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Spindrift sous de nouvelles couleurs

Spindrift

Presque un an après être entré en chantier, le maxi trimaran été sorti de son hangar à Vannes le 23 avril s’affichant désormais sous les couleurs de Sails of Change. Une nouvelle page s’ouvre pour Spindrift qui partage et affiche à présent ses valeurs sur le climat , dans le prolongement des actions mises en œuvre par ses armateurs Dona Bertarelli et Yann Guichard ainsi qu’au sein de l’équipe ces dernières années. Il a rejoint son port d’attache de la Trinité-sur-Mer.

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Trois navigatrices sélectionnées pour la première formation Leyton x The Magenta Project

Leyton, 14 September, 2017. Navigation

L’américaine Kass Schmitt, l’irlandaise Pamela Lee ainsi que la française Cassandre Blandin, seront les toutes premières navigatrices à profiter des formations Leyton x Magenta Project : Multihull for women initiées par Sam Goodchild.

Les 3, 4 et 5 mai, Sam Goodchild, skipper de l’Ocean Fifty Leyton et son équipe accueilleront les trois navigatrices à La Trinité-sur-Mer. Au programme de ces trois jours : une demi-journée de navigation qui permettra aux candidates de découvrir le trimaran et de se mettre dans le bain avant 24 heures en mer avec l’équipage mené par Sam Goodchild et deux ateliers animés par Samantha Davies (Initiatives Cœur) et Thomas Coville (Sodebo Ultim 3).
L’objectif de ce programme pensé par Leyton et son skipper est de favoriser l’accès des femmes à la course au large en multicoque en leur offrant la possibilité de naviguer à bord de Leyton. « Le programme a été réfléchi pour que l’on puisse passer du temps avec chacune des navigatrices présentes », explique Sam Goodchild. « C’est également pour cela qu’elles ne sont que trois par session. Nous voulons leur offrir une expérience de qualité où elles pourront échanger autant qu’elles le veulent avec nous et découvrir le multicoque lors de navigations longues et complètes. »

Au total, 34 femmes de 9 nationalités ont postulé pour participer à ce programme inédit mis en place par Leyton et le Magenta Project. Le jury* a alors présélectionné 15 dossiers puis a choisi de retenir Pamela, Cassandre et Kass, toutes trois extrêmement motivées pour ajouter une expérience en trimaran à un CV, pour certaines, déjà bien rempli.**

Ce sera, pour la plupart des femmes retenues cette année, une grande première en navigation à bord d’un multicoque. « Malgré mon expérience hauturière en monocoque et ma volonté de faire du multicoque », explique Pamela Lee, « je n’avais jusqu’à aujourd’hui trouvé aucun moyen d’acquérir de l’expérience sur ces bateaux ou aucune occasion de naviguer avec un skipper qui a l’expérience et l’expertise de Sam. Et je ne parle même pas de naviguer au large avec lui ! »

Cassandre Blandin complète : « Cette session va nous permettre d’obtenir des clés et une première approche quant à la création d’un projet multicoque : logistique, fonctionnement d’une équipe technique et maitrise d’une telle machine, etc. C’est également l’occasion de rencontrer d’autres femmes qui partagent ce même engouement afin d’espérer, plus tard peut-être, monter des projets communs. »

Kass Schmitt, très admirative du parcours de Sam Goodchild, conclut : « Il m’a toujours impressionné par son approche et son attitude – il est déterminé à apprendre de tout et de tous ceux avec qui il passe du temps sur l’eau, quel que soit l’objectif ou la discipline. Cela a fait de lui l’un des marins les plus complets et les plus expérimentés de sa génération. En regardant son palmarès, il est facile d’oublier les revers qu’il a rencontrés en cours de route, mais sa ténacité et la manière dont il a géré tout cela sont vraiment inspirantes. »

Les formations Leyton x Magenta sont ouvertes à toutes les navigatrices qui souhaitent s’engager dans la course au large, notamment en multicoque.
Deux autres formations sont programmées pour les mois de juillet et septembre, en Méditerranée et au Royaume-Uni.

DÉCLARATIONS

Caroline Villecroze, directrice du Leyton Sailing Team et directrice marketing, communication et RSE du groupe Leyton : « nous sommes ravis de l’engouement autour de ce projet. Nous avons reçu plus de 30 candidatures avec des profils de navigatrices très talentueuses. Nous souhaitons leur donner accès aux multicoques pour que demain, il y ait plus de choix de navigatrices, sur notre bateau ou sur d’autres, mais aussi pour qu’elles puissent monter leur propre équipage. La mixité et l’inclusion font partie des valeurs intrinsèques de Leyton. Nous voulons et nous devons continuer à les promouvoir au sein du cabinet et de son écosystème. »

Elodie-Jane Mettraux, The Magenta Project : « les trois candidates sélectionnées pour ce premier stage en Ocean Fifty ont un attrait marqué pour la navigation au large. Ce sera une superbe occasion pour chacune d’augmenter leurs compétences. Nous sommes ravis de les accompagner avec le Magenta Project et Leyton. Les trois navigatrices aux parcours hétéroclites vont pouvoir rencontrer deux icônes de la course au large que sont Samantha Davies et Thomas Coville. Samantha viendra partager son expérience du large en solitaire et Thomas sa connaissance pointue de la navigation au large en multicoque à la fois en équipage et en solitaire. »

À PROPOS

  • Composition du jury : Caroline Villecroze (directrice du Leyton Sailing Team), Elodie-Jane Mettraux (The Magenta Project), Abby Ehler (The Magenta Project), Sam Goodchild (skipper Leyton), Aymeric Chappellier (team manager Leyton Sailing Team), Marion Laferriere (Communication Leyton)

** Les candidates :

Cassandre Blandin,
30 ans, Française :

Cassandre débute la voile en Optimist aux Sables d’Olonne et poursuit une carrière olympique en dériveur double (420 puis 470). Remplaçante pour les JO de Rio, elle obtient la médaille de bronze lors de la coupe du Monde en 2017 et est 5edu classement mondial cette même année avec Aloïse Retornaz, son équipière. En 2018, elle quitte le circuit olympique pour le circuit Figaro et intègre le duo mixte créé par Marc Guillemot pour participer à la Solitaire Urgo le Figaro.

Kass Schmitt, 52 ans, Américaine :

Katherine « Kass » commence la voile à l’université sur le lac Mendota dans le Wisconsin. Après un déménagement à Londres, elle se tourne plutôt vers l’art et le punk rock et délaisse la voile pendant plus d’une dizaine d’années. Une transat entre les Canaries et le Brésil et la rencontre avec son compagnon Rupert vont la réconcilier avec ce sport. Ensemble, ils parcourent plus de 15 000 milles. Depuis 2013, Kass poursuit un objectif : gagner et être la première Américaine à terminer la course OSTAR (sorte de Transat Anglaise pour les bateaux de 60 pieds et moins).

Pamela Lee, 32 ans, Irlandaise :

Après des débuts en dériveur en Irlande et un diplôme de monitrice en poche, Pamela déménage à Sydney et découvre la course au large via la Sydney-Hobart. Elle enchaîne ensuite les compétitions en Europe avant de se tourner vers le circuit Figaro qu’elle intègre en 2020 en tant que préparatrice. En octobre de la même année, elle bat le record du monde de vitesse en double autour de l’Irlande avec Catherine Hunt en Figaro Bénéteau 3.

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Libertalia, un Volvo 60 rejoint Challenge Ocean !

Photo © Yvan ZEDDAPhoto

Le Volvo 60 LIBERTALIA porte désormais les couleurs de CHALLENGE OCEAN. Dessiné par Laurie Davidson, a participé sous le nom de Djuice Dragons à la Volvo Ocean Race 2001-2002, le tour du monde en équipage avec escales. Skippé par le Norvégien Knut Frostad, ce monocoque de 19.50m avait comme Chef de quart Thomas Coville et Jean-Yves Bernot comme Navigateur.

Basé à Lorient aux côtés de nos deux Challenge 67 Albatros et Whirlwind, Libertalia est un voilier de course performant. Une Formule 1 des mers au confort très spartiate. Mais cette nouvelle unité exigeante et puissante a vocation à être alignée sur les départs de course au large. Chaque année, des programmes seront proposés sur le circuit IRC français et international. Les courses sont nombreuses : Rolex Fastnet Race, Armen Race, Tour de Belle Ile, Rolex Middle Sea Race, Voiles de Saint-Tropez, Transat, Caribbean 600, Heineken Regatta, Voiles de St. Barth…

Le Volvo 60, un voilier de course en équipage
Extrêmement marin et véloce, ce grand monocoque de 65 pieds est taillé pour la course. Skippé par trois marins professionnels, LIBERTALIA embarque 12 équipiers en course. Pour le couchage et la vie à bord, c’est le minimum syndical ! 16 bannettes, un réchaud au gaz et un wc. Sur le pont, double poste de barre et double colonnes de winches pour les grinders ! Hydraulique et ballasts complètent la puissance à bord.
Gréé en sloop avec mât carbone, le Volvo 60 dispose d’une garde-robe importante et variée ! À l’avant, vous aurez l’embarras du choix : trinquette, J1, J2, génois, grand génois, spi asymétrique, spi symétrique. La grand voile est quand à elle « full batten » avec un tissu membrane de chez Quantum Sails.

LIBERTALIA sur la Rolex Fastnet Race 2021
Le 4 août, LIBERTALIA mettra le cap sur Cowes pour être au départ de la Rolex Fastnet Race, première course internationale de l’année. Organisée par le Royal Ocean Racing Club, l’un des plus prestigieux club de voile sur la planète, cette course de plus de 700MN se déroule tous les 2 ans. Grande nouveauté pour cette édition 2021, l’arrivée sera jugée à Cherbourg et non plus à Plymouth comme lors de toutes les éditions précédentes. Vous rêvez d’embarquer comme équipier de « haut vol » sur un Volvo 60 ? C’est par ici…

LIBERTALIA fait sa « Sailing Market Place »
Le bateau porte aujourd’hui les couleurs de CHALLENGE OCEAN. A terme nous souhaitons proposer une « Sailing Market Place », d’être un support premium pour la promotion d’entreprises partenaires, qu’elles soient issues du secteur nautique ou d’autres secteurs d’activité. En engageant le bateau sur le circuit international ces prochaines années, les cibles / marchés potentiels pour les partenaires sont divers :
– Europe du Nord (Rolex Fastnet Race, Cowes Week, Armen Race, Drheam Cup, etc)
– Europe du Sud (Rolex Middle Sea Race, Voiles de Saint-Tropez, Transat RORC, etc)
– USA ou autres pays limitrophes (Caribbean 600, Heineken Regatta, Voiles de St. Barth, etc).

Selon les objectifs et le niveau d’engagement des entreprises partenaires (échange de services ou apport financier), le bateau est engagé sur des courses du circuit IRC, et peut également être utilisé pour des opérations de RP lors des départs ou arrivées de course (départ de The Ocean Race Europe par exemple) mais aussi sur le circuit Figaro lors de la Transat en double, La Solitaire, la Transat Jacques Vabre, etc.

Cela veut dire quoi Libertalia ?
Libertalia est le nom d’une colonie libertaire fondée par des pirates sur l’île de Madagascar. Elle aurait existé pendant environ vingt-cinq ans à la fin du XVIIe siècle, sans que l’on sache vraiment s’il s’agit d’une réalité ou d’une légende. Pour en savoir plus sur Wikipedia…

  • Communication externe et interne : relations publiques, challenge, produits, équipier en course, bancs d’essai, relations presse, etc.
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Le Grand Pavois lance sa “Grand Pavois Académie” !

Le Grand Pavois La Rochelle lance sa Grand Pavois Académie et propose, dés mi-mai, une session de trois webinars organisés avec le soutien de la société spécialisée Wapala de Christian Dumard.

Les premiers web-séminaires de la Grand Pavois Académie seront consacrés à la navigation et à la reprise des activités nautiques. Autour de trois grands thèmes : « Météo, optimiser sa navigation avec Windy », « La Sécurité en mer » et « Bien régler son bateau ». Accessible à tous les plaisanciers et à tous les niveaux de pratiques, ce premier package de webinars brandés “Grand Pavois Académie” sera animé par Christian Dumard, Thierry Dubois et Frédéric Duthil.

Tarif unique : 29,50 Euros TTC.
Planning des sessions : 19 mai, 2 juin, 16 juin de 18h30 à 20h00.
Replays disponibles pour les inscrits.

Christian Dumard encadrera la première formation intitulée « Météo, optimiser sa croisière grâce à Windy ».

Météorologue officiel du Vendée Globe, mais aussi d’un grand nombre de courses transocéaniques comme la Mini Transat ou la Volvo Océan Race, Christian est également un navigateur aggueri. Christian a connu une adolescence marquée par plusieurs années de voyage autour du monde et a, aujourd’hui, avec sa fille Clara l’insatiable volonté de fréquenter les glaces de l’Arctique et d’emprunter le passage du Nord-Ouest. Rappelons que Christian a également un grand passé de coureur avec de nombreuses courses à son actif dont la Coupe de l’America ou encore l’Admirals Cup…

Thierry Dubois sera en charge de la formation « La sécurité en mer ».

Thierry est un ancien coureur au large avec un palmarès : vainqueur de la Mini Transat, de nombreuses participations au circuit Imoca dont la Transat Anglaise ou des courses en solitaire telles que le Vendée Globe et Around Alone. Après ce dernier tour du monde, il arrête la course à la voile et se consacre à la construction d’une magnifique goélette destinée à la navigation dans les mers arctiques, et relie deux passions : la mer et la montagne. La Louise est mise à l’eau en 2010. Thierry propose désormais à ses clients de naviguer au Groenland ou en Islande.

Frédéric Duthil présentera la formation « Bien régler son bateau ».

Régatier de haut vol, Fred comme on le surnomme, fait les présélections olympiques de planche à voile de 1993 à 2000. Par la suite, il se lance dans la navigation hauturière en Classe Mini et participe à l’édition 2003 de la transat en solitaire. Il passe ensuite à la classe Figaro et enchaine dix solitaires du Figaro de 2004 à 2013, et monte à trois reprises sur le podium et remporte trois étapes. Début 2016, il intègre la voilerie Technique Voile à la Trinité-sur-mer.

Pour vous inscrire, cliquez ici : http://wapalawebinars.com/grand-pavois-académie1

TEASER !

Il est déjà prévu par Grand Pavois Organisation et Wapala de proposer d’autres packages incluant « Les manœuvres de port », « Le médical en mer », « L’entretien des moteurs hord-bord », mais aussi des web-séminaires en groupe restreints consacrés, nottamment, à : la « Navigation dans les glaces », « Bien préparer sa transatlantique », « La dynamique du voilier », « Pêche, bien lire les informations et bien régler son sondeur »…

Tout un programme ! Que nous vous dévoilerons bientôt.

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Tour Voile. Le programme détaillé dévoilé

Tour Voile 2019, acte de Fecamp, le 08 juillet 2019..Photo : Morgan BOVE / ASO

Sous l’impulsion de Normandie Evénements qui a repris le Tour Voile il y a à peine trois mois, l’édition 2021 s’appuie à la fois sur des fondamentaux qui ont fait la réussite de l’épreuve et propose des nouveautés, pour certaines spectaculaires, qui vont constituer un véritable challenge pour les équipes sportives. Le parcours du Tour Voile s’annonce engagé, tourné vers le public et pleinement audacieux. Quatre villes vont accueillir pour la première fois l’événement, l’épreuve finale se déroulera sur un plan d’eau intérieur et les Diam24 OD vont disputer leurs premières étapes de ralliement ! Le Tour Voile 2021 va marquer les esprits de ceux qui vont le vivre et assurer le spectacle pour ceux qui vont le suivre. Coup d’envoi dans dix semaines maintenant.

Neuf étapes, neuf opportunités de partager avec le public

Pour cette 44e édition du Tour Voile, ce sont neuf territoires qui recevront l’épreuve estivale. Tous s’apprêtent à faire une place particulière à l’épreuve au cœur de l’été et vont s’investir aux côtés de Normandie Événements et des teams pour faire du Tour Voile un événement porteur de sens et attentif aux enjeux environnementaux et sociétaux.

Dunkerque, ville du Grand Départ, accueillera pour la 35e fois l’événement. Entre 15 et 20 équipages sont attendus au large des Dunes de Flandres pour cette étape de lancement. Quatre villes recevront quant à elle le Tour Voile pour la première fois ! Ainsi, la flotte va découvrir Dielette et évoluer dans le décor somptueux de la Pointe du Cotentin. A Erquy, les équipages navigueront devant les magnifiques plages de sable fin, au pied du cap et des rochers de grès rose. Châtelaillon-Plage sera la troisième découverte de ce parcours et aura à cœur de partager le Tour avec ses nombreux estivants. Avant le Grand Final qui compte parmi les nouveaux territoires, les Diam24 OD fouleront aussi les eaux de la cité Océane, Le Havre et de Saint-Vaast-La-Hougue qui a reçu en 2019 le titre de plus beau village de France par l’émission télévisée du même nom. Puis les Teams mettront le cap sur les stations balnéaires de La Baule et Royan sur la côte Atlantique.

Pour l’ultime confrontation, le public assistera à une grande nouveauté. Les Diam24 OD du Tour Voile se retrouveront dans un décor à couper le souffle, un plan d’eau intérieur : le lac de Serre-Ponçon, quatrième nouvelle ville à recevoir l’événement. Niché au cœur des Hautes-Alpes, le lac sera l’écrin majestueux de la Grande Finale qui se déroulera sur le modèle du match racing, une belle occasion de mettre en lumière le potentiel de ce plan d’eau et ses capacités d’accueil nautique.

« Nous sommes très heureux de présenter un parcours renouvelé avec beaucoup de nouveautés. Mais je tiens aussi à souligner la fidélité exceptionnelle de beaucoup de territoires. L’accueil que nous avons reçu de la part de toutes les villes a été formidable et témoigne de la dimension patrimoniale du Tour Voile. Le partage avec le public est au cœur de nos préoccupations et c’est également dans cet état d’esprit que les villes nous reçoivent. Le Tour Voile 2021 va être fait de convivialité, de partage, de sport et d’aventure », déclare Thibault Parent, directeur du Tour Voile.

Le parcours de ce Tour Voile qui se déroulera du 2 au 24 juillet va demander aux teams, amateurs comme professionnels, beaucoup d’agilité et d’engagement sur des plans d’eau extrêmement variés. Les joutes nautiques partagées avec le grand public au cœur du village animations promettent du sport de haut niveau et un fabuleux spectacle.

Les Diam24 OD gagnent le large

Les Diam24 OD sont des monotypes exceptionnels. Rapides et spectaculaires, ces trimarans sont aussi incroyablement adaptables. Et cette qualité offre la possibilité d’un format de course unique qui va mêler des parcours construits près des plages, des raids côtiers et des étapes de ralliement. Lors de chaque escale, le public pourra partager des moments avec les teams. Les mises à l’eau resteront un marqueur de la journée tout comme le retour à terre qui sera l’occasion pour les marins de raconter et d’expliquer au grand public les faits marquants du jour.

Cinq parcours de ralliement dont un parcours marathon permettront aux teams de basculer en mode sport-aventure. Du Havre à Saint-Vaast-La-Hougue (55 milles), de Saint-Vaast-La-Hougue à Dielette (52 milles), de Dielette à Erquy (65 milles), de La Baule à Châtelaillon-Plage (95 milles) et de Châtelaillon-Plage à Royan (55 milles), pour la première fois, les Diam24 OD batailleront au large pour rejoindre la ville suivante par la mer. C’est un retour aux sources du Tour Voile qui a formé des générations de marins à la maîtrise du large. Les équipages devront parer des caps, gérer les effets de côtes, maîtriser les courants et rester lucides dans leurs choix tactiques malgré l’intensité d’une régate de plusieurs heures… Un programme construit sur mesure pour s’adapter au mieux aux territoires d’accueil.

« Nous avons estimé avoir atteint une certaine maturité des Diam24 OD, mais aussi des équipages pour pouvoir proposer un parcours différent et instaurer les étapes de ralliement. C’est une décision conjointe avec les teams qui avaient très envie de revenir à l’ADN du Tour Voile. Les parcours construits vont nous permettre de poursuivre cette proximité avec le public sur des formats de course très relevés. Quant aux parcours côtiers, ils proposent une approche encore différente sur le plan sportif et nous permettent de mettre en avant la variété des paysages français. Ce Tour Voile 2021 est très prometteur et va sacrer des équipages de haut vol ! » explique Christophe Gaumont, directeur de course.

Le Tour Voile 2021 se présente sous un nouveau visage et le Team qui se hissera sur la plus haute marche du podium à Serre-Ponçon aura certainement fait preuve d’un engagement sans faille, d’une impressionnante cohésion d’équipe et d’une maîtrise complète des formats de course proposés. Il marquera en tout cas l’histoire du Tour Voile grâce à une édition exceptionnelle et formidablement enthousiasmante qui a à cœur de mettre en avant les territoires d’accueil ainsi que de sensibiliser aux enjeux environnementaux. Les inscriptions ouvrent ce jour.

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Futurs Imoca. « Une évolution et non une révolution » pour Antoine Mermod

Yannick Bestaven s'entrainant à bord de Maitre Coq, pour le Vendee Globe. (Photo Jean-Marie LIOT / Maître Coq)

Le Comité Technique de la Classe IMOCA (International Monohull Open Class Association) qui représente actuellement quinze équipes a proposé, étudié et débattu les règles de la jauge 2021-25 qui ont été toutes approuvées le 15 avril dernier.

Les grandes orientations de travail avaient déjà été votées fin août mais une partie des réponses allait forcément émerger durant le Vendée Globe. Tout l’enjeu pour les ingénieurs était de savoir réagir en temps réel aux faits de course, tout en gardant le cap fixé avant le départ, notamment par les skippers. Près de 100 heures de réunions (virtuelles…) ont été menées pour aboutir au projet final qui a été voté en Assemblée Générale.

« Au nom de l’IMOCA, je tiens à féliciter et à remercier l’ensemble des membres du Comité Technique pour leur investissement dans ce travail passionnant et complexe. Proposer des règles équitables qui laissent place à l’innovation, tout en préservant la flotte existante et une maîtrise budgétaire, n’est pas si simple. La sécurité des marins demeure aussi notre priorité et tirer les enseignements de ce Vendée Globe était essentiel. Enfin, nous avons réussi à proposer des règles en faveur d’une performance plus durable tout en favorisant, là-encore, la créativité des ingénieurs et des équipes. En somme, nous avons une évolution technique et non une révolution. Le cadre de travail des quatre prochaines années est désormais fixé et la dynamique des équipes à quelques semaines seulement de la fin du Vendée Globe, donne d’excellents signes pour la suite, » résume Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA.

Vers une performance plus durable
L’innovation, permettant un meilleur équilibre entre l’activité humaine et son impact environnemental, met au défi les ingénieurs, les sportifs et les organisateurs d’événements. La Classe IMOCA travaille depuis plusieurs années sur ces sujets et la jauge intègre de nouvelles règles qui permettent de fixer un premier cadre de développement pour les équipes.

1 – La jauge favorise l’utilisation de matériaux bio-sourcés pour les éléments non structurels et démontables du bateau (table à cartes, sièges, bannettes, cales, etc.) qui seront supprimés du poids de jauge du bateau dans la limite de 100 kilos. C’était déjà le cas pour les panneaux solaires, les systèmes d’énergie verte et les instruments scientifiques.

2 – D’ici 2023, chaque concurrent devra embarquer une ‘Green Sail’ parmi les 8 autorisées sur les courses du Championnat IMOCA Globe Series. Cette voile pourra être en matériaux alternatifs ou/et entièrement recyclable. Sur le Vendée Globe, Pip Hare et Ari Huusela ont bouclé le tour du monde avec une voile, certifiée ISO 14040 et 100 % recyclable.

3 – Un IMOCA actuel navigue autour du monde quasiment en autonomie énergétique grâce aux hydrogénérateurs et à l’énergie solaire et éolienne. Le moteur diesel est gardé pour la sécurité, mais la règle permettra désormais à une équipe qui aurait une solution de motorisation alternative de la proposer en étude pour obtenir une exception à la jauge.

4 – Il devient désormais obligatoire pour les équipes de procéder à une Analyse de Cycle de Vie pour toute construction d’un nouveau bateau ou de nouveaux éléments (pièces standards, coque, pont, bôme, safran, bulbe). L’objectif est de récolter des données comparables afin de mieux connaître notre impact et de déterminer, de façon concrète, les objectifs de réduction. L’IMOCA travaille avec un partenaire technologique sur le sujet qui sera bientôt dévoilé.

5 – Enfin, la Classe a rédigé la ‘Charte Teams IMOCA’ qui se concentre sur sept thématiques de la vie quotidienne des projets. Une obligation de mise en place de moyens au sein des équipes a été adoptée dans un premier temps.

Limitation des foils
En général, la jauge IMOCA détermine des dimensions et des critères de puissance comme de stabilité à respecter ainsi qu’un nombre d’appendices maximal et impose aussi des pièces standardisées comme le mât ou la quille par exemple. Jusqu’ici, la taille des foils était libre. Cependant, décider d’une limite s’est imposé pour deux raisons principales :

1 – Garder une puissance raisonnable en termes de sécurité : plus les foils sont grands, plus le bateau devient puissant donc plus il sera renforcé, alourdi et complexe à mener, notamment en solitaire.

2 – Plus les foils sont grands, plus ils sont complexes, longs et coûteux à fabriquer.

La règle adoptée propose ainsi un mode de calcul permettant de comparer les foils entre eux afin qu’ils entrent dans une ‘boîte’ (box rule), tout en restant de design et de géométrie différentes. Cette règle permettra de voir sur le prochain Vendée Globe des foils encore relativement grands, équivalents par exemple à ceux des actuels Charal ou Hugo Boss, mais pas au-delà.

Sécurité renforcée
Il y a eu peu d’accidents sur ce Vendée Globe, ce qui démontre la fiabilité générale des bateaux. Néanmoins, Kevin Escoffier a perdu son bateau et trois autres concurrents ont abandonné suite à des collisions. Ces faits de course ont conduit à des évolutions des règles de sécurité parmi lesquelles :

1 – Les équipements de sécurité du skipper ainsi que leur emplacement de stockage ont été revus afin de gagner encore plus en efficacité en cas d’avarie majeure.

2 – Les règles d’insubmersibilité des bateaux ont été encore augmentées (de 105 à 110% du poids du bateau en volume de flottabilité) afin qu’en cas d’accident grave, le skipper puisse rester le plus longtemps possible à bord de son bateau.

3 – Les critères de résistance au choc de la coque au niveau de la quille et des foils ont été encore relevés. Par ailleurs, un groupe de travail multi-Classes réfléchit depuis plusieurs mois à la prochaine génération d’outils de détection anticollision adaptés aux bateaux de course.

Plus de performance des bateaux

Afin d’avoir une attitude un peu plus 4×4 dans le Grand Sud, la quête du mât passe de 4 à 6 degrés (d’avant en arrière), c’est-à-dire que les skippers pourront encore mieux adapter leur plan de voilure aux conditions extrêmes. Un changement d’équipement sur le mât permettra aussi d’utiliser plus et différemment le tourmentin (voile de tempête).

Maîtrise des coûts

La force de la Classe IMOCA réside dans la diversité des tailles de projets. Maîtriser les dépenses est un sujet complexe mais doit permettre de garder un cadre dans lequel chacun peut continuer à évoluer.

1 – L’électronique embarquée (télémétrie) s’est beaucoup développée ses dernières années et il est important de veiller à ne pas creuser de fossé technologique trop profond au sein de la flotte. Ainsi, tout capteur au-delà de 10k euros doit provenir du commerce et appartenir à une liste autorisée, homologuée par l’IMOCA et qui restera dynamique dans le temps.

2 – Un système de limitation du nombre de voiles sur une campagne a aussi été votée dans le but de maximiser le temps d’utilisation d’une voile en courses.

3 – Des règles touchent également à la construction avec une liste limitée de matériaux d’âme (mousses, nomex…) et grammages de carbone autorisés, ce qui doit permettre de réduire aussi le temps et le coût de production.

4 – Enfin, afin de simplifier la liste des sujets de R&D des équipes, de nouvelles pièces seront standardisées. Actuellement cela concerne le mât, le voile et le vérin de quille. A l’avenir, la bôme et l’intégralité du gréement dormant seront aussi standards ainsi que le système de communication satellite via Iridium-Certus, avec l’antenne Thales (sauf sur The Ocean Race).

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SailGP. Billy Besson et son équipe brillent aux Bermudes, Ben Ainslie s’impose

SailGP F50 fleet in action during the Bermuda SailGP presented by Hamilton Princess, Event 1 Season 2 in Hamilton, Bermuda. 23 April 2021. Photo: Simon Bruty for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Le premier Grand Prix de la saison 2 de SailGP s’est déroulé ce week end aux Bermudes et il n’a pas déçu offrant un très beau spectacle de voile. Les Français emmenés par Billy Besson terminent 3e sur le podium près avoir montré de belles performances tnt en vitesse qu’en stratégie.

Le Grand Prix s’est déroulé avec des conditions musclées pour l’ensemble des équipes engagées, un vent qui a forci au fil des manches. A l’issue des deux premières manches de la journée, France SailGP Team réussit à se qualifier pour disputer la finale “podium” contre les cadors australien et anglais, Tom Slingsby et Sir Ben Ainslie. Au terme d’une dernière course haletante, la France termine troisième de la finale et gagne ainsi sa place sur le podium général provisoire, une première pour l’équipe tricolore. Australia SailGP Team termine deuxième derrière Great Britain SailGP Team qui remporte ce match d’ouverture !

SailGP a une nouvelle fois tenu ses promesses avec un spectacle de haut vol digne des plus grands films d’action : une succession de scènes spectaculaires, des courses poursuites, des cascades, du suspense, des vitesses record*, avec des athlètes se transformant en super héros, car piloter ces F50 à 50 noeuds en vol avec 7 autres bateaux au contact sur une piste si étroite, reste un exercice sportif exceptionnel réservé à l’élite mondiale de la voile. La preuve avec cette collision entre les Japonais et les USA, puis un chavirage de l’équipe Américaine, mais aussi des situations à la limite du crash entre les Australiens et les Anglais.

Billy Besson, barreur de l’équipe France SailGP Team, réagit à ces deux journées exceptionnelles de courses et dresse un premier bilan : Sur cette cette finale : “On est vraiment ravis d’avoir pu accéder à cette finale. Le vent était assez fort donc la priorité a été de gérer le bateau et cela a été vraiment génial avec la petite aile, cela à dû donner de jolies images, c’était top!”. Ce qui a fait la différence : “On s’est appliqué, on a vraiment beaucoup travaillé sur nous-même. C’est aussi une nouvelle aile ce qui nous remet tous à égalité, ça c’est vraiment bien. On apprend la configuration des différentes combinaisons d’ailes.” Sur les voies d’amélioration : “Les points à améliorer c’est vraiment la stabilité de vol ainsi que trouver le bon timing des manœuvres et ça c’est un peu dur car les bateaux vont très vite et il faut prendre des décisions rapides, presque instinctives.” La communication à bord : “Au début on a essayé de tous parler en anglais, mais cela avait tendance à ralentir mes prises de décisions. J’ai donc proposé que l’on remette plus de français dans nos communications et que Leigh McMillan suivrait. Nous sommes donc partis sur une base de “franglais” et pour l’instant, cela marche plutôt bien. Je pense que l’on va continuer comme ça.”

La plus grande satisfaction des bleus ce soir ? “Le résultat ! Je dis souvent que nous sportifs, nous ne sommes jugés que par les résultats, donc terminer sur le podium c’est tout de même super bien pour nous navigants, mais aussi pour toute l’équipe France SailGP Team. Il faut faire notre place au fur et à mesure et on va tout faire pour y arriver”, conclut Billy Besson.

France SailGP Team helmed by Billy Besson in action during Bermuda SailGP presented by Hamilton Princess, Event 1 Season 2 in Hamilton, Bermuda. 23 April 2021. Photo: Thomas Lovelock for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Toute l’équipe France SailGP Team vous donne rendez-vous pour le Grand Prix d’Italie qui se déroulera les 5 et 6 juin prochains à Tarente.

*L’équipe SailGP Team a établi ce week-end son record de vitesse à 50,2 noeuds.

Ils ont dit :

Bruno Dubois, Team Manager France SailGP Team : “ C’est super les bookmakers se sont trompés ! Finalement, Billy avait annoncé qu’il espérait qu’on ne l’appellerait plus “Outsider” et c’est mission accomplie. Maintenant d’ici le Grand Prix d’Italie à Tarente, nous allons analyser toutes les vidéos et données pour voir comment nous pouvons progresser pour accrocher les Anglais et les Australiens en termes de vitesse. Le team spirit est bon, donc aucune raison que nous n’y arrivons pas.”

Jean-Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile : « Je félicite Billy Besson et l’équipe SailGP France pour avoir pris part à cette première étape de la 2eme saison de SailGP. La France est absente de la Coupe de l’America et c’est important qu’un équipage tricolore participe à cet autre circuit de référence. La navigation en foil nécessite un long apprentissage et c’est important que via des financements privés une équipe Française, constituée de marins de talents formés dans nos clubs, accumule une expérience qui nous sera profitable dans l’avenir. Je tiens également à souligner l’intégration d’Hélène et Amélie au projet. En vue de leurs projets « 2024 » ces navigations seront un atout pour elles et la voile tricolore ».

Composition de l’équipe France SailGP Team pour la saison 2 :

Athlètes équipe navigante :
Billy Besson / barreur
François Morvan / contrôleur de vol
Leigh McMillan / régleur d’aile
Olivier Herledant / wincheur
Matthieu Vandame / wincheur
Timothé Lapauw / wincheur

Athlètes sélection féminine :
Hélène Noesmoen
Amélie Riou

PROGRAMME SAILGP SAISON 2
24-25 avril 2021 Grand Prix des Bermudes presented by Hamilton Princess
5-6 juin 2021 Grand Prix d’Italie | Tarente
17-18 juillet 2021 Grand Prix de Grande Bretagne | Plymouth
20-21 août 2021 ROCKWOOL Grand Prix du Danemark | Aarhus
11-12 septembre 2021 Grand Prix de France | Saint-Tropez
9-10 octobre 2021 Grand Prix d’Espagne | Andalusie
29-30 janvier 2022 Grand Prix de Nouvelle-Zélande | Christchurch
26-27 mars 2022 Grand Prix des Etats-Unis | San Francisco (Grande Finale Saison 2)

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SAILGP. Grand Prix des Bermudes ce week-end

The F50 catamarans from Great Britain SailGP Team presented by INEOS, Denmark SailGP Team presented by ROCKWOOL, Australia SailGP Team, France SailGP Team, USA SailGP Team, New Zealand SailGP Team and Spain SailGP Team during a qualification race ahead of Bermuda SailGP presented by Hamilton Princess, Event 1 Season 2 in Hamilton, Bermuda. 22 April 2021. Photo: Simon Bruty for SailGP. Handout image supplied by SailGP


Après une longue attente avant le début de la Saison 2 de SailGP, place au sport ! Le Grand Prix des Bermudes présenté par Hamilton Princess rassemble ce week-end huit équipes nationales rivales de très haut niveau. Ce sont pas moins de 14 médaillés d’or olympique, 6 vainqueurs de l’America’s cup, plus de 80 titres de champions du monde et 5 vainqueurs de la Volvo Ocean Race titres cumulés par les athlètes qui vont s’ élancer sur la piste aux étoiles. Parmi eux, Billy Besson et son équipe tricolore, enrichie cette année par l’anglais Leigh McMillan au réglage d’aile, sont motivés d’en découvre sous le soleil bermudien. Ce week-end de compétition sera sportif, de haut vol et sous haute tension “Powered By Nature”.

Trois courses en flotte sont prévues pour le jour 1 et trois courses pour le jour 2 dont un dernier Grand Prix « Podium » qui verra s’affronter les trois meilleures équipes après cinq manches. Chaque course à bord des catamarans à foils F50 dure environ 15 minutes.

Initialement prévu les 24 et 25 avril, le comité de course de SailGP a du modifier son programme de compétition. Avec des conditions météorologiques samedi 24 avril annonçant des vents extrêmement faibles, SailGP a pris la décision d’avancer le jour de course 1 du Grand Prix des Bermudes présenté par Hamilton Princess à aujourd’hui, vendredi 23 avril. Pour ce Grand Prix d’ouverture, SailGP veut assurer un événement spectaculaire, l’un des piliers de sa raison d’être en tant qu’évènement sportif international.
Néanmoins, la couverture de diffusion internationale en intégralité des courses a été maintenue comme prévu initialement. Ainsi, les courses du jour 1 seront diffusées sur Canal+ Sport samedi 24 avril à 19H45 (CET) et celles du jour 2 dimanche 25 avril sur Canal+ Sport weekend à 19H (CET). La production totalement immersive développée par SailGP emmène le fan au coeur de l’action. Grâce à la technologue LivelineFX, des graphiques virtuels sur l’eau enrichissent la compréhension de l’évènement, ainsi qu’un nombre constant de données diffusées au fil de la course qui immergent de manière pédagogique.

A l’issue de chaque journée de course et en raison du contexte sanitaire, une nouvelle plateforme média SailGP Media Hub rassemblera toutes les informations utiles pour les médias : VNR, interviews post-courses dans la zone mixte, live pendant les courses, les communiqués de presse, la possibilité de participer aux conférences de presse virtuelles etc.

Programme Grand Prix des Bermudes présenté par Hamilton Princess
Jour 1 : 3 manches vendredi 23 avril à 14H (heure locale) – Diffusion samedi 24 avril à 19H45 (heure CET).
Jour 2 : 3 manches dimanche 25 avril à 14H (heure locale). Diffusion en direct à 19H00 (CET).
Interviews virtuelles dans la zone mixte disponibles sur le Media Hub.
Un VNR (video news realease) avec des interviews en français sera disponible et distribué à l’issue de chaque journée de course.

Composition de l’équipe France SailGP Team pour la saison 2 :

Athlètes équipe navigante :
Billy Besson / barreur
François Morvan / contrôleur de vol
Leigh McMillan / régleur d’aile
Olivier Herledant / wincheur
Matthieu Vandame / wincheur
Timothé Lapauw / wincheur

Athlètes sélection féminine :
Hélène Noesmoen
Amélie Riou

PROGRAMME SAILGP SAISON 2
24-25 avril 2021 Grand Prix des Bermudes presented by Hamilton Princess
5-6 juin 2021 Grand Prix d’Italie | Tarente
17-18 juillet 2021 Grand Prix de Grande Bretagne | Plymouth
20-21 août 2021 ROCKWOOL Grand Prix du Danemark | Aarhus
11-12 septembre 2021 Grand Prix de France | Saint-Tropez
9-10 octobre 2021 Grand Prix d’Espagne | Andalusie
29-30 janvier 2022 Grand Prix de Nouvelle-Zélande | Christchurch
26-27 mars 2022 Grand Prix des Etats-Unis | San Francisco (Grande Finale Saison 2)

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L’UNCL et le RORC lance un concours d’architecte pour créer un 30 pieds

SAILING - ONE DESIGN - MUMM 30 - TOUR DE FRANCE A LA VOILE 2006 - DUNKERQUE (FRA) > DIEPPE (FRA) - 02/07/2006 - PHOTO : JEAN-MARIE LIOT / DPPI MATONDO CONGO ROUTE DE L'EQUATEUR / SKIPPER : PIERRE-LOIC BERTHET (FRA)

L’UNCL (Union Nationale pour la Course au Large ) associé avec le RORC (Royal Ocean Racing Club) annonce lancer un Concours avec Appel à Projets destiné à donner naissance à un nouveau bateau monotype de régate de 30 pieds.

Nom de code : Class 30 One Design™
Partager la passion de la mer, c’est partager un mode de vie respectueux de l’environnement au travers d’une école de courage individuel et collectif, dans un espace de liberté régit par les lois de la nature. Ce sont ces valeurs fortes, affichées par la course océanique, et soutenues par l’enthousiasme populaire manifesté pendant les grandes épreuves océaniques, que souhaitent encourager de concert les deux Clubs associés de longue date et acteurs majeurs de la course au large. C’est ainsi que s’est imposée l’idée du Class 30 One Design™
Le cahier des charges de l’Appel à Projets autour de la conception du Class 30 Design™, ouvert à tous les cabinets d’architecture, aux chantiers navals et aux groupements architecte/chantier sans restriction à travers le monde, est destiné à donner naissance à un bateau de régate entre 9m et 9,60m (30 et 32 pieds) fun et sécurisant, pouvant embarquer jusqu’à 6 équipiers à la journée et 4 à 5 pour une navigation de plusieurs jours, avec prise en compte des principes d’éco-conception dès l’origine du design.

Un bateau, trois versions
Afin de répondre aux attentes des Clubs de voile, Associations, Comité d’Entreprises et Propriétaires qui souhaitent naviguer sur un bateau performant, simple et économique, le concept du Class 30 0D se décline en 3 versions, susceptibles de régater ensemble sous la jauge IRC afin de compenser les différences d’équipements et de performances, mais aussi de leur ouvrir l’accès à toutes les plus grandes régates nationales et internationales qui utilisent la jauge IRC.
A noter que l’UNCL et le RORC ont lancé et gèrent la jauge CHS, renommée IRC depuis 1999, système de calcul de handicap dont le but est de permettre à des bateaux aux caractéristiques différentes de régater ensemble. A ce jour, ce sont plus de 44 000 bateaux à travers le monde qui ont régaté en IRC depuis son origine.
Class 30 Club : la version de base, simplifiée mais performante, pour la formation d’équipiers à la course au large et la régate monotype à un prix d’appel prêt-à-naviguer particulièrement compétitif pour la version « Club » permettant son acquisition par le plus grand nombre.
Class 30 One Design™ : à partir de la version Club à laquelle ont été ajoutés des modules d’équipements (électronique, modules navigation et cuisine, ballasts …) destinés à étendre le domaine d’utilisation et les performances pour la course au large. La version Class 30 One Design permet de régater en monotype, en duo ou en équipage, et d’être compétitif en IRC.
En Option : Class 30 Olympic : dans une version évoluée, le Class 30 OD pourrait concourir pour être retenu dans la perspective éventuelle d’une épreuve de course au large en duo mixte aux Jeux Olympiques notamment par la possibilité d’embarquer des équipements vidéo et de télétransmission en plus d’équipements spécifiques à définir suivant le cahier des charges de World Sailing.

Concevoir et partager
Constituer un réservoir de jeunes équipiers formés à la régate en équipage, promouvoir une pratique de la voile plus collective que consumériste ou encore permettre d’aborder les contraintes météo et les aspects de la navigation au large sont les bases de la démarche de ce nouveau bateau.
Afin de devenir à terme le support d’une activité de régate monotype, les règles de la Class 30 OD sont établies et gérées par l’UNCL avec pour objectif d’obtenir rapidement un statut de Classe Internationale auprès de World Sailing, la construction pouvant être confiée à différents chantiers licenciés, en France comme à l’étranger.
Dès le 2ème semestre 2022, un circuit de régates réservées au Class 30 OD et intégrées à des épreuves existantes sera proposé sur les 3 bassins (Manche, Atlantique et Méditerranée), avec des épreuves en rade mais également des courses au large. L’objectif est de mettre sur pieds dès 2023 un circuit complet animé et organisé par la Class 30 OD qui s’achèvera en fin de saison par une Finale regroupant les meilleurs équipages.
Un challenge spécial est prévu pour les jeunes équipages (moins de 30 ans) ouvrant la possibilité d’une participation au financement de la saison suivante du gagnant de la Finale.

Caractéristiques techniques (extrait), version « Club »

  • Longueur hors-tout comprise entre 30 et 32 pieds (entre 9 m et 9,60 m),
    -Hauteur sous barrots minimale de 1,75 m sur un mètre devant la descente,
    -Tirant d’eau limité à 2,20 m pour une quille fixe (ou 2,40 m pour une quille relevable), avec possibilité de réduire le tirant d’eau lors du stockage à terre,
    -Cockpit pouvant accueillir 5 à 6 adultes,
    -Gréement simple avec mât en alu posé sur le pont,
    -Jeu de voiles de base : une grand-voile équipée de 2 ris, un génois sur mousquetons, un tourmentin et un spi symétrique ou asymétrique sur bout dehors,
    -Pas d’électronique en configuration de base (utilisation d’une tablette étanche),
    -Emménagements : 4 bancs simples sur contre-moule,
  • Point de levage central par sangle.

Toutes les infos sur le Concours d’Appel à Projets
Renseignements, Cahier des charges, Présentation du Projet : sur demande par mail à class30@uncl.com
Tous les architectes et chantiers qui le souhaitent doivent faire acte de candidature par mail auprès de l’UNCL avant la date du 6 mai 2021.

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JO Paris-2024 : 6 semaines pour présenter au CIO une alternative à la course au large

JO course au large

World Sailing a jusqu’au 26 mai pour présenter au CIO une alternative à la course au large alors que l’enjeu pour la fédération internationale est désormais tout simplement de sauver sa 10e épreuve dans le programme des JO de Paris-2024.

« La course au large n’a pas été officiellement refusée par la CIO même s’il apparaît clairement qu’il sera difficile d’aller de l’avant » : le Polonais Tomasz Chamera, l’un des vice-présidents de World Sailing a été on ne peut plus clair vendredi après-midi, lors d’un point presse en visioconférence, à l’issue d’une réunion du Conseil de World Sailing.

Les fortes réserves posées par le CIO sur la course au large, dans un courrier adressé le 12 avril à la fédération internationale de voile, ne sont certes pas un rejet définitif de l’épreuve qui devait se tenir à Marseille lors des JO de 2024, mais en demandant à World Sailing de lui présenter une ou des solutions alternatives, l’instance basée à Lausanne lui fait poliment comprendre qu’il vaut mieux l’oublier.

Dans cette lettre, le CIO s’inquiète ainsi des risques pour « la sécurité de la course » et des équipages, « des coûts de production télévisée et de la complexité de la couverture » d’une course de trois jours au large et de l’absence de Championnat de monde qualificatif. Autant de prétextes régulièrement soulevés par les opposants à l’arrivée de cette nouvelle épreuve, pourtant validée par World Sailing. Parmi les opposants figure le Singapourien Ser Miang, adversaire de longue date de l’ex-président de World Sailing, le Danois Kim Andersen, battu par Quanhai Li, et lui aussi favorable à un statu quo dans le programme olympique. Très influent au sein du CIO, dont il est membre, notamment auprès du président allemand Thomas Bach, Ser Miang a porté la voix des pays asiatiques, d’Europe de l’Est et des pays émergents, qui avaient milité pour un maintien de la planche RS : X ou du Finn, rayés du programme des JO-2024, au profit notamment de la course au large.

Vendredi, le directeur général de World Sailing, David Graham, s’est dit « très déçu » rappelant que la course au large avait été « adoptée démocratiquement ». « Ce n’est pas une décision officielle du CIO, il s’agit plutôt d’une direction à suivre afin d’aider World Sailing a sécuriser la 10e médaille aux JO de Paris-2024, dans le cas où la course au large ne serait pas adoptée par la Commission exécutive (du CIO) début juin », a-t-il ajouté.

La course au large “ reste notre premier choix pour Paris 2024 »., a encore ajouté M. Graham. Pour autant, il va désormais falloir à la fédération internationale proposer une ou des solutions alternatives, qui seront discutées les 10 et 11 mai puis soumises au vote le 14 mai lors d’une réunion du Conseil. Ce qui permettra de soumettre les propositions au CIO avant la date butoir du 26 mai.

Pour le DG de World Sailing, il existe « une possibilité » réelle que la voile perde cette 10e épreuve lors des JO de Paris 2024, alors que les quotas de sportifs engagés ont déjà diminué.

Parmi les alternatives figure la possibilité de dédoubler les épreuves de kitersuf ou de 470 ou de maintenir le Finn, série historique de la voile olympique qui sera encore présente aux JO de Tokyo cet été mais a été supprimé du programme des JO de Paris-2024. Cette épreuve alternative doit répondre aux critères posés par le CIO, notamment la parité hommes/femmes, l’universalité ou encore l’innovation, autant de critères auxquels la course au large répondait pourtant parfaitement.

Le CIO se prononcera définitivement le 8 juin.

En France, ceux qui ont défendu l’introduction de la course au large en 2024 veulent encore s’accrocher à un dernier espoir. Après les garanties apportées au CIO en février par la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, ils appellent maintenant à une intervention directe du président Emmanuel Macron auprès du président du CIO Thomas Bach. Et veulent mobiliser les grands noms de la course au large.

Interrogé jeudi par Courseaularge, Paris 2024 de son côté n’a pas officiellement réagi et ne devrait pas le faire dans l’immédiat dans la mesure où la décision appartient au CIO et à World Sailing.

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