dimanche 23 novembre 2025
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Le prochain Yacht Racing Forum aura lieu à Malte en novembre 2022

Les membres de la communauté vélique et de l’industrie de la voile de compétition issus du monde entier sont conviés à une édition du Yacht Racing Forum, en novembre 2022 à Malte.

Organisé par MaxComm avec le soutien de Yachting Malta, l’événement réunira les personnalités les plus influentes du sport à l’échelle mondiale, pour deux jours de conférences, de débats et d’affaires, sans oublier un calendrier social très attractif.
“Nous sommes ravis de voir enfin le bout du tunnel et d’annoncer que la réunion annuelle B2B du monde de la régate aura lieu en novembre 2022 dans un lieu exceptionnel, avec le soutien d’une communauté très investie dans le sport”, déclare Bernard Schopfer, l’organisateur de l’événement. “Nos partenaires à Malte soutiennent le Yacht Racing Forum avec passion et ils comprennent la valeur commerciale de l’événement. Ils sont déterminés à faire de cette édition du Forum la meilleure de tous les temps, et à l’utiliser pour montrer ce que leur île a à offrir à la communauté vélique. Nous ferons en sorte de proposer un événement de grande qualité à des prix abordables pour tous les passionnés et professionnels du monde de la voile de compétition.”

Dr. Ian Borg, ministre des transports, des infrastructures et des projets d’investissement au gouvernement de Malte, a déclaré : “Ce sera un grand plaisir et un privilège d’accueillir les participants du Yacht Racing Forum. Nous ferons en sorte que cet événement soit productif. Malte a toujours été un acteur clé du secteur maritime et nous nous réjouissons de mettre notre île en valeur par le biais de cet événement.”
Malte est une magnifique île du sud de l’Europe, située au coeur de la Méditerranée. Elle a toujours été un acteur très impliqué dans le monde de la régate, accueillant notamment l’emblématique Rolex Middle Sea Race. Le Yacht Racing Forum a déjà eu lieu à Malte, en 2016, et constitue un excellent souvenir pour tous ceux qui y ont participé.
“Yachting Malta est ravi de s’associer à MaxComm Communication pour faire venir le Yacht Racing Forum à Malte en 2022 “, déclare son président, John Huber. “Yachting Malta s’efforcera de faire de cet événement un moment marquant, réunissant tous les participants dans un cadre exceptionnel. Nous sommes déjà très impatients d’accueillir cet événement prestigieux à Malte.”

Pour plus d’informations et pour s’inscrire: www.yachtracingforum.com

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Solitaire du Figaro. Breizh Cola paré, Gildas Mahé affûté

Gildas Mahe et Tom Dolan, a bord du Figaro Breizh Cola, en vue de leur participation a la Trannsat En Double Concarneau-Saint Barthelemy - En mer le 02/05/2021 Alexis Courcoux / Breizh Cola

A la fois doyen de la course, il a eu 46 ans en mai dernier, et comptant parmi les favoris de l’épreuve, il est actuellement deuxième du championnat de France, Gildas Mahé se dit fin prêt. « Celui, ou celle qui va gagner, ne l’aura jamais fait auparavant »

En effet, pour la première fois, sauf à sa création en 1970 (elle s’appelait alors l’Aurore), parmi les 34 concurrents il n’y aura pas d’ancien vainqueur de la course. En revanche, cinq vainqueurs d’étapes, Gildas Mahé, Fabien Delahaye, Éric Peron, Alexis Loison et Xavier Macaire, seront présents. Alors naturellement les pronostics leur sont favorables.

Actuellement classé deuxième au championnat de France, grâce à un beau début de saison, le skipper de Breizh Cola n’est pas du genre à s’enflammer.
« C’est vrai, pas d’ancien vainqueur, mais il y en a toujours qui naviguent mieux que d’autres… les pistes sont ouvertes. La flotte rajeunit très rapidement, c’est impressionnant. Je suis le doyen de la flotte à 46 ans, c’est dire ! Dans la salle de bain du logement que j’occupe à Saint-Nazaire il est écrit : « Ton passé n’est pas ton futur ». A méditer…

« J’ai les qualités pour être sur le podium »

S’il ne s’emballe pas, Gildas Mahé reste cependant lucide. « Mon début de saison montre que j’ai été régulier, il faut juste que je valide. En cours d’épreuve et parfois sur une grande partie de celle-ci, j’étais en tête ou au moins sur le podium, mais je n’ai pas toujours réussi à valider jusqu’au bout. C’est vers ça que je dois tendre, bien finir puisque j’ai les qualités pour être sur le podium. Je vais m’inspirer de Jean Le Cam, comme souvent, qui dit : il ne faut pas partir trop vite, trop vite et rester humble. C’est important l’humilité en mer et jusqu’à la ligne d’arrivée. Même bien placé, surtout ne rien lâcher ».

Bien préparé, bien entouré

Dimanche, à la barre de Breizh Cola, Gildas Mahé partira l’esprit serein. « Tout est en place, l’ensemble de choses qu’il faut préparer, assembler, penser pour être bien au départ est réalisé. Je me suis très bien entouré dans tous les secteurs. J’ai bien navigué en début de saison, matériellement, le bateau est au top, du côté de la météo je suis préparé par Marcel Van Triest et j’ai été coaché par Bertrand Pacé. Si avec une telle équipe je ne suis pas serein, je ne le serai jamais. Mon frère Tangi est le préparateur du bateau, autant dire que je ne suis pas inquiet de ce côté là non plus. Maintenant c’est à moi de jouer et de bien jouer ! »

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SailGP. Déception pour les Français, les ténors du circuit de retour

France SailGP Team helmed by Billy Besson in action on Race Day 1 at Denmark SailGP, Event 4, Season 2 in Aarhus, Denmark 20 August 2021. Photo: Thomas Lovelock for SailGP. Handout image supplied by SailGP

L’équipe de France SailGP Team emmenée pr Billy Besson n’aura pas connu, au Danemark, les heures euphoriques vécues à Plymouth courant juillet (2e). Vendredi, dans un vent moyen et les contrariétés, et samedi, dans un tout petit temps et des variations que seul Nathan Outteridge et le team japonais auront su déchiffrer, l’équipe de Billy Besson a souffert. France SailGP Team termine 8e du Grand Prix du Danemark remporté par le team australien de Tom Slingsby, devant le Japon et la Grande-Bretagne.

Il y a des jours où rien ne va. Et parfois même, ces journées s’enchaînent. L’équipe de France SailGP Team n’aura pas réussi à déchiffrer les airs d’Aarhus, la deuxième ville du Danemark. Toute la semaine, un vent de Nord – Nord-Ouest aura soufflé sur le plan d’eau après avoir traversé la péninsule. Très soutenu lors de la première journée d’entraînement mercredi, au point que le bateau britannique de Ben Ainslie a établi un nouveau record de vitesse à 98,3 km/h (53,007 nœuds), le flux s’est tari au fil des heures et des jours.
Vendredi, dans 20 à 26 km/h de vent, les Bleus n’ont pas réussi à rééditer ce qui avait fait leur bonheur à Plymouth en juillet, à savoir des départs performants. Sixièmes de la première manche, mieux placés à l’arrivée de la 2e manche mais lourdement pénalisés de 4 points après un contact avec le team néo-zélandais, puis 4e de la troisième, France SailGP Team pouvait, pour se hisser en finale, espérer un sans-faute dans les deux dernières manches de qualification programmées samedi.

Piqué au vif par la décision du jury la veille, Billy Besson avait décidé de « griller toutes (nos) cartouches : on n’a plus rien à perdre ». Rien à perdre en effet, sinon la maîtrise de ses nerfs, dans ce tout petit temps qui a fait naviguer les équipages à trois, au lieu de cinq, tant le vent était faiblard et volage. 7e puis 6e de deux manches qui ont fait naviguer les F50 à contre-emploi, et dans une équité sportive un brin contestable puisque le couperet tombe au bout de 15 minutes de course, Billy Besson et les Bleus terminent à la 8e place de cet événement, un point derrière l’Espagne, qui n’a pu courir vendredi en raison d’un foil sérieusement endommagé après un chavirage.

Au mieux, on a enregistré 6 nœuds lors des deux ultimes manches de qualification, “ça a été très dur pour tout le monde aujourd’hui, la preuve en est quand on voit les japonais qui font deux mauvais départ et qui gagnent les deux manches ! On se demande encore comment Nathan Outteridge a su repérer les fantomatiques veinules de vent de ce jour, pour hisser le team japonais en finale avec la Grande-Bretagne de « The GOAT », Sir Ben Ainslie, et l’Australie de Tom Slingsby, tenante du titre, victorieuse une nouvelle fois, après sa victoire à Plymouth il y a un mois, et plus que jamais solide leader de cette 2e saison après quatre des neuf grands prix de la saison.

Vivement Saint-Tropez !
Pour sa seconde saison sur le circuit SailGP, l’équipe française continue à apprendre. Depuis le début de saison, avec régularité, elle alterne les heurs et les malheurs : 3e aux Bermudes, 7e en Italie, 2e en Angleterre, et 8e au Danemark. La voici donc dans les meilleures conditions pour aborder le Grand Prix de France I Saint-Tropez, les 11 et 12 septembre prochains. Certes, France SailGP Team a cédé sa troisième place au classement général dominé par l’Australie, mais elle reste à 4 points du podium. De quoi aiguiser l’appétit de Billy Besson qui, en 2019 à Marseille, avait signé en Méditerranée sa première victoire sur le championnat SailGP !

CLASSEMENT DE L’ÉVÉNEMENT
1- AUSTRALIA / Tom Slingsby / 10 points
2- JAPAN Nathan / Outteridge / 9 points
3- GREAT BRITAIN / Ben Ainslie / 8 points
4- UNITED STATES / Jimmy Spithill / 7 points
5- NEW ZEALAND / Peter Burling / 6 points
6- DENMARK / Nicolai Sehested / 5 points
7- SPAIN / Phil Robertson / 4 points
8- FRANCE / Billy Besson / 3 points

CLASSEMENT GÉNÉRAL PROVISOIRE APRÈS AARHUS

1- AUSTRALIA / Tom Slingsby / 32 points
2- GREAT BRITAIN / Ben Ainslie / 30 points
3- JAPAN / Nathan Outteridge / 28 points
4- UNITED STATES / Jimmy Spithill / 26 points
5- FRANCE / Billy Besson / 24 points
6- SPAIN / Phil Robertson / 23 points
7- NEW ZEALAND / Peter Burling / 23 points
8- DENMARK / Nicolai Sehested / 22 points

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Solitaire du Figaro. Comment suivre le départ ?

photo : Alexis Courcoux - La Solitaire du Figaro 2021

La Solitaire du Figaro 2021 partira ce dimanche. Les 34 skippers sur les rangs sont attendus sur les eaux de l’Estuaire de la Loire, théâtre du lever de rideau sur la première étape de cette 52e édition. À 17h45, la flotte s’élancera sur un parcours de 627 milles (environ 1 160 km) à travers le golfe de Gascogne pour rejoindre Lorient.

Dès 17h10, il sera aussi possible de vivre ce Grand Départ à distance sur France Télévisions (France 3 Pays-de-la-Loire, France 3 Bretagne, France 3 Normandie), le site internet et les réseaux sociaux de la course.

D’après les dernières prévisions, la flotte s’élancera sur une mer plate, dans un vent de Nord-Ouest de 12/14 nœuds. La ligne sera matérialisée entre Le Couronnée IV, emblématique bateau pilote de la Loire de 39 mètres et une bouée mouillée devant le petit SAS du port de la cité des paquebots. Le spectacle sera bien visible depuis la terre pour le public nazairien, réputé pour toujours répondre présent quand il s’agit de saluer des marins et des bateaux en partance pour le large. Le show sur l’eau se poursuivra de plus belle quand un bouquet de spi fleurira sous de belles éclaircies, entre Saint-Marc et la pointe de Saint-Gildas à Préfailles. Jules Delpech (ORCOM) ne cache pas son empressement de vivre enfin ce moment dont il rêve depuis longtemps. « La pression va certainement monter. Mais je suis serein, le bateau est prêt et mentalement je suis vraiment content d’en être. À Lorient, j’ai beaucoup travaillé les départs avec Bertrand Pacé, notre entraîneur. Je partais de loin à ce niveau-là, mais j’ai vraiment progressé. Je vais donc essayer d’en tirer profit pour partir bien placé et entamer cette Solitaire du mieux possible », confie ce bizuth.

Demain, devant les étraves des 34 monotypes s’ouvrira un parcours de 627 milles, légèrement modifié en raison des conditions météo annoncées. La flotte fera d’abord cap au portant pour enrouler le plateau de Rochebonne, avant de poursuivre sa route jusqu’à La Corogne. Place ensuite à une longue traversée du golfe de Gascogne au louvoyage, dans une mer croisée et des vents qui pourront se renforcer pour souffler jusqu’à 30/35 nœuds. Preuve s’il en est que cette remontée vers Lorient, où les premiers solitaires sont attendus jeudi dans la matinée, pourrait prendre tous les atours d’un vrai morceau de bravoure…

Suivre le départ à Saint-Nazaire
14h30 : Présentation des skippers sur scène puis appareillage.
De 15h30 à 16h15 : Ecluse sud, bateaux visibles pour le public, sans entrer dans l’enceinte de l’écluse.
Les points de vue pour voir le départ sont :
• Quartier du Petit Maroc
• Jetée pince de crabe Est
Puis, un peu après :
• Villès Martin
• Pointe de l’Eve (Saint-Marc)
• Pointe Saint-Gildas

Suivre le départ à distance
Direct France TV à partir de 17H10 sur France 3 Pays-de-La-Loire – France 3 Bretagne – France 3 Normandie
Commentaires : Richard Coffin
Consultante : Clarisse Crémer
Diffusé sur :
Les réseaux sociaux de la course : Facebook – Youtube
Le site internet : La Solitaire du Figaro

Cartographie actualisée toutes les 5 minutes dans les 25 milles.

Suivre l’ensemble de la course
Cartographie actualisée toutes les 15 minutes 24h/24 et toutes les 5 minutes lors des passages clés.
Site internet alimenté en continu : actu le matin – article le soir (communiqué de presse envoyés chaque soir) – faits de course. Photos – vidéos – classements.
Directs digitaux départs/arrivées de toutes les étapes.
Réseaux sociaux

Sur Virtual Regatta, chacun peut se mesurer – derrière son écran – aux 34 figaristes. Le célèbre site compte déjà plus de 16 000 inscrits pour la première étape !

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Solitaire du Figaro. Arthur Hubert prêt à en découdre

MonAtoutenergie Arthur Hubert Quentin Le Nabour MonAtoutEnergie.fr sur le Tour de Bretagne à la Voile 2021 © Pierrick Contin

Arthur Hubert est au départ de sa première Solitaire du Figaro, à la barre du Figaro vert aux couleurs de MonAtoutEnergie.fr. Après un dernier stage au sein du Team Vendée la semaine dernière et grâce à l’expérience qu’il a acquise en course au large, le skipper malouin est prêt à en découdre.

Arthur Hubert a profité d’un dernier stage avec l’équipe de Team Vendée Formation la semaine passée pour peaufiner ses derniers réglages : « C’était très intéressant. Nous avons pu faire de bonnes sessions de navigation. J’ai affiné mes réglages de voiles, fait des essais en vitesse, notamment sur les phases départs et dans mes manœuvres. C’était un peu comme un Warm-up avant la Solitaire, le timing était parfait ! » A l’issue de cet entraînement, il a rejoint la Turballe dans des conditions soutenues : « Une dernière navigation parfaite : j’ai tout testé dans du vent fort et tout est validé ! » Le bateau est prêt et le marin aussi.

De quoi aborder la Solitaire sereinement… même si Arthur ne cache pas que le stress montera forcément au moment de quitter le ponton, ce dimanche dans l’après-midi : « Quand je vais partir, je vais me demander si j’ai bien tout embarqué : mes voiles, mes vêtements, le matériel dont je pourrais avoir besoin, ma nourriture… Alors que je sais que tout est à bord puisque j’ai tout chargé et vérifié hier ! » Un départ qui suscitera forcément des doutes, qui seront vite estompés au moment de passer la ligne de départ.

Arthur pourra alors s’appuyer sur son expérience et sa gestion de la course au large sur le long terme : « Je connais les nuits en mer et la gestion du sommeil puisque j’ai déjà fait la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. » Un avantage, quand on sait ce qui attend le skipper de MonAtoutEnergie.fr sur cette Solitaire du Figaro 2021. 2.500 milles nautiques, soit plus de 4.600 kilomètres, répartis en quatre étapes. La Solitaire du Figaro 2021 s’annonce donc longue et intense : « On a vu que sur une Solitaire, il peut se passer plein de choses et parfois très vite. En deux heures, les classements peuvent être complètement chamboulés. Quatre étapes, c’est long et ça promet plein de rebondissements. Il ne faudra jamais lâcher, quitte à parfois accepter de perdre un petit peu pour mieux revenir. » Il semblerait que le mental soit au moins aussi important que l’expérience sur une Solitaire…

Et concernant le résultat, Arthur ne se fixe pas d’objectif : « Je ne vais pas regarder le classement général ou le classement Bizuths. Évidemment, j’ai envie d’en battre le maximum, mais je sais que c’est ma première année et que le parcours de cette édition est costaud. On fera le bilan dans 4 semaines, quand on reviendra à Saint-Nazaire ! »

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Solitaire du Figaro. 6e participation pour Pierre Quiroga

Ce dimanche 22 août à 17h45, Pierre Quiroga prendra, à l’instar de ses 33 concurrents du plateau, le départ de la première étape de la Solitaire du Figaro. C’est depuis Saint-Nazaire, sous un soleil qui peinait jusqu’à présent à se montrer, que le sudiste se prépare dans les meilleures conditions à affronter les 627 milles du parcours modifié cette semaine par la Direction de Course. Initialement prévu à 689 milles, ce parcours qui devait emmener la flotte à BXA avant de descendre à la bouée Ouest Farallones au nord de la Corogne s’est vu contraint d’être réduit pour éviter aux coureurs un passage en zone de tir militaire.

« Le changement de parcours décidé par la Direction de Course hier a modifié la stratégie de la course sur les prochains jours. On devait initialement partir sur une étape de vitesse pure autour de 689 milles avec des bords obligatoires et une météo simple. Sur les 627 milles du nouveau parcours, réduit à cause d’une zone de tir militaire, nous allons tirer des bords, flirter avec des zones interdites, faire plus de manœuvres que prévues et passer par Rochebonne au lieu de BXA. Sur la première partie de course, il y aura une rotation droite à gérer au nord de la Corogne avec 25 à 30 nœuds de vent sur la bouée Farallones et il faudra porter une vigilance particulière sur le changement de Spi. Après le passage de cette bouée dans la matinée de mardi, on partira sur un long bord de près en direction de la pointe du Finistère dans du vent toujours soutenu. Les oscillations de la fin de course, ajoutées aux zones interdites, seront difficiles à appréhender. On verra en début de semaine comment la situation évolue. Une chose est sûre, la fin de cette première étape sera compliquée si nous rencontrons la composante thermique qui fera mollir le vent à l’approche des côtes. »

Une préparation aux petits oignons

Cette 52e édition de La Solitaire du Figaro qui comptabilise près de 2500 milles au total est la plus dense jamais connue dans l’histoire de la course. C’est la 6e participation du méditerranéen Pierre Quiroga qui a optimisé sa préparation dans le but d’assurer les 4 étapes attendues dans de bonnes conditions, physiques et mentales. Accompagné de ses préparateurs Julien et Gauthier, mais aussi de Marine, la cuisinière du projet qui l’assiste en amont et pendant la course sur l’aspect diététique et approvisionnement, tout semble désormais le mettre dans les meilleures dispositions pour les jours en mer à venir « C’est ma 6e édition, et surement la plus impressionnante en termes de milles. Je n’ai jamais autant dormi sur une pré-course que cette semaine, je n’ai pas fait de sport et j’ai essayé d’être le plus serein possible dans un environnement encore anxiogène dû aux mesures sanitaires. Mon bateau est prêt, je le suis aussi… tous les voyants sont donc au vert pour cette première étape » confirme-t’il.

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Solitaire du Figaro. Des ambitions fortes pour le team Bretagne – CMB

Les 3 Figaros Bretagne-CMB aux îles Glénan © Pierre Bouras

A la veille du coup d’envoi de cette 52e édition de la Solitaire du Figaro, les pronostics vont bon train, et le nom de Tom Laperche revient naturellement régulièrement chez les parieurs. « Je suis content d’avoir eu quelques jours un peu tranquilles cette semaine à Saint-Nazaire, pour bien me reposer avant de partir. A présent, j’ai vraiment hâte que ça commence. L’idée, pour moi, est avant tout de faire ce que je sais faire. Cette épreuve reste une course à élimination. Il ne faut réussir à être régulier, et ne pas la perdre dès le début », annonce le skipper Bretagne – CMB Performance, 3e en 2020, et forcément très ambitieux cette année. « La victoire est mon objectif, même si je n’oublie pas que personne n’est à l’abri de se prendre les pieds dans le tapis sur une telle course. A la veille du jour J, je me sens assez libéré. C’est ma troisième participation à l’épreuve, et tant mieux si ça le fait bien cette année. Je sais que dans tous les cas, je vais m’éclater », assure le Trinitain, auteur d’un début de saison quasi parfait, avec trois podiums dont une victoire. « Je sais qu’il va falloir réussir à prendre quelques risques pour aller faire la différence et gagner. Je suis prêt à ça », assure Tom.

Le sentiment d’une préparation bien faite
De son côté, Gaston Morvan s’annonce plus prudent. Et pour cause, pour sa première participation à la course, le Finistérien ne sait pas exactement à quoi s’attendre, notamment en termes de rythme, surtout au vu du programme, avec près de 2 500 milles à parcourir au total. « Ça fait des milles et un paquet de nuits en mer ! En cumulé, ça ne fait pas loin d’une transat et on sait que tout va se jouer à un train d’enfer, même si tout va beaucoup dépendre de la météo, évidemment. La première place au classement Bizuth est un gros objectif pour moi, mais il n’occupe cependant pas tout mon cerveau. Nous sommes douze « rookies » au départ, tous avec des passifs très différents, et tous capables de faire de bons coups », explique le skipper Bretagne – CMB Espoir, qui a montré, pour sa part, qu’il pouvait jouer les trouble-fêtes aux avant-postes lors des régates d’avant-saison. « Je vais tâcher de faire ce que je sais faire. Je suis régulièrement monté en puissance depuis le début de l’année. Je pars sur la Solitaire en ayant l’impression d’avoir bien travaillé et d’avoir exploité au mieux le temps dont je disposais pour ma préparation », assure Gaston.

Donner le meilleur de soi-même
Même sentiment pour Élodie Bonafous. « A la veille du départ, je ne me sens pas si stressée que ça car je me suis bien préparée. Le bateau est prêt aussi. Je suis bien dans ma tête et j’ai trop hâte d’y être », relate la navigatrice, parfaitement d’attaque pour les trois semaines de course à venir, entre Saint-Nazaire, Lorient, Fécamp et la Baie de Morlaix. « C’est une Solitaire sous le sceau de l’endurance et la première étape qui part demain, avec ses 689 milles, va directement donner le ton. Il va falloir gérer la stratégie à long terme, rester focus sur la navigation, trouver le bon rythme et réussir à définir les bons moments pour se reposer pour tenir jusqu’au bout », détaille la skipper Bretagne – CMB Océane qui a à cœur de terminer sur la plus belle note possible ses deux années passées au sein du team. « Mon but est de finir dans la première moitié, voire dans le Top 15, mais j’ai du mal à me fixer un objectif précis de résultat car j’ai peur d’être déçue. J’espère tenir la cadence et donner le meilleur de moi-même. Être dans un bon « mood » et finir sans regret. Si j’y arrive, je pense que le classement suivra ».

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Solitaire du Figaro. 12 bizuths au départ

Crédit photo : Alexis Courcoux - La Solitaire du Figaro 2021

Au nombre de douze sur les 34 partants, les candidats à leur toute première Solitaire du Figaro s’apprêtent à se jeter dans le grand bain. Venant de différents horizons, c’est tous armés de solides convictions que ces prétendants au titre de premier bizuth au classement Bénéteau – Trophée Éric Ingouf – se préparent à entrer dans l’arène. Petit tour d’horizon de ces troupes qui composent les rangs d’un fringant contingent parmi lequel pointent de jeunes talents, qui n’ont certainement pas fini de faire parler d’eux…

Les bizuths, ce sont sans nul doute les figaristes qui sont déjà passés par là qui en parlent le mieux. 2e du classement des premières fois en 2011, Xavier Macaire (Groupe SNEF) qui figure à l’aube de sa onzième participation parmi les incontestables favoris, constate avec plaisir que la relève est là. « La nouvelle génération – celle du renouvellement – est là ! Cela prouve qu’il y a toujours de l’attrait pour la Classe et que de nouveaux skippers n’ont pas peur de venir se frotter à un circuit qu’ils savent difficile. C’est un bon signal pour l’avenir », constate celui qui se souvient s’être bagarré il y a dix ans avec une belle brochette de « bleus » : des Charlie Dalin, Sam Goodchild et Morgan Lagravière, entre autres. Autant de nouveaux venus qui ne se sont pas arrêtés en si bon chemin, tout comme Nicolas Lunven et François Gabart, premiers bizuths en 2007 et 2008.

Des filles à ne pas perdre de vue…
Quelques années plus tard, l’arrivée, en 2019, du nouveau support, le Figaro Bénéteau 3, participe sans nul doute à encourager ce débarquement en force de nouveaux visages au royaume de la monotypie. « C’est un bateau un peu plus fun, qui attire certainement un peu plus de monde que son prédécesseur. Au Pôle Vendée, je suis toujours agréablement surpris par la motivation dont ces bizuths font preuve pour apprendre à en maîtriser les réglages. Je connais surtout Charlotte (Yven), et je vois bien qu’elle a la tête sur les épaules, qu’elle va de l’avant. On a d’ailleurs vu sur le Tour de Bretagne qu’elle peut faire des super résultats. Et si ce n’est pas cette année, cela viendra sûrement plus tard, » ajoute Xavier Macaire.

Il avoue aussi être très impressionné par la jeune Violette Dorange (Devenir), qui du haut de ses vingt ans, fait preuve d’une étonnante maturité à l’approche de sa deuxième participation à la course. Cette jeune ex-bizuth, qui fait ses gammes sur le circuit des batailles à armes égales avec un rêve de Vendée Globe pour moteur, mérite incontestablement les compliments prometteurs de nombreux observateurs. À suivre également, Estelle Greck (Respimer) qui a engrangé une belle expérience cette année en participant à la Transat en double et compte parmi ces « rookies » affichant clairement des objectifs sportifs ambitieux, à la hauteur des heures et des efforts qu’ils et elles ont consacrés pour mériter leur présence au départ de cette 52e Solitaire du Figaro.

Parmi les nouvelles têtes, l’Américano-italienne Francesca Clapcich (Fearless – State Street Marathon Sailing) sort également du lot. À 33 ans, cette sportive accomplie se distingue par son parcours atypique qui cumule deux Olympiades et une participation à la Volvo Ocean Race en 2017-2018. Au cours de ce tour du monde en équipage, elle a croisé un certain Nicolas Lunven, figariste émérite qui lui a donné son lot de précieux conseils pour sortir son épingle du jeu. Abnégation et capacité à faire face à une redoutable concurrence, cette jeune femme, qui a aussi fait un petit détour du côté des forces aéronavales italiennes, ne manque visiblement pas d’atouts.

Crédit photo : Alexis Courcoux – La Solitaire du Figaro 2021

Des filières pour des espoirs…
Il en est de même pour Gaston Morvan (Bretagne CMB Espoir) qui possède de sérieux arguments pour figurer parmi les favoris à la victoire au classement Bénéteau des bizuths – Trophée Eric Ingouf. À commencer par le sang de figariste qui coule dans ses veines. Le fils ainé du grand Gildas, l’un des anciens cadors du circuit – 22 participations à La Solitaire au compteur ! – a grandi bercé par cette épreuve. Pas étonnant de voir débarquer aujourd’hui cette silhouette déjà connue sur la reine des courses en solitaire. Mais plus que son nom, c’est l’ensemble des premiers résultats décrochés pour mériter sa sélection au sein d’une filière d’excellence et ses entraînements assidus au sein de l’incontournable Pôle Finistère Course au Large, qui lui garantissent aujourd’hui de faire son baptême du feu sur La Solitaire du Figaro, 52e du nom, dans les meilleures dispositions possibles.

Paroles de bizuths
Estelle Greck (Respimer) : Au début de l’année, j’étais la seule bizuth à m’entraîner à Lorient Grand Large avec Tanguy Leglatin et Bertrand Pacé. Ils ont des approches très différentes, très complémentaires, c’était donc forcément très enrichissant, cela m’a permis de bien progresser. Ce circuit monotype est extrêmement formateur et je suis fière d’être au départ de cette Solitaire. Je pense que la pression va commencer doucement à monter, mais ce sera plus de l’adrénaline, du bon stress qui ne sera pas paralysant… Enfin, je l’espère ! Mon objectif, c’est de terminer première bizuth au terme de cette édition. C’est un beau challenge, il y a du niveau, mais il faut bien placer la barre haute pour avancer !

Gaston Morvan (Bretagne CMB Espoir) : La Solitaire reste une épreuve compliquée et il peut se passer plein, plein de choses. Autant les favoris du classement général, on les connaît très bien, on sait comment ils naviguent ; autant les bizuths, on ne sait pas trop. On n’est pas à l’abri qu’un nouveau venu se révèle très à l’aise sur ce format un peu atypique et crée la surprise. Je prends donc le statut de favori avec les pincettes qui s’imposent. L’un des souvenirs les plus forts que j’ai, c’est quand je suis allé au large de Portsall, en 2014, avec Jacques Caraës, ancien directeur de course, faire un pointage en semi-rigide au passage d’une bouée en pleine nuit. C’est là que je me suis dit que je voulais moi aussi disputer la course.

Francesca Clapcich (Fearless – State Street Marathon Sailing ) : Les expériences des JO et de la Volvo Ocean Race m’ont beaucoup apporté. Dans les deux cas, il s’agit de pousser les performances des bateaux à fond, en essayant toujours d’aller vite pour battre ceux qui sont proches de vous. C’est dans mon ADN maintenant. Et le Volvo apporte la mentalité du large, c’est différent, parce que vous avez un équipage autour de vous, avec dix personnes à bord, mais j’ai eu la chance de naviguer avec Dee Caffari, Nico Lunven et Brian Thompson ; et d’apprendre d’eux. J’aime beaucoup la navigation en solitaire que j’ai découvert en Laser à Londres en 2012. J’apprécie particulièrement le défi d’être seul. C’est un défi mental, tout dépend de vous pour surmonter les pensées négatives.

Charlotte Yven (Team Vendée Formation) : Après un cursus de voile légère au Pôle Olympique de Brest, j’ai toujours été attirée par la course au large. J’ai participé à des courses en Mini 6.50, j’ai engrangé un peu d’expérience petit à petit, puis j’ai sauté sur l’occasion de postuler à la sélection du Team Vendée La pression commence à monter doucement mais sûrement. J’étais encore assez relax jusqu’au premier briefing sécurité. Là, on sent qu’on rentre dans le vif du sujet… Et que c’est un peu sérieux ce qu’on va faire, même si on y va pour se faire plaisir ! Et que même si cela reste un jeu, il y a des enjeux !

Les douze bizuths de cette 52e édition de La Solitaire du Figaro
Francesca CLAPCICH (Fearless – State street marathon sailing)
Pep COSTA (CYBELE VACANCES TEAM PLAY TO B)
Jules DELPECH (ORCOM)
Jesse FIELDING (Opportunity – State street marathon sailing)
Maël GARNIER (Ageas team – Baie de Saint-Brieuc)
Estelle GRECK (Respimer)
Philippe HARTZ (Marine Nationale – fondation de la mer)
Arthur HUBERT (MonAtoutenergie.fr)
Gaston MORVAN (Bretagne – CMB Espoir)
David PAUL (Just a drop)
Alexis THOMAS (La Charente Maritime)
Charlotte YVEN (Team Vendée formation)

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Solitaire du Figaro. Tom Dolan : “J’ai la niaque !”

En terminant notamment 8e de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy en double avec Gildas Mahé en mai, et 5e de la Solo Guy Cotten – Concarneau en juillet, Tom Dolan a confirmé qu’il était en forme cette année. Fin prêt, donc, pour aborder au mieux sa quatrième Solitaire du Figaro.

« Je suis bien reposé et j’ai la niaque. J’ai vraiment hâte d’y aller !», annonce le skipper irlandais qui a fait le choix, contrairement à certains de ses concurrents, de faire l’impasse sur la Rolex Fastnet Race, en début de mois. « Faire l’impasse sur cette compétition était un bon choix. Je voulais être aussi frais que possible et, de fait, je suis en forme. Ces derniers jours ont été consacrés à en faire le moins possible, à dormir, à bien manger et à faire un peu de sport. C’est la première fois avant une Solitaire que j’arrive autant à me poser et à me détendre. Je n’ai jamais été aussi prêt. La tête est claire. Le bateau est en très bon état et équipé de voiles neuves, ce que je n’avais pas la dernière fois. Tous les voyants sont donc au vert, mais je ne m’emballe pas pour autant. Sur cette course, personne, même un archi favori, n’est à l’abri d’une bonne fessée, et c’est particulièrement vrai cette année », assure le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan, bien conscient que ce qui les attend, lui et ses adversaires, est sacrément copieux. La preuve, avec des étapes de 689, 490, 624 et 685 milles – et seulement 48 heures de repos entre chaque -, cette 52e édition est assurément la plus longue et la plus difficile de ces dernières années. « Les étapes 1 et 3 sont typées hauturières et les manches 2 et 4 sont d’avantage côtières. Complet, riche et exigeant sont les trois mots qui résument le mieux le programme des trois semaines à venir », note Tom. Trouver le bon rythme, ne pas se mettre dans le rouge d’emblée et garder un minimum de lucidité jusqu’au bout feront parties des clés de la performance. Le mental aura donc, comme toujours sur cette épreuve, un rôle prépondérant.

Faire ce que l’on sait faire

« Après déjà trois années sur le circuit des Figaro Bénéteau, j’ai compris à quel point il important d’avoir confiance en soi et en ses décisions. C’est une chose avec laquelle j’avais du mal auparavant. Face aux « rockstars » de la course au large, j’avais du mal à ne pas me trouver influencé par eux. Aujourd’hui, j’ai davantage confiance en mes analyses, en ma vitesse et en mes prises de décision, et ce sont clairement des fondamentaux », explique le navigateur qui poursuit, depuis un an et demi, son travail avec son préparateur mental. Un travail qui lui avait permis, l’an passé, de se hisser dans le Top 5 de cette fameuse Solitaire, un résultat totalement inédit pour un navigateur irlandais. Pas question toutefois de se mettre la pression cette année. « J’ai arrêté de regarder ou de lire les médias, d’écouter ce que tout le monde dit. Je me déconnecte des réseaux sociaux et essaie de me centrer uniquement sur moi-même. Le fait d’être à l’isolement ces derniers jours avant le départ (en raison du contexte sanitaire, ndlr), finalement ça a du bon car cela permet de rester dans sa bulle et de se focaliser sur l’essentiel avant la course, en particulier la météo », détaille Tom Dolan, plutôt serein à trois jours du jour J. « Pour le moment, je n’ai pas encore le stress du départ. De plus, la tendance météo pour la première étape est, à première vue, relativement simple, sans cartouche ni truc un peu bizarre. Il reste du temps pour affiner tout ça, mais je suis déjà dans les starting-blocks, avec l’envie de bien faire ! ».

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Solitaire du Figaro : Éric Péron :«Tout est en ordre de marche»

Eric Peron sur le Figaro French Touch © Fafa.pic

Eric Péron après avoir mener de fronts plusieurs projets va pouvoir se focaliser sur la course. « A deux jours du départ, je me sens bien prêt. J’ai fait un bilan nutritionnel avec un spécialiste jeudi, et le point sur différentes choses que je vais pouvoir lâcher complètement pendant la course. J’ai autour de moi toute une équipe qui a conscience que la Solitaire est importante pour moi, et qui se mobilise pleinement pour m’aider. De plus, j’ai mûri. Auparavant, je stressais cinq jours avant le jour J, je me faisais du mouron si la météo s’annonçait incertaine. Aujourd’hui, tout est en ordre de marche. Je suis rassuré à tous les niveaux, et cela me permet de partir à la fois confiant et apaisé », explique Éric Péron qui, après de longs mois à jongler entre ses différentes casquettes de skipper, de chef de projet et d’entrepreneur, peut enfin complètement relâcher la pression et se focaliser sur sa course. Une course qui, cette année, va se jouer en quatre grosses étapes de 689, 490, 624 et 685 milles, rien de moins !

Ne pas avoir de regrets
« Cette 52e édition est effectivement un énorme morceau qui promet d’être complet et exigeant. Il y a cependant un bon équilibre entre course hauturière et régate côtière. Certaines manches seront peut-être un peu ajutées en fonction des conditions, mais il faudra clairement gérer l’effort dans la durée sachant que chaque acte sera susceptible de faire des dégâts. Je garde néanmoins en tête que sur mes neuf précédentes Solitaires, celles qui m’ont le mieux réussi ont été les plus dures », note le skipper de French Touch, 8e en 2019 et 4e en 2010. « Sur cette édition 2021, il n’y a pas d’ancien vainqueur, mais une grosse bande de favoris. Il y a, bien sûr, les valeurs sûres telles que Xavier Macaire, Gildas Mahé ou Alexis Loison, mais aussi quelques marins de la nouvelle garde comme Tom Laperche qui vont bien et qui sont capables de gagner », relate Éric dont l’expérience sera assurément un atout pour performer. « J’espère terminer l’épreuve en étant content de moi. C’est-à-dire si mon résultat est en corrélation avec ce que j’ai pu produire de mieux et sans regret sur ma façon de naviguer. On peut faire des erreurs sur des choix stratégiques, mais on ne doit pas avoir remords concernant son engagement ou sa gestion du matériel à la fin d’une telle épreuve. »

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