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Bilan et perspectives du Grand Pavois

Grand Pavois de la Rochelle
Grand Pavois de la Rochelle

l´Activité de l´Association en 2004

L´activité de l´Association s´est concentrée sur l´organisation du Grand Pavois qui maintient ainsi sa place de leader : Véritable reflet de la plaisance française, il est l´un des tout premier salon nautique à flot au monde.
Le salon a pris un nouvel envol : plus fonctionnel, plus large, plus grand, plus espacé, avec des secteurs d´activités parfaitement identifiés.
103 000 visiteurs de qualité ont arpenté les allées et les pontons du salon, soit 5 % de plus qu´en 2003. L’enquête réalisée par la Chambre de Commerce de La Rochelle, révèle les tendances importantes de la 32e Edition du Grand Pavois.

• Le profil du visiteur – type est un homme de 40/60 ans, employé, cadre ou jeune retraité, qui navigue et réside en grande majorité sur la façade atlantique et qui connaît le Grand Pavois.
• 43 % des visiteurs possèdent un voilier de 6 à 9 m et recherchent des équipements complémentaires (électronique, gréement, motorisation, annexes et aménagement intérieur) et souhaitent changer de bateau dans l´année (36 % en neuf). 46 % reviennent chaque année au salon.
• 28 % des non-propriétaires louent un bateau pour une durée moyenne d´une semaine.
• 47 % des visiteurs restent la journée complète au salon.
• Les partenaires les plus cités sont Mercedes, Le Conseil Général de La Charente-Maritime et la Région Poitou-Charentes.
• 97 % des visiteurs sont satisfaits de leur visite et 88 % souhaitent revenir en 2005

637 exposants internationaux de la filière nautique valorisaient leur savoir faire soit 25 % de plus que l´année précédente. Le réaménagement des espaces du salon a concerné pas moins de 120 exposants qu´il a fallu motiver et convaincre : Les motoristes, les boutiques et les restaurants mais aussi pour le village bois et les bateaux essais.
Avec 10 000 m2 supplémentaires, soit un total d´exposition de 55 000 m2 et 639 bateaux exposés, contre 542 en 2003 soit 17 % d´augmentation. Cette année, 1 bateau sur 4 était une nouveauté.

L’invité d’honneur, l’Afrique du Sud, a exprimé une grande satisfaction de sa présence qui s’est avérée très fructueuse, avec 2,5 millions de dollars US de recettes.
Forts de ce succès, l’ambassade d’Afrique du Sud et une dizaine de chantiers ont d’ores et déjà affirmé leur volonté d’être présents en 2005 sous hall dédié à leurs industries nautiques et à flot pour exposer pas moins de 10 bateaux.
32 partenaires privés, petits et grands, comme Mercedes, Adia, Primagaz, ont fait confiance au Grand Pavois pour réaliser des actions de partenariat faisant de cette manifestation un événement convivial, interactif et dynamique.

L´opération environnementale intitulée Grand Pavois Bleu a été couronnée par le salon nautique de Paris qui l´a consacrée lauréat du Clin d´œil de l´environnement 2004. Ce prix est dédié aux partenaires de cette action et aux prestataires qui ont œuvré sur le terrain pour gérer les 29 tonnes de déchets générés par le salon.
Les retombées médiatiques ont été plus que jamais marquantes et flatteuses grâce à une forte campagne de communication et de bonnes relations presse, notamment en TV nationale et presse économique.
Le salon c´est aussi 15 millions d´euros de dépenses directes par les exposants et visiteurs dans l´économie locale, hors contrats réalisés sur le salon.

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Riou et Golding s´échappent …

Vincent Riou - PRB
DR

Avec la bascule du vent au sud est, le nouveau duo à la mode sur le Vendée Globe, Vincent Riou et Mike Golding accélère au portant le long des côtes du Brésil. Comme le soulignait hier à la vacation le skipper de PRB, chaque mille est bon à engranger sur la route. Alors que le leader d’hier Jean Le Cam, si souverain dans le Pacifique, souffre au près dans son option orientale, l’émulation entre Riou et Golding emballe les chronos ; 325 milles parcourus ces dernières 24 heures par le leader, soit un mille de moins que son dauphin anglais mais 83 de mieux que Le Cam !

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Bullimore vers de nouvelles aventures

Bullimore et ses hommes en convoyage vers Doha
DR

Voilà deux jours que l’équipage de Daedalus compose avec les petits airs, sur une mer plate et sous un soleil de plomb. Zulf Jannatty, le responsable de l’équipe à terre de Tony, a bien essayé de pêcher le déjeuner, mais sans succès. Peu après, Tony et ses hommes ont vu apparaître, comme sortis de nulle part, deux vedettes rapides équipées de gros moteurs hors-bord… qui se sont arrêtés un quart de mille devant les étraves du grand catamaran. Les eaux de la mer rouge sont infestées de pirates, et le skipper révèle que le degré de nervosité était élevé à bord. « Nous avons poursuivi notre route, et sommes passés à environ 200 mètres d’eux. L’un d’entre eux, qui arborait un énorme sourire, a brandi un gros poisson. Nous avons tous souri également, mais ne nous sommes pas arrêtés. Pas question de chercher les ennuis ». Dans le doute, la prudence est de mise ! Autres nouvelles du bord : le Sud-Africain Nick Legatt vient de prendre le grade de chef de quart (aux côtés du Portugais Gonzalo O’Neill de Mello). Nick faisait partie de l’équipage de Cheyenne lors de son tour du monde victorieux l’an passé.

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Un Cap Horn à la dure …

Ellen MacArthur / Castorama
DR

Ellen a franchi le Cap Horn ce matin à 7H46 GMT et décroche un nouveau temps de référence en solitaire de 44 jours, 23 heures et 36 minutes, soit 4 jours, 2 heures et 45 minutes de mieux que le temps de Francis Joyon qui avait passé la longitude du Cap Horn, par 67 16W, après 49,jours, 2 heures et 21 minutes.Castorama progresse sur une mer très forte avec des vents violents soufflant en moyenne entre 40 et 50 nœuds, et pouvant atteindre jusque 60 nœuds en rafales. La nuit dernière, Castorama a navigué sous trinquette seule, grand voile affalée, et parvenait malgré tout à dépasser les 30 nœuds en surfant dans les vagues. D’après Commanders Weather, ces conditions ont été “es plus rudes depuis le départ””. Castorama a doublé le Cap Horn à 35 milles au large et un cap au sud-est, mais le soulagement de sortir du Sud et d’entrer dans l’Atlantique est encore loin, car les conditions vont rester très difficiles jusqu’à ce soir.”

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Golding nouveau leader du Vendée Globe

Mike Golding - Ecover
DR

Réaction de Mike Golding
«C’est une super nouvelle, c’est très encourageant, mais je ne vais pas faire le malin jusqu’à ce que je sois sorti de ce système parce que ça pourrait ne marcher que dans un sens encore une fois. Il y a un léger risque que nous soyons arrêtés au milieu, en fait, un risque pas si petit que ça. Alors il va falloir attendre et voir ce qui se passe. La vraie bonne nouvelle, c’est que j’ai 106 milles pour jouer avec Bonduelle.»

Pour le moment, Mike et Vincent Riou contournent par la gauche une zone de basse pression située à 650 milles au Sud-Est de Rio de Janeiro. Hier, les prévisions montraient une dépression (une zone prolongée de basse pression) mais aujourd’hui la dépression semble se transformer en une dépression pleine et si cela s’avère exact, alors Mike et son compagnon de route Vincent Riou devraient s’envoler dans son flux de Nord-Ouest. Si elle est encore en train de changer, ce qui paraît probable, alors il y aura des périodes inévitables où ECOVER sera ralenti.

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Jean Le Cam, nouveau leader …

Jean Le Cam - Bonduelle
DR

C’est en fin d’après midi hier que le Britannique Mike Golding, au terme d’une heure de travail en tête du mât de son Ecover, réussissait à passer une nouvelle drisse pour renvoyer sa grand voile. Heureux et soulagé, Mike se lançait sans tergiverser davantage à la poursuite des milles perdus, sous grand voile haute et gennaker. Les intentions sont claires et les chiffres parlent. A seulement une petite trentaine de milles dans l’ouest de Vincent Riou (PRB) à qui il vient de reprendre 36 milles, il affiche la meilleure vitesse de rapprochement, cap au nord et au plus près de la route directe. Le combat est physique. Le jeu est tactique. Et l’anglais sert la pression.

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Nicorette démâte !

Nicorette au portant
DR

Mer plate, 10 nœuds de vent, sous grand-voile et solent… un craquement sinistre se fait entendre, le mât se brise au niveau du vît de mulet, et tombe gentiment à l´eau. La scène se déroule lors d´une sortie en compagnie des clients du sponsor Nicorette, mais fort heureusement personne n´est blessé. Nous vous racontions la semaine passée les heures difficiles de Nicorette au niveau du détroit de Bass : peut-être les conditions difficiles ont elles finalement plus fatigué la machine que ce que l´on aurait pu croire de prime abord… Reste qu´aujourd´hui, le mât repose par 22 mètres de fond, les dégâts étant estimés à un million de dollars australiens. D´après Rob Kothe, la porte-parole de l´équipe aurait fait état d´une possible erreur d´ingéniérie, avant de préciser : “mais jusqu´à l´arrivée du constructeur du mât et ses premières observations, il nous est impossible d´avancer d´explications””.”

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Ellen MacArthur devrait passer le Cap Horn cette nuit

Castorama / Ellen MacArthur
DR

Plus de cinq jours d´avance …
Ellen mène son trimaran Castorama le plus vite possible vers le Cap Horn et parvient à égaler les moyennes de Francis Joyon au même moment. Son avance sur le record à 7h10 GMT ce matin atteignait les 5 jours et 8 minutes. Malgré les nombreux grains et averses qui se sont abattu cette nuit, Castorama a enregistré des vitesses moyennes autour de 25 nœuds. Le vent de sud-ouest a basculé ouest-sud-ouest et continue aujourd´hui de tourner à l´ouest ce qui oblige Ellen à mettre un peu de sud dans son est et à se rapprocher d´une potentielle zone de glaces au sud de 56S. Au dernier pointage, Castorama progresse par 55 57S et Ellen va bientôt devoir empanner pour remonter vers le nord-est.

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Remontée fantastique de Mike Golding

Mike Golding - Ecover
DR

Golding le retour…
Mike a relaté ce qui s’était passé hier matin à 0600 GMT (07H00 FR) : «J’étais en train de me préparer un thé et il y a eu un gros bang et plein de cordages sont tombés dans le cockpit d’un coup et le bateau s’est arrêté. En fait, j’ai cru que le mât était tombé à cause de la vitesse à laquelle ça s’est passé. Ensuite, je suis allé sur le pont et la grand-voile était descendue. »
Mike a passé 30 minutes à démêler la drisse qui était tombée du mât avant de pouvoir mettre en place son système de drisse de secours. Grâce à cela, il a réussi à hisser la grand-voile relativement rapidement, jusqu’aux derniers 33 cm qu’il n’a pas réussis à hisser à cause du rétrécissement en bout de drisse à l’entrée du bas du mât. « Alors, j’ai renvoyé la grand-voile, j’ai avancé un peu tout en sachant que le vent tombait, et après j’y suis allé. »

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Golding à 2 milles de Riou…

Mike Golding
DR

L’information de la nuit est la panne de moteur de Sébastien Josse (VMI). Ce dernier n’arrive plus à le faire démarrer depuis hier début de soirée. Après différents essais infructueux, Sébastien a décidé d’attendre de pouvoir contacter des techniciens à terre ce matin. Rappelons que si l’arbre d’hélice est plombé, garantissant la non utilisation du moteur en tant que propulseur, le moteur tourne librement et à volonté (2 heures par jour en moyenne) ce qui sert ainsi à recharger les batteries du bord. Ces batteries permettant ensuite d’alimenter en énergie le pilote automatique, l’électronique, etc. Une telle avarie peut être lourde de conséquences et la marche du bateau s’en fait immédiatement ressentir, témoin la « petite » nuit de VMI. 7,5 nœuds de vitesse moyenne sur une demi-heure, 6,7 nœuds sur 4 heures, VMI progresse sous voilure réduite et ne peut profiter du flux de 20 nœuds minimum de nord/nord-ouest soufflant dans le nord des Iles Falkland. Sébastien Josse se trouve actuellement à 450 milles dans le nord de l’archipel situé en face des côtes argentines.

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