L’IMOCA CORUM L’Épargne a été mis à l’eau le 18 mai à Lorient, son port d’attache. Nicolas Troussel, son skipper, et ses équipiers Sébastien Josse, Marie Riou et Benjamin Schwartz, vont effectuer dans les prochains jours les premières navigations afin de prendre en main le bateau, et se familiariser avec les nouvelles optimisations en vue des prochaines courses.
Après plus de quatre mois de chantier, l’équipe CORUM Sailing s’est retrouvée le 18 mai pour procéder à la mise à l’eau de l’IMOCA CORUM L’Épargne, un moment attendu par tous, navigants et équipe technique, impatients de voir à nouveau le bateau naviguer après le démâtage survenu au large du Cap-Vert lors du Vendée Globe 2020.
Commencés en février, les travaux entrepris par l’équipe ont permis de mener à bien les optimisations nécessaires en vue des courses de l’année : adaptation à la navigation en équipage (un poste de barre, un poste de veille, une zone de repos adaptée à deux personnes, du matériel embarqué adapté à des étapes de quelques jours et non plus à un tour du monde en solitaire, …), renforcement du fond de coque, optimisation de l’électronique, renforcement de la sécurité grâce à de nouveaux capteurs, installation d’un dispositif d’éloignement des cétacés, installation du nouveau mât et du gréement.
Après les tests de jauge et une pesée qui permettront de valider la conformité du bateau aux règles IMOCA, les quatre navigants disposeront d’une dizaine de jours pour se familiariser avec l’IMOCA CORUM L’Épargne, apprendre à naviguer ensemble et valider les évolutions effectuées pendant le chantier. Ils prendront ensuite le départ de The Ocean Race Europe le 29 mai prochain, qui se disputera en trois étapes entre l’Océan Atlantique et la Mer Méditerranée.
Cette course constitue le premier rendez-vous d’un programme de navigation 2021 très riche. Nicolas Troussel participera ensuite aux côtés de Sébastien Josse à la Rolex Fastnet Race au départ de l’île de Wight (au sud de l’Angleterre) le 8 août. Ils rentreront ensuite à Lorient où ils participeront au Défi Azimut mi-septembre, avant le départ de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre prévue le 7 novembre.
Le skipper Nicolas Troussel se réjouit : « Toute l’équipe CORUM Sailing s’est investie durant l’hiver pour faire progresser l’IMOCA CORUM L’Épargne. Il nous tarde à tous de pouvoir naviguer à nouveau sur ce magnifique bateau. Les prochains jours vont nous permettre de valider tout le travail effectué lors des dernières semaines et de prendre le départ de The Ocean Race Europe dans de bonnes conditions et avec un bateau performant. Cette confrontation en équipage sera assurément riche d’enseignements. »
Romain Attanasio a racheté le bateau de Boris Hermann et annonce un nouveau partenaire : Fortinet entreprise présente dans la cybersécurité.
Une nouvelle aventure pour le skipper qui entame un troisième cycle de quatre ans en vue du Vendée Globe 2024. Grâce à Fortinet et Best Western® Hotels & Resorts ainsi qu’à l’ensemble de ses partenaires historiques, il dispose désormais d’un bateau « volant » à la pointe de l’innovation et de la technologie. Mis à l’eau aujourd’hui à Lorient, il lui permettra de viser les résultats les plus prestigieux de la course au large.
Il s’agit d’un des IMOCA les plus performant et spectaculaire de la planète. Conçu par l’architecte Guillaume Verdier et VPLP, mis à l’eau en 2015, c’est un concentré de technologie et d’innovation grâce notamment à ses foils, ces appendices qui permettent de « voler ». Sans une collision avec un chalutier à moins de 90 milles de l’arrivée, ce plan Verdier était en position de force pour remporter la dernière édition du Vendée Globe. Désormais, il arbore une nouvelle robe à dominante noire et bleue. Ces dernières semaines, ce monocoque est devenu Fortinet – Best Western. Et un homme, Romain Attanasio, entouré par une équipe dévouée et enthousiaste, s’évertuera à en tirer le meilleur jusqu’en 2024, date du prochain Vendée Globe.
Précédemment, le skipper disposait d’un bateau à dérive droite. Désormais, il change de dimension : son IMOCA actuel est donc capable de ‘voler’ et de s’offrir des pointes de vitesse impressionnantes. « Il s’agit du meilleur bateau de sa génération, confie Romain. Juste avant le Vendée Globe, Boris Herrmann y avait installé de nouveaux foils. Grâce à une équipe conséquente, le voilier a été entièrement optimisé, une nouvelle étrave installée et la coque consolidée pour supporter ce surplus de puissance. De plus, le gréement a également été changé. Ce bateau est tout simplement exceptionnel ! » Le monocoque a été mis à l’eau aujourd’hui à Lorient La Base, après trois nouveaux mois passés en chantier afin d’être renforcé et lui donner ses nouvelles couleurs.
Fortinet et Romain Attanasio : des valeurs communes
En effet, fort de ses deux Vendée Globe consécutifs, Romain Attanasio n’a jamais caché sa volonté de poursuivre l’aventure, d’aller plus loin, plus vite et de viser les places d’honneur dans les courses les plus prestigieuses. Et pour y parvenir, il peut compter désormais sur le soutien de Fortinet.
« Je suis très heureux de bénéficier du soutien de Fortinet dans cette aventure, » souligne Romain Attanasio. « Il s’agit d’une entreprise à la pointe dans le domaine de la cybersécurité, proposant des solutions toujours plus innovantes, performantes, évolutives et résilientes. La capacité de tous ses collaborateurs à relever la barre toujours plus haut tissent des parallèles avec la course au large ». Le marin se dit « fier » de porter haut les couleurs de Fortinet.
« Fortinet se réjouit de s’associer à Romain Attanasio dans le cadre de ce partenariat qui repose sur des valeurs et objectifs communs » déclare Patrice Perche, Chief Revenue Officer & EVP Support chez Fortinet. « La vision de Fortinet est de rendre possible un monde numérique auquel vous pouvez toujours faire confiance en sécurisant les données, applications, appareils et personnes. Nous y parvenons en proposant une sécurité globale, intégrée et automatisée qui offre la plus grande performance, vitesse et innovation de l’industrie. La technologie, l’innovation ainsi que la vitesse définissent le sport de voile et nous sommes impatients de rencontrer skippers, fans, salariés et clients dans les courses à venir. »
Best Western® Hotels & Resorts prolonge l’aventure avec enthousiasme
Si Fortinet permet à Romain Attanasio de viser haut lors des prochaines compétitions, le skipper le doit aussi à des partenaires fidèles dont certains l’accompagnent depuis son premier tour du monde, en 2016. « Je suis très touché par le soutien de ces entreprises tout au long de mes années de course en large », confie Romain Attanasio. Ainsi, à l’issue de son deuxième Vendée Globe, la grande majorité d’entre eux lui ont renouvelé leur confiance.
C’est le cas de Best Western® Hotels & Resorts qui s’est engagé à ses côtés, il y a un an malgré le contexte de crise sanitaire. Le groupe souhaitait alors prendre des initiatives fortes afin de continuer à faire rêver. Le Vendée Globe y a contribué et le groupe hôtelier poursuit son engagement en assurant toujours le co-naming de son bateau. « Aussi impactant que stimulant, ce partenariat ouvre de nouvelles opportunités à Best Western® Hotels & Resorts qui montre une nouvelle fois sa capacité d’adaptation à l’instar de toutes ses équipes qui ont fait preuve d’autant d’agilité que de résilience tout au long de la crise sanitaire. Cette course, c’est aussi la leur et le groupe est fier de partager cette nouvelle épopée avec ses collaborateurs et ses hôteliers. » Pour Olivier Cohn, Directeur Général de Best Western® Hotels & Resorts France.
L’entreprise PURE, le club de partenaires et le club Sixième Océan qui réunissent de nombreuses entités, continuent également à ses côtés. « Du plus petit au plus grand, chacun est resté solidaire et nous permet de voir plus grand », apprécie Romain Attanasio. Désormais, le skipper a hâte de retrouver les sensations du large. Les prochains jours vont servir à la prise en main de ce nouveau bateau afin d’emmagasiner de l’expérience à bord et de la confiance. Le skipper explique la suite : « il s’agit d’un bateau très technique, avec beaucoup d’électronique embarqué, de la fibre optique, des coefficients de charge à ne pas dépasser… Nous allons être particulièrement précautionneux et travailler dur pour s’y adapter progressivement ». Bientôt, l’heure sera déjà au retour à la compétition avec deux courses cet été – la Rolex Fastnet Race et le Défi Azimut – avant le grand rendez-vous de la saison : la Transat Jacques Vabre, du Havre jusqu’en Martinique, dont le départ sera donné le 7 novembre prochain.
Plus de vingt-cinq dossiers de candidature ont été déposé à l’UNCL en réponse à l’Appel à Projets du futur Class 30. 8 ont été retenus.
Venant de tous les horizons de la planète voile ont abouti sur la boite mail dédiée de L’Union Nationale pour la Course au Large – UNCL –, organisateur avec le soutien de son partenaire britannique le Royal Ocean Racing Club – RORC –, en réponse à l’Appel à Projets du futur Class 30. Ce succès incontestable du concours visant à donner naissance au Voilier Ecole de Course au Large international de demain confirme la pertinence du projet qui fédère dans son sillage des ténors de l’architecture navale et des chantiers parmi les plus en vue. La consécration de ce concours est le ralliement du Storm Trysail Club américain qui soutient désormais l’initiative aux USA et renforce ainsi le cercle des organisateurs et le potentiel de diffusion du futur monotype.
Un accueil empreint de passion Acteur incontournable et maintes fois couronné de la communauté de la course au large, Michel Desjoyeaux résume bien cet enthousiasme et son retentissement au niveau national : « Participer à la conception d’un support accessible et attractif afin de recréer une dynamique de course en équipage chez les jeunes actifs m’apparait comme une évidence. Cette voie de formation d’équipiers a disparu de nos jours car il n’y a plus de support adapté et adéquat. Avant le passage au Diam 24, le Tour de France à la Voile représentait souvent les premières expériences de navigations hauturières en course pour de nombreux équipiers. Ce sont ces équipiers qui aujourd’hui délaissent les régates et qu’il faut reconquérir avec ce nouveau monotype qui se doit d’être performant et attractif. C’est pour cela que nous avons décidé de candidater avec CT Mer Forte »
Le Jury se renforce La principale nouveauté concerne la composition du Jury qui a évolué depuis le lancement du projet : aux 4 membres de l’UNCL et 3 membres du RORC vient de s’adjoindre un nouveau membre qui représente le Storm Trysail Club basé à Larchmont, NY, au nord de New-York City. Ce Club américain, très convivial, est le club de course de référence aux Etats-Unis en matière de course offshore, partageant ainsi les mêmes valeurs et expériences que le RORC et l’UNCL. Il rayonne depuis Larchmont (NY) grâce à ses 12 stations réparties sur les plans d’eau les plus connus de la côte Est, des grands lacs, de Floride et de Californie où il exploite aujourd’hui une flotte de 8 Figaro 2. Cet apport renforce la dimension internationale du projet, les organisateurs du concours ayant souhaité dès le départ que les projets français ne dépassent pas la moitié des propositions.
Huit équipes retenues Conformément au programme annoncé, le Jury International a étudié tout début mai les demandes de candidature provenant de 9 nationalités différentes et effectué une présélection en fonction d’une grille de critères pondérés, incluant la compréhension affichée du projet, les références dans la conception et production de bateaux similaires, mais aussi la prise en compte de principes d’éco-conception ou la capacité à innover. Au final, six équipes architectes/chantiers ont été retenues sur la base d’un nouveau bateau à concevoir, incluant de grands noms de l’architecture et de la construction navale mondiale, ainsi que deux autres équipes avec des bateaux existants, proches du cahier des charges, qui doivent travailler à des évolutions pour être conformes, notamment sur l’aspect budgétaire. Les différents dossiers d’avant-projets des candidats sont attendus pour la mi-juin.
La réunion de Worldsailing qui s’est tenue vendredi 14 mai a approuvé le kitesurf masculin et féminin (Formula Kite) et le 470 masculin et féminin (470) en tant que première et deuxième propositions d’événement alternatives à l’épreuve de course au large de Paris 2024. Celle-ci reste cependant l’option préférée de WordlSailing.
En avril, le CIO a informé World Sailing qu’il poursuivait son évaluation de l’événement mixte de course au large pour relever les défis soulevés, mais a officiellement demandé à World Sailing de proposer des événements alternatifs. World Sailing a reçu 23 soumissions, regroupées en 15, et tout au long de la semaine, les comités ont discuté et voté sur les options.
Le Conseil mondial de la voile a adopté la recommandation du Comité de l’équipement de sélectionner le kitesurf masculin et féminin comme première alternative et le 470 masculin et féminin comme deuxième alternative.
Le kitesurf masculin et féminin a été approuvé comme première alternative avec 33 voix pour, 2 contre et 6 abstentions. Le 470 masculin et féminin a été approuvé immédiatement après comme deuxième alternative avec 37 voix pour, 1 contre et 2 abstentions.
Les membres du Conseil de World Sailing ont parlé positivement de l’épreuve de course u large rappelant qu’elle reste la première option préférée, mais a pris acte de la demande formulée par le CIO.
Le président de World Sailing, Quanhai Li, a déclaré: “Le processus de sélection des événements alternatifs pour Paris 2024 n’a pas été facile. Nous avons tous dû agir dans une très petite fenêtre. Il a été réconfortant de voir la communauté World Sailing se rassembler. et prendre des décisions très importantes pour le bien commun de notre sport.
»Des décisions ont été prises et le moment est venu pour l’ensemble de la communauté nautique de faire preuve d’unité et de solidarité. Nous restons déterminés à présenter l’événement Mixed Offshore à Paris 2024, mais nous allons maintenant faire rapport au CIO avec nos premier et deuxième événements alternatifs. “
David Graham, Directeur Général, a commenté: «Le Mixed Offshore Event a été démocratiquement sélectionné par nos membres et reste notre événement de premier choix pour Paris 2024. Il était évident tout au long de la session du Conseil que nos membres restent engagés dans cet événement. Nous l’avons fait. clair pour le CIO et continuera de le faire.
»Cela dit, le CIO a demandé que nous fassions des propositions d’événements alternatifs et toute la communauté de World Sailing a agi avec rapidité et précision pour prendre cette décision très importante pour notre sport. Je tiens à remercier les membres du Comité et les membres du Conseil, qui sont tous des bénévoles, pour leurs heures de soutien et de travail sans relâche dans ce processus. Nous sommes reconnaissants d’avoir cette expérience et cette expertise au sein de notre communauté. “
Markus Schwendtner de l’International Kiteboarding Association a déclaré: “L’IKA respecte la décision prise par les membres du Conseil de sélectionner l’événement Mixed Offshore pour Paris 2024 et se réjouit que le Mixed Kiteboarding ait été approuvé par le CIO
” Le kitesurf masculin et féminin en tant que première épreuve alternative montre la confiance qu’ils ont dans le kitesurf. Nous attendons les prochaines étapes de World Sailing et du CIO et, s’il y a lieu, agirons immédiatement pour informer notre communauté et continuer la croissance et le développement de la discipline. “ Andreas Kosmatopoulos, président de l’Association de la classe 470, a déclaré: “Nous respectons la décision prise par le Conseil mondial de la voile de sélectionner le kitesurf masculin et féminin comme première épreuve alternative et le 470 masculin et féminin comme deuxième alternative.
” base solide pour que les marins s’épanouissent dans notre sport. Il a été agréable de voir la communauté adopter assez rapidement le Mixed 470, mais nous savons que nos marins restent disponibles et désireux de naviguer également dans des flottes masculines et féminines séparées.
“La communauté de World Sailing a pris la décision de sélectionner l’Offshore mixte et nous respectons que c’est la priorité de notre sport. Mais si une décision devait être prise pour sélectionner le 470 masculin et féminin comme épreuve alternative,
Thomas Ruyant dévoile son équipage pour The Ocean Race Europe, dont le départ sera donné depuis Lorient le 29 mai prochain. Clarisse Crémer, dont le parcours et la facilité d’adaptation, tant en Mini 6,50 qu’en IMOCA, ont grandement impressionné Thomas. L’équipage sera composé de Morgan Lagravière, Laurent Bourguès et Quentin Ponroy.
Le casting voulu par le skipper Nordiste répond ainsi et sans surprise à deux grands critères, expertise professionnelle et qualités humaines. Au co-skipper Morgan Lagravière désigné pour l’accompagner dans la Transat Jacques Vabre à l’automne, s’ajoute comme une évidence Laurent Bourguès, directeur technique chez TR Racing, fidèle d’entre les fidèles, le Maitre-voilier Quentin Ponroy et son regard exercé sur tous les aspects de la motorisation vélique du bateau, et Clarisse Crémer, dont le parcours et la facilité d’adaptation, tant en Mini 6,50 qu’en IMOCA, ont grandement impressionné Thomas, et dont les qualités humaines viendront harmonieuse compléter une start-list débordante d’énergie et d’enthousiasme.
A noter que Laurent Bourguès ne disputera pas la deuxième étape. C’est un autre pilier du team TR Racing, la structure de Thomas, François Pernelle, responsable du bureau d’études, qui viendra lors de cette étape apporter son exigence, et emmagasiner de précieuses expériences en vue de l’évolution permanente du bateau.
Thomas Ruyant « Le choix de partir à cinq s’est très vite imposé compte tenu de la nature de ce The Ocean Race Europe. Il va falloir des bras, pour ne pas se montrer économe en manoeuvres et virements de bord. Le cockpit est suffisamment vaste pour que chacun y trouve sa place pour évoluer avec facilité. Le critère poids est largement compensé par le critère vitesse d’éxécution. Il est très important pour moi d’avoir Laurent (Bourguès) à bord. Il connait le bateau à fond et sera avec moi le référent technique du bord. Il a non seulement suivi toutes les phases de la construction de LinkedOut, mais a aussi beaucoup navigué à bord. Quentin (Ponroy), a dessiné nos voiles fabriquées par North. Il va se trouver en position idéale pour évaluer son propre travail et apporter toutes les améliorations nécessaires. C’est un garçon d’un calme impressionnant en toutes circonstances. The Ocean Race Europe sera pour Morgan l’occasion rêvée de « s’approprier » le bateau, d’y prendre ses marques dans la perspective de la Transat Jacques Vabre. Clarisse a prouvé qu’elle a toute sa place sur le circuit IMOCA. Nous sommes ravis de pouvoir naviguer avec elle. François viendra suppléer Laurent en Méditerranée, avec lui aussi pour mission de se projeter sur l’avenir technique du bateau. »
Morgan Lagravière, co skipper. « Je pense le casting très judicieux, avec une très intéressante composante humaine. Il n’y a là que des personnes profondément positives, garantes d’une super ambiance et d’une belle émulation pour pousser le bateau dans tous les registres de la performance. »
Laurent Bourguès : Directeur technique du bateau « Cela fait plaisir de sortir du chantier. Il est vrai qu’on ne navigue pas assez sur ces bateaux. On navigue souvent en équipage lors de convoyage, mais avec cette The Ocean Rrce Europe, ce sera en compétition, avec des concurrents de très haut niveau. On va apprendre beaucoup. Cela fait longtemps que la classe IMOCA ne nous a pas proposé ce type d’événement et je suis très heureux d’y prendre part. L’objectif ultime du bateau est le Vendée Globe, mais de saison en saison, on fait beaucoup de développement sans trop naviguer. Les opportunités de tirer sur le bateau à 100% sont donc rares. »
François Pernelle, remplaçant de Laurent Bourguès sur la deuxième étape. Responsable bureau d’étude « Ce sera très intéressant de naviguer sur ces bateaux et de les voir ailleurs que sur l’ordinateur, l’occasion de vérifier in situ si tout ce que l’on a imaginé en chantier fonctionne sur l’eau. C’est génial de pouvoir embarquer sur LinkedOut en équipage. Le parcours est très sympa et me rappelle un convoyage du bateau de Jean-Pierre Dick de Lorient à Nice. En tant que responsable du bureau d’étude, je modélise en informatique toutes les pièces nécessaires au bateau, je fournis les plans aux ouvriers du chantier. »
Clarisse Crémer : « Je suis ravie d’embarquer à bord du voilier LinkedOut, avec Advens et Thomas Ruyant sur The Ocean Race Europe. Thomas est un grand marin qui a beaucoup gagné et qui a effectué un grand Vendée Globe. Il vient de l’école Mini Transat comme moi. Il a concocté un équipage de haut niveau sur ce Tour de l’Europe avec Morgan Lagravière, Quentin Ponroy, Laurent Bourgués et François Pernelle. Cette compétition va me permettre d’engranger de l’expérience suite à mon Vendée Globe. C’est une parenthèse dans le contrat qui me lie à la Banque Populaire jusque fin 2021. Je suis également très heureuse de continuer à véhiculer des messages qui me tiennent à cœur en naviguant sur un voilier aux couleurs de LinkedOut, association très proche de l’association Lazare que je soutiens. L’inclusion de personnes en précarité est un sujet majeur. Remettre à l’emploi des exclus via le dispositif de LinkedOut, animer et développer des appartements partagés pour des personnes qui ont vécu dans la rue et des jeunes actifs via Lazare me paraît de bons moyens pour aider toute une partie de la population française de façon digne. »
Quentin Ponroy, Maitre-Voilier chez North Sails « Je suis super content. Je ne m’y attendais pas. C’est une super opportunité d’un point de vue régatier, et professionnellement ce sera une opportunité unique d’observer sur l’eau les voiles que l’on fabrique, et en confrontation de surcroit. Les fabricants de voile manquent d’expérience sur l’eau et cette The Ocean Race Europe va me permettre d’analyser énormément de chose en situation réelle. »
À trois mois du départ de la Fastnet le 8 aout, l’équipe a remis à l’eau cette semaine son IMOCA 60, HUGO BOSS, et l’entraînement doit débuter dans les prochains jours.
“Le bateau a subi une inspection complète, un contrôle et un entretien, et deux nouveaux safrans ont été installés”, a déclaré le skipper Alex Thomson. “Les restrictions imposées ici au Royaume-Uni en raison de la pandémie nous ont obligés à travailler à un rythme régulier pour assurer la sécurité de notre équipe. Maintenant que le travail est terminé et que les restrictions vont être allégées, nous sommes impatients de reprendre l’entraînement. »
La Fastnet Race de 695 miles nautiques, débutera le dimanche 8 août à Cowes, au Royaume-Uni, avec un nombre record de 450+ bateaux – dans plusieurs classes – et terminera, pour la première fois en 96 ans d’histoire de la course, à Cherbourg, en France.
A bord de HUGO BOSS, Alex Thomson – et son co-skipper dont le choix n’a pas encore été fait par son équipe – tentera de remporter la victoire après une deuxième place lors de sa dernière course : “Ce sera mon 11e Fastnet, je crois, donc nous avons beaucoup d’expérience dans cette course. J’ai vraiment hâte de naviguer sur le nouveau parcours et de finir à Cherbourg. Je pense que cela ajoute une nouvelle dimension tactique à la course”.
Les leaders de la flotte évoluent au sud de l’Espagne sous spi et dans un vent soutenu. Les Figaro expriment tout leur potentiel et le rythme s’est franchement accéléré pour les duos de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy. Les leaders aborderont les Canaries dans la nuit de mardi à mercredi. Il va rapidement falloir déterminer le point de passage exact pour « enrouler » le waypoint de La Palma (à laisser à tribord).
Le groupe de tête de la Transat en Double commence doucement à se diviser en fonction des choix tactiques des uns et des autres. Ce lundi matin, il y a 60 milles d’écart latéral entre le duo le plus à l’ouest (Éric Péron / Miguel Danet) et ceux décalés dans l’est (Tom Laperche / Loïs Berrehar et Pierre Leboucher / Thomas Rouxel). Les classements sont actuellement à prendre avec des pincettes car ils se font par rapport à la route directe, ce qui favorise les concurrents de l’ouest.
Une histoire de recalages
Depuis hier, on observe que les duos empannent pour opérer des recalages et cela devrait continuer dans la journée, surtout cet après-midi. « Le décalage dans l’ouest est plus court car il permet un meilleur placement pour la rotation mais il y a moins de pression. Le décalage dans l’est permet d’avoir plus de pression mais rallonge la route. Ces recalages sont sûrement la résultante de petites rotations momentanées du vent à droite que les marins exploitent », explique Yann Chateau, adjoint du directeur de course.
« Le choix est encore ouvert sur le passage des Canaries »
En plus de gérer ces légères variations du vent et de faire marcher au mieux les bateaux, les duos analysent de manière assidue les fichiers météo pour déterminer comment passer le waypoint de La Palma. « Pour l’instant, le choix est encore ouvert sur le passage des Canaries qu’ils devraient atteindre dans la nuit de mardi à mercredi », souligne Yann Chateau. « Les routages font plutôt passer entre La Palma et Tenerife, mais quand on force le passage plus à l’est, on perd seulement 22 minutes, autant dire rien par rapport à l’imprécision des fichiers météo. »
Les messages du bord reçus cette nuit :
Corentin Douguet (Queguiner – Innovéo) : « Le rythme s’accélère, les milles défilent »
« On est un peu déçus de notre option le long du Portugal. On pensait qu’il y avait un petit coup à faire pour recoller le paquet de tête. Il n’en a rien été. Un moment on a même pensé que ça allait tourner à la bérézina mais finalement on n’est pas si loin. C’est de la perte mais rien de grave. On a voulu jouer, c’est comme ça… Sinon c’est cool de glisser sous spi. Le rythme s’accélère, les milles défilent. »
Guillaume Pirouelle (Région Normandie) : « C’est intense, pas le temps de souffler »
« Nous sommes contents d’avoir enfin envoyé le spi ! On n’est pas loin d’être en tête, mais bon la route est encore longue, on reste concentrés sur nous et notre bateau. En tous cas on avance bien au portant. Le bateau est en parfait état, prêt pour une descente ventée vers les Canaries. Pas toujours facile de faire les bons choix entre plus de vent annoncé à terre et une grosse rotation droite à venir, on essaie de bien se placer pour les deux. C’est intense, pas le temps de souffler. On continue d’analyser la situation météo car le choix d’une route nord ou sud se fait assez tôt, soit en passant le waypoint de La Palma, soit en passant dans les Canaries… On verra ce que va choisir la flotte. Une chose est sûre, il va s’en passer des choses ! »
Pep Costa et Will Harris (Cybèle Vacances – Team Play to B) : « C’est un grand match »
« On pense que tout le monde mérite d’être sous spi après un début de course très difficile. Au niveau bricoles, ça va. Nous avons juste eu un problème avec le génois au passage du cap Finisterre qui nous a fait perdre du terrain. On a bien réparé, tout va bien depuis ! Ça accélère bien, on a essayé de se préparer au mieux au niveau confort, nourriture… On va faire attention à nous et au bateau, mais en y allant toujours à fond pour ne pas avoir de regrets. C’est un grand match, la différence se fera sur des détails et surtout en tenant sur la durée. L’enjeu des prochains jours est de décider par où passer les Canaries. »
Jérôme Samuel et Nicolas Salet (Erisma – Groupe SODES – Fondation Tara Océan) : « La magie de cette course est de permettre à des amateurs éclairés de se confronter aux meilleurs marins »
« Tout va bien le moral est au top depuis qu’on a enfin balancé le spi, mettant une fin à ces quatre jours un peu galères et très humides. Comme attendu, le début de course au près et dans une mer cassante ne nous a pas laissé beaucoup de répit et nous n’avons pas pu maintenir les vitesses moyennes des cadors de la classe. Néanmoins on ressort devant nos concurrents directs à savoir les seuls équipages 100% amateurs comme nous et plutôt en forme notamment grâce au matelas que nous a prêté Armel (Le Cléac’h). L’objectif de cette transat est en priorité de finir, une première pour nous en course avec si possible quelques pros derrière nous. La magie de cette course est justement de permettre à des amateurs éclairés de se confronter aux meilleurs marins. »
Comme le dit Martin Le Pape (Gardons la Vue), « la vie est belle » à bord des Figaro Bénéteau 3 engagés dans la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy. Sous le soleil, les duos touchent un alizé salvateur pour viser sous spi et à vive allure le waypoint (marque de parcours virtuelle) de La Palma aux Canaries. Les (nombreux) favoris sont dans le match pour entamer cette nouvelle phase plus stratégique, Loïs Berrehar et Tom Laperche (Bretagne – CMB Performance) en tête.
Les marins de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy ont bien mérité l’alizé et le ciel bleu dont ils profitent depuis ce dimanche. « Ça fait du bien de glisser un peu moins penché, on commençait à se métamorphoser en dahu », plaisantent les facétieux Gildas Mahé et Tom Dolan (Breizh Cola). « On peut enfin manger peinards, faire un peu sécher les affaires. »
« C’est de la balle ! »
« Soulagés, c’est le mot du jour. C’est cool de retrouver du confort à bord. Jusqu’ici ça secouait beaucoup donc on était un peu limités à l’essentiel. La vie à plat change tout, par exemple on peut prendre le temps de regarder ce qu’il y a dans sa cuillère avant de la mettre en bouche », écrivent Julien Villion et Nils Palmieri (TeamWork). Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr) est également aux anges : « On glisse sous spi pour gagner dans le sud. On a retrouvé du ciel bleu et ça, c’est vraiment une bonne nouvelle. On a pu se changer pour la première fois depuis le départ. Clément est à la barre en short et t-shirt. C’est de la balle ! »
| « Un trou dans le génois »
Certains duos sont moins à la fête, à l’instar de Yannig et Erwan Livory (Interaction), 18e à plus de 100 milles des leaders. « Nous avons eu des petites galères au passage du cap Finisterre, dans le coup de vent », raconte Yannig, qui participe pour la dixième fois à l’épreuve. « Il y avait deux-trois bricoles à effectuer, notamment un trou dans le génois qu’il a fallu réparer. Maintenant, nous allons récupérer un peu après ces premiers jours à se faire tabasser. »
|« On se croirait dans un speed test de Lorient ou de Port-la-Forêt »
En avant de la flotte, onze bateaux naviguent à près de 12 nœuds en file indienne. Toujours en tête, Loïs Berrehar et Tom Laperche (Bretagne – CMB Performance) sont en grande forme. « Nous avons le moral. On profite du moment mais on ne mollit pas car il y a un bon paquet d’énervés pas loin derrière ! C’est stressant mais on le vit plutôt bien », disent-ils. « On se croirait dans un speed test de Lorient ou de Port-la-Forêt (pas de jaloux) », notent de leur côté Julien Villion et Nils Palmieri (TeamWork), avant d’exposer les enjeux à venir : « Le rythme va s’accélérer mais rien d’invivable, ça va être progressif, même si la densité du groupe de tête fait qu’il n’y a pas le droit de se relâcher. On commence à bien bosser sur la suite de la route. Il va falloir bien contourner l’anticyclone pour faire route vers les Canaries. » Ce soir, le vent va se renforcer au sud du Portugal pour atteindre 15 à 20 nœuds, et encore un peu plus dans la nuit, selon les prévisions de Météo Consult. Les Figaro Bénéteau 3 vont filer à belle vitesse.
|« La stratégie arrive pour de bon »
Certains duos tentent des petits décalages en latéral. Éric Péron et Miguel Danet (L’Egoïste – Cantina St Barth), ainsi que Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) sont positionnés dans l’ouest du peloton de tête. Tanguy Le Turquais et Corentin Douguet (Quéguiner – Innovéo) sont quant à eux dans l’est. Le jeu va s’ouvrir pour rallier les Canaries, comme l’explique Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) : « Jusqu’à présent, on a beaucoup été tout droit, à des allures où les bateaux vont à la même vitesse. C’était difficile de faire une petite différence. Il y a de la stratégie au portant qui va enfin pouvoir se dessiner. Ça va être technique, la moindre petite erreur engendrera des écarts de distance importants. La stratégie arrive pour de bon. En tout cas, il n’y a pas eu un mètre de lâché depuis le départ, c’est assez fort de voir la flotte régater à un tel niveau. »
|Yann Eliès, l’idole des jeunes
Dans le match pour les premières places, chacun se jauge, se donne des références. Julien Villion, par exemple, n’est pas peu fier de tenir le rythme de Yann Eliès (Gardons la Vue), triple vainqueur de la Solitaire et marin inspirant pour beaucoup de jeunes Figaristes. « Je n’ai pas eu la chance de régater en même temps que le Roi Jean (Le Cam) en Figaro, je suis plutôt de la génération du Seigneur Eliès », souligne Julien. « Comme le Roi Jean à l’époque j’imagine, ce n’est pas facile de le décrocher de ton tableau arrière. On peut relativiser cette pensée en se disant que s’il est dans ton tableau arrière c’est que tu n’es généralement pas trop mal au classement. »
Damien Seguin vise le prochain Vendée Globe avec Groupe Apicil. Il souhaite acquérir un bateau à foil et trouver un co-partenaire après avoir tiré un très bon bilan de sa 7e place. Engagé auprès du skipper handisport jusqu’à fin de l’année 2021, le Groupe APICIL et le marin seront au départ de la transat Jacques Vabre qui s’élancera du Havre le 7 novembre prochain.
Ensemble, ils continueront de porter les valeurs de l’inclusion et de lutte contre les vulnérabilités et se projettent vers un deuxième Vendée Globe. Mais pour l’heure, c’est la transat entre Le Havre et La Martinique que Damien prépare après avoir mené, avec son équipe, la révision complète de son 60’. Le skipper se donne encore un peu de temps pour choisir son co-skipper pour cette traversée.
UN VENDEE GLOBE EXCEPTIONNEL A TOUS LES NIVEAUX En s’engageant aux côtés de Damien en 2018, le Groupe APICIL s’inscrivait dans sa première grande action de sponsoring dans le milieu de la voile et découvrait l’immense portée du Vendée Globe. Particulièrement satisfait de l’ensemble des retombées et de l’adhésion des collaborateurs, le Groupe de protection sociale complémentaire constate que ce premier tour du monde sans escale et sans assistance a permis de nourrir sa notoriété et son image sur la base de valeurs extrêmement positives et autour d’un déploiement central fort sur les thématiques de l’inclusion et de l’aide aux personnes en situation de vulnérabilité.
« Nous tirons un excellent bilan de ce Vendée Globe. C’était une première pour nous et nous avons découvert la puissance de cet événement sur le plan du grand public, des médias et au regard de la dimension sportive. Notre ambition était de partager au maximum l’aventure de Damien en tant que premier skipper handisport à prendre le départ du Vendée Globe et le résultat a dépassé nos attentes. Il y a eu véritablement une vague rouge en interne, chez nous. Les collaborateurs se sont pleinement impliqués dans ce projet et ont soutenu Damien avec ferveur, ce qui est très important à nos yeux » explique Philippe Barret, directeur générale du Groupe APICIL.
« Au sein du Groupe APICIL, nous avons la volonté de faire en sorte que les sujets de l’inclusion et du handicap puissent prendre totalement leur place dans la société. Et le projet voile, nous aide en cela. A l’externe, nos contenus ont été diffusés massivement et ont généré des engagements très positifs. Les retombées médias sont importantes et remplissent notre objectif de visibilité. Les valeurs de la voile nous séduisent, la personnalité de Damien et son engagement, tout comme nous, en faveur des personnes en situation de vulnérabilité ont compté parmi les clés de cette réussite. C’était un pari audacieux que nous avons construit pas à pas avec Damien trois ans avant le Vendée Globe. Et au final, au regard des retombées et de ce que Damien a su créer comme engagement autour de lui, nous avons le sentiment que ce partenariat a participé d’une société plus inclusive. Il nous faut désormais poursuivre le travail et nous sommes convaincus que la voile et Damien sont le parfait support pour cela. » conclut-il.
Même son de cloche du côté de Damien Seguin qui -rappelons-le – confiait dès son arrivée, vouloir y retourner. « Ce Vendée Globe a été une fabuleuse expérience pour moi. Je suis un compétiteur avant tout et j’ai pris énormément de plaisir à réaliser ce Tour du Monde à un niveau où j’ai créé la surprise. Avec mon bateau à dérives, je ne pense pas que beaucoup m’attendaient à ce niveau de jeu. Le Vendée Globe est une course intense qui demande d’aller puiser loin dans ses ressources. J’ai aussi beaucoup appris sur moi. Je suis particulièrement heureux de constater l’intérêt qu’a généré mon projet. Avec le Groupe APICIL, notre volonté était de porter un message fort pour l’inclusion. Et tous les témoignages reçus pendant mon Vendée Globe et même aujourd’hui, au quotidien, montrent que le message a été perçu. Il faut poursuivre ce travail et c’est ce que je fais à mon niveau. Je profite de l’exposition que m’a offert le Vendée Globe pour aller encore plus loin dans cet engagement qui m’anime depuis longtemps déjà. »
La performance au service de l’inclusion en 2024
On l’aura compris, la prochaine échéance pour Damien Seguin et son sponsor sera donc la Transat Jacques Vabre mais ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, le triple médaillé paralympique et le Groupe APICIL souhaitent poursuivre leur engagement sur le Vendée Globe 2024 en mettant la performance au service de l’inclusion.
Pour répondre à ces nouvelles ambitions, le marin et l’entreprise envisagent l’acquisition d’un nouveau bateau à foils, un monocoque plus rapide, plus vif, capable de jouer aux avant-postes et de remporter l’adhésion d’un large public. « Nous essayons de nous projeter encore plus loin avec Damien. L’histoire que nous venons de vivre avec lui sur le Vendée Globe a créé des liens forts et nous a permis de voir combien le Vendée Globe pouvait être un accélérateur pour porter nos messages. Sur le plan institutionnel, l’inclusion est devenue un thème central de notre stratégie et notre politique RSE. Cette activation avec Damien Seguin résonne donc avec justesse et est en totale cohérence avec notre implication pour l’inclusion. Nous avons donc la volonté de poursuivre notre engagement avec Damien mais pour le Vendée Globe 2024, cela est conditionné à l’arrivée d’un co-sponsor. Pour répondre aux nouvelles ambitions de performance et à l’achat d’un nouveau bateau à foils, nous devons embarquer dans cette aventure un co-sponsor avec lequel nous partagerons l’investissement. Nous sommes en tout cas très positifs dans l’objectif de pouvoir participer à un deuxième Vendée Globe avec Damien. » explique Philippe Barret.
Chiffres clés du Vendée Globe
1 français sur 4 connait Damien après le Vendée Globe (contre 13% à la fin de la Route du Rhum)
34% des Français non clients d’Apicil déclarent que ce sponsoring les incite à se renseigner sur le Groupe et ses offres
Au travers de ce sponsoring, les valeurs d’engagement (70% pour le grand public, 69% pour les indépendants) et de partage (62%, 58%) sont celles qui sont les plus reconnues à Apicil
39% du grand public et 37% des indépendants connaissant le Groupe estiment que le sponsoring de la voile change l’image qu’ils ont d’Apicil de façon positive. Le constat est encore plus positif s’agissant du handisport où environ 6 personnes sur 10 au sein des 2 cibles estiment que cette opération impacte favorablement l’image qu’ils ont du Groupe.
Depart de la Transat en Double Concarneau-Saint Barthelemy le 12/05/2021
Les 18 duos de la 15e Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy sont enfin partis ce mercredi 12 mai à 19h dans un bon vent de nord-ouest, et sous le soleil breton. La première nuit en mer aura été très sportive et humide pour les marins qui ont du se mettre dans le rythme rapidement.
Ce départ, donné trois jours après la date initialement prévue, a marqué une sorte de libération, de soulagement pour les 36 marins qui ne cachaient pas leur envie de prendre le large. Les dernières heures qui précèdent une grande échéance sont toujours les plus stressantes. C’est finalement à 19h que les 18 duos se sont élancés en baie de Concarneau, dans de très belles conditions avec un vent de nord-ouest d’une quinzaine de nœuds et sous un beau soleil de fin de journée. Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) ont volé le départ. Ils ont donc dû faire demi-tour pour repasser la ligne. Rien de bien grave à l’échelle d’une transatlantique de 3 890 milles à destination de Saint-Barthélemy…
En soirée et en première partie de nuit, les duos ont bien progressé sur la partie nord du golfe de Gascogne dans un vent d’ouest de l’ordre de 25 nœuds à vive allure au près débridé dans une houle d’environ 3 mètres qui aura rendu la vie à bord bien inconfortable. L’humidité a été maximale avec des grains générerant d’importantes précipitations et de possibles rafales de 35 à 40 nœuds.
Ce matin c’est le Team CMB-Bretagne du duo Tom Laperche – Lois Berrehar qui mène la flotte non loin de Guyot Environnement de Pierre Leboucher et Thoms Rouxel.
Une flotte compacte Pas de nouvelle, bonne nouvelle du côté de la direction de course qui n’a connaissance d’aucun souci technique. En regardant la cartographie ce matin, on observe que les duos naviguent très proches de l’orthodromie, c’est-à-dire la route directe. La flotte est groupée. Au pointage de 8h, il y avait 7,3 milles d’écart entre le leader Bretagne – CMB Performance (Loïs Berrehar / Tom Laperche) et Kriss-Laure (Nicolas Bertho / Romuald Poirat) qui ferme la marche.
Une traversée rapide du golfe de Gascogne Ce jeudi, les concurrents devraient naviguer dans un vent de 15 à 20 nœuds et donc maintenir une vitesse moyenne intéressante dans leur traversée du golfe de Gascogne. Pas de grande stratégie à déterminer, l’enjeu étant plutôt de continuer à tirer le meilleur de la machine dans cette course de vitesse.
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Le top 5 au pointage de 8h :
1. Tom Laperche / Loïs Berrehar (Bretagne – CMB Performance), à 3 759,8 milles de l’arrivée 2. Pierre Leboucher / Thomas Rouxel (Guyot Environnement – Ruban Rose), à 0,0 mille des leaders 3. Fabien Delahaye / Anthony Marchand (Groupe Gilbert), à 0,6 mille des leaders 4. Nils Palmieri / Julien Villion (TeamWork), à 0,6 mille des leaders 5. Alexis Loison / Guillaume Pirouelle (Région Normandie), à 0,7 mille des leaders
Dernières réactions des marins à Concarneau :
| Yann Eliès (Gardons La Vue / 3e participation) : « Avec Martin, on aime quand c’est engagé »
« Les périodes d’attente ne sont jamais évidentes. On gagne du temps de préparation mais on subit aussi plus de pression. Mais il ne faut pas partir sur un faux rythme. Nous devons avoir un minimum le couteau entre les dents. Cette nuit, il va y avoir de l’air, ça va être viril mais on ne va pas non plus se faire découper. On va se rappeler les entraînements qu’on a faits cet hiver dans la baston. On a pris du plaisir, c’était sympa. Avec Martin (Le Pape), on aime quand c’est engagé. »
| Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr /1ère participation) : « Ne pas se retrouver K.O. dans deux jours »
« Le schéma pour le début de course semble un peu plus clair qu’il y a deux jours. En gros, nous allons tous viser La Corogne et après il y aura un choix à faire entre l’intérieur et l’extérieur du DST (Dispositif de Séparation de Trafic) du cap Finisterre. Il va falloir allier vitesse et gestion des bonshommes pour ne pas se retrouver K.O. dans deux jours. Avec Clément (Commagnac) nous avons déjà connu des transatlantiques avec de telles conditions au départ. On a appris de certaines de nos erreurs. L’objectif reste d’aller le plus vite possible vers Madère et les Canaries car là-bas on pourra commencer à enlever les cirés. »
| Tom Dolan (Breizh Cola / 2e participation) : « On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit »
« Il y a toujours un peu de stress avant de prendre le départ d’une telle course. Les dernières heures avant de partir, c’est le pire ! On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit donc il faut être direct dedans. Ça va être rock ‘n’ roll ! On va vite s’amariner et être dans le rythme. Gildas (Mahé) sera de quart pendant la première nuit et je gérerai quand ça se calmera à 6h du matin (rires). »
| Jérôme Samuel (Erisma – Groupe Sodes – Fondation Tara Océan / 1ère participation) : « Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! »
« Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! On n’était pas à trois jours ou à deux heures près. Nous ressentons un peu d’appréhension et surtout de l’envie d’aller vers des contrées plus chaudes et d’envoyer le spi. Ça va secouer la première nuit et surtout il y aura une transition à gérer au petit matin. Il faudra être vigilant pour choisir les bonnes voiles et chercher une éventuelle bascule dans l’ouest. On va essayer de tenir la cadence même si notre objectif premier est de terminer. »
Initialement programmée du 10 au 18 avril, le départ de la course sera donné le 2 juin 2021 de Saint-Tropez, sauf si les conditions sanitaires ne le permettaient pas. La course est uniquement ouverte aux classes solos et duos, sur le parcours des 400 Nautiques (Saint-Tropez-Corse-Saint-Tropez) en regard de la réglementation en vigueur.
De quoi se remettre dans le bain pour les navigateurs et de bénéficier d’un bon entrainement pour ceux qui visent d’autres grandes courses hauturières. Cette épreuve sportive en Méditerranée accueille chaque année son lot de marins amateurs et professionnels avec de nouveaux venus à cette course dont Kito de Pavant.
Une trentaine de voiliers en lice ! Après une longue trêve due à la Covid19, l’engouement des marins est palpable ! Au 10 mai 2021, une trentaine de voiliers, en solitaire ou en double, se sont d’ores et déjà inscrits à l’épreuve. Parmi les navigateurs, des habitués de cette course au large comme Eric Merlier, vainqueur de la course en 2018 en solitaire, Guy Claeys, plusieurs fois vainqueur de courses IRC en duo ou en solo ou encore de redoutables adversaires tels que Laurent Camprubi, Frédéric Ponsenard, Arnaud Vuillemin, etc. dans le groupe des solos… Du côté des équipages en double, une belle flotte avec à bord des adversaires de taille ! Kito de Pavant participera pour la première fois à la course Large de Saint-Tropez, en duo avec un autre marin professionnel Gwenaël Gbick sur un Tizh 40 (class40). Adrien Follin et son frère Robin Follin (7 titres de Champion du monde et 9 de Champion de France, talent du Yacht Club de France, barreur du bateau français de la Youth America’s Cup en 2017…) navigueront en famille sur leur dernier SunFast 3300. Nul doute que ces habitués des podiums ne feront pas de la figuration.
Pour une grande majorité de coureurs, la course au Large de Saint-Tropez est une épreuve exigeante, un bon tremplin pour affronter les courses transatlantiques à venir. Le classement final en temps compensé comptera également pour le Championnat Méditerranée Offshore IRC 2021. La direction de course est assurée de façon dématérialisée sous la houlette de Georges Korhel. Grâce aux balises embarquées sur les bateaux, tous ceux qui restent à terre pourront suivre la course au large en ligne via le lien diffusé sur les réseaux et le site de la Société Nautique de Saint-Tropez. A suivre !
Programme prévisionnel modifié : 31 mai et 1er juin de 9 à 12h et de 14 à 18h: toutes les confirmations d’inscriptions seront dématérialisées et les contrôles du matériel de sécurité seront faits par visio 1er juin à 16h00 : le briefing obligatoire sera organisé en visio, 2 juin à 12h : départ des voiliers Heure limite d’arrivée : dimanche 6 juin à 12h00 6 juin à 16h00: remise des prix (si possible en fonction des mesures sanitaires)