vendredi 12 septembre 2025
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Jean-Yves Bernot : “Rien n´est joué”””

Jean-Yves Bernot
DR

Q – L´avance de Vincent Riou est-elle déterminante ?

Jean-Yves Bernot : “Vincent a bien joué le coup. Je ne suis pas étonné de le voir aussi bien placé. Pendant les cours, il a montré beaucoup d´intérêt. Ce qu´il fait est toujours simple et bien fait. D´un point de vue stratégique, il n´a pas raté grand-chose. Maintenant, même s´il a pris de l´avance, rien n´est joué pour autant. Après le Pot au Noir, il va connaître quelques jours difficiles, notamment s´il se retrouve avec 20 nœuds à 60° du vent. A cette allure-là, les deux autres bateaux sont plus rapides que son “”PRB”” “”.

Q – Comment s´annonce le passage du Pot au Noir ?

J.-Y.B. “”C´est toujours un passage compliqué, d´autant plus qu´il semble être actif cette année : ça peut donc être la loterie. Ensuite, du Pot au Noir jusqu´à la latitude des Canaries, ce se sera pas simple non plus. D´ailleurs, jusqu´à l´arrivée, les premiers ne vont pas connaître de repos au niveau stratégique. Ils devront être concentrés, lucides. Donc, il faudra savoir se reposer pour avoir les idées claires””.Q – Jean Le Cam peut-il revenir après son option hasardeuse dans l´est ?

J.-Y.B. : “”A ce sujet, j´avoue que je ne comprends pas pourquoi il est parti à l´est. Ce n´était pas à lui de tirer le premier. Pourquoi a-t-il fait ça ? C´est un mystère. Peut-être a-t-il choisi de se planter volontairement dans les calmes pour réparer quelque chose ou ménager son bateau ? On ne le saura pas, car il est évident que Jean ne dira rien. D´ailleurs, à sa place, j´en ferais autant. Maintenant qu´il est sorti de cet endroit, Jean va se refaire : il va un peu combler son retard et je le vois bien au Pot au Noir 100 milles derrière Riou. Après, tout dépendra du passage du Pot au Noir, donc tout reste possible””.
Q – On a l´impression que Mike Golding n´a pas véritablement de schéma stratégique. Qu´en pensez-vous ?

J.-Y.B. : “”Golding navigue bien, c´est un bon marin : il est costaud, sait faire avancer un bateau et le sien va plutôt vite. Maintenant, il est vrai qu´il a moins de culture météo que les Bretons. Sa façon de naviguer est très anglo-saxonne, c´est-à-dire on reste sur la route directe en regardant ce que font les autres. Il réagit en fonction des adversaires et n´a pas de schèmas stratégiques en tête. S´il voit qu´un concurrent part à droite et que ça avance bien, il va à droite. Lui, il parie sur sa capacité à faire avancer vite son bateau. D´ailleurs, à chaque fois qu´il a gagné une course, c´est en procédant ainsi : en suivant et en accélérant dans la dernière ligne droite. Ceci dit, c´est un très bon finisseur””.

Philippe Eliès / Le Télégramme

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Moins de 200 milles en 24 heures sur la route directe …

Mike Golding - Ecover
DR

Et les plus rapides sont : Dominique Wavre (Temenos), et Sébastien Josse (VMI) ! Avec respectivement 325 et 321 milles parcourus depuis hier matin, les deux hommes seulement distants de 73 milles ont repris plus de 120 milles aux leaders en 24 heures. Sébastien l’affirmait hier à la vacation : « J’ai la pêche ! ». Il ramène aujourd’hui son VMI blessé à moins de 600 milles de son ami Riou. Dans des conditions difficiles, il engrange un maximum de milles avant le ralentissement prévu pour ce soir.

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Castorama ralenti dans l´Atlantique

Castorama / Ellen MacArthur
DR

Un vent faible ralentit la progression de Castorama…
Suivant un cap nord-est, Ellen navigue actuellement à 385 milles de la côte argentine et à 265 milles dans le nord-nord-est des îles Malouines, contournées hier par l’ouest. Hier soir, le vent d’ouest s’était stabilisé aux alentours de 17 à 20 nœuds, mais, depuis minuit, la brise a progressivement molli pour atteindre une petite moyenne de 9 nœuds à 4h00 GMT ce matin. Les dernière données montrent que le vent d’ouest souffle à 11,5 nœuds… Malgré cela, Castorama parvient néanmoins à tenir une moyenne de 10,73 nœuds. Il faut préciser que Castorama, avec 15 pieds de moins que IDEC de Francis Joyon – soit près de 4 mètres en moins – possède une surface de voile plus réduite, mais est aussi plus léger. Castorama ne pèse que 8,3 tonnes, à comparer aux 16 tonnes de IDEC. Aussi, dans des conditions faibles, il a l’avantage d’avancer légèrement plus vite. Ellen a parfaitement conscience de ces obstacles météo qui, comme celui-ci, jalonnent l’Atlantique sud. « C’est dans l’Atlantique que se trouvent les vents les plus instables. C’est ici aussi que soufflent les vents les plus faibles », a-t-elle prévenu deux jours auparavant. Les souvenirs des conditions portantes et rapides des Océans du Sud se font de plus en plus lointains. La navigation le long de la côte argentine puis brésilienne annonce des conditions de vent au près, dans un vent qui refuse. Il reste 2500 milles à parcourir avant de retrouver les alizés du sud-est au large de la corne brésilienne. Ce passage, qui pourrait aisément perturber la progression de Castorama, est crucial dans la quête du record.

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Nouvelle avarie pour Mike Golding !

Mike Golding - Ecover
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A présent, il se prépare à remonter au mât pour remettre la drisse de sa grand-voile, un travail qu’il éxècre. « Ce Vendée Globe m’oblige à faire tout ce que je déteste. Je hais grimper dans le mât ! », nous dit Mike dans un sourire qui prouve que notre skipper britannique n’a pas perdu son sens de l’humour. La drisse de grand-voile (qui maintient la grand-voile haute) s’est rompue à l’extrémité basse du gréement, sur le taquet coinceur, à l’endroit où la drisse est bloquée avant d’atterrir dans le cockpit du bateau. La drisse de grand-voile supporte beaucoup de pression, celle d’une grand-voile de 150 m² et celle du gréement.

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Riou reprend la tête du Vendée Globe

Vincent Riou - PRB
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Dominique Wavre (Temenos) poursuit sa remontée sur Sébastien Josse (VMI) et la tête de la flotte. Le Suisse est ce matin le plus véloce et compte s’appuyer toute la journée sur ce flux d’ouest qui l’accompagne depuis les côtes argentines. Le centre des hautes pressions devra être traversé demain. Dominique pourra compter sur son gennaker pour combler davantage encore son déficit sur Sébastien privé lui de voiles d’avant.

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Charles Hedrich a doublé le cap Horn

Charles Hedrich / Objectif 3
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Quel est le point commun entre le coureur du Vendée globe Jean-Pierre Dick, Charles Hedrich, parti hors course et Ellen Mac Arthur qui tente actuellement de battre le record autour du monde en solitaire et sans escales de Francis Joyon ? Le Cap Horn bien sûr, le rendez-vous mythique des grands aventuriers de la mer. La démonstration par l’absurde a été faite hier soir, les trois improbables compagnons de route ayant rejoint dans une tranche de 24 Heures l’Océan Atlantique à seulement quelques heures d’intervalles.
Depuis près d’une semaine, Objectif 3 affronte une sévère dépression, aux côtés de Virbac de Jean-Pierre Dick qui a lui cassé sa bôme. Charles Hedrich privilégie la sécurité mais progresse à un rythme soutenu. Il a franchi l’Equateur le 7 novembre,  passé le Cap de Bonne Espérance le 23, puis le cap Leeuwin le 10 décembre et enfin le Cap Horn cette nuit . Une performance tout à fait honorable pour un néophyte de la course au large.

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Championnat du Monde FICO 2005

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
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Après sa victoire dans The Transat, et sa 3ème place dans la Transat Québec St-Malo, Michel Desjoyeaux (142 points) s´est acquis une petite avance en points dans le classement du Championnat du Monde FICO. Franck Cammas est désormais second avec 118 points et Thomas Coville, troisième avec 116 points, mais les écarts restent faibles puisque en 4ème position, Karine Fauconnier qui s´est imposée dans la Transat Québec-Saint-Malo, cumule elle 106 points, suivie de près par Dominique Demachy, 5ème avec 100 points.

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L’affaire Skandia portée devant les tribunaux

Sydney-Hobart 2004
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Grant Wharington : « Le super Maxi (comme si le terme « Maxi » ne suffisait pas, ndlr…) Skandia, vainqueur en temps réel de la Sydney – Hobart édition 2003, a dû abandonner cette même épreuve en 2004 lorsque le système hydraulique contrôlant sa quille basculante a été victime d’une défaillance. Des dégâts importants, consécutifs à cette défaillance, ont été constatés sur le navire. La quille elle-même s’est ensuite désolidarisée (causant le chavirage de Skandia, ndlr), et le bateau a dû être remorqué en lieu sûr. Aujourd’hui, une procédure confiée à la Cour Suprême de Victoria a été engagée contre le designer et le fabricant du système hydraulique, dans le but de trouver une solution rapide à ce litige.

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Pas de répit pour Castorama

Ellen MacArthur / Castorama
DR

Le soulagement tant attendu au Cap Horn n´a pas vraiment concerné Ellen … Les Dieux de la météo ont continué de sévir hier et cette nuit : "j n´y croyais pas ! Le vent a tout simplement disparu. Il est descendu jusque 3 nœuds et a effectué un 360° d´ouest à sud-ouest. Ce n´était pas du tout prévu. Hier soir, j´avais renvoyé la grand voile à trois ris dans environ 35 nœuds de vent et ce matin tôt, j´étais toujours là avec mes 3 ris, à attendre les 40 nœuds prévus et je me suis retrouvée avec seulement 3 nœuds de vent ! Je ne savais plus quoi faire. Si je renvoyais la grand voile complète et que le vent se mettait à souffler d´un seul coup à 40 nœuds, j´aurais vraiment eu des problèmes !" Deux heures plus tard, Ellen rappelait son équipe à terre : "J´ai renvoyé de la toile. Je n´en pouvais plus. Mais le vent n´arrête pas de se renforcer. D´ailleurs il faut que j´y aille ! Désolée ! Ca vient de monter à 35 nœuds ! " Dans de telles conditions, Ellen n´a pas eu une seconde de répit. Elle a du passer par toutes les combinaisons de voiles pour continuer de faire avancer Castorama du mieux possible. Après avoir navigué près de 24 heures grand voile affalée dans 40 à 50 nœuds de vent au passage du Cap Horn, devoir faire face à des vents quasiment nuls est un terrible coup du sort. Ellen MacArthur est une fois de plus physiquement épuisée…

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Bernard Stamm : “Une nouvelle expérience”””

Bernard Stamm
DR

Pourtant, le Suisse, installé depuis plusieurs années dans le pays bigouden, est resté en contact avec les marins, animant avec brio plusieurs vacations radio. “Oui mais écouter et regarder les autres tourner autour de la terre, ça me gonflait pas mal””.Alors, il a vite repris la direction de Caen pour remettre en état son 60 pieds “”Cheminées Poujoulat – Armor Lux”” (1) : “”Je suis un marin, donc le but n’est pas de rester à terre, mais bien d’aller naviguer””. Et puis voilà qu’il reçoit un coup de téléphone pour le moins inattendu : à l’autre bout du fil, des équipiers de “”Orange 2″” : “”Bernard, comme tu es disponible en ce moment, viens naviguer avec nous””. “”Je n’étais pas totalement disponible, mais, bien sûr, ça me faisait envie””.”

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