vendredi 21 novembre 2025
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CARIBBEAN 600. L’Ocean Fifty GROUPE GCA-1001 SOURIRES au départ

L’Ocean Fifty GROUPE GCA-1001 SOURIRES est, depuis son arrivée de la Transat Jacques Vabre, amarré à Fort-de France en Martinique. Il participera à la célèbre RORC CARRIBEAN 600 dont le départ sera donné le lundi 21 février à Antigua.

Organisée par le RORC , la CARIBBEAN 600 fait partie des courses offshore les plus prestigieuses. Courue en équipage, avec un départ et une arrivée à Antigua, elle rassemble plus de 600 marins professionnels et amateurs à bord de monocoques, multicoques, et maxis de légende. Son parcours s’étend sur 600 milles nautiques, et offre de beaux slaloms entre les magnifiques îles des Caraïbes : Antigua, l’île de York, Barbuda, Tintamarre, Anguilla, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saba, Saint-Eustache, Saint-Kitts, Nevis, Redonda, Montserrat , Guadeloupe, Les Saintes et Les Désirades.

Pour cette compétition, Gilles Lamiré a souhaité s’entourer de marins professionnels venus de Métropole et de Martinique :
« Pour participer à cette course on a décidé de mettre en selle une équipe martiniquaise. Maintenant que l’île accueille la Transat Jacques Vabre, il est important de mettre en avant des skippers qui ont l’habitude de naviguer sur les supports comme la Yole, l’IRC ou le catamaran de sport. Ce sont des marins qui connaissent très bien ce type de courses mais qui n’ont pas encore eu l’occasion de goûter aux saveurs des bateaux de course au large. J’ai aussi la chance d’avoir à bord un ami guadeloupéen David Ducosson. Habitué des multicoques de courses, il était au départ de la dernière Route du Rhum, à bord de l’ancien bateau d’Anne Caseneuve. Enfin, Maxime Sorel, qui court avec nous depuis plusieurs années, fera aussi parti de l’aventure.
Pour moi participer à cette saison me permet de naviguer énormément et de m’entraîner en vue de la préparation de la Route du Rhum dont le départ aura lieu le 6 novembre. Ce programme est aussi une façon pour moi de me confronter aux meilleurs bateaux du monde et de montrer aux anglosaxons que les trimarans comme les Ocean Fifty sont des bateaux exceptionnels.

Pour Maxime Sorel, habitué du trimaran GROUPE GCA-1001 SOURIRES, ce sera sa deuxième participation à la RORC CARRIBEAN 600:
En 2018, j’y avais déjà participé avec Gilles Lamiré à bord de son ancien Multi50. C’est une course pour moi incroyable car on navigue dans des endroits extraordinaires avec un parcours en zig zag. C’est une course très technique où les conditions évoluent très vite, ce qui nécessite d’effectuer pas mal de manœuvres à bord. Cette course réunit en plus un plateau magnifique de bateaux aux dimensions hallucinantes comme Skorpios ou Leopard qui mesurent plus de 100 pieds. Et dans notre classe MOCRA, cette année, il y aura 10 bateaux . On va donc pouvoir se battre contre des concurrents fabuleux comme les MOD70 Maserati, Argo ou Powerplate. Même si ce sont des bateaux plus rapides, on va essayer de faire au mieux avec le rating que nous avons, pour être devant en temps compensé. Hâte de prendre le départ et de partager cette aventure avec des équipiers martiniquais qui vont découvrir la course au large ».

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Vendée Globe. Nicolas Troussel veut prendre sa revanche en 2024

Nicolas Troussel s’entraine à bord de l’Imoca Corum l'Epargne, pour le Vendée Globe au large de Lorient, le 25 Septembre 2020. (Photo Eloi Stichelbaut / polaRYSE / Corum l'Epargne).

Une mise à l’eau tardive, un démâtage au 9e jour de course, le dernier Vendée Globe aura été difficile pour Nicolas Troussel pourtant bien parti. Son partenaire Corum L’Epargne lui renouvelle sa confiance et c’est avec un goût de revanche que Nicolas Troussel entend bien se préparer pour 2024 avec un IMOCA optimisé.

C’est avec enthousiasme et ambition que CORUM L’Épargne poursuit son engagement dans la voile, aux côtés de son skipper Nicolas Troussel, jusqu’au Vendée Globe 2024, qui marquera la 10e édition de l’Everest des mers. Construit sur des valeurs fortes qui font notre ADN depuis notre création en 2011, le projet voile se veut le porte étendard de la marque, symbole de transparence, d’indépendance, d’innovation et de quête de performance. Tout comme les produits d’épargne proposés par CORUM L’Épargne, le sport et la voile requièrent de s’investir dans la durée. C’est donc en toute logique que nous poursuivons notre engagement jusqu’en 2024.

Dans la continuité des années 2020 (mise à l’eau de l’IMOCA CORUM L’Épargne et premières confrontations) et 2021 (3 courses terminées et 2 transatlantiques effectuées) dédiées à la prise en main du monocoque à foils, les prochains mois seront entièrement consacrés à la fiabilisation et à l’optimisation du bateau. Dans le même temps, Nicolas Troussel ne manquera pas les grands rendez-vous du calendrier sportif de 2022, pour continuer de se mesurer à la concurrence, tout en validant les premières modifications apportées à l’occasion du chantier en cours.

Dès le mois de mai, quelques semaines seulement après la remise à l’eau du bateau CORUM L’Épargne, Nicolas prendra le départ de la Bermudes 1000 Race. Un mois plus tard, une seconde épreuve en solitaire, la Vendée – Arctique – Les Sables-d’Olonne, emmènera le skipper vers les latitudes extrêmes, au cœur du cercle polaire arctique. Mi-septembre, il sera présent sur l’épreuve lorientaise annuelle : le Défi Azimut Lorient Agglomération. Enfin, le 6 novembre marquera le point d’orgue de la saison sportive, avec le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, pour une troisième transatlantique.

A la suite de la saison 2022, de nouvelles optimisations seront apportées à l’IMOCA. L’équipe du projet voile s’est récemment renforcée afin d’établir un plan de fiabilisation et de développement du bateau à horizon 2024, avec un maximum de compétences maîtrisées en interne, depuis les locaux de l’équipe, à Lorient.

« J’ai toujours travaillé avec l’ensemble de l’équipe CORUM L’Épargne dans l’objectif d’atteindre le maximum de la performance du bateau en donnant le meilleur de moi-même. Chaque mille parcouru et chaque course nous permet de mieux appréhender le bateau et de pouvoir continuer à le fiabiliser et à l’optimiser » a déclaré Nicolas Troussel. « Ce n’est pas le renouvellement d’un partenariat, c’est la continuité d’un projet commun qui témoigne de la confiance que nous accorde CORUM L’Épargne. Le Vendée Globe 2020 était une grosse déception pour moi avec ce démâtage au 9e jour de course, j’ai donc hâte de pouvoir prendre ma revanche en 2024. »

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Dégâts plus importants sur Use It Again! qui imposent de le sortir de l’eau

Romain Pilliard a donné des nouvelles de son trimaran et de ses intentions sur la suite qu’i compte donner à son Tour du Monde.

La première, le bateau : les dégâts occasionnés par le frottement de Use It Again! sur les rochers sont plus conséquents que ce que nous avions imaginé, notamment sur la coque centrale. Les échanges avec l’architecte du trimaran et les experts techniques imposent de sortir le trimaran de l’eau à Ushuaia afin d’engager rapidement un chantier de mise en sécurité de la coque centrale. L’étrave et la dérive sont également endommagées mais leurs structures ne semblent pas touchées. La chaise d’arbre d’hélice est cassée et pourrait endommager davantage encore la coque centrale. Il n’y a pas le choix, nous devons sortir le bateau de l’eau et il va y avoir du boulot !

La seconde information concerne mon coéquipier : Alex a décidé de ne pas poursuivre ce Tour du Monde à l’Envers. Il est reparti dimanche soir en Espagne. J’ai pris acte de son choix. À très vite, pour vous partager la suite des aventures de Use It Again! au bout du monde. Ma première mission aujourd’hui à Ushuaia : changer Use It Again! de ponton », Romain.

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Diam24. Lancement d’un nouveau modèle et d’un nouveau circuit

Après la production de 102 unités depuis 2014, le chantier ADH inotec lance un nouveau modèle de Diam 24 od qui sera mis à l’eau fin février à Port-La-Forêt.

« Ce n’est pas tous les ans que nous pouvons faire des changements sur le Diam 24 od, c’est un monotype, il doit le rester. Mais nous restons à l’écoute des clients pour apporter les évolutions qui peuvent l’améliorer sans toucher aux critères qui sont inscrits dans le marbre des règles de classe et garantissent, depuis l’origine, la conformité de chaque modèle sortant de notre chantier, » explique Vianney Ancellin, le concepteur et constructeur de ce sportboat qui se révèle être un super bateau pour la formation des jeunes qui se lancent dans le haut niveau et aussi pour les régatiers – qui n’ont jamais eu l’occasion de naviguer en multicoque- en quête de nouvelles sensations.

Un gros et des petits plus, dans sa version modèle 2022,

La descente verticale est désormais remplacée par un plan incliné équipé d’un capot aluminium. Cette évolution, va étanchéifier la coque centrale offre aussi une meilleure accessibilité au pic avant et un gain de place. Un « gros plus » en somme, qui permet de mieux profiter de l’espace autour du puit de dérive, ce qui est toujours appréciable dans le cadre des sorties en randonnée familiale. Véritable avantage, et pas des moindres : l’élimination du risque d’embarquer de l’eau à l’intérieur de la coque centrale en course. Au-delà de cette évolution majeure qui caractérise le modèle 2022, d’autres améliorations viennent rendre la navigation encore plus confortable et plaisante.

Du plan de pont épuré et d’un accastillage fonctionnel bien dimensionné, le Diam 24od standard est équipé de poulies coupées pour le bout de chariot de GV, de filoir sur les taquets de chariot de GV, l’ravale-mou pour l’enrouleur de foc, de verrou sur les tiges de femelots, d’etuis pour manivelle de winch, et de le passage de la furler-liner de gennaker, sont autant de « petits plus » inscrits dans l’ADN de ce sportboat qui se veut résolument simple au niveau du montage et démontage – en une heure top chrono à deux personnes, et sans outils, ou presque, comme lors des manœuvres sur l’eau.

Les nombreux équipements de série proposés en options lui garantissent de s’adapter à tous les usages. Pour preuve, le gréement lac, un code0 et un gennaker-spi spécialement conçus pour les régates et échappées belles quand le vent est vraiment faible, qui vient en complément du jeu de trois voiles monotype livré avec le bateau prêt à naviguer. Il en est de même du matreau-caméra pour filmer ses escapades sur l’eau, ou encore des nombreux kits (de mouillage, d’assèchement, de sécurité, etc.) inscrits dans les règles de classe, pour faciliter et multiplier les sorties, à bord de ce de ce monotype révolutionnaire, en constante évolution.

La monotypie d’abord !

La monotypie, et la simplicité qu’elle induit, caractérisent l’esprit Diam 24 od. « C’est sur la base de ce concept immuable que le chantier s’efforce d’apporter des évolutions produites en série. La monotypie commence par la production, c’est un exercice de qualité mise au service de l’équité sur l’eau. La crédibilité sportive repose sur le fait d’avoir une flotte de bateaux résolument identiques, une stricte monotypie (bateau et voiles). C’est clairement aujourd’hui le cas en Diam 24 od, c’est même un de ses points forts. On sera toujours extrêmement vigilants là-dessus, » complète Vianney Ancellin, dont le chantier garantit la conformité de la centaine d’unités réparties aujourd’hui dans 16 pays.
Un sportboat qui a été approuvé par le haut niveau, et reconnu pour sa solidité, sa simplicité sa capacité à naviguer dans toutes les conditions en toute sécurité. Des sensations inégalées, un multicoque qui se révèle particulièrement adapté à la formation des jeunes comme des navigateurs n’ayant pas eu la possibilité de naviguer sur des bateaux très rapides. Un bateau pour tous, de tout âge et de toutes expériences pour vivre la grande évolution de la voile, la transition vers le vol !

Un nouveau circuit

Avec le nouveau modèle 2022 du Diam 24od (voir article), c’est bien sous le signe du renouveau que s’inscrit la saison 2022 dont le calendrier de régates France se structure sans le Tour Voile pour la première fois depuis la création de ce bateau. Si les délais sont courts, la Classe met tout en œuvre pour mettre sur pied un programme 2022 qui réponde aux attentes de tous les « aficionados » du Diam 24od. Autour d’un Challenge de Printemps suivi d’un Championnat, le World Diam Tour France (WDTF), qui cet été donnera libre cours à des régates de haute volée dans la plus pure tradition de ce multicoque monotype, un calendrier complet se met en place. En voici les grandes lignes…
Dès la fin mars, le Challenge de printemps, composé de quatre épreuves de trois jours s’enchaînant toutes les trois/quatre semaines jusque juin, commencera par le Grand Prix de l’Atlantique à Pornichet. Place ensuite à l’incontournable Spi Ouest France à la Trinité-sur-Mer, puis une toute nouvelle épreuve, le Tour des Iles de Bretagne Sud à Clohars Carnoët. Le Grand Prix de l’Ecole Navale clôturera ce Challenge WDT de Printemps, dont les épreuves compteront dans le classement du World Diam Tour France, un nouveau Championnat imaginé pour que les enjeux sportifs s’intensifient au fil de cette saison donnant lieu au premier « Test Event 2022 WDT France». Autour de trois rendez-vous en juin et en juillet, ce nouveau circuit (en cours de construction) pose les bases d’un concept déclinable dans différents pays. Les classements prendront en compte les résultats des bateaux ainsi que ceux de chaque équipier.

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Yoann Richomme en Class40 vise le doublé sur la Route du Rhum

Yoann Richomme s’était imposé en class40 avec maestria lors de la dernière Route du Rhum. Il y retourne pour viser le doublé sous les couleurs d’Arkéa Paprec avec un Class40 neuf, un plan Lombard en attendant la mise à l’eau de son futur IMOCA.

« Je n’ai plus couru en solo depuis La Solitaire du Figaro en 2019, confie-t-il. J’ai envie de me mesurer aux autres, de savoir ce que je vaux, ce que j’ai à améliorer ».

Le skipper de Paprec Arkéa travaille avec son équipe sur son nouvel IMOCA – dont la mise à l’eau est prévue pour début 2023 – mais l’ingénieur laisse volontiers la place au compétiteur : « Nous cherchions à courir en 2022 avec un programme qui soit compatible avec la construction d’un IMOCA ». Le challenge a rapidement été trouvé : disputer la plus prestigieuse des transatlantiques et défendre son titre de vainqueur de la Route du Rhum dans cette classe que le marin affectionne tout particulièrement : la Class40. « C’est une sacrée source de motivation de défendre son titre, savoure-t-il. La Route du Rhum, c’est un événement que j’apprécie, qui me fait vibrer ».

Le skipper sait que la tâche sera délicate, tant « le niveau est particulièrement relevé ». Mais l’adversité lui plait, d’autant que son challenge est cohérent avec ce qui l’attend l’an prochain à bord de Paprec Arkéa. « Les Class40 sont des bateaux très intéressants et compétitifs. Il y a des analogies avec les IMOCA, décrypte Yoann. Même s’ils n’ont pas de foils ou de quille pendulaire, ils ont des similitudes à l’instar de tout l’électronique embarqué. C’est un bon marche pied avant de débuter notre programme en IMOCA. »

Il s’agit également de renforcer la cohésion de l’équipe en se confrontant déjà aux exigences de la compétition. « Cela permet d’apprendre ensemble à préparer un bateau performant, à prendre un départ d’une grande course et à faire face aux aléas de la compétition, deux ans avant le départ pour le tour du monde ».

L’entraînement a déjà débuté

Yoann va relever ce challenge à bord d’un plan Lombard, actuellement en construction au chantier Lalou Multi à Port-Bloc au Verdon-sur-Mer, un sistership de Captain Alternance (Keni Piperol), Queguiner-Innoveo (Corentin Douguet) et Crosscall (Aurélien Ducroz), des références parmi les nouveaux Class40. « Je suis particulièrement heureux de repartir avec le cabinet Lombard qui avait dessiné mon bateau en 2018 et d’écrire une nouvelle histoire à leurs côtés ».

Le nouveau Class40 sera mis à l’eau cet été mais la préparation a déjà commencé. Le skipper s’entraîne en effet avec Corentin Douguet à bord de Queguiner – Innoveo. « Nous avons un lien fort tous les deux : Corentin m’avait aidé à faire mon plan de navigation avant la dernière édition de la Route du Rhum. Le fait de s’entraîner ensemble est passionnant. On apprend toujours mieux à deux. » Afin de se donner toutes les chances de briller en novembre prochain, le skipper participera à des courses en Class40 en amont de la transatlantique.

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Un pont en fibre de lin sur le catamaran We Explore ! de Roland Jourdain

Photo : Robin Christol

L’engagement de Roland Jourdain pour des bateaux de course au large plus durable se concrétise avec son catamaran We Explore en construction. Une nouvelle étape dans l’utilisation des biomatériaux a été franchie cette semaine à la Grande Motte par Roland Jourdain et son équipe. Le pont du catamaran, We Explore vient d’être finalisé et il s’agit de la plus grande pièce en fibre de lin jamais réalisée !

Avant cela, des éléments de taille modeste tels que des surfs, des paddles et même des bateaux de petite taille, avaient permis de valider le concept mais la livraison de ce pont de 18 mètres sur 9 est un changement d’échelle. « C’est un verrou technologique qui a été levé » explique Xavier Desmaret, du chantier Outremer. Le pont est en effet une pièce centrale du catamaran et il est conçu pour supporter des contraintes extrêmes de grandes traversées océaniques. Roland Jourdain a ainsi prévu de participer à la prochaine édition de la Route du Rhum à bord de We Explore. Aujourd’hui, le pont a été posé sur les coques du catamaran au terme d’une opération spectaculaire et réglée au millimètre.

Le pont de We Explore représente « la surface d’un terrain de tennis en surface développée » explique Bilou qui salue l’implication de ses partenaires dans cette aventure. « La qualité du travail et de l’engagement de tous les intervenants a été primordiale. La coopérative Terre de Lin, partenaire du catamaran, a su répondre en quelques mois à notre demande de créer un nouveau tissu technique adapté à notre besoin. Le chantier Outremer a su faire le pas de côté pour réaliser cette prouesse technique dans son industrie plus habituée à construire des bateaux en série. Et je remercie également le fonds de dotation Bureau Vallée pour une planète heureuse qui nous fait confiance depuis le début ».

Roland Jourdain, le skipper, explique l’importance de cette prouesse technique : « Au début des années 1980, nous étions dans le même état d’excitation et de stress pour la mise en œuvre des premiers tissus carbone sur nos bateaux de course ! Ouvrir de nouvelles voies techniques est un long chemin et We Explore marque une nouvelle étape. » Car la fibre de lin est une technologie d’avenir. Produite en circuit court, elle est aussi beaucoup moins énergivore que la fibre de verre alors qu’elle offre des caractéristiques mécaniques proches.

Guillaume Hémerick, Président de la coopérative de producteurs Terre de Lin, se réjouit de voir cette pièce aboutie : « Au long de cette première étape, nous sommes passés du stade projet à la concrétisation, du “rêve à la réalité”, avec tous ses écueils, l’énergie et les synergies nécessaires pour atteindre l’objectif fixé. Félicitations aux équipes de Kaïros, Terre de Lin et Outremer : la première étape est une belle réussite. Nous allons suivre et nous impliquer dans les suivantes avec la même ferveur pour atteindre l’objectif : Pointe à Pitre, arrivée de la Route du Rhum. »

Du côté du chantier Outremer, on rappelle que le lin à un avenir sur les bateaux de plaisance : « C’est le but mais il faut savoir à quelle échéance » tempère Xavier Desmaret. « We Explore est une plateforme expérimentale. Avec Roland, il va être testé dans des conditions exigeantes, souvent plus dures que ce que peut rencontrer un plaisancier. On va donc avoir des retours intéressants sur le vieillissement du matériaux mais on ne va pas mettre la charrue avant les bœufs. Ce qui est sûr, c’est que si l’on arrive à le faire sur nos bateaux, les applications sur des bateaux plus petits seront possibles. Si ça fonctionne pour nous, ça fonctionnera pour beaucoup de monde » poursuit le patron du chantier.

Maintenant que le pont en fibre de lin est achevé, la construction du catamaran se poursuit à La Grande Motte. We Explore doit être mis à l’eau début mai afin d’être au départ de la prochaine édition de la Route du Rhum, le 6 novembre à Saint-Malo.

Double vainqueur de la Route du Rhum, Roland Jourdain s’inscrit à bord de We Explore.
Roland Jourdain, skipper :
Où en êtes-vous du chantier de We Explore ?

Cela fait plus d’un an que l’on travaille sur ce projet et le chantier a débuté il y a près de 6 mois. On a tendance à ne pas regarder le chemin parcouru mais ce pont est tout de même la plus grande pièce composite en lin jamais réalisée. C’est une pièce de 18 mètres de long sur 9 mètres de large avec un certain nombre de complexités qui sont autant de challenges qui ont été relevés. C’est très satisfaisant pour tout le monde de voir ce pont qu’il s’agisse du chantier Outremer, de Terre de Lin, de l’architecte (Marc Van Peteghem, du cabinet d’architecture VPLP Design) ou de Kaïros, le bureau d’études.

Quelles sont les prochaines étapes ?

En ce moment, c’est une vraie ruche à bord de ce bateau. On pose les planchers, les cloisonnements, la plomberie. Il reste beaucoup de choses à faire car nous allons maintenant intégrer tous les systèmes intérieurs, l’électricité, l’électronique. Pour ma part, je rentre dans une phase que je connais bien, celle de la construction d’un bateau de course mais je remercie Outremer de s’adapter à nos demandes. Ils ont l’habitude de suivre des modes opératoires très précis et on est conscients de mettre un peu de bazar dans tout ça. C’est une collaboration étroite et, depuis que le lin est en œuvre, on voit que notre passion se transmet à l’équipe du chantier.

Au-delà du projet sportif, quelle est votre démarche environnementale ?

On veut incarner ce projet par l’impact que nos actions ont sur l’environnement. Ce projet est entièrement axé sur l’amélioration de notre trajectoire environnementale. Nous contribuons avec We Explore à ouvrir des voies. La partie technique est un chapitre essentiel mais pas suffisant. Nous voulons explorer ces changement d’ usages et de comportement qui seront la clé des transitions qu’il nous faut prendre, à Terre comme en Mer. L’équipage va devoir apprendre de nouvelles manœuvres et de nouveaux réglages pour que la vie à bord de notre petite planète bleue reste viable et désirable. Quoi de mieux qu’un bateau pour incarner tout cela ? Faire une preuve de concept, c’est agir pour inspirer le plus grand nombre.

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Vendée Globe. Les choix architecturaux sur l’IMOCA de Maxime Sorel

Maxime Sorel, skipper du futur voilier V and B – Monbana – Mayenne s’est associé avec Mer Concept pour concevoir son prochain bateau, une évolution du plan Apivia de Charlie Dalin. Un choix judicieux pour des marins qui ont un peu la même philosophie en mer. Disposer d’un bateau permettant des moyennes élevées sans être dans des choix architecturaux radicaux.

La mise à l’eau est prévue mi-juin et Maxime Sorel vise un Top 5 sur le Vendée Globe 2024 – 2025. Guillaume Verdier, l’un des architectes navals les plus reconnus de la planète, a repensé ce bateau afin de répondre aux critères de performances du parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose. “La démarche des équipes de V and B – Monbana – Mayenne est très intelligente” explique Guillaume. “Nous sommes partis d’un bateau qui a démontré sa fiabilité et sa performance lors du dernier Vendée Globe notamment, mais Maxime a montré une réelle motivation pour aller plus loin, oser des changements, explorer de nouvelles idées pour optimiser les plans et gagner en vitesse. Apivia est un bateau homogène sur toutes les allures, mais il s’est montré terriblement inconfortable dans les mers du Sud. Ces bateaux vont vite dans la houle et finissent par planter violemment dans les creux des vagues. La vie à bord est vraiment pénible et la compétitivité du marin est forcément touchée. Notre objectif est de faire en sorte que V and B – Monbana – Mayenne passe mieux dans les vagues. À l’image d’une spatule sur des skis qui rend la descente plus souple, on a modifié la forme de la carène, l’étrave pour la spatuler. Le bateau est ainsi moins violent et les vitesses moyennes plus rapides”.

Autre changement notoire : le choix des foils. Maxime s’est intéressé aux appendices de 11th Hour Racing Team-Alaka’i qui ont démontré leur efficacité dans toutes les conditions. “Ce sont les meilleurs foils qu’on ait fait aujourd’hui” s’enthousiasme Guillaume Verdier. “Les premiers foils d’Apivia étaient très efficaces mais nous avons préféré une version plus maniable qui a démontré une plus grande stabilité de vol. Encore une fois, notre volonté est de tendre vers des vitesses moyennes plus élevées” complète le skipper.

Débuté au printemps 2021, le chantier de l’IMOCA tient le tempo annoncé. La coque a été démoulée. Les équipes de MerConcept assemblent désormais toutes les pièces de ce puzzle géant. “La job list de ce début d’année est dense” reprend Maxime qui, à peine rentré d’une ascension express du Kilimandjaro, se projette déjà sur son prochain Tour du Monde. “Nous travaillons actuellement avec Philippe Laot sur l’ergonomie intérieure et extérieure du bateau avec la partie couchage qui sera en bio composite. Je dois aussi valider l’ensemble du dispositif électronique embarqué. En parallèle nous décidons du premier jeu de voile qui va nous servir pour la Route du Rhum. Avoir déjà fait le tour du Monde nous fait gagner beaucoup de temps” confirme le marin. Fin mars le pont, dernière pièce majeure, sera greffé à la coque avant d’entreprendre les finitions avec l’accastillage et la décoration “Nous avons un gros dossier autour de la peinture que nous impose ce magnifique dragon. C’est un vrai travail d’artiste !”

La mise à l’eau du dragon est prévue mi-juin à Concarneau.

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Transquadra. Noël Racine et Ludovic Sénéchal, Alex Ozon vainqueurs en double et en solitaire

Copyright_Alain_Roupie_

Les Havrais Noël Racine / Ludovic Sénéchal (JPK 10.30 – Foggy Dew) et Alex Ozon (Sun Fast 3300 – Sapristi) ont franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de la Transquadra Madère Martinique ce samedi après-midi à 16h41 heure métropole pour le duo de Normands et 2 minutes plus tard pour le solitaire charentais. Ils l’emportent a priori aussi en temps compensé, dans leurs classements respectifs : doubles Atlantique et solitaires.

Pour Noël Racine et Ludovic Sénéchal (Foggy Dew) le classement général semble être également acquis. Quant à Alex Ozon (Sapristi) ce sera à confirmer une fois que ses concurrents directs seront eux aussi amarrés au Marin.
Quoiqu’il en soit, ces trois marins-là ont réalisé une course magnifique et engagée. Bravo à eux !

Quel spectacle ! Deux vainqueurs au coude à coude, un final pimenté d’un grain, une jolie cuiller par l’intérieur de la part de Noël Racine et Ludovic Sénéchal (Foggy Dew) qui terminent ainsi cette 2e étape de la Transquadra Madère Martinique grands vainqueurs au scratch. Un leadership qu’ils ont d’ailleurs tenu quasiment de bout en bout depuis Madère, même si Alex Ozon (Sapristi) avait réussi à le leur emprunter la nuit dernière, avec son talent et son énergie. Bref, ils sont arrivés épuisés, heureux, bien sûr, même s’il va falloir un peu de temps de décompression et de repos pour vraiment déguster ces victoires décrochées de haute lutte après 14 jours de course difficile.

Récits.

Alexandre Ozon (Sapristi)
Tu dis que tu es épuisé depuis deux jours déjà…
« Je suis allé beaucoup plus loin que ce que je pensais. Dès le départ on est partis fort ! J’ai pas mal envoyé… et au bout de deux jours et demi de course j’ai eu des problèmes de support de pilote. Je suis passé sur le pilote n°2 : il marche moins bien, j’ai donc perdu confiance. J’ai passé du temps à chercher des solutions pour ça. J’avais aussi des problèmes de réception de fichiers météo.
Alors, quand j’ai vu l’option très nord de Noël et Ludovic, c’était trop tard pour moi. Foggy Dew, c’est un magicien du plan d’eau ! Moi j’étais accaparé par mes problèmes de fixation de pilote… J’ai eu un peu peur que Pierrick Penven (Zéphyrin) et Paolo Mangione (Ciao Ciao) passent, surtout qu’ils sont très bons en stratégie et ils vont vite. Après, j’ai quand même réussi à contourner les systèmes météo. Difficilement, mais c’était le seul moyen. J’ai mûlé… »

Pas de gros soucis techniques ?
« Je n’ai pas eu de soucis techniques, à part le support de pilote. Même les spis sont ok, et pourtant j’ai tiré dessus ! Le dernier grain on a pris 36,5 nœuds avec Foggy Dew : on était à fond ! Je suis monté à 20,6 nœuds, le pont était sous l’eau… Et là tu ne lâches plus la barre et… tu ne sais pas ce qui va se passer ! Tant que ça tient, ça tient et si ça se barre en sucette… ça se barre en sucette ! Et on est resté comme ça tout le grain. J’étais GV haute et sous spi lourd. »

Deux Transquadra et a priori deux victoires : c’est quoi la suite ?
« Houlà là on va attendre les autres déjà et, surtout, là je vais me reposer (vous avez bien entendu, il l’a dit ! ndlr). La nuit dernière encore je n’ai pas dormi… mais j’ai réussi à passer devant Noël et Ludovic. Donc, au programme : 10 jours de vacances avec ma famille ! »

Heureux ?
« Oui ! Mais très frustré d’avoir été contraint de jouer une option nord. Après deux ans de Covid, tu attends de surfer dans les alizés en claquettes et en short. Il n’a pas fait beau, il y avait des grains, il faisait froid. C’était tout le temps humide… Ce n’était vraiment pas ce que l’on était venus chercher. Sur une Transat Jacques Vabre, une Route du Rhum ok, mais nous ce que l’on veut, c’est s’éclater dans les alizés !
En fait, pour moi, ce n’était pas une transat. On a fait une grosse régate avec du jeu stratégique. C’était assez particulier !

Ce que j’ai adoré en revanche, c’est qu’on était quatre bateaux à faire tout le tour, et on s’y est tenu, et ça a marché ! On a fait un sacré tour quand même ! Dès le départ, il fallait y aller surtout que statistiquement ça ne passe jamais par le nord…

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Noël Racine et Ludovic Sénéchal (Foggy Dew)En tête du début à la fin, c’est le scenario envisagé ?
« Le scenario météo, je l’avais bien en tête dès le départ : c’était de partir contourner le premier système dépressionnaire (car il n’y avait pas de vent en dessous). Ça nous amenait au sud des Açores. Ensuite, il y avait la 2e dépression qui descendait sud-est et j’avais décidé de la contourner par le nord aussi. De faire le grand tour. Après, il fallait ajuster la trajectoire en fonction de l’évolution de ces systèmes pour faire le moins de chemin possible, mais pour nous, il n’y avait pas d’ambigüité. »Il n’y a jamais eu de doutes ?
« Un peu quand même… Et puis Noël a dit on y va ! On joue la gagne, donc on y va à fond. C’est Noël qui gère la stratégie. Il a fait une nav’ magnifique ! J’étais content de ma stratégie, mais c’est Ludo qui règle les voiles. Il fait ça très bien. Moi, je sais dire où il faut aller et lui, il sait comment il faut y aller. »

Le duo parfait ?
« On s’est quand même tapé sur la gueule de temps en temps. A cause de la fatigue. C’est tout de suite plus tendu quand on n’a pas dormi depuis 24h. »

Vous avez beaucoup tiré sur les machines ?
« Oui ! Ce n’est pas la croisière s’amuse ! Le jour ça allait encore, mais les nuits… Et elles sont longues les nuits. Il n’y avait pas de lune, on ne voyait rien. C’était dur. Fatiguant. On n’a même pas eu deux jours sympas, parce que quand on a commencé à débouler du haut de la dépression, on a tout de suite eu des grains, violents. Ce matin, on en a eu un à 36 nœuds… »

Pas de gros soucis techniques ?
« Aucune casse ! J’ai juste perdu une écoute de spi, dans un affalage. Les voiles sont nickel. Un petit problème sur le palonnier de pilote qu’il fallait recaler tous les deux jours. »

Heureux ?
« Il faut décompresser… mais oui ! C’est l’aboutissement de quatre ans de préparation. C’était la course que l’on voulait gagner absolument. Ou au moins faire un podium, absolument. J’ai acheté ce bateau pour ça. Ce n’est pas la Route du Rhum, mais c’est un accomplissement. »

Après ?
« Faire un peu de croisière ici et je ramène ensuite le bateau, par la mer au printemps. Avec une escale aux Açores. Ensuite le bateau part en chantier. Et la prochaine course sera la Drheam Cup. »


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Use It Again échoué, les explications de Romain Pilliard

À 6h00 FR ce mercredi 9 février (1h local), Romain Pilliard, skipper du Trimaran Use It Again! engagé sur le Record du Tour du Monde à l’Envers avec le navigateur espagnol Alex Pella, a informé son équipe à terre que le trimaran Use It Again! s’était échoué sur les rochers en baie de Cook. Les marins ne sont pas blessés et un remorqueur de la Marine Chilienne doit arriver sur place en début d’après-midi heure française pour les aider à se remettre à flot et évaluer les dégats dans l’objectif d’aller ensuite vers le port le plus proche.

Après leur passage du Cap Horn, jeudi dernier, Romain Pilliard et Alex Pella étaient depuis à l’abri dans les canaux de Patagonie pour laisser passer une grosse dépression leur barrant la route du Pacifique.

Les explications de Romain Pilliard, skipper de Use It Again! :
« Il était 1h du matin local quand un grand bruit m’a réveillé en sursaut. Le bateau s’est immobilisé. J’ai de suite compris… Nous prenions la barre à tour de rôle, assurant nos quarts respectifs, en naviguant dans la baie de Cook pendant la nuit pour être en place ce 9 février en vue d’une nouvelle dépression et avant une possible fenêtre de sortie le 10 vers le Pacifique. Les conditions météo étaient encore bonnes, nous étions sous voile réduite, nous progressions à 6 nœuds dans la baie de Cook. Alex était de quart, et c’était mon tour d’être de repos. Après plus d’un mois en mer, la fatigue s’est accumulée et Alex s’est posé à l’intérieur et s’est endormi. C’est un vrai cauchemar ! Je n’ai pas vraiment les mots. Je suis dévasté. J’essaie d’évacuer et de me concentrer sur l’urgence du moment. Mais j’ai du mal à croire ce qui nous est arrivé. À ce moment-là. Dans ces conditions. Le trimaran est littéralement posé sur les rochers, nous sommes coincés dans un trou de souris avec des rochers tout autour de nous. C’est surréaliste d’être là. De vivre ça. Après ce que nous avons traversé ces derniers jours. Nous avons préparé le bateau pour sortir d’ici, envoyé une vidéo à la Marine Chilienne pour qu’ils puissent nous sortir de là dans les meilleures conditions et le plus rapidement possible avant l’arrivée de la dépression et sans trop abîmer le bateau. La zone n’est pas cartographiée, la sortie va être compliquée. Nous ne sommes pas blessés, nous allons sortir le bateau de là, le mettre en sécurité, la suite on verra.»

L’équipage de Use It Again! ayant demandé assistance, le Record ne pourra pas être homologué. Quant à la suite du Tour du Monde à l’Envers, il faudra avant d’envisager quoi que ce soit, réaliser un état des lieux complet du bateau.

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Pen-Duick VI recherche son équipage pour courir l’OGR… Peut-être vous ?

Éric Tabarly légendaire Pen-Duick VI sera de retour autour du monde pour son 50° anniversaire. Photo credit : Carlo Borlenghi

24 bateaux participant à l’Ocean Globe Race 2023 sont à la recherche d’équipiers amateurs. Les opportunités de courir à bord du légendaire Pen-Duick VI ou d’un Swan 65 classique, dans les mers du Sud avant de passer le Cap Horn en courses sont réelles, et à saisir.

Marie Tabarly navigue beaucoup et depuis longtemps à bord de Pen-Duick VI, le navire amiral de son projet Elemen’Terre. Le grand ketch est devenu un think tank flottant, un lieu d’échange et de rencontres pour participer à la réflexion sur les enjeux sociétaux et la protection de l’environnement. Rejoindre l’Ocean Globe Race s’inscrit dans la continuité de ce thème, et la semaine dernière, Marie a ouvert son équipage aux volontaires.

« La décision de participer à un tour du monde en équipage ne se prend pas à la légère, mais c’est un bel hommage pour Pen-Duick VI et son Jubilé. » Nous dit Marie. « Dans cet esprit je propose une candidature pour être marin bénévole à bord, car je pense que c’est une chance de pouvoir vivre une expérience, et je voulais la partager. Je souhaitais aussi pouvoir découvrir de nouvelles personnes sur cette aventure ».

La formation 2022 sera intense pour la sélection de candidats. Elle comprend un programme de courses dès le printemps : Armen Race, Tour d’Irlande, Trinité-Cowes, Dhream Cup ou Lonely Rock (tour du Fastnet au départ de Plymouth) et le légendaire Tour des îles britanniques. Marie saura alors sur qui compter, et les marins sélectionnés seront annoncés. Pour partir avec Marie sur Pen Duick VI, cliquez ici!

Le projet a déjà quelques sponsors afin de courir la saison 2022, mais Marie cherche toujours des partenaires pour boucler son budget. Pour vous associer au projet et faire entrer votre entreprise dans l’histoire de la course au large, c’est ici!

Marco Trombetti (Co-Skipper et Team Manager) d’Italie et Isabelle Andrieu (Team Coach) ont inscrit leur Swan 65, Translated9, l’ancien ADC Accutrac de la Whitbread 1977 avec Clare Francis. Eux aussi cherchent des équipiers amateurs et ont reçu à ce jour plus de 700 candidatures du monde entier.

L’OGR est une course amateur, qui accepte jusqu’à 30% de professionnels dans l’équipage. Marco a sélectionné deux des meilleurs possibles pour remplir ce rôle. Vittorio et Nico Malingri sont issus d’une des plus célèbres familles italiennes de navigateurs et constructeurs de bateaux. Franco, le père de Vittorio, et son oncle Doi ont participé à la première édition de la Whitbread. Depuis lors, la famille Malingri a un palmarès exceptionnel de navigations océaniques et de records. Vittorio sera Co-Skipper et Responsable Technique de Translated9, il entrainera les équipiers et sera chef de bord autour du monde. Nico sera le Second

Afin de faciliter l’entraînement de l’équipage en Amérique et le processus de sélection, Marco et Isabelle disposent d’un second Swan 65 basé sur la côte Est des États-Unis, géré par Paul Cayard, vainqueur de la Whitbread, vétéran de l’America’s Cup, et patron de l’équipe olympique de voile des États-Unis. Pour rejoindre Translated9, cliquez ici.

Pendant ce temps, l’infatigable Tapio Lehtinen, vétéran de la Whitbread 1981 et de la Golden Globe 2018, s’est également inscrit à l’Ocean Globe Race 2023 à la barre de son magnifique Nautor Swan 55 Galiana. Le premier inscrit à l’OGR, emmène avec lui la plus grande flotte finlandaise autour du monde depuis la Whitbread 89-90, et a déjà sélectionné son équipage !

“J’ai eu la chance, à 23 ans, d’embarquer comme chef de quart à bord de Skopbank of Finland en 1981, pour une aventure qui a changé ma vie “, a déclaré Tapio. “Lorsque Don m’a parlé de son projet d’OGR lors de la première GGR, j’étais immédiatement intéressé, et savais vouloir offrir la même opportunité aux jeunes et fougueux marins de mon pays.”

Tapio a donc reçu les CV de plus d’une centaine de jeunes marins finlandais en 2020, et les 60 espoirs parvenus à la sélection voile ont été réduits à 19 pour la saison 2021 sur le Swan 55. Tapio a avoué que le choix des douze finalistes avait été un crève-cœur, mais Galiana a maintenant son équipage final avec les dix plus jeunes âgés en moyenne de 24 ans sous son aile. Il est soutenu par les responsables du projet, le second à bord Ville Norra, et Pia Grönblom, promotrice de la voile pour les jeunes, et infirmière diplômée spécialisée dans la sécurité.

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