«Je retrouve le bateau en fin de semaine, explique Francis Joyon, j’emporte les drisses, l’électronique, et tous les petits morceaux qu’il faut remonter à bord. J’ai envoyé par avion les nouveaux gennakers, les voiles sont en révision chez Incidences Guadeloupe : il va falloir remonter tout ça, car le bateau est quand même un peu en pièces détachées à l’heure actuelle ! Enfin, les flotteurs et la coque centrale sont encore reliés, de ce côté il n’y a pas de problème. » Enjoué, Francis s’avoue impatient de renouer avec son imposant compagnon à trois pattes, et de retrouver le chemin du large – première navigation au programme, un convoyage vers New York, où le navire doit arriver dès la première semaine d’avril. Initialement, le skipper pensait effectuer le trajet en solo, et pourquoi pas en profiter pour tenter un record des 24 heures, mais des contraintes logistiques lui ont fait modifier ses plans. « En arrivant à New York, il va falloir changer de marina souvent, et les manœuvres de port sont impossibles à faire seul sur ce bateau. » Sans compter le risque de casse qui résulterait d’une telle tentative, juste avant de s’élancer sur New York – Cap Lizard… parcours exigeant s’il en est.
Francis Joyon en stand-by dans un mois
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