Le scénario se répète d’année en année sur la Normandie Channel Race. Le final reste toujours incertain et promet toujours des surprises. Le duo Corentin Douguet et Yoann Richomme en tête une bonne partie de la course s’est fait rattrapé. 4 bateaux se retrouvent à se disputer la victoire à 100 milles de l’arrivée.
Les leaders approchent ce matin de Guernesey. Difficile ce matin de donner l’avantage à un équipage plus qu’un autre tant les écarts sont extrêmement faibles… 1.5 milles séparent les quatre leaders que sont les Class40 Inter Invest, Crédit Mutuel, Quéguiner-Innoveo et Project Rescue Ocean. On peut toutefois analyser l’option au plus proche de la route directe du duo Axel Trehin / Frédéric Denis, quand ses camarades de jeu ont fait le choix de suivre l’angle et la force du vent. Il est donc facile d’imaginer que la tension doit être à son comble à bord des Class40.
La situation de navigation à vue est identique pour l’ensemble des concurrents. Dans la seconde partie de la flotte, dix unités se tiennent en moins de dix milles au large de l’île-de-Batz. Que ça doit être à la fois excitant et stressant pour les marins ! Dans ce contexte tendu, il y a toutefois une bonne nouvelle qui doit faire du bien au moral ce matin. Effectivement, les duos touchent plus de vent qu’initialement attendu. Un léger flux de nord-ouest de 6-8 nœuds qui permet aux skippers de glisser gentiment sur cette mer plate, et ce malgré les forts coefficients de marée qui génèrent des courants pouvant aller jusqu’à 3,5-4 nœuds en Manche.
Pour la suite de la journée, le programme reste identique, navigation à vue, vent faible voire nul, à l’affut sur les réglages et contrôle tactique de ses adversaires directs… Les leaders sont attendus à la marque de Guernesey vers midi, mais qui d’Inter Invest, Crédit Mutuel, Quéguiner-Innoveo et Project Rescue Ocean aura l’honneur d’être le premier à s’engager vers le raz Blanchard, et ses courants parmi les plus forts d’Europe… un autre épisode tout aussi réjouissant qui réservera, à coup sûr, son lot de retournements de situation !
Le départ de la Mini en Mai, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT), a été donné ce mardi dans des conditions très agréables. Les 100 ministes inscrits à l’édition 2022 de cette solitaire le long des côtes atlantiques se sont lancés dans 6 à 8 nœuds de vent et sous un soleil resplendissant.
La Mini en Mai a commencé par le traditionnel parcours inshore dans la baie de Quiberon. Les écarts ont tout de suite commencé à se creuser entre les plus aguerris au petit jeu de la régate et les moins expérimentés de la flotte. Les concurrents ont parcouru 28 MN avant de s’élancer sur le grand parcours, vers 17h15 pour la tête de la flotte.
Le directeur de course, Yves le Blevec, a jugé préférable, au vu des conditions météo à venir, de réduire le parcours de 500 MN à 385 MN. En effet, de la houle et des courants sont prévus au large, additionnés à un vent léger. Les coureurs réaliseront donc une boucle qui les fera remonter jusqu’à la pointe de Penmarc’h puis redescendre vers le plateau de Rochebonne pour enfin remonter à la Trinité-sur-Mer en passant sous le pont de l’île de Ré.
Pierre le Roy (#1019 – Teamwork) est en tête de la flotte. En Série, Damien Fleury (#947 – Utopik) et Ulysse David (#1025 – L’aventure d’Ulysse) sont au coude à coude avant une nuit prévue pour être calme. Le vent va aller en mollissant et les premiers devraient atteindre la pointe de Penmarc’h dans la matinée.
La flotte se rapproche de la marque de Portsall. Le duo Douguet et Richomme ont augmenté leur avance à 10 nm devant Crédit Mutuel et Intervest qui réalisent une très belle course. Rien n’est encore joué sur cette Normandie Channel Race qui a toujours connu des finishs à supsens.
Ce matin le groupe des neuf premiers concurrents de la 13ème édition de la CIC Normandy Channel Race a passé la marque de Wolf Rock retour à l’extrémité Sud-Ouest de l’Angleterre et est attendu dans l’après-midi à la Grande Basse de Portsall en Bretagne. Le tandem Corentin Douguet et Yoann Richomme a pris une petite longueur d’avance sur le reste de la troupe. Quand ses poursuivants ont opéré un contre bord de décalage dans l’Ouest hier en début de soirée, le Class40 Quéguiner-Innoveo a réussi à traverser la Mer Celtique quasiment d’un seul bord. À l’heure d’écrire ces lignes, il compte désormais 10 milles d’avance sur son dauphin le Class40 Crédit Mutuel skippé par Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria. On peut également observer que les deux unités trinitaines à bord d’Edenred et Redman sont passés à l’Ouest du DST de Seven Stones, est-ce là une tentative tactique de se démarquer pour tenter un retour… ?
En étant plus impacté et ralenti par le front occlus qui a chamboulé la partie dans la journée d’hier, le second peloton de cette édition 2022, emmené par les normands du Class40 Legallais, n’a pas pu se décaler suffisamment dans l’Ouest pour passer Land’s End d’un bord ou presque, et se voit ainsi contraint à devoir tricoter autour de la pointe Sud-Ouest anglaise. Pour couronner le tout, là où le groupe de tête est passé avec le jus dans le bon sens, la troupe d’Happyvore, Bleu Blanc ou autre Nestenn-Entrepreneurs pour la Planète butte depuis 4h cette nuit contre un fort courant pouvant atteindre les 2,5 nœuds.
Aux prises avec des soucis de pilote, le Class40 Fuji Zerochallenge est en arrêt technique au port de Rosslare, situé à quelques encablures de la marque de parcours de Tuskar Rock, au Sud-Est de l’Irlande.
Marie Tabarly s’est engagée sur l’Ocean Global Race, le tour du monde en équipage et avec escales sans GPS et sans moyen de communication moderne dans les mêmes conditions que la Withbread 1973. Pour cette aventure unique elle va recruter un équipage parmi les 170 candidatures reçus et recherche encore des partenaires.
Bonjour à tous,
Ça y est, le printemps est bien là, et l’heure du papier “dernier débrief avant départ” a sonné. Ça sent le départ, alors une campagne de recrutement d’un équipage “tourdu mondiste”, comment ça marche ?
Pour être honnête, je ne m’étais jamais imaginée faire ça un jour, et j’étais encore plus loin de m’imaginer ce que j’allais me prendre dans la pomme ! Mon côté naïf peut-être, mais quand on monte des projets, on apprend en faisant. Vous le savez peut-être, pour offrir la chance au plus grand nombre de venir à bord de Pen-Duick VI faire le tour du monde, j’étais un peu joueuse… J’ai ouvert les sélections sur Internet. Pour mémo, nous allons participer en 2023 à l’Ocean Globe Race (OGR), le tour du monde en équipage et avec escales, sans satellite, soit : sans GPS, sans moyen de communication moderne, sans réception de fichiers météo GRIB, et donc dans les mêmes conditions que la Withbread 1973.
Au 1er avril, j’ai clôturé les sélections après avoir reçu 170 candidatures des quatre coins du monde : Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, États-Unis, Allemagne, Espagne, Italie, Mexique et tant d’autres pays. 45 % de femmes… Quand les femmes veulent naviguer, elles naviguent, point. Mais c’est un autre (important) sujet. Après avoir étudié tous les dossiers, lu toutes ces lettres et CV, regarder toutes les vidéos, 60 d’entre eux ont été sélectionnés pour passer des entretiens en visio. En plus de la recherche de partenaires et de la préparation du bateau, on peut dire que j’ai été “un peu” occupée ces derniers temps !
Je n’avais pas de critères précis, mais nous avons étudié les candidats par rapport à leurs qualités humaines, maritimes et leurs projets Elemen’Terre autour de la thématique de l’Héritage. Un point important était aussi de voir à qui ce tour du monde allait le plus profiter, et qui pouvait tirer le groupe vers le haut. En fait, je ne m’attendais pas à faire des choix aussi difficiles, tant les profils étaient variés, et 80 % des candidatures, vraiment sérieuses. Forcément, il y en a aussi qui ont postulé en mode « tiens, oui j’ai du temps dimanche prochain » ! Mais à un moment, il a fallu faire des choix, en essayant de réunir un peu de tous les ingrédients nécessaires à la construction d’un équipage tourdumondiste… Certaines fois, il a fallu dire non à de bons profils, mais je n’ai « que » 37 places à bord cet été pour les tests en mer, pas une de plus. Et encore, j’ai rajouté une étape en ouvrant le bateau aux sélections lors de la Fife Regatta (rassemblement de bateaux Fife en Écosse), que je réservais au départ pour mes amis amoureux des bateaux en bois d’arbre. Après les priver d’OGR, je leur supprime la Fife, il y en a certains qui m’en veulent ! Alors ça y est, les équipages sont à 100% faits, de 22 à 52 ans, 43 % de femmes. En tout cas, malgré la difficulté de ce travail, (et je n’ose même pas imaginer le choix fin août après avoir navigué ensemble, et qu’il faudra descendre la sélection à environ 14…), je suis vraiment impressionnée, immensément touchée par la motivation et l’enthousiasme que cette proposition a provoqués, et de l’attachement que vous avez montré à ce bateau et ce projet. L’OGR sera une belle aventure humaine, et pour ma part, elle a déjà commencé fort. Il va bientôt être temps de retourner au concret et d’aller enfin sur l’eau. Pen-Duick VI est de retour à l’eau depuis ce mercredi 11 mai, après son carénage annuel. Il est en cours de réarmement, la ficelle est sur le pont, les 24 winches sont vérifiés, l’équipage arrive la semaine prochaine et le 23 mai, champagne ! On navigue… Enfin !
Kostum by Cadiou devient Partenaire Titre de The Elemen’Terre Project
Cette lettre est aussi l’occasion pour moi de vous annoncer une jolie nouvelle : après avoir rencontré Emmanuelle Cadiou l’année dernière, qui nous a permis avec Louis Duc de courir ce rêve de Transat Jacques Vabre sous les couleurs de Kostum by Cadiou, Emmanuelle Cadiou a souhaité que notre histoire continue, et vient de s’engager sur un mécénat long terme auprès de l’association The Elemen’Terre project. Je suis très heureuse (et fière !) de pouvoir continuer l’aventure avec Cadiou Industrie, entreprise avec qui nous partageons beaucoup de valeurs, notamment l’audace, l’authenticité, la transmission, ainsi que des valeurs humaines et environnementales fortes.
Vous commencez à me connaître, j’ai besoin d’échanges avec les personnes avec qui je travaille, de créer des rapports authentiques, d’établir un vrai partenariat. L’équipe de Cadiou Industrie m’aide beaucoup dans la construction de l’équipage et de ce tour du monde, notamment sur la partie relations humaines, si importante dans cette mission. Je suis impatiente de pouvoir embarquer tous les collaborateurs avec nous dans nos réflexions et leur partager nos aventures !
Si vous aussi, vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de sponsors, du “club de partenaires” (6K€ après déduction fiscale) au partenaire principal : venir rejoindre cette folle aventure maritime, humaine, éducative sur fond de réflexion environnementale, nous avons besoin de toutes les aides possibles pour faire vivre ce (gros) projet !
Décollage du VI J -11…
De la table à carte de Pen-Duick VI, Cité de la voile Éric Tabarly,
Marie
OCEAN GLOBE RACE 2023
Cette course reprendra le parcours initial de la Whitbread, Europe ( port de départ pas encore annoncé) Cap Town / Australie ( Sydney ou Adelaïde) / Punta Del Este -Uruguay / Retour Europe. 2023 célébrera les 50 ans de la Whitbread, mais aussi les 50 ans de Pen-Duick VI. Afin de garder un équipage hétéroclite, l’association “The Elemen’Terre Project” accompagnera ce tour du monde. La sélection de l’équipage se fera lors d’un programme sportif en 2022 et 2023, notamment grâce au Tour des Iles Britanniques et de 2 transatlantiques. Chaque équipier devra, en plus, avoir un projet autour de la thématique de l’héritage. Pour aborder cette thématique, il aura carte blanche pour en choisir l’angle : héritage culturel, financier, environnemental, historique, pourquoi pas celui des grands explorateurs etc. ainsi que son support : écriture de spectacle, livre ou BD, documentaire audio ou vidéo, peinture , études… Cela nous permettra de diffuser du contenu original pendant les 8 mois de course, mais nous avons eu envie d’aller plus loin : rapprocher la thématique de notre territoire, et faire qu’elle devienne concrète, palpable, utile.
ELEMEN’TERRE LEGACY Nous proposons aux entreprises bretonnes ( et françaises !) de répondre à une problématique importante : Quel héritage allez vous laisser à votre territoire ? Pour répondre à cette question, nous avons imaginé Elemen’Terre Legacy, un fond à impact, pour la protection de la biodiversité bretonne par le prisme de la jeunesse. Ce programme participera activement à la sauvegarde de notre territoire grâce à l’éducation autour de 3 thèmes:
Biodiversité.
Préservation du littoral.
Activités économiques liées aux low tech. Ces programmes s’adressent aux enfants scolarisés, déscolarisés, et aux enfants dans les hôpitaux. Grâce à notre collaboration avec le fonds de dotation Explore (fondé par Roland Jourdain et Sophie Vercelletto ) nous souhaitons lancer les premiers programmes pilotes lors de la rentrée 2022.
Une partie de la flotte a enroulé la marque de parcours de Tuskar Rock.Corentin Douguet et Yoann Richomme à bord de Quéguiner-Innoveo ont viré en tête cette nuit précèdant Inter Invest de 33 minutes et Redman de 44 minutes , bord à bord avec Crédit Mutuel.
L’ascension de la Mer Celtique a été rapide au portant pour la flotte de la 13ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Les Class40 ont affiché des vitesses ahurissantes frôlant les 30 nœuds. Ce mardi matin les conditions étaient musclées avec un flux de secteur sud de 25 nœuds avec des rafales pouvant atteindre les 30-35 nœuds. Les prévisions annoncent un vent mollissant dans la matinée avec quelques rafales sous grains toniques, de quoi garder en alerte les duos à bord de leurs montures.
26 équipages sont encore en course. Il faut saluer le surprenant et inattendu duo, Matthieu Perraut / Kevin Bloch, 2e qui a fait un très bon début de course. Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre, à bord du Class40 La Boulangère Bio, sont en prise depuis la nuit dernière avec des soucis d’alternateur, les empêchant notamment d’assurer la bonne recharge des batteries. Ne pouvant plus faire fonctionner l’électronique du bord et le dessalinisateur pour pouvoir s’alimenter et boire, le duo a pris la décision de faire un pit-stop à Cherbourg. Arrivées à bon port vers 15h30 cet après-midi, Amélie et Anne-Claire font le maximum pour réparer et repartir en course eu plus vite. Jean Galfione, l’ex-champion olympique de saut à la perche devenu skipper et Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe en 2005, ont abandonné sur avarie.
De leur côté, Adrea Fornaro et Igor Goikhberg, à bord du Class40 Influence, sont eux aussi en escale technique dans le port de Weymouth afin de tenter de résoudre des problèmes d’ordre électronique.
Côté abandons, Clara Fortin et Martin Louchart à bord du Class40 Randstad-Ausy ont décidé de stopper leur course suite à un problème de safran. Ils font désormais route vers Cherbourg. Idem pour les frères Courbon qui ont informé la direction de course de leur abandon sans en préciser les raisons précises. Ils font eux route vers Le Havre.
Australia SailGP Team, Canada SailGP Team, New Zealand SailGP Team, Great Britain SailGP Team and France SailGP Team competing on Race Day 2 of Bermuda SailGP presented by Hamilton Princess, Season 3, in Bermuda. 15th May 2022. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Le spectacle était beau ce week-end pour le premier rendez-vous du circuit SailGP avec l’arrivée de nouvelles équipes et des Français qui ont montré de belles choses. Team Australia s’impose une nouvelle fois. Les Anglais 2e sont au rendez-vous devant la nouvelle équipe canadienne.
Le premier Sail Grand Prix de la saison 3 s’achève aux Bermudes avec la victoire du bateau australien piloté par Tom Slingsby, vainqueur des deux premières saisons. Les Canadiens font une entrée remarquée dans le championnat en décrochant leur premier podium derrière les Britanniques de Ben Ainslie, deuxièmes. Menés par Quentin Delapierre, les Français ont montré une belle progression en signant deux courses aux avant-postes le premier jour. Une disqualification au départ de la première course du 2e jour a anéanti leurs chances d’accéder à la finale de ce Bermuda Sail Grand Prix qu’ils terminent en 8e position. Une audace payée chèrement avec un black flag dont l’équipe aurait pu se passer. Dommage, cela leur aurait permis de montrer un bilan plus flatteur. Mais on gardera ces deux 2e place qui montre la capacité et le potentiel de l’équipe. Il faudra concrétiser au prochain grand prix.
Une flotte plus compacte, plus de bateaux sur les lignes de départ, plus de monde aux passages des marques de parcours, des coups tactiques à tous les bords, des classements qui bougent dans tous les sens tant le niveau est élevé… La saison 3 de SailGP a bel et bien commencé sur les eaux turquoise des Bermudes dans une légère brise de 12 à 14 nœuds qui a permis aux neuf catamarans F50 volants, dotés de leur aile de 24m et de leurs grands foils, d’assurer un joli spectacle.
Les Français pénalisés pour une prise de risque trop importante
Après une journée excitante en jouant aux avant-postes sur deux des trois courses disputées hier, les Français ont commencé cette seconde journée avec une prise de risque trop importante en forçant le passage aux Britanniques sur la ligne de départ, ce qui leur a valu une disqualification. « Je suis très déçu de cette première manche, c’est mon premier “black flag”, regrette Quentin Delapierre qui avoue être passé à deux doigts de la collision. J’ai voulu prendre des risques mais ce n’est pas passé du tout. Je suis même assez heureux que Ben (Ainslie) ait réussi à m’éviter pour qu’on ne prenne pas de points de pénalité. » A l’exercice délicat du maintien du vol et de la concentration maximale, les Danois de Nicolai Sehested, en tête une bonne partie de la première course du jour (course 4), s’en sont plutôt bien sortis aujourd’hui avec deux manches de troisièmes et terminent au pied du podium de ce Bermuda Sail Grand Prix. Menés par Peter Burling, ce sont les Néo-Zélandais qui se sont imposés sur cette course 4, devant les Espagnols de Jordi Xammar.
L’apprentissage continue pour le France SailGP Team
Les Australiens de Tom Slingsby, discrets hier et sur la première course du jour – mais sans fausse note -, ont lâché les chevaux avec un départ parfait pour remporter la dernière course en flotte et confirmer leur place en finale face aux Anglais de Ben Ainslie et aux Canadiens menés par Phil Robertson. Les Français, certainement échaudés d’avoir payé le prix fort de leur prise de risque, sont partis légèrement en retrait sur ce cinquième départ et ont été à la bagarre avec les Néo-Zélandais une bonne partie de la manche qu’ils terminent à la huitième place devant les Espagnols qui ferment la marche. « Je continue d’apprendre, ajoute le pilote tricolore. Maintenant on regarde devant nous à Chicago et on sera au taquet pour faire mieux. Je suis content de la dynamique de l’équipe. Nous étions en bonne position ce matin au classement général, ça m’embête d’avoir fait une erreur pareille sur la première manche. »
Les Australiens l’emportent aux Bermudes !
Vainqueurs des deux premières saisons de SailGP, les Australiens ont encore frappé fort aujourd’hui sur le stade nautique de Great Sound. Après un départ de finale au coude à coude avec les Canadiens, Tom Slingsby et son équipe ont passé la première marque de parcours en tête, comme pour annoncer la couleur. Partis en retrait, les Britanniques ont rattrapé leur retard en jouant les bonnes variations de vent à l’opposé de leurs concurrents sur le plan d’eau, et ont fini par s’emparer de la deuxième place de cette finale à trois, devant les Canadiens. Sans une seule erreur de manœuvre à bord de leur F50 qu’ils mènent avec une aisance insolente au-dessus de l’eau, les Australiens se sont donc imposés aux Bermudes en remportant le premier Sail Grand Prix de cette nouvelle saison SailGP qui tient déjà toutes ses promesses. Prochain rendez-vous pour la flotte des neuf catamarans F50 ultra rapides les 18 et 19 juin à Chicago pour le United States Sail Grand Prix.
CLASSEMENTS BERMUDA SAIL GRAND PRIX
GÉNÉRAL 1- AUSTRALIE/ Tom Slingsby / 38 pts 2- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 36 pts 3- CANADA / Phil Robertson / 35 pts 4- DANEMARK / Nicolai Sehested / 31 pts 5- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 30 pts 6- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 29 pts 7- ESPAGNE / Jordi Xammar / 25 pts 8- FRANCE / Quentin Delapierre / 23 pts 9- SUISSE / Sébastien Schneiter / 21 pts
COURSE 4 1- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 10 pts 2- ESPAGNE / Jordi Xammar / 9 pts 3- DANEMARK / Nicolai Sehested / 8 pts 4- AUSTRALIE/ Tom Slingsby / 7 pts 5- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 6 pts 6- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 5 pts 7- CANADA / Phil Robertson / 4 pts 8- SUISSE / Sébastien Schneiter / 3 pts 9- FRANCE / Quentin Delapierre / 0 pts (DSQ)
COURSE 5 1- AUSTRALIE/ Tom Slingsby / 10 pts 2- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 9 pts 3- DANEMARK / Nicolai Sehested / 8 pts 4- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 7 pts 5- CANADA / Phil Robertson / 6 pts 6- SUISSE / Sébastien Schneiter / 5 pts 7- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 4 pts 8- FRANCE / Quentin Delapierre / 3 pts 9- ESPAGNE / Jordi Xammar / 2 pts
Les 30 Class40 se sont élancés ce dimanche pour la 13ème Normandy Channel Race dans une atmosphère orageuse dans un flux d’Est / Sud-Est d’une petite dizaine de nœuds. Les Class40 Quéguiner-Innoveo, Redman et Legallais se sont rendus coup sur coup sur ce parcours construit concocté par la direction de course. Mais, à la surprise générale, c’est finalement Pierre Casenave-Péré et Fabien Delahaye qui se sont imposés à domicile, devant un public conquis, en enroulant en premier la dernière bouée de ce côtier. Une bonne entame qui a permis aux locaux de l’étape de faire le plein de confiance avant de s’élancer à l’assaut de la traversée de la Manche. En faisant preuve d’opportunisme et en signant des virements de bord d’une impeccable propreté, Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria à bord de Crédit Mutuel, ont su se glisser second au pointage. Suit un des grands favoris de cette édition 2022, Corentin Douguet et Yoann Richomme à bord Quéguiner-Innoveo.
Une transmanche express
La transmanche a été extrêmement rapide pour la flotte. Les équipages ont bénéficié d’un vent plus soutenu qu’annoncé leur permettant une traversée à grande vitesse. Certains bateaux ont même été pointé à plus de 17 nœuds… défiant ainsi tous les routages. C’est donc vers 20h30 que le premier Class40, Quéguiner-Innoveo, pointait son étrave à l’entrée du Solent. Le contournement de l’île de Wight, habituellement piégeux et redouté, n’en fut rien. Les concurrents ont bénéficié d’un courant favorable tout en trouvant les bonnes bascules de vent et la route la plus courte. Les Class40 se sont rendus coup sur coup, changeant de leader toutes les 15 minutes, au gré des empannages et des choix de route. Le premier duo s’est extirpé du Solent à 23h30.
Depuis, c’est accompagnés d’orages que les marins naviguent le long des côtes sud-anglaises. « Des orages incroyables avec beaucoup d’éclairs et de pluie, voilà comment s’est passé la fin du Solent et le début de la route vers l’Ouest. C’était à chaque fois très beau mais aussi très inquiétant. » rapporte Ian Lipinski, skipper du Class40 Crédit Mutuel.
Dans ces conditions menaçantes, c’est le Class40 Inter Invest qui s’en sort le mieux. Matthieu Perraut et Kévin Bloch sont les premiers à déclencher les hostilités et à virer vers le sud. En choisissant de s’écarter de la côte en premier, ils sont ainsi les premiers à bénéficier de la bascule de courant, plus fort au large qu’à terre.
À noter que le Class40 Infuence, skippé par Andrea Fornaro et Igor Goikhberg, est en escale à Weymouth pour des soucis electronique.
Alors que la saison 2 a commencé ce week-end à Bonifacio, l’épisode 2 de la série Ocean Fifty était diffusé sur Canal+. Si le premier épisode nous laissait un peu sur notre faim, le deuxième qui se passe à la Rochelle est clairement nettement mieux.
Avec des plans plus homogènes et toujours aussi beaux, – réalisés par un médiaman embarqué sur chaque bateau -, une musique bien choisie, on se laisse facilement emmené à bord de ces Ocean Fifty sur la course de 24h. On retrouve la personnalité de chacun des skippers à bord de chaque bateau où les ambiances sont différentes. Les images au large de La Rochelle sont magnifiques, de jour comme de nuit ou au petit matin où on se sent vraiment à bord. Le passage de Fort Boyard est l’occasion pour Fred Duthill de revenir sur ses meilleurs souvenirs avec le père Fouras. On suivra Fabrice Cahierc qui a du laisser son projet à Erwan Le Roux et qui pourra apprécier de voir son bateau performer lui qui a beaucoup œuvré au début pour la mise en place de ce circuit Pro Sailing Tour avec Sébastien Rogues. Un bel épisode où on se laisse porté comme on s’amuse de la vie à bord où les joies alternent avec les frustrations à chaque mètres perdus ou gagnés. Le prochain épisode le 18 mai. A voir.
BONIFACIO, FRANCE - MAY 15: Ocean Fifty Arkema trimaran skippered by Quentin Vlaminck with Alex Pella, and Antoine Gauthier celebrate winning the offshore leg of the first episode. Episode 1 of the Pro Sailing Tour in the Bay of Bonifacio on May 15, 2022 in Bonifacio, Corsica, France.
(Photo by Lloyd Images/Pro Sailing Tour)
Quentin Vlamynck s’est finalement imposé sur la première étape du Pro Sailing Tour. Habitué à la deuxième place la saison précédente, l’équipe d’Arkema 4 a trouvé les bons réglages pour l’emporter ce week-end.
Le niveau de jeu de la classe Ocean Fifty est encore monté d’un cran cette année et c’est Quentin Vlamynck sur son Arkema 4 lancé en 2020 qui s’est imposé devant le tenant du titre Sam Goodchild (vainqueur de l’édition 2021) à bord de Leyton. Toujours en embuscade, le multicoque violet Koesio d’Erwan Le Roux, le plus récent de la flotte, a fait trembler ses concurrents sur les lignes de départ et tout au long du Défi 24h. On ne la fait pas au plus titré des skippers en Ocean Fifty, triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre et vainqueur de la Route du Rhum 2014 ! Eric Peron, le nouveau venu de la classe Ocean Fifty, a fait montre d’une dextérité à mener sa monture et d’une bonne vitesse dans le petit temps, et Thibaut Vauchel-Camus à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP a pu se montrer dangereux sur des options tranchées, parfois payantes. Primonial skippé par Sébastien Rogues avait d’emblée donné le ton en remportant la deuxième course : sûr qu’il visait le podium final ! Bien préparés, les skippers avaient également fait appel aux meilleurs compétiteurs toutes disciplines confondues pour détrôner Leyton, intouchable l’an passé….
ILS ONT DIT Quentin Vlamynck (Arkema) : « Nous avons réussi beaucoup de choses, mais nous en avons loupé pas mal aussi ! Rien n’était simple. Nous prenons la tête sur la fin, après la bouée Vacca. Globalement, cela s’est super bien passé à bord, chacun était à sa tâche, et j’ai encore beaucoup appris avec Alex (Pella) et Antoine (Gautier). Nous étions tous cette nuit côte à côte, c’était souvent très tendu. Nous n’avons rien lâché, il a fallu beaucoup manœuvrer et rester très concentré sur ce plan d’eau piégeux. C’est une première victoire pour Arkema sur le Pro Sailing Tour, c’est super pour toute l’équipe ! »
BONIFACIO, FRANCE – MAY 12: Fleet of Ocean Fifty trimarans compete both inshore and offshore on the island of Corsica during Episode 1 of the Pro Sailing Tour in the Bay of Bonifacio on May 12, 2022 in Bonifacio, Corsica, France. (Photo by Lloyd Images/Pro Sailing Tour)
Sam Goodchild (Leyton) : « Ce Défi 24h a été plein de rebondissements, nous nous sommes bien bagarrés, et nous sommes bien fatigués ! Arkema et Koesio allaient très vite ce matin, nous avions du mal à suivre la cadence. Il faut que l’on arrive à aller plus vite dans le petit temps. Arkema a très bien navigué. Nous faisons 2ème, c’est une contre-performance par rapport à l’année dernière, mais cela reste une très belle place. Le petit temps, c’est presque ce qu’il y a de plus intense. J’ai dû dormir 15 mn au total. Cela ne s’est jamais arrêté ! Chacun a eu son moment en tête de flotte. Tout le monde est vraiment dans le match cette année, les compétences sont plus élevées que l’année dernière. Le moment clé était clairement ce matin à la remontée le long de la côte Est de la Corse. Je n’ai aucun regret, tout le monde a parfaitement navigué. C’était fabuleux ! » Eric Péron (Komilfo) : « Nous avons super bien navigué, nous sommes contents. Nous avons un petit déficit de vitesse pour ce temps-là, parce que nous n’avions pas de code 0. Dès que c’est une allure serrée dans du petit temps, nous avons eu du mal. Mais c’était génial ! Il y a eu plein de rebondissements, avec beaucoup de changements de leaders. Nous finissons tous en quelques minutes, la compétition est vraiment relevée. Il n’y pas eu beaucoup de temps pour se reposer, mais nous étions venus chercher cette intensité. Plein de fois, nous sommes revenus en tête de flotte, je pense que tout le monde a vu que nous nous sommes bien battus. Nous n’avons pas à rougir de notre performance ! Toute notre stratégie était bonne, nous étions sereins là-dessus et c’est assez jouissif, nous étions vraiment dans le coup. »
Guyader Bermudes 1000 Race - Arrivées Brest 13/05/2022 - Louis Burton - BUREAU VALLÉE - Troisième
Après Paul Meilhat en 2018 et Sébastien Simon en 2019, Charlie Dalin devient donc le troisième marin à inscrire son nom au palmarès de la Guyader Bermudes 1000 Race. Le skipper d’Apivia, qui a dominé la course du début à la fin, a signé une éclatante victoire – la première de sa carrière en solitaire en IMOCA -, avec plus de 15 heures d’avance sur son dauphin. Une avance inédite sur une course de 1 200 milles dans cette classe de bateaux qui montre, d’une part, le remarquable niveau de maîtrise du navigateur havrais, et d’autre part, à quel point les conditions sur le parcours se sont révélées exigeantes, variées… et redoutables, en particulier sur le dernier tronçon entre le way-point Gallimard et Brest, la faute à une gigantesque dorsale plantée au milieu de la route qui a scindé la flotte et créé des écarts importants. Reste que la bagarre a été belle jusqu’au bout pour le podium, en particulier pour la troisième marche. L’ordre du tiercé gagnant est connu depuis la mi-journée de ce samedi : Charlie Dalin – Jérémie Beyou (Charal) – Louis Burton (Bureau Vallée) ! « Je me sens heureux, heureux d’avoir gagné cette course. Dès le début, ça s’est bien passé pour moi. J’ai réussi à prendre la tête tout de suite. J’ai attaqué fort et tiré sur le bateau pour aller le plus vite possible. Ensuite, il y a eu la remontée entre la marque virtuelle Gallimard et la pointe Bretagne, avec cette dorsale qui m’a bien aidé puisqu’elle a fermé la porte derrière moi », a relaté Charlie Dalin. De fait, s’il s’est installé aux commandes de la flotte dès les premiers milles pour ne plus jamais les lâcher, le skipper d’Apivia a régulièrement creusé l’écart sur ses poursuivants avant de finir par littéralement « tuer le match » après le passage de la marque virtuelle Gallimard (située à 340 milles au nord-ouest du cap Finisterre) et Brest. En effet, s’il est parvenu à conserver du vent constamment et à rejoindre la ligne d’arrivée quasiment en route directe, son dauphin a été nettement plus ralenti sur une trajectoire toutefois relativement similaire, tandis que le reste du peloton a été contraint de contourner la fameuse bulle sans vent par le sud, en rasant les côtes espagnoles. Autrement dit, en rallongeant considérablement la route après avoir été, en prime, un temps piégé dans de tous petits airs, voire de la pétole. « Pour ma part, c’était comme si tous les éléments étaient réunis. J’ai eu l’impression d’être en état de grâce pendant toute la course. J’avais un bateau fiable et performant et que je connais sur le bout des ongles. En météo, je me suis plutôt bien débrouillé et j’ai toujours eu un peu de réussite quand il le fallait. L’année ne pouvait pas mieux commencer », a ajouté le skipper d’Apivia qui a ainsi signé magistralement sa première victoire en solitaire en IMOCA et la quatrième depuis le lancement de son programme, en 2019.
Des repères rapidement retrouvés
« J’ai « tapé » dans le bateau et dans le bonhomme au maximum pour coller Charlie, mais ce n’était pas suffisant. Je suis content de cette deuxième place mais ce n’est pas celle-là que je cherche ! », a commenté de son côté Jérémie Beyou qui visait évidemment la gagne dans cette Guyader Bermudes 1000 Race, la première des quatre épreuves inscrites au calendrier 2022 des IMOCA Globes Series, qualificative pour la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne et pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « C’était une course très intense et donc parfaite pour se remettre dans le bain. Les conditions étaient très variées. On a eu de tout avec des bords rapides, des manœuvres et du contact, surtout avec Thomas (Ruyant) et Charlie (Dalin). Comme tout le monde, c’était ma première course en solitaire depuis le Vendée Globe. J’avais hâte de retrouver le solo. Les repères sont revenus rapidement sur la ligne de départ, même si j’ai peiné un peu à trouver la vitesse sur les premiers bords. Cela étant, il n’y avait pas beaucoup à réfléchir parce que les autres ont rapidement mis la gomme ! », a ajouté le skipper de Charal qui a, comme son rival, affiché un très haut niveau de jeu et réussi à trouver un trou de souris dans la dernière section du parcours. Une petite porte qui lui a permis d’échapper aux affres de la molle en remontant jusqu’à la latitude des îles Scilly, à l’ouest de la péninsule de Lizard, quand le gros de la flotte n’a eu d’autre choix que d’opter pour une trajectoire à l’opposé, au ras de la péninsule ibérique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans ce groupe, le match a été intense, en particulier pour la troisième place. Une place finalement décrochée par Louis Burton, ce samedi en début d’après-midi.
De la tension jusqu’au bout pour la troisième place
« Nico (Lunven) m’a bien mis sous pression jusqu’au bout. Il a un bateau à dérives qui date un peu mais qui avait été super bien optimisé par Damien Seguin, son précédent propriétaire. Il l’a mené vraiment de manière remarquable, sans jamais sortir du cadre, mais toujours avec une vraie précision », a relaté le Malouin qui a finalement devancé son le skipper de Banque Populaire de 49 minutes, puis de moins de deux heures Isabelle Joschke (Team MACSF) et Benjamin Dutreux (Guyot environnement – Water Family). « Je suis très content. Après le démâtage dans la Transat Jacques Vabre, il fallait vraiment y croire parce qu’il y avait vraiment beaucoup de choses de cassées sur le bateau et qu’en plus, forcément, on avait pris un gros coup au moral. Aujourd’hui, je ramène une troisième place à toute l’équipe, c’est super. Je n’avais jamais fait de podium sur une course « format court » en IMOCA. 1 200 milles, c’est du sprint. C’est un rythme vraiment effréné. C’est d’autant plus vrai que sur cette Guyader Bermudes 1000 Race, on a vraiment eu tous les types de mer et tous les types de vent », a ajouté le skipper de Bureau Vallée qui a connu quelques galères, la faute notamment à un casier de pêche lors de la première nuit, mais qui n’a ensuite fait que remonter pour signer une 3e place, comme lors du dernier Vendée Globe. Si le podium est désormais complet, la bagarre se poursuit sur l’eau et les arrivées vont se succéder une large partie de la nuit. La remise des prix, elle, est programmée ce dimanche à 11 heures.