dimanche 14 septembre 2025
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Le Vendée Globe à bout de souffle !

Karen Leibovici - Benefic
DR

Du près et encore du près. Le vent est au Sud Est de Benefic qui remonte tribord amure vers les Sables d’Olonne. Karen, malgré tous ses soucis tant physiques que techniques, déploie une farouche énergie à rester dans cette veine de vent. Son pilote secondaire tient, mais la jeune femme a épuisé hier sa dernière goutte de gas-oil. Sans énergie, elle doit plus que jamais s’astreindre au douloureux exercice de la barre, sur une mer qu’elle qualifie de « démontée » au point de rendre tout mouvement sur le pont dangereux et fatiguant. En amarrant sa barre, la jeune femme parvient à grappiller quelques minutes de repos, tout en maintenant un cap acceptable. La proximité du rail des cargos ajoute à son inquiétude de voir une vaste zone de calme s’établir entre son étrave et la ligne d’arrivée. Plus que jamais, Karen Courage remet l’ouvrage sur le métier et gagne dans l’Est. Sur sa vitesse actuelle, Benefic pourrait pointer son museau rouge dimanche après-midi.

Entre molle au nord et marasme au sud, Raphaël Dinelli n’a guère le choix. L’anticyclone a pris ses quartiers à l’entrée de la Manche, retenant dans ses griffes Patrice Carpentier (VM Matériaux), concurrent hors course du Vendée Globe et stoppé net dans sa marche retour vers les Sables. Le vent est majoritairement orienté Sud Est et repousse systématiquement Akena Verandas vers l’Espagne. Raphaël cherche à se rapprocher en tirant des bords. Dès qu’il serre un peu trop le vent, son bateau fatigué hurle dans la mer chaotique à souhait. « Je me bagarre comme jamais » raconte t’il, « La mer est démontée et je dois préserver le bateau. J’ai cassé le premier ris cette nuit. Je dois le réparer pour avoir la voile du temps. A la veille aux cargos s’ajoute maintenant la veille aux pêcheurs. J’espère me présenter devant le chenal des sables samedi après midi.»Pour Karen comme pour Raphaël, les derniers bords seront les plus pénibles. Mais le compte à rebours semble bien avoir commencé pour ces deux valeureux concurrents en passe de s’approprier les 12ème et 13ème places du Vendée Globe 2004/2005.

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Francis Joyon en stand-by dans un mois

Francis Joyon à bord d´IDEC
DR

«Je retrouve le bateau en fin de semaine, explique Francis Joyon, j’emporte les drisses, l’électronique, et tous les petits morceaux qu’il faut remonter à bord. J’ai envoyé par avion les nouveaux gennakers, les voiles sont en révision chez Incidences Guadeloupe : il va falloir remonter tout ça, car le bateau est quand même un peu en pièces détachées à l’heure actuelle ! Enfin, les flotteurs et la coque centrale sont encore reliés, de ce côté il n’y a pas de problème. » Enjoué, Francis s’avoue impatient de renouer avec son imposant compagnon à trois pattes, et de retrouver le chemin du large – première navigation au programme, un convoyage vers New York, où le navire doit arriver dès la première semaine d’avril. Initialement, le skipper pensait effectuer le trajet en solo, et pourquoi pas en profiter pour tenter un record des 24 heures, mais des contraintes logistiques lui ont fait modifier ses plans. « En arrivant à New York, il va falloir changer de marina souvent, et les manœuvres de port sont impossibles à faire seul sur ce bateau. » Sans compter le risque de casse qui résulterait d’une telle tentative, juste avant de s’élancer sur New York – Cap Lizard… parcours exigeant s’il en est.

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Shosholoza, un défi à part

RSA 48 - Shosholoza
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Dans le paysage de l’America’s Cup, l’équipe sud-africaine Shosholoza occupe une place à part. En plus de la portée symbolique de son équipage mixte, destiné à balayer les restes des années Apartheid, la méthode employée par le skipper Geoff Meek et le directeur technique Paul Standbridge révèle une volonté farouche de conserver un esprit « maison », une approche humaine de cette compétition. Loin du mercenariat, Shosholoza cherche avant tout à monter un projet fédérant les talents locaux, afin de faire de sa participation à la 32ème Coupe une nouvelle page de l’histoire du pays. Extraits d’une interview accordée par Meek et Standbridge au site cupinfo.com

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Baisser de rideau dimanche ?

Raphael Dinelli - AKENA Vérandas
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Raphaël en a marre. Il a déclenché hier soir son virement de bord pour ce qui devait être sa dernière ligne droite vers l’arrivée. Las ! Le centre des hautes pressions recèle de nombreux pièges qui se jouent aujourd’hui du navigateur. Le vent tourne brutalement et dans le mauvais sens; Raphaël qui se refuse à serrer outrancièrement le vent pour ne pas malmener son bateau affiche un cap désastreux vers les côtes espagnoles. Il insiste, multiplie les virements de bord à chaque refus, mais en vain. L’anticyclone ne le lâche pas. La route se rallonge devant les étraves d’Akena Verandas qui cherche plus au sud des vents réguliers. Les 400 milles qui le séparent des Sables, sur la route directe, s’allongent au rythme des virements de bord. Patience, Raphaël, patience…

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Le Défi devient chinois ?

LE DEFI - Phillippe Presti
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D´après le site internet mariantic.co.uk, spécialisé dans les bruits de couloir (bien étayés, il est vrai) concernant la Cup, ACM est en train de finaliser un communiqué de presse annonçant officiellement le rachat du Défi par l´homme d´affaires chinois Chaoyong Wang. Ce n´est pas la première fois que l´on évoque ces tractations, mais cette fois l´annonce finale ne devrait pas tarder à tomber.

Voici en substance ce que Mariantic nous livre comme étant le projet de communiqué d´ACM :
"Chaoyong Wang, Président de China Equity Investment Group, firme financière, et Xavier de Lesquen, co-fondateur du Défi, ont annoncé aujourd´hui que leur rapprochement ouvrait la voie à une première participation de la Chine dans l´America´s Cup

(…) L´équipe chinoise, baptisée China Team, bénéficiera de l´expérience accumulée par le Défi au cours de ces deux campagnes précédentes (…) le recrutement des plus grands talents chinois dans le domaine du sport, de la logistique, de la communication et du marketing, débutera en 2005".

Toujurs d´après mariantic.co.uk, voici la citation de Xavier de Lesquen qui prendrait place dans le communiqué : "c´est une extraordinaire opportunité et une aventure pour nous tous. En tant que membres du China Team impliqués dans la Coupe de l´America, nous ferons partie de ce pays immense et de sa civilisation; offrant des perspectives exceptionnelles aux entreprises soutenant le projet. China Team aura un accès direct à plus d´un milliard de chinois"

Plus d´informations sous peu.http://www.mariantic.co.uk/ac/six.htm#chinateam

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Orange II ralenti pour quatre à cinq jours

Bruno Peyron - Orange II
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Bruno Peyron, mardi matin à 5h00 : « Ça mollit tout doucement, le vent est très faible. On se prépare à passer quatre à cinq jours spéciaux. La situation n’a pas évolué. Il faut passer à travers la dorsale anticyclonique qui fait 200 milles d’épaisseur. Nous n’avons pas d’autre choix. Tout cela est très compliqué car l’anticyclone se met en place derrière. Cet anticyclone va passer sur nos têtes de la gauche vers la droite. Nous allons donc être très lents pendant quatre jours. Nous devrions parcourir 1000 milles pendant ces quatre jours (au lieu de deux jours habituellement, ndlr), ce qui ne va pas être très réjouissant. Ce sera la partie la plus lente de ce tour du monde. Habituellement, l’anticyclone est en position (au niveau des Açores, ndlr) et on peut faire le tour par la gauche avec de l’alizé en dessous. Mais tout le système est détruit par une dépression qui passe maintenant. Et cela reste compliqué derrière car la transition avec la dépression n’est pas très fiable non plus. Cela pourrait être pire encore. Ça fait un bout de temps qu’on sait que ça va être difficile. On s’y prépare et on fait ce qu’il faut. Tout cela peut nous faire perdre trois jours à peu près. »RepèresJournée de mer : 43eDate : 08/03/2005Heure (GMT) : 03h40Latitude : 13 09.64′ NLongitude : 37 21.64′ WVitesse instantanée : 11.4 ndsCap instantané : 334Vitesse moyenne : 12.1 ndsVitesse sur 24h : 17.5 ndsDistance sur 24h : 419 mnVitesse depuis départ : 23.0 ndsDistance totale : 23571 mnDistance restante : 2657.20 mn

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Orange II remonte l´ Atlantique Nord sur une route médiane

Maxi-Catamaran Orange II
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Un jour et demi après son passage de l’équateur, le maxi catamaran Orange II a traversé aisément le Pot-Au-Noir. Il remonte désormais l’Atlantique Nord à 18 noeuds de vitesse mais devrait traverser une zone difficile mardi. Entre les Antilles et l’archipel du Cap-Vert, une dorsale anticyclonique bloque la route vers Ouessant. Ce n’est qu’une fois que le catamaran de Bruno Peyron aura traversé cette zone de calme qu’il pourra rejoindre une dépression qui descend de l’Islande et rejoint la pointe de Bretagne où il est attendu à partir de la mi mars.

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A cache-cache avec la tempête

Deadealus
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Daedalus a repris sa route vers l´est dans des vents soufflant entre 40 et 50 nœuds de secteur sud. Ces conditions risquaient d´être bien pires encore, si samedi matin Tony Bullimore et son navigateur Nick Leggatt n´avaient pas pris la décision d´éviter la tempête en changeant de cap pour naviguer dans la direction opposée. Pendant près de 24 heures, ils ont fait route vers l´ouest en revenant sur leurs pas, alors que le centre de l´ouragan Percy continuait de dériver vers le sud. Cette journée a été difficile à avaler pour l´équipage qui a perdu de précieux milles, mais Tony Bullimore, en bon marin parfaitement aguerri, sait qu´il est parfois préférable de ménager le bateau et les hommes, et de reporter le combat à une prochaine fois.

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Plus que deux…

Karen Leibovici - Benefic
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A deux reprises cette nuit, la force des vagues arrivant par le travers à coucher Benefic à l´horizontal. Karen Leibovici navigue cap vers la pointe occidentale de l´Espagne et le Golfe de Gascogne dans du vent fort, très fort de secteur Sud Est. " Peut-être l´un des plus gros coup de vent que j´ai connu depuis le départ reconnaît-elle. La vitesse est au rendez-vous pour la jeune femme qui aligne de belles journées vers l´arrivée. Mais le prix à payer semble exorbitant en souffrance et en dureté après 4 mois de mer. Le pilote de secours peine à résister à la force des éléments et la jeune navigatrice doit souvent barrer, sollicitant davantage encore son dos meurtri. Malgré la douleur, malgré les avaries qui se multiplient, Karen continue de réagir en marin, lucide à sa navigation, vigilante aux cargos qui croisent en nombre devant son étrave, et plus décidée que jamais à gagner mille par mille son ticket d´entrée aux Sables d´Olonne. La navigatrice attend un peu de répit ce soir, avant l´arrivée d´une dépression assez musclée en milieu de semaine. A 900 milles de l´arrivée, ce passage de vent fort pourrait propulser Benefic jusqu´à la ligne d´arrivée dimanche prochain…

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Dernière semaine en solitaire… enfin !

Karen Leibovici - Benefic
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Extrait de la vacation de ce lundi matin entre Karen et le Team BENEFIC® :

« En ce moment je fais aller ! C´est vraiment violent. Je fais des pointes à 17 noeuds parfois alors même que je suis toujours sous trinquette seule. J´ai entre 35 et 40 noeuds de Sud Est. J´ai avalé 196 milles entre 17 heures hier et 10 heures ce matin, soit une moyenne de 11,5 noeuds. Le problème actuellement c´est que je ne peux pas lofer.

 Je suis toujours sous petit pilote parce que je n´arrive pas à réparer l´autre. Je me suis couchée encore plusieurs fois, je dois rester en veille permanente, non seulement parce que le pilote décroche mais aussi parce qu´il y a beaucoup de cargos dans la zone dans laquelle je suis. Je les appelle un par un, ils me répondent tous régulièrement.

Il y a trop de mer et trop de vent pour faire des réparations, surtout sur la grand voile qui est abîmée, sans compter qu´il faut changer la drisse qui menace de céder.

 J´ai toujours froid, c´est la fatigue qui gagne, du coup j´ai enfilé la TPS (combinaison de survie) de Guy Cotten pour essayer de rester au chaud. »

 Si Karen Leibovici garde ce rythme là, elle pourrait pointer son étrave au plus tôt samedi 12 mars au matin. Mais compte tenu des évolutions météorologiques annoncées et du risque d´être ralentie, la jeune femme devrait selon toute vraisemblance en finir avec son premier tour du monde au mieux dimanche 13 au pire lundi 14 ! 

Ce lundi marque pour la navigatrice le début de la dernière semaine en solitaire à bord de BENEFIC®. Si tout se passe bien et si le mauvais sort ne vient pas semer le trouble, elle pourrait bien gagner son pari et être la femme la plus rapide autour du monde sur le Cigare Rouge, passant ainsi sous la barre des 140 jours signée par Catherine Chabaud.

Source Benefic

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