défis difficiles à relever mais je suis motivé à la perspective d’apprendre, de découvrir, de m’améliorer et, si possible de gagner quelques régates. Les partenaires ont une valeur unique dans ce sport. Leur enthousiasme et leur énergie se reflètent sur les équipes et nous nous avons la chance d’avoir Mapei comme partenaire. Ils connaissent bien le sport de haut niveau grâce à leur expérience avec le cyclisme et le football. Ils savent que dans les moments difficiles, il faudra nous remettre en question et nous améliorer. Nous nous connaissons depuis 3 ans et notre relation est maintenant solide. Mapei est un partenaire fiable et aussi très respectueux. »

Veronica Squinzi, PDG de Mapei : « Nous sommes fiers de soutenir ce nouveau projet innovant et courageux d’Ambrogio Beccaria… Mapei a immédiatement cru en Ambrogio, reconnaissant en lui ces valeurs du sport qui ont toujours fait partie de l’ADN de l’entreprise : passion, ténacité, détermination à relever de nouveaux défis. Cette aventure sportive et technologique très difficile, nous en sommes sûrs, mènera également notre marque loin. Mapei est une multinationale présente dans 57 pays à travers le monde. L’internationalisation fait partie des piliers de notre stratégie. Soutenir un projet qui a pour objectif de voyager à travers le monde, avec l’océan pour scène et impliquant des équipes internationales, est pour nous un choix naturel. »

Simona Giorgetta, membre du conseil d’administration de Mapei : « Je suis Ambrogio depuis sa première Mini-Transat. C’est un pur talent avec une détermination hors du commun. C’est pour cette raison qu’en 2022, nous sommes montés à bord de son Class40. Ensemble et à travers les victoires sur la Transat Jacques Vabre et la Transat CIC, nous avons écrit un chapitre italien de l’histoire de la course au large. Aujourd’hui, Ambrogio nous demande de croire à nouveau en lui et en son équipe et de relever un défi encore plus exigeant avec pour objectif de réaliser le rêve de tout navigateur océanique : le Vendée Globe. Nous sommes prêts et enthousiastes pour relever ce défi avec lui. »

Alla grande !
Pour les accompagner dans ce nouveau challenge vélique, Ambrogio Beccaria et Mapei s’appuient sur une équipe de professionnels experts en course au large dont la devise et expression fétiche d’Ambrogio est « ALLA GRANDE », autrement dit “à fond” ! Une équipe composée d’hommes et de femmes de différentes nationalités, désireux d’emmener le projet Allagrande Mapei Racing au plus haut niveau sur les épreuves de course au large les plus prestigieuses et de porter les valeurs positives de cette discipline unique et complexe.
Pour accélérer son ascension au plus haut niveau en IMOCA, l’équipe Allagrande Mapei Racing collaborera pendant 6 mois avec TR Racing, l’écurie du navigateur Thomas Ruyant, ce dernier accompagnera Ambrogio en tant que co-skipper et mentor sur The Ocean Race Europe et sur la Transat Café L’Or (anciennement Transat Jacques Vabre). « Cette collaboration » précise Ambrogio « durera quelques mois et constitue pour nous une incroyable opportunité d’apprendre des meilleurs. A l’instar d’un incubateur, l’appui technique et humain de TR Racing est une manière d’intégrer sans tarder l’univers des IMOCA et de s’approprier rapidement l’IMOCA racheté à Thomas Ruyant : l’actuel VULNERABLE. Cette synergie au niveau technique prendra fin à la fin de l’année, mais une collaboration sportive se poursuivra avec des entraînements communs. »

Thomas Ruyant, co-fondateur de TR Racing, co-skipper : « Avec toute l’équipe de TR Racing, nous sommes ravis d’intégrer Allagrande Mapei et Ambrogio Beccaria à partir de début juillet. Nous sommes prêts pour l’accompagner à terre dans notre nouveau bâtiment lorientais et sur l’eau afin de lui faire bénéficier de notre expertise accumulée depuis quelques années sur le circuit IMOCA. Nous allons incuber le projet d’Ambrogio six mois. Nous prendrons ensemble le départ de The Ocean Race Europe et de la Transat Café de l’Or dont je suis tenant du titre en IMOCA alors qu’Ambrogio est le dernier vainqueur en Class 40. Cela augure une belle saison sportive. »

Signé de l’architecte Antoine Koch en collaboration avec le cabinet Finot-Conq, le nouveau Allagrande Mapei est un bateau qui allie performance et fiabilité. Construit par CDK Technologies et mis à l’eau le 16 mars 2023, c’est avec ce bateau que Thomas Ruyant a remporté la Transat Jacques Vabre 2023 et terminé 7e du Vendée Globe 2024-2025. « C’est un bateau révolutionnaire », commente Ambrogio Beccaria, « en contraste complet avec la tendance : la puissance de sa coque a été réduite pour garantir une meilleure traversée des vagues, une meilleure stabilité en vol et réduire l’impact. La limite de performance de ces bateaux ultra-technologiques est le facteur humain. Le bateau n’a pas de pointes de vitesse mais des moyennes très élevées. Et puis il n’a que 2 ans… il n’a pas encore exprimé tout son potentiel. Dans le projet Allagrande Mapei Racing, nous avons du temps pour le développer encore plus. »

Et gagner en performance pour le programme sportif qui attend Allagrande Mapei Racing dès cette saison avec :
-Lancement d’Allagrande Mapei fin juillet 2025
-The Ocean Race Europe (10 août – 21 septembre 2025)
-Transat Café L’Or (26 octobre – fin novembre 2025)

Allagrande Mapei Racing : naviguer au service de l’océan et de la science
En plus de ces défis sportifs, Allagrande Mapei Racing s’engage pour la protection des océans et l’innovation durable. L’équipe d’Ambrogio Beccaria mènera une campagne de sensibilisation et d’actions concrètes autour de trois axes :
-Science & Recherche : participation au projet scientifique de The Ocean Race Europe.
-Analyse environnementale : étude de l’impact du bateau via une Analyse du Cycle de Vie (ACV).
-Sensibilisation : interventions dans les écoles et production de contenus pédagogiques (podcasts, émissions).
Le bateau embarquera un capteur de collecte de microplastiques développé avec The Ocean Race Europe. Les échantillons seront transmis à des centres de recherche internationaux (UK, Allemagne, Italie) pour mieux comprendre la pollution marine.
En 2025, l’équipe mesurera aussi son empreinte carbone afin de définir une stratégie de réduction à long terme.
Accompagnement personnalisé via le Centre de Recherche Sportive Mapei
Enfin, le Centre de Recherche Sportive Mapei accompagnera Ambrogio dans sa préparation sportive via un suivi physiologique et biomécanique inédit qui servira aussi la science. L’objectif : mieux comprendre les effets des traversées océaniques sur l’organisme et faire avancer la recherche dans ce domaine…

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Paris Nautic Show, le nouveau salon nautique de Paris du 26 au 30 novembre

A l’occasion de son assemblée générale annuelle, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a dévoilé le futur salon nautique parisien et fait le point sur ses actualités et chiffres clés. La FIN a toujours défendu la nécessité d’un salon nautique parisien pour son industrie. Dans un contexte économique et politique complexe, plus que jamais la filière a besoin d’une vitrine en Ile-de-France pour prouver ses capacités de résilience et d’innovation.

« Paris Nautic Show », le nouveau salon nautique parisien se déroulera du mercredi 26 au dimanche 30 novembre 2025.
Un salon inédit, au Parc des expositions du Bourget, se déroulera pour la première fois fin novembre 2025. Souhaité par les professionnels, la FIN s’est mobilisée pour répondre aux différentes attentes de son industrie, au travers de sa filiale M2O, société d’événementiel qui a fait ses preuves pour renouveler l’International Multihull Show, qui annonce une prochaine édition record, du 23 au 27 avril 2025.
Tous les secteurs de la plaisance seront représentés lors de cet événement international, qui réunira, sur 2 halls (40 000m2), environ 350 exposants et entre 300 et 400 bateaux. La durée, raccourcie par rapport aux précédentes éditions du salon nautique de Paris, et la date, ont été choisies par les professionnels pour s’intégrer dans un calendrier international.

Une équipe a été constituée pour répondre aux différentes exigences et ambitions de Paris Nautic Show. Autour de Jean-Paul Chapeleau, Président, Christophe Vieux est Directeur Général, Caroline Popovici est Commissaire Général Adjoint et Directrice des Opérations, et Guillaume Verbrugghe est Commissaire Général Adjoint et Directeur Commercial. Ensemble, la nouvelle équipe promet un salon à vivre, au travers d’expériences, de rencontres ou encore d’animations. Paris Nautic Show va offrir une place de choix à la course au large, et à la transition environnementale sous tous ses aspects.

La nouvelle identité a également été dévoilée, au travers d’une affiche et d’un nouveau logo. La commercialisation a été officiellement lancée lors de cette Assemblée Générale. Beneteau sera présent avec toutes sa gamme.
« Nous avons toujours soutenu le besoin d’un grand rdv annuel en région parisienne. Le Parc des Expositions du Bourget offre un écrin à la hauteur : un lieu international, modulable et taillé pour accueillir ces grandes places de marché éphémères. Le Paris Nautic Show se construira avec et pour la filière, afin de lui permettre de grandir, d’innover et de rayonner », commente Jean-Paul Chapeleau.

La présentation des chiffres clés Edition 2025, sur la saison 2023-2024
La FIN a profité de son AG pour présenter pour la première fois ses chiffres clés dès ce mois de mars.
Après une année 2022-2023 exceptionnelle, les ventes de bateaux neufs sont en recul avec un repli particulièrement marqué sur les bateaux à moteur de moins de 9m, qui représentent près de la moitié du nombre d’unités.
Cependant, il faut noter une attractivité toujours forte de la plaisance, comme le montrent la stabilité des ventes d’occasion depuis 20 ans et la progression du nombre de permis délivrés chaque année.
Les ventes de voiliers résistent mieux – 1890 unités vendus -mais restent en baisse et dépendent beaucoup de l’export. Reste à voir quels sera l’impact des droits de douane aux USA cette année.
Il y a une baisse régulières des immatriculations de bateau en France de 280000 à 120000 en 10 ans – 50% en 10 ans alors que le marché de l’occasion reste stable. Pour 6 bateaux d’occasions vendus, il y a 1 vente de bateau neuf.

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Imoca. Corentin Horeau co-skipper de Yoann Richomme en 2025 !

Corentin Horeau s’est trouvé une place de choix aux côtés de Yoann Richomme. Après avoir débuté chez les professionnels en ayant intégré un programme de détection soutenu par le Crédit Mutuel de Bretagne (groupe Crédit Mutuel Arkéa) en 2011, le marin de 35 ans s’est offert son grand rêve en remportant la Solitaire du Figaro Paprec en 2023. Ce fin régatier, particulièrement résistant au large, saura mettre ses qualités au service de l’équipage (lors de la Rolex Fastnet Race et The Ocean Race Europe) puis de son duo avec Yoann (à la Transat Café L’Or) pour signer de nouvelles performances sous les couleurs de Paprec Arkéa.

Yoann Richomme en parle comme d’une évidence. « C’est quelqu’un qui mérite d’évoluer en IMOCA. Il a l’expérience, des années de régates au compteur, il a la capacité d’apporter de l’énergie, du dynamisme et sa propre vision pour gagner en performance ». Yoann loue sa persévérance – « il a fait ses gammes jusqu’à remporter la Solitaire du Figaro Paprec » -, son tempérament de dur au mal en mer – « c’est quelqu’un d’hyper sérieux à bord » – et son caractère « très agréable dans la vie de tous les jours ».

Corentin, considéré comme une jeune pépite de la course au large, ne cache pas son enthousiasme à l’idée de relever cet incroyable défi. « J’ai été très touché de voir que l’équipe s’intéressait à moi, ça m’a agréablement surpris et bien sûr, j’ai sauté sur l’occasion ! » Le skipper souhaite persévérer en IMOCA afin d’être un jour à la tête d’un projet compétitif dans cette classe. « Pouvoir intégrer une équipe comme Paprec Arkéa qui a prouvé son talent et son savoir-faire, notamment lors du dernier Vendée Globe, c’est un super challenge ! »

« Corentin est un excellent marin : il a beaucoup à apporter et je sais que j’ai aussi à apprendre à ses côtés », abonde Yoann Richomme. Les deux skippers ont eu des destins parallèles puisqu’ils ont tous les deux bénéficié d’une formation d’excellence et ont fait leurs gammes sur le Tour de France à la voile et le championnat de France Elite de course au large. De 2011 à 2015, Corentin a suivi le cursus de la filière d’excellence Région Bretagne-CMB. « C’est grâce à eux que j’ai commencé à être professionnel, je leur en suis très reconnaissant. Mon lien avec le Crédit Mutuel Arkéa est très fort, j’ai un attachement très particulier avec cette entreprise ».

À l’issue de ces quatre premières saisons, Corentin a ensuite découvert de nombreux supports : Diam 24 (il a gagné le Tour de France en 2018), GC 32, et Ultim. De retour ensuite en Figaro, Corentin s’associe à Pauline Courtois lors de la 1ère édition de la Transat Paprec en 2023, le duo monte sur la 3ème marche du podium. Corentin fut l’un des premiers à encourager et saluer la mixité dans la course. Paprec, soutien majeur de la voile, œuvre pour l’accès à toutes et tous à la course au large et a contribué notamment avec la Transat Paprec à créer la première course en binôme mixte.
Puis il a impressionné en 2023 en s’imposant avec brio à la Solitaire du Figaro Paprec et en remportant le championnat de France Élite de course au large. « Ces courses permettent d’apprendre que chaque détail, chaque petit décalage peut avoir un impact, apprécie Corentin. C’est un travail de minutie qui est essentiel pour gagner ».

Les automatismes qu’il a acquis seront particulièrement précieux pour l’aventure avec Paprec Arkéa. Car Corentin Horeau s’apprête à prendre part à un sacré enchaînement : la Rolex Fastnet Race (juillet), The Ocean Race Europe (août) en équipage puis la Transat Café L’Or (octobre) en double. « Il y aura beaucoup de régates donc la présence de Corentin est un sacré avantage. Son engagement et l’énergie qu’il met à bord sont connus, rappelle Yoann qui disputera l’ex-Transat Jacques Vabre pour la 6e fois de sa carrière. Corentin pourra me challenger dans mes décisions et saura tout faire pour tirer le meilleur de notre IMOCA. »

Il y a deux ans, c’était Yann Eliès qui avait endossé le rôle de co-skipper, un profil idéal pour développer le bateau et assurer sa montée en puissance. Avec Corentin Horeau, il s’agit donc d’écrire un nouveau chapitre pour Paprec Arkéa. « C’est une année très orientée sur la performance, abonde Yoann Richomme. On souhaite capitaliser sur tout ce qu’on a appris depuis deux saisons pour nous améliorer. Et l’apport de Corentin est un des facteurs pour y parvenir ». Pour le skipper Paprec Arkéa, c’est également l’occasion de transmettre son savoir-faire. « Je ressens beaucoup de plaisir à l’idée d’aider Corentin à progresser, à tout faire pour qu’il puisse franchir un nouveau palier. J’apprécie beaucoup cette idée de transmission. »

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Solo Guy Cotten. Hugo Dhallenne en tête du classement général provisoire avant le grand parcours

Crédit : Gilles Dedeurwaerder // Solo Guy Cotten

Premier épreuve du circuit Figaro, la Solo Guy Cotten permet d’avoir un aperçu des Figaristes en forme. Au terme de deux jours de compétition sur la Solo Guy Cotten, Hugo Dhallenne (Skipper Macif 2025) est en tête du classement général provisoire devant Alexis Thomas (Wings of the Ocean) et Romain Bouillard (Décrochons la Lune). Laure Galley (DMG MORI Academy) s’est quant à elle imposée pour la première fois de sa carrière sur une manche du circuit Figaro Beneteau sur le parcours construit du jour.

Les conditions météorologiques sur les deux manches courues n’étaient pas évidentes à appréhender pour les navigateurs et il fallait être opportuniste sur le plan d’eau de Concarneau pour sortir son épingle du jeu. Après ces épreuves côtières, les figaristes se préparent désormais à leur exercice de prédilection : un grand parcours au large avec deux nuits en mer, dont le départ sera donné demain, mercredi 25 mars, à 14h30.

Hervé Gautier, directeur de course :
« Nous avons dû nous adapter aux petits airs pour les deux premières journées de compétition. Les skippers ont d’abord été lancé sur un parcours côtier de 26 milles nautiques hier, puis sur un parcours construit de type banane aujourd’hui. Cela nous permettait d’assurer une manche sur laquelle il y a eu du jeu mais qui impactait peu le classement avec cette météo capricieuse. Nous sommes désormais en train de finaliser le parcours de la grande course mais les prévisions sont très incertaines. Nous les enverrons vers le Raz de Sein, les Pierres Vertes et l’Occidentale de Sein mais la suite n’est pas encore très claire. Notre souhait est surtout que les premiers bateaux arrivent dans la journée de vendredi à Concarneau. Je confirmerais le parcours exact aux coureurs lors du briefing prévu ce soir à 18h. »

Hugo Dhallenne, vainqueur du parcours côtier et leader au classement général provisoire :
« Je suis content de ma régularité. J’ai pris un très mauvais départ aujourd’hui mais qui m’a finalement propulsé du bon côté de la ligne de départ. J’ai assuré jusqu’à la fin. Je suis très satisfait de ces deux premières journées mais je préfère les grands bords au large. J’ai hâte de voir ce que va donner sur la distance, voir si mon bateau est aussi rapide que la légende le dit (rires). »

Laure Galley, vainqueur du parcours construit :
« Tout a bien marché pour moi aujourd’hui ! Je signe ma première victoire sur le circuit Figaro et je ne m’attendais pas à remporter cette manche ! Ça me met en confiance, je sais que je suis à l’aise dans le petit temps. Je n’étais pas hyper sereine car c’est la première fois que je me retrouve dans la position du chassé, c’est nouveau ! Je suis contente aussi qu’Adrien Simon termine juste derrière moi car on s’entraîne ensemble et on partage le même préparateur. C’est une belle victoire collective. »

Hugo Cardon, leader provisoire au classement des bizuths :
« Je continue de m’améliorer ! Le bateau est super même si j’ai des voiles très usées. C’est d’ailleurs ce qui m’angoisse un peu à la veille du grand parcours. Je suis ravi car tout le travail fait en entraînement cet hiver à Lorient paye. J’avais encore de bonnes sensations et j’avais la vitesse. Mon objectif était de figurer dans le top 3 des bizuths et pour l’instant ça se passe bien. Je garde en tête que le grand parcours est différent. J’y vais avec la même philosophie : prendre du plaisir et essayer de bien figurer au classement, et pas seulement celui des bizuths ! »

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