dimanche 23 novembre 2025
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Solitaire. Début de 3e étape assez lent

Coucher de soleil sur les Figaro lors de la 3eme etape de la Solitaire du Figaro 2021 entre Fecamp et la Baie de Morlaix - Fecamp le 05/09/2021. Photo Alexis Courcoux

Depuis le départ ce dimanche de Fécamp, cette 3e étape se court sur un rythme très lent sous le soleil et mer plate. On retrouve en tête de la flotte le long des côtes anglaises la copie conforme du classement général avec Pierre Quiroga, Xavier Macaire et Tom Laperche qui animent les débats avec Alexis Loison qui se montre plus présent.

La flotte s’étire sur 14 milles après une nuit à tenter de faire gonfler les spi. Joints à la VHF du bateau accompagnateur Express, Francis Le Goff explique la situation : « La flotte avance bien alignée pour le moment. On est un tout petit peu en avance sur les timings grâce à la journée d’hier où la flotte a avancé plus vite que prévu. Les concurrents vont plus dans l’ouest, mais la flotte devrait refaire du sud rapidement parce que le courant va s’inverser dans quelques minutes. C’était prévu comme ça. Ils vont partir au sud dans la matinée. Sur l’ensemble des fichiers météo, c’était plutôt un passage sud du DST des Casquets, mais pour l’instant, ils progressent toujours vers l’ouest. Le passage de Pullar a été déterminant pour ceux qui ont rapidement empanné après la marque. Pour ceux qui ont prolongé la trajectoire, ce fut plus compliqué. Les conditions météo vont rester entre 5-7 nœuds d’est toute la matinée. »

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Solitaire. Une troisième étape très ouverte

A Courcoux

La 3e étape partira ce dimanche 5 septembre de Fécamp à 12h précises pour une grande course qui s’annonce piégeuse et passionnante à suivre avec un podium qui a mis en avant les plus rapides sans toutefois tuer le match avec d’autres skippers expérimentés et toujours à l’affut. Il peut encore se passer beaucoup de choses.

Fabien Delahaye (Groupe Gilbert), qui court cette année sa 9e Solitaire, natif de Rouen, grand connaisseur des pièges de la Manche, l’avoue : « Cette troisième étape sera la plus ouverte de toutes. Il va y avoir de véritables choix stratégiques du départ de Fécamp jusqu’à l’arrivée en Baie de Morlaix ». Au total 624 milles (en route directe donc probablement plutôt 700 milles) gorgés de courant, d’accélérations, de ralentissements, de longs bords de glisse, de manœuvres et de changements de voile… et de nuits longues et sans lune.

Cinq grands tronçons à parcourir
Les 34 concurrents sitôt le retentissement du coup de canon devront rejoindre la cardinale sud South Pullar dans l’est de l’île de Wight : environ 70 milles sous haute tension, où la gestion du courant et du trafic maritime sera déterminante. South Pullar laissée à bâbord, les Figaristes pointeront ensuite les étraves sur Land’s End, la pointe occidentale de la Cornouaille et la marque Carn Base : près de 200 milles à tricoter sous spi, à jouer avec les pointes anglaises et les cailloux, voire à choisir le large, qui sait ?

Mardi après-midi, le vent d’est-sud-est devrait forcir pour 20 nœuds, au moment de remonter vers le canal de Bristol, déborder la réserve naturelle de Lundy Island puis se hisser jusqu’à la balise Saint Gowan dans le sud du Pays de Galles : une course de vitesse de 105 milles sous un relief imposant pouvant donner du vent instable et capricieux. « Ce sera l’Everest ! » ose même dire le bizuth Alexis Thomas (La Charente Maritime). Dès lors, la meute attaquera la descente jusqu’aux Scilly pour plus de 110 milles d’une régate folle rythmée par les zones interdites à la navigation (DST : dispositifs de séparation de trafic). A bout de souffle, les skippers entameront le dernier tronçon vers la Baie de Morlaix. Il faudra alors garder toute sa lucidité pour déjouer le courant et les cailloux avant de franchir la ligne d’arrivée juste devant Roscoff et le port du Bloscon. Une 3e étape de toute beauté qui promet moults rebondissements sportifs et de belles histoires à raconter…

Ils ont dit :

Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) : On va se faire une vraie étape de Manche avec un peu de mer d’Irlande et deux traversées de la Manche. Cela veut dire beaucoup de courant, une gestion des marées très importante car on démarre demain avec un coefficient de 70 et finira en Baie de Morlaix à 90. La gestion du courant sera le nerf de la guerre. Passé Lands End, nous évoluerons sous le vent des reliefs, c’est le début de la mer d’Irlande, il peut se passer mille choses. L’étape est longue, on est vite loin des prévisions de départ, tout peut se passer. Il faudra tirer des bords donc le terrain de jeu sera très ouvert : les bords du cadre pourront être en Angleterre ou en France ! C’est le courant qui déterminera les choix et les trajectoires.

Alexis Thomas (La Charente Maritime) : Je ne pensais que je serais aux avant-postes dès ma première Solitaire. J’avais mis l’accent sur la gestion du sommeil et la vie à bord car on m’avait dit que La Solitaire se jouait au mental. J’ai donc travaillé là-dessus et je suis content du résultat du travail de cet hiver. Je ne me sens pas encore exténué. J’aime ce circuit car je viens de la filière olympique, c’est très compétitif, cela me correspond bien ce genre d’atmosphère. J’aimerais maintenant aller croquer le petit Gaston (Morvan) pour arriver à mon objectif de premier bizuth et pourquoi par aller chercher un top 10 ! L’étape prochaine, ce sera un peu l’Everest avec beaucoup de rase-cailloux et une météo incertaine. Il y aura des passages clés et la météo n’est pas encore calée.

Maël Garnier (AGEAS – Team Baie de Saint-Brieuc) : Globalement je trouve mon rythme, je ne suis pas un gros dormeur, je suis un adepte des petites siestes, donc j’ai bien pris le rythme. Je me sens reposé. Ce sera un parcours tactique, très différent des deux premiers. Mais j’adore quand ça ne va pas tout droit, j’aime être en mode régate. Il y a encore du travail sur la météo. L’idée, c’est de monter encore en puissance sur cette étape, de tenir une bonne position dès les dix premiers milles et surtout de la tenir.

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La filière nautique a fait preuve d’une bonne résistance à la crise sanitaire et regarde son avenir avec confiance

La Fédération des Industries Nautiques (FIN) a dressé un bilan de l’impact en 2020 de la crise sanitaire pour les entreprises de la filière et donné une première tendance pour 2021.

Le chiffre d’affaires de l’ensemble de la filière en 2020 s’élève à 4,7 milliards d’euros, soit une baisse de 11,5% par rapport à l’année précédente. Si la FIN observe également un recul contenu de l’emploi à 5,4%, portant le nombre d’emplois directs à 41 361 personnes, le taux d’export des bateaux neufs se maintient au niveau exceptionnel de 76%. « Ces chiffres montrent que les entreprises de la filière nautique ont su limiter les conséquences de la pandémie. L’efficacité des aides publiques combinée à l’engouement pour les activités nautiques et au professionnalisme des acteurs du marché ont aidé notre industrie à garder un cap positif malgré la tempête » a déclaré Yves Lyon-Caen, Président de la FIN.

Après une saison estivale 2020 très positive en France, l’engouement des Français pour les activités nautiques ne s’est pas démenti cet été. Le retour de la clientèle étrangère a été partiellement entravé par la reprise de l’épidémie et les restrictions aux déplacements internationaux. Malgré cela, et quoique légèrement écourtée par le 3ème confinement national (avril), la saison 2021 a été bonne pour les acteurs du nautisme. Les professionnels ultramarins, déjà fortement impactés par les premiers effets de la crise sanitaire, font cependant figure d’exception. Le soutien public doit impérativement se poursuivre pour ces entreprises, a estimé la fédération professionnelle.

Selon le Président de la FIN, « le dynamisme du marché européen comme du marché nord-américain et l’évolution favorable de la pratique nautique en France permettent d’envisager de retrouver, dès 2021, le niveau d’activité de 2019. Cela nous engage encore plus fortement à bâtir des pistes de développement pour l’avenir ».
Yves Lyon-Caen s’est vu confier fin juillet une mission par la ministre de la Mer pour réfléchir au nautisme de demain, aux côtés de Guillaume Sellier, Directeur Interrégional de la Mer de la façade Nord Atlantique – Manche Ouest. Après le plan de développement du nautisme et de la plaisance, publié en mars 2017, qui fixait les grands enjeux pour la filière, cette mission marque une nouvelle étape qui permettra de proposer les actions qui permettront de mieux accompagner le secteur nautique. Le rapport est attendu à l’occasion du salon nautique de Paris qui se tiendra Porte de Versailles du 4 au 12 décembre 2021

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La 40 Malouine LAMOTTE accueillera 23 Class40

L’épreuve organisée par la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo (SNBSM) les 10, 11 et 12 septembre 2021 fait le plein.

Ce sont finalement 23 bateaux qui arboreront le pavillon de la 40′ Malouine LAMOTTE dans le bassin Duguay-Trouin du port de Saint-Malo la semaine prochaine, contre 13 participants en 2019. Attendus dès le début de semaine les voiliers de course seront amarrés sur le Quai Duguay-Trouin, juste derrière les voiliers traditionnels de la flotte Etoile Marine Croisières, devant le Quai St-Malo.

L’événement malouin figure maintenant dans le “European Trophy” de la classe et fait également partie des sélections “Route du Rhum – Destination Guadeloupe”, soit deux raisons supplémentaires pour les skippers d’y participer.

  • PROGRAMME –

Jeudi 09 septembre 2021
Présence souhaitée des bateaux dès le matin dans le bassin Duguay-Trouin, quai Duguay-Trouin*.
18h30 – Accueil des skippers suivi du briefing à la Trinquette du Yacht Club SNBSM

Vendredi 10 septembre 2021
09h45 impérativement – Présentation devant le Pertuis
10h13 – Passage des écluses
12h00 – 1er signal d’avertissement et départ de la grande course de 24h en double

*Accueil des concurrents dans le port de Saint-Malo du 07 au 16/09/2021.

Samedi 11 septembre 2021
Arrivée des concurrents à Saint-Malo
12h18 : Dernier SAS d’entrée au port de Saint-Malo
Déjeuner des équipages à La Trinquette du Yacht Club SNBSM, quai du Bajoyer
19h30 : SOIRÉE DES ÉQUIPAGES – Pot d’accueil dans la cour d’honneur de l’Hôtel France et Chateaubriand (Intra-muros) suivi du dîner à la Brasserie

Dimanche 12 septembre 2021
08h55 impérativement : Présentation devant le Pertuis
09h24 : Passage des écluses
10h30 : 1er signal d’avertissement et départ du 1er parcours de régate en baie de Saint-Malo suivi d’un 2ème parcours éventuel (selon météo)
13h54 : Dernier SAS spécial
15h30 à 16h30 – Séance de dédicace des coureurs à la Trinquette du Yacht Club SNBSM
17h00 – Remise des prix à la Trinquette du Yacht Club SNBSM

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Golden Globe Race. 26 skippers pour la 3e édition

Dans un an, le 4 septembre 2022, la troisième édition de la Golden Globe Race s’élancera depuis les Sables-d’Olonne. Il s’agit de l’unique tour du monde réalisé sans assistance technique et sans géolocalisation, avec les mêmes outils que lors de la première édition, en 1968. 26 skippers de 11 nationalités différentes ont déjà annoncé leur participation.

La prochaine édition débutera le 4 septembre 2022. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à l’École des pêches. Aux côtés de Yannick Moreau, Maire des Sables-d’Olonne et Président de l’Agglomération, et de Don McIntyre, organisateur de la Golden Globe Race, Alain Leboeuf, Président du département de la Vendée, et Isabelle Leroy, vice-Présidente de la Région Pays-de-la-Loire, ont fait le déplacement pour l’occasion.

En 2018, le retour de la Golden Globe Race, dont le départ avait été donné des Sables-d’Olonne, marquait les cinquante ans de cette course mythique. C’est en effet en 1968 et 1969 qu’avait eu lieu le Golden Globe Challenge, la première course en solitaire, autour du monde et sans escale de l’histoire. La victoire de Robin Knox-Johnston et l’incroyable aventure de Bernard Moitessier auront inspiré des générations de marins, convaincus que la mer pouvait être un incroyable terrain de jeu, de rêve et d’abnégation.

Cinquante ans plus tard, les 18 skippers à s’élancer pour cette course anniversaire renouait avec ce qui en faisait son ADN : une compétition sans aucune assistance technique, sans GPS et avec les mêmes moyens de navigation qu’à l’époque. La victoire de Jean-Luc Van Den Heede (73 ans alors) à l’issue de 212 jours de mer avait suscité un enthousiasme saisissant sur les pontons des Sables-d’Olonne et auprès de tous les passionnés de la course au large. Forte des souvenirs qu’elle a induit et de ses valeurs, à la fois familiale et fraternelle, cette édition a encouragé les organisateurs à s’inscrire sur le long terme.

Les organisateurs de la Golden Globe Race, la Ville des Sables-d’Olonne et la Communauté d’agglomération (qui se chargent de toutes les animations à terre et du village) se sont donc conjointement épaulés afin de proposer cette nouvelle édition, dont le départ aura lieu le 4 septembre 2022. La date a été légèrement décalée afin de contribuer à ce que les conditions soient plus clémentes pour les marins, notamment lors de leurs traversées des mers du sud.

Si la course conserve son ADN, plusieurs nouveautés permettront à tous les curieux de vivre l’aventure avec davantage de proximité. Ainsi, cinq points de passage ont été établis afin que les skippers puissent transmettre photos et vidéos de leur aventure. Par ailleurs, des entretiens hebdomadaires auront lieu avec les médias ainsi qu’un Facebook live, chaque mois, lors duquel le public pourra échanger directement avec les marins.

Enfin, une régate virtuelle permettra à tous les curieux de vivre la course à leur façon, tout au long de leur tour du monde. Au total, 26 skippers de 11 nationalités différentes ont déjà annoncé leur participation avec le doux rêve de pouvoir être les premiers à franchir la ligne aux Sables-d’Olonne, après plus de 200 jours de mer. Le public pourra les côtoyer dès le 20 août 2022 avec l’ouverture du village avant le grand départ, quinze jours plus tard.

ILS ONT DIT

Yannick MOREAU, Maire des Sables-d’Olonne et Président de l’Agglomération

« Il y a 4 ans, avec Don McIntyre, nous avons décidé de redonner vie à la Golden Globe Race, une course unique qui porte les valeurs et l’ADN des Sables d’Olonne.

Port de départ des plus belles aventures maritimes, notre ville s’affirme comme étant la Capitale mondiale de la course au large en solitaire.
Après le Vendée Globe et la Mini Transat, les skippers de la GGR s’élanceront pour un tour du monde dans lequel les valeurs humaines et le dépassement de soi sont primordiales pour faire face aux éléments et aller au bout de l’aventure.

À un an du départ, les Sables d’Olonne prépare avec passion ce grand rendez-vous de la course au large. Le 4 septembre prochain, nous serons nombreux sur les quais de notre mythique chenal pour encourager ces héros venus des quatre coins du monde. »

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Philippe Mourniac nouveau directeur de l’équipe de France de voile olympique

Guillaume Chiellino, nouveau Directeur Technique National de la Fédération française de voile, a nommé Philippe Mourniac au poste de directeur de l’équipe de France de voile olympique pour lui succéder.

Né en 1965, Philippe Mourniac a commencé la voile très jeune sur les eaux de Sainte Maxime. Reconnu comme un très grand navigateur pluridisciplinaire ayant participé à 3 Coupes de l’America, Philippe est d’abord spécialiste du Tornado avec lequel il a effectué 2 préparations olympiques, en 1996 et 2000 avec son frère Jean-Christophe, au cours desquelles il remporte deux médailles mondiales (l’argent en 1995 et le bronze en 2000). En parallèle il côtoie le milieu de la course au large en tant qu’équipier sur des multicoques de 60 pieds tels que le Bonduelle de Jean Le Cam. Dès 1992 il participe à la Coupe de l’America avec Le Défi Français Ville de Paris mené par Marc Pajot à San Diego. Puis en 2003 il participe avec Areva à l’édition disputée en Nouvelle-Zélande, puis avec Team Germany à celle de Valence en 2007. Spécialiste du match racing, Philippe s’illustre également sur le circuit des Extrêmes Sailing Séries ou de la Maxi World Cup qu’il remportera 3 fois.
Depuis 2016, Philippe est Entraineur National des équipages de 470 Masculin qu’il mènera au plus haut niveau avec 6 médailles internationales dont le titre de champion du monde remporté en 2018 par le duo Kevin Peponnet et Jérémie Mion. Passionné, humain et profondément ancré dans l’univers de la voile, cette solide expérience lui permet d’endosser aujourd’hui le costume de Directeur des Equipes de France, poste occupé par Guillaume Chiellino depuis 2013.

Philippe Mourniac, Directeur de l’Equipe de France de Voile Olympique :
« La voile me fait vibrer et je suis très heureux de cette opportunité unique que m’offre la Fédération, de pouvoir mener l’équipe de France olympique vers les Jeux de 2024. Le challenge est magnifique et j’ai envie de m’investir pleinement dans cette nouvelle mission. Guillaume Chiellino a fait jusqu’ici un travail énorme, couronné par 6 médailles olympiques en deux olympiades. Je vais essayer d’être à la hauteur en m’investissant dans le projet sportif afin de mettre en place, le plus rapidement possible, une dynamique qui nous portera non seulement vers 2024 mais aussi sur les olympiades suivantes. Nous avons une opportunité unique de faire de ces Jeux à domicile un levier exceptionnel pour rassembler l’ensemble de la voile française et établir des passerelles avec l’ensemble des passionnés et professionnels de notre sport.
Je tiens à remercier les athlètes de 470 que j’ai eu la chance d’accompagner depuis 2016 : Sofian Bouvet, Guillaume Pirouelle, Hippolyte Machetti, Valentin Sipan, Sidoine Dantès, Jérémie Mion et Kevin Peponnet. Cette dernière tranche de vie avec ce groupe a été très riche avec de très beaux résultats internationaux. Je suis très heureux d’avoir accompagné des athlètes de ce niveau
»

Guillaume Chiellino, Directeur Technique National :
« Je suis ravi d’avoir Philippe Mourniac comme directeur de l’Equipe de France. Il a désormais en charge une merveilleuse mission, d’autant que les prochains Jeux Olympiques se dérouleront chez nous, à Marseille. Philippe a une connaissance extraordinaire de la voile, d’abord en olympisme, mais aussi de quasiment tous les circuits de voile professionnelle et internationale, ce qui lui donne une véritable plus-value pour ce poste. Rassembleur et leader, il a le profil idéal pour sublimer les entraineurs et leurs athlètes. Sa mission est d’accompagner tous ces talents vers toujours plus de performance ».

Jean-Luc Dénéchau, Président de la Fédération Française de Voile :
« Guillaume Chiellino a chargé Philippe Mourniac de conduire l’Equipe de France de Voile olympique pour 2024. Billy Besson, Vice-président en charge du haut niveau et moi-même, nous nous réjouissons de cet excellent choix et souhaitons à Guillaume et Philippe nos meilleurs vœux de réussite pour la préparation des JO de 2024. »

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Class30. VPLP/Multiplast remporte le concours international avec un bateau semi scow

Le jury du Class 30, composé de quatre membres de l’Union Nationale pour la Course au Large (UNCL), trois du Royal Ocean Racing Club (RORC) anglais et un du Storm Trysail Club américain a retenu l’association Architecte-Chantier VPLP/Multiplast pou dessiner le Voilier École de Course au Large international de demain.

Lancé en avril dernier dans le but de remettre l’apprentissage de la course au large au cœur de la pratique – notamment auprès des publics jeunes et avec le souhait d’intégrer garçons et filles – le concours du Class 30 a pour objet de faire naître un nouveau monotype entre 9m et 9m60, éco-conçu, fun, moderne et stable, en respectant un budget pouvant répondre à une large demande de clubs dans le monde.
> Lire dans le numéro 95 de Course Au Large
Le cahier des charges prévoit la possibilité de faire naviguer ensemble 5 à 6 membres d’équipage et de passer des nuits en mer, avec deux déclinaisons possibles : le Class 30 Club, version de base, simplifiée mais performante, à un prix d’appel prêt-à-naviguer particulièrement compétitif, et le Class 30 One Design™, avec un kit supplémentaire intégrant différents modules d’équipement, dont un mât carbone et de l’électronique, destiné à des propriétaires désireux de régater en monotype ou en IRC. La volonté de se concentrer sur la version Club du Class 30, indispensable levier du renouveau de l’apprentissage, a d’emblée semblé très partagée par les nombreux concurrents ; au final, plus de vingt-cinq dossiers de candidature provenant de neuf nationalités différentes ont été présélectionnés, et six équipes architectes/chantiers retenues, ainsi que deux autres projets concernant des bateaux existants, proches du cahier des charges, mais devant formaliser des évolutions notamment budgétaires.

Une Short List à trois
Le choix s’est avéré particulièrement difficile pour analyser, sélectionner et départager les 8 projets d’architectes – 4 français, 2 italiens, 1 américain et 1 allemand – retenus début juillet.
« Ces 8 projets sont remarquables et le travail fourni exceptionnel particulièrement au vu du délai contraint dans lequel ont dû répondre les équipes en lice. » détaille Yves Ginoux, vice-président de l’UNCL. Sur la base d’une vingtaine de critères de sélection, mêlant le respect du cahier des charges et l’atteinte des objectifs de coûts et de performances, le Jury International a sélectionné trois projets au début de l’été, donnant aux équipes l’occasion de présenter leur projets en visio et de répondre à des questions complémentaires, notamment sur leur approche industrielle et sur les aspects d’éco-conception.

Les finalistes au crible
Les 3 projets présentent des atouts majeurs mais assez différents entre eux et le classement final s’établit ainsi : premier, le projet présenté par VPLP associé à Multiplast s’illustre par un design très moderne, inspiré des semi-scows qui fleurissent dans la « grande sœur » de la Class 40, afin d’assurer une grande stabilité et une flottaison dynamique importante qui favorise la vitesse. Un plan de voilure généreux et puissant, une ergonomie évoluée, un plan de pont épuré mais bien équipé, une structure intérieure simple mais complète, sont les caractéristiques de ce projet.
Les 2 autres projets ressortent ex aequo : le projet italien de Matteo Polli se caractérise par un design très élaboré basé sur une carène de type scow, mettant en œuvre des matériaux bio-sourcés et des résines recyclables. Cette solution est très innovante et attractive, mais le manque de retour d’expérience sur l’emploi de ces matériaux nouveaux et leur coût supérieur ont quelque peu pénalisé la candidature. Matteo Polli a fait preuve de son talent avec un proposition réellement séduisante.
Le projet américain de Farr Yacht Design est basé sur le bateau en cours de développement dénommé Farr X2. On ne présente plus le cabinet Farr YD et ses innombrables succès avec des bateaux de régates (Mumm 30, TP52, …) ou de courses au large (Volvo 65, IMOCA, ….). Le Farr X2 est un bateau « haut de gamme » (tailor made) dédié à la course offshore en équipage réduit dont la construction démarre actuellement aux Philippines. L’adaptation proposée par Farr YD pour le Projet Class30 est très séduisante, mais la production en Europe pénaliserait le coût de ce très joli bateau.

Dans les starting-blocks
Courant septembre va démarrer la phase d’études d’avant-projet pour VPLP qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin 2021. Une maquette du bateau sera exposée au mois de décembre sur le Stand UNCL au Nautic 2021. A l’initiative de plusieurs propriétaires passionnés, le lancement des premiers bateaux est prévu au 4ème semestre 2022.
En parallèle, la présentation d’un plan de financement des bateaux pour les Clubs permettra la recherche de partenaires financiers, voire d’un sponsor pour la Class 30.
Dès l’automne des présentations du Projet Class 30 sont prévues auprès des Clubs.

Extrait de la présentation du Projet faite par VPLP et soutenue par Simon Watin (VPLP) et Yann Penfornis (Multiplast) :

« Pour ce voilier qui vise à donner envie de régater à un nouveau public, nous avons opté pour une conception sobre et raisonnée qui permet, à budget égal, de mettre l’accent sur les points qui comptent le plus : le plaisir d’être sur l’eau en équipage et de glisser sur un bateau rapide, la dimension aventurière de la régate offshore, pour imprimer des souvenirs salés à une nouvelle génération.

Points clefs du projet :

  • Un bateau sur lequel il est agréable de naviguer : bien assis à la barre ou au rappel, sur une carène qui mouille peu, avec un grand cockpit pour manœuvrer en équipage
  • Une conception qui permet de tenir l’objectif de coût :
    Des formes simples et peu de surface développée
    Un principe de structure et d’assemblage adapté à une production en série monotype
    Un plan de pont et de gréement sans superflu
  • Une part importante donnée à l’éco-conception, avec une réflexion globale sur la construction mais aussi sur les usages et la manière de naviguer
  • Une carène puissante et polyvalente pour un bateau évolutif dans toutes les allures
  • Un plan de pont léger, efficace et accessible pour prioriser les réglages dynamiques et l’apprentissage de la navigation en équipage
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Solitaire. Pierre Quiroga gagne la deuxième étape et prend la tête au général

Le skipper Macif aura su parfaitement déjouer tous les pièges de cette deuxième étape et attaquer quand il le fallait. Il remporte cette deuxième étape avec la manière. Il prend la tête du classement général devant Xavier Macaire à 1h36, malheureux sur cette étape après avoir connu des galères à répétition et Tom Laperche deuxième de l’étape qui est à 13 secondes de la deuxième place au général . Rien n’est encore joué.

Gildas Mahe régulièrement devant avec Tom Laperche confirme sa bonne forme sur cette étape mais on soulignera surtout la performance du jeune Gaston Morvan (Bretagne-CMB), bizuth de l’épreuve qui s’affirme dors et déjà et finit 5e. Idem pour Achille Nebout qui aura réalisé une très belle étape.

1. Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 08:43:45

Temps de course : 2j 18h 43mn 45sec

Distance parcourue : 556.00 nm

« À la fin, je me disais que ça n’allait jamais finir… Ce que je retiens, c’est que j’ai rempli mon contrat. L’objectif était de remporter une victoire d’étape, c’est chose faite. Sur la première étape je ne suis pas passé loin avec une deuxième place. Là, sur une étape aussi compliquée, avec les courants, les virements de bord, c’était vraiment le cumul de tout ce qu’un marin doit savoir faire. Je suis étonné et ravi d’avoir remporté cette étape d’une si belle manière !

On était cramé dès le lundi. Je me suis dit qu’on allait calmer un peu le jeu pour plus tard avec Guernesey et toutes les îles, le Chat, le raz Blanchard… Il fallait être en forme. Cette nuit je n’avais plus d’énergie, j’ai fait plein de bêtises à l’arrivée, je suis cramé. J’ai les yeux qui piquent et mes muscles me disent d’aller dormir. Passer en tête au raz de Sein et au raz Blanchard, devant les meilleurs figaristes, c’était une émotion forte ! Il fallait la contenir pour rester serein. »

2. Tom Laperche (Bretagne – CMB Performance) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 09:40:04

Temps de course : 2j 19h 40mn 4sec

À 0j 0h 56mn 19sec du leader

Distance parcourue : 560.92 nm

« C’était intense, déjà sur le parcours côtier où nous avons fait beaucoup de manœuvres, on avait trempé le t-shirt en partant à Groix ! J’étais content de partir en tête, et après on a fait deux bords rapides de vent de travers, c’était chouette. La deuxième partie de la course, c’était quasiment que du près. À chaque fois qu’il y a du courant contraire, on s’approche des cailloux pour faire plein de virements de bord, c’est un peu chaud. Il faut être hyper précis car les erreurs peuvent arriver hyper vite. Il ne faut pas casser le bateau, c’est très sollicitant.

Quand on longeait le phare de Barfleur, c’était la pleine nuit et le halo du phare nous éblouissait, c’était assez impressionnant, on voyait les masses de tourbillons de partout, les cailloux qui explosent à droite à gauche… Là, tu ne fais confiance qu’à l’ordinateur et à la carte.

À propos de l’option de Pierre

Il avait un mille d’avance, j’avais pris un casier à Portsall. Je ne l’ai pas vu partir. Je pensais à ma trajectoire, qui n’était pas trop risquée, j’allais jouer le courant. J’ai emmené une grosse partie de la flotte je crois. Au petit matin, j’ai vu qu’il n’y avait plus Pierre mais je ne savais pas trop où il était.
C’était beau d’apercevoir les falaises ce matin en arrivant, ça faisait longtemps que je n’étais pas venu par ici ! C’est satisfaisant d’être devant, maintenant j’aimerais gagner une étape ! 
»

3. Achille Nebout (Primeo Energie – Amarris) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 09:56:23

Temps de course : 2j 19h 56mn 23sec

À 1h 12mn 38sec du leader

Distance parcourue : 561.02 nm

« C’est beaucoup d’émotions. Je ne m’y attendais pas forcément. Je suis très très content. J’ai pourtant eu quelques soucis techniques au début, j’ai même cru que c’était un peu fichu mais je me suis bien accroché et je suis récompensé parce que ça a beaucoup bataillé dans les cailloux, dans les courants, au près… C’était très très intense. On n’a pas beaucoup dormi, tous. Ça ne se présente pas tous les jours un podium sur La Solitaire du Figaro, ce n’est pas facile à faire. J’ai tiré les bons bords, j’ai pris les bonnes options. Je suis hyper heureux. Et deux méditerranéens qui gagnent une étape de bretons, c’est beau. Ça fait plaisir de partager le podium avec Pierre (Quiroga)»

4. Gildas Mahe (Breizh Cola) 01/09/2021

Heure d’arrivée: 10:01:07

Temps de course : 2j 20h 1mn 7sec

À 1h 17mn 22sec du leader

Distance parcourue : 567.22 nm

« Je suis content parce que le but est d’être bien au général ; il faut passer au travers de tous les pièges de cette Solitaire et pour l’instant, je ne m’en tire pas trop mal ; mais je suis un petit peu déçu, parce que j’étais mieux que cela toute la manche et à l’arrivée c’est mon plus mauvais classement de l’étape. Mais je m’en suis bien sorti. Je n’aime pas trop le près, mais j’ai trouvé des solutions. C’était très très chaud, notamment cette nuit, passer au milieu des cailloux … la punition n’est jamais loin. J’ai dormi un peu au près, mais avant cela je n’avais pu faire qu’une sieste de 10 minutes, juste avant le Four. Je pense qu’on est d’ailleurs un peu tous cuits. C’était une belle étape ! »

5. Gaston Morvan (Bretagne – CMB Espoir) 01/09/2021 – 1er bizuth

Heure d’arrivée : 10:08:22

Temps de course : 2j 20h 8mn 22sec

À 1h 24mn 37sec du leader

Distance parcourue : 559.88 nm

« C’est transcendant une étape comme ça … Tous mes amis étaient là à Lorient, ça m’a donné de l’énergie, ça m’a bien lancé, j’ai fait un super départ. Mes offensives sont hyper bien passés, j’avais une bonne vitesse. C’était un travail de précision, jusqu’au bout dans les courants, sur les réglages, sur les placements… Je suis content de moi. J’avais un bon feeling avec le bateau, l’environnement… J’en ai profité. Pourtant je perçois bien la difficulté de La Solitaire du Figaro, conserver la lucidité, gérer son effort, son sommeil. »

6. Alexis Loison (Région Normandie) 01/09/2021

Heure d’arrivée :10:11:19

Temps de course : 2j 20h 11mn 19sec

À 1h 27mn 34sec du leader

Distance parcourue : 555.05 nm

« Une étape dure, on le savait. C’était la plus courte en distance mais le nombre de pièges était important. C’était stressant ; on ne peut pas s’accorder une minute d’inattention. JE n’ai pas pris le meilleur départ et j’ai même cru que je n’allais pas pouvoir remonter mais j’ai réussi à rattraper la flotte ; J’avais une bonne vitesse, je finis 6e, je suis content. L’objectif était de ne pas prendre trop de retard au général ; Pierre a fait un gros break mais les autres ne sont pas loin. »

7. Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 10:37:22

Temps de course : 2j 20h 37mn 22sec

À 1h 53mn 37sec du leader

Distance parcourue : 564.69 nm

« Une grosse étape, courte mais elle a fait mal ! On a commencé par le plus drôle mais c’est là que c’était le plus violent. On a eu un petit répit ensuite, c’était plus calme mais je ne sais pas combien de virement on a fait dans cette étape… c’était dur ! Je suis bien positionné mais je fais que 7e alors que j’ai longtemps été sur le podium. Ce n’était pas facile, il faut se battre. Y’a des écarts. Il y en a qui ont pris un peu plus de risque mais ce n’était pas simple dans les cailloux. Pierre (Quiroga) a été fort ! il navigue bien. Maintenant, je vais manger, dormir, me laver …. Mais du repos surtout ! »

8. Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 10:39:56

Temps de course : 2j 20h 39mn 56sec

À 1h 56mn 11sec du leader

Distance parcourue : 563.46 nm

« Je suis doublement content : pour moi et mon collègue Pierre (Quiroga). Ma plus belle étape sur le circuit. C’était vraiment bien. Le tour de la Bretagne était vraiment génial, la dernière nuit a été fraiche et difficile. Le repos va faire du bien même si j’ai réussi à dormir autant que possible. Quelle intensité sur cette étape ! Il y’a un engagement total et c’est pourtant toujours très serré… »

9. Eric Peron (French Touch) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 10:44:01

Temps de course : 2j 20h 44mn 1sec

À 2h 0mn 16sec du leader

Distance parcourue : 559.91 nm

« C’était bien parti, plus vite que prévu. Il a fallu bien s’arracher la première nuit pour être devant. Puis on a commencé à jouer dans les cailloux, et je ne suis pas fan. C’est là où j’ai lâché un peu les leaders. Je ne sais pas combien de virements on a fait, mais un sacré paquet ; c’était éprouvant. Je suis fatigué, ça c’est sûr. Mais c’était bien, j’ai tenu le rythme. Je suis content de moi »

10. Corentin Horeau (Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 10:46:05

Temps de course : 2j 20h 46mn 5sec

À 2h 2mn 20sec du leader

Distance parcourue : 557.96 nm

11. Tanguy Le Turquais (Queguiner – Innoveo) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:00:23

Temps de course : 2j 21h 0mn 23sec

À 2h 16mn 38sec du leader

Distance parcourue : 564.48 nm

12. Elodie Bonafous (Bretagne – CMB Oceane) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:00:33

Temps de course : 2j 21h 0mn 33sec

À 2h 16mn 48sec du leader

Distance parcourue : 559.31 nm

13. Martin Le Pape (Gardons la vue) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:06:16

Temps de course : 2j 21h 6mn 16sec

À 2h 22mn 31sec du leader

Distance parcourue : 560.53 nm

14. Xavier Macaire (Groupe SNEF) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:07:55

Temps de course : 2j 21h 7mn 55sec

À 2h 24mn 10sec du leader

Distance parcourue : 569.33 nm

15. Alexis Thomas (La Charente Maritime) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:12:28

Temps de course : 2j 21h 12mn 28sec

À 2h 28mn 43sec du leader

Distance parcourue : 560.70 nm

16. Alan Roberts (Seacat Services) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:16:07

Temps de course : 2j 21h 16mn 7sec

À 2h 32mn 22sec du leader

Distance parcourue : 564.58 nm

17. Pierre Leboucher (GUYOT environnement – Ruban Rose) 01/09/2021

Heure d’arrivée : 11:33:28

temps de course : 2j 21h 33mn 28sec

À 2h 49mn 43sec

Distance parcourue : 567.10 nm

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Imoca. Charal ne participera pas au Défi Azimut

Photo G. Lebec Charal

L’IMOCA Charal ne participera pas au Défi Azimut après le choc avec un ofni sur la Fastnet qui oblige l’équipe à immobiliser le 60 pieds près de cinq semaines pour un important chantier à Lorient.

« Dès le constat de cette avarie à l’arrivée de la Rolex Fastnet Race, l’équipe du Charal Sailing Team a tout mis en œuvre pour gérer les réparations dans l’objectif de s’aligner sur le Défi Azimut. Malgré l’état d’esprit et l’unité du team, le temps disponible et les différentes phases nécessaires à cette réparation, nous ne serons finalement pas sur cette course cette année. Nous devons revoir notre planification et notre organisation pour que notre duo soit fin prêt pour le défi majeur de la saison avec la Transat Jacques Vabre 2021 », annonce Mathieu Bigard, Directeur du Groupe Bigard.

« Après la sortie du Solent aux Needles, alors que nous marchions à près de 20 nœuds, nous avons violemment heurté un Ofni, qui a relevé le safran bâbord brisant le fusible. Charal est parti au lof à contre. Quand nous avons pu reprendre notre route après avoir vérifié que la quille ne semblait pas endommagée, nous ne pouvions savoir que l’avarie était plus grave » explique Jérémie Beyou son skipper, satisfait de ce retour à la compétition malgré cette fortune de mer. « C’est en fait à l’arrivée, que l’équipe venue nous accueillir a vu qu’il manquait un morceau d’étrave. Il ne restait que la mousse, la peau de carbone extérieure s’étant décollée puis arrachée. » La présence du team sur place a permis de réagir dans les meilleurs délais.

Pierre-François Dargnies, le directeur technique de Beyou Racing, qui supervise les travaux, précise : « C’est une fois le bateau à terre que nous nous sommes rendu compte que la totalité de la nouvelle étrave qui avait été implantée l’hiver dernier, était touchée sur toute sa surface suite à l’impact. L’âme s’est ramollie et la peau extérieure s’est délitée jusqu’à la jonction de l’ancienne étrave. » Après avoir stratifié pour colmater, puis asséché les fonds, le bateau a pu être convoyé prudemment à sa base à Lorient, convoyage géré par Ewen Le Clech, boat Captain.

« Tout le monde a modifié son programme, et l’équipe s’est mobilisée comme jamais pour cette opération ‘commando’ », ajoute Jérémie, « Philippe Facque, patron de CDK nous a ouvert son chantier qui pourtant était alors fermé. Le cabinet VPLP qui a dessiné le bateau, a immédiatement dépêché une équipe qui a supervisé la découpe du fond de coque, confirmant une fois de plus l’implication des architectes depuis maintenant près de cinq ans. C’est un vrai plus de pouvoir poursuivre notre étroite collaboration avec VPLP sur Charal 1. »

Pierre-François Dargnies confirme : « Tous les intervenants ont été hyper réactifs à l’image notamment de Gepeto composite, ou de Filumena et d’Ecritures qui s’occupent de la décoration de la coque. Tout a été minutieusement planifié entre la greffe de la nouvelle étrave, la pose des peaux de carbone intérieures et extérieures, la cuisson… ».

Au final ce sont plus d’une dizaine de spécialistes de haut vol qui entourent le 60 pieds IMOCA. « A regret, malgré nos efforts, nous ne serons pas prêts pour disputer le Défi Azimut cette année » conclut Pierre-François Dargnies.

Guère surpris, mais visiblement touché, Jérémie Beyou insiste sur l’état d’esprit de son équipe, et de tous les prestataires et experts, qui n’ont pas hésité un seul instant à se mobiliser pour se mettre au service du chantier. « L’enjeu est d’achever les réparations à la mi-septembre, puis de remettre le bateau à l’eau aussitôt afin de reprendre les entrainements au plus vite » confirme le skipper, qui avec Christopher Pratt, a bouleversé son planning. Ils enchaînent actuellement trois blocs intenses de préparation physique, les sessions météo avec Christian Dumard et Marcel Van Triest, tout en supervisant l’analyse des performances récentes, la préparation de l’avitaillement… Sportivement c’est donc sur la Transat Jacques Vabre que l’équipe se concentre.

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Vendée Globe. Isabelle Joschke renouvelle son partenariat avec Macsf

La Skipper franco-allemande Isabelle Joschke s’entrainant sur MACSF pour le Vendée Globe 2020. (Photo par Ronan GLADU)

La MACSF a resigné avec Isabelle Joschke et son team manager Alain Gautier jusqu’en juin 2025, après le prochain Vendée Globe. Ces 4 prochaines années permettront d’optimiser les performances de l’IMOCA MACSF et de capitaliser sur l’expérience et la notoriété acquises.

Continuer la belle histoire avec Isabelle Joschke et Alain Gautier est le premier objectif de la MACSF pour les quatre prochaines années. « Nos collaborateurs et nos sociétaires nous ont dit combien ils ont apprécié de suivre le périple d’Isabelle autour du monde. Dans la période difficile que nous avons traversée à cause de l’épidémie de Covid, elle nous a apporté des émotions, du suspense sportif et de l’évasion. Elle a incarné les valeurs de la MACSF et en particulier le dépassement de soi, la détermination et la recherche de performance. Et elle a contribué efficacement à la visibilité et l’image du groupe. Nous sommes donc très heureux de renouveler notre confiance à Isabelle Joschke, Alain Gautier et son équipe, pour 4 ans, jusqu’au Vendée Globe 2024 », déclare Stéphane Dessirier, directeur général du groupe MACSF, premier assureur des professionnels de santé en France.

Une vision à long terme
En s’engageant sur le long terme pour commencer le plus tôt possible la campagne pour le Vendée Globe 2024, la MACSF veut capitaliser sur l’expérience acquise et sur un tandem skipper-bateau déjà prêt, qui a montré son potentiel depuis trois ans. La notoriété du partenariat entre la MACSF et Isabelle Joschke en plein développement depuis 2019, aussi bien auprès des communautés, sur les réseaux sociaux, que parmi les professionnels de santé ou encore les collaborateurs, pourra continuer de monter en puissance.

Confiance renouvelée à Isabelle Joschke et Alain Gautier
Pour Isabelle Joschke, décider de repartir à nouveau dans un projet Vendée Globe constitue à la fois un défi personnel et un engagement collectif.
« A l’origine, je partais pour un seul et unique Vendée Globe. La préparation de la course a été, pour toute notre équipe, un vrai parcours du combattant. Et puis, sur le tour du monde, je me suis souvent imaginée une vie plus confortable et plus reposante. C’est une course qui éprouve au plus haut point, qui va chercher loin, une course où rien ne se passe jamais comme on s’y attend. Et même s’il y a eu un match incroyable dans les mers du sud, durant toutes ces semaines je me suis beaucoup confrontée à mes failles.
Mais j’ai aussi réalisé à quel point il s’agissait d’une aventure collective, combien j’étais soutenue malgré le sentiment de solitude que j’ai parfois éprouvé. A l’issue de cette épreuve, j’ai compris que j’avais beaucoup gagné, en compétence et en confiance, et à quel point notre équipe, notre sponsor et moi en sommes revenus soudés. C’est ce point-là qui m’a donné envie de poursuivre une aventure dans laquelle nous avons, à chaque expérience, retenu ce qu’elle avait de positif. Si je fais le choix de repartir pour un autre tour du monde aujourd’hui, ce n’est pas pour prendre une quelconque revanche sur le cours des choses, mais réellement pour que nous écrivions, ensemble, une histoire nouvelle.
»

Repartir avec le même bateau
En cohérence avec sa politique RSE, la MACSF a choisi de garder l’IMOCA actuel. Le monocoque va néanmoins connaître quelques améliorations pour optimiser ses performances. Les grandes qualités de navigatrice d’Isabelle et sa parfaite connaissance du bateau feront d’elle une concurrente redoutable pour ses prochaines courses et lui permettront de prétendre à de bons résultats sportifs, ainsi que l’explique Alain Gautier, son team manager.
« Je savais qu’une campagne de Vendée Globe sur 4 saisons n’était pas un long fleuve tranquille. J’en ai eu la confirmation. Mais vivre l’arrivée aux Sables d’Olonne d’une Isabelle rayonnante fut une belle récompense ! Quand les planètes s’alignent aussi bien – une relation parfaite avec le partenaire, une skipper qui a plus que confirmé le talent que nous imaginions, une équipe soudée et performante, un bateau bien évolué, on ne peut que poursuivre l’aventure.
C’est pour tout cela que nous avons décidé communément, Isabelle, la direction de MACSF et moi-même, de prolonger l’histoire. Et pour ma part, c’est avec beaucoup de plaisir que je poursuis cette collaboration. L’expérience acquise par toute l’équipe devrait nous permettre de viser de bons résultats avant que les IMOCA de nouvelle génération ne fassent parler d’eux. Nous avons bien sûr analysé les différentes solutions (bateau neuf, bateau de génération 2020) mais nos valeurs nous ont poussés à continuer l’aventure avec cet IMOCA que nous allons faire évoluer au fil des saisons. Nous sommes en pleine réflexion quant aux modifications à apporter à notre fidèle MACSF. Les retours d’expérience d’Isabelle nous serviront pour trouver les modifications les plus efficientes en termes de rendement/gain de performance versus coût.
»

Transmettre un message positif grâce à la course au large
A travers ce sponsoring, la MACSF souhaite transmettre un message foncièrement positif, tourné vers l’aventure humaine, l’audace et l’esprit d’équipe, en parfaite cohérence avec l’esprit solidaire et humaniste du mutualisme qui constitue l’ADN du groupe. La MACSF a d’ailleurs prévu d’impliquer étroitement ses collaborateurs dans ce nouveau projet voile afin qu’il soit dans le prolongement du partenariat précédent, à la fois source de fierté et de cohésion interne.
Les valeurs dont Isabelle est porteuse entrent aussi en résonance avec celles des professionnels de santé qu’assure la MACSF. La skipper partira ainsi à leur rencontre et interviendra dans de grands hôpitaux dans le cadre d’un programme de conférences. L’occasion d’illustrer « en effet miroir » des problématiques communes à la navigatrice en solitaire et aux soignants telles que la prise de décision en situation d’urgence, le sommeil fractionné ou la gestion du stress.

Programme sportif prévisionnel
2021
Septembre 2021 : Défi Azimut – du 15 au 19 septembre
Novembre 2021 : Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre (avec Fabien Delahaye) – départ le 7 novembre
2022
Mai 2022 : Bermudes 1000 Race (solitaire)
Juin 2022 : Vendée Arctique Les Sables d’Olonne (solitaire)
Septembre 2022 : Défi Azimut
Novembre 2022 : Route du Rhum Destination Guadeloupe (solitaire) – départ le 6 novembre
2023
Août 2023 : Rolex Fastnet Race (double)
Septembre 2023 : Défi Azimut
Octobre 2023 : Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre (double)
2024
Mai 2024 : The Transat CIC (solitaire)
Juin 2024 : New York-Vendée-Les Sables d’Olonne (solitaire)
Septembre 2024 : Défi Azimut
Novembre 2024 : Vendée Globe (solitaire) – Départ le 10 novembre
2025
Janvier 2025 : Arrivée Vendée Globe
*Le programme des courses pourra être modifié en fonction de l’avis de course qui sera émis par la SAEM Vendée en septembre 2021 et qui mentionnera les épreuves nécessaires à la qualification du Vendée Globe 2024

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