vendredi 12 septembre 2025
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ABN AMRO : premier VO70 baptisé

ABN AMRO baptis�
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Le premier navire portant les couleurs de la banque ABN AMRO (qui engage deux bateaux dans la prochaine Volvo race) vient donc d’être dignement fêté à Portimao, non loin de Faro au Portugal. Le monocoque est arrivé le 6 janvier dernier dans ce port qui sera la base opérationnelle de l’équipe, avant son déménagement vers Sanxenxo en Espagne. Depuis, l’équipage a effectué ses premiers essais en mer afin de commencer à accumuler les données et l’expérience. Comme le rappelle le skipper néo-Z Mike Sanderson, « une victoire, c’est 70% de préparation »… Pour ces premiers test, le constructeur du VO70 (sur plans de Juan Kouyoumdjian), l’Irlandais Killian Bushe, était à bord. Il a semble-t-il trouvé que le navire « paraissait très puissant ».

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Rallier au plus vite les alizés de Sud Est

Ellen MacArthur / Castorama
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Le vent et la vitesse de Castorama ont rarement dépassé les 5 nœuds au cours des 12 dernières heures. La première fois depuis le départ de la tentative de record. Hier soir encore, Ellen était coincée au sud de la dorsale anticyclonique : "je n´arrive pas à y croire. Neuf empannages en une heure et demi. Il y a environ une heure, le vent a commencé à tourner autour de 340, 350 puis à 060 donc je me suis préparée à virer et il est revenu en arrière… Tant que nous ne sommes pas sur l´autre bord dans 10 nœuds de vent, ça ne marchera pas. J´ai du mal à suivre un bon cap". Heureusement, Castorama est finalement parvenu à traverser la dorsale, mais cette transition météo a déjà coûté cher. L´avance d´Ellen sur le record est tombée à 3 jours et 18 heures et la distance parcourue ces dernières 24 heures n´est que de 245,3 milles. Ce matin, le vent est revenu à plus de 10 nœuds : "je vais bien, mais le vent n´est pas terrible ! Il est rentré par le nord-est donc c´est un peu moins stressant, mais notre vitesse est la même. On fait des pointes à 6 nœuds ! Je vais essayer de me reposer mais c´est un peu frustrant. Je suis vraiment fatiguée et ça ne va pas s´arranger avec la dépression"…

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Statu quo en tête de course …

Vincent Riou - PRB
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138 milles d’avance hier matin sur le second ; 138 milles d’avance 24 heures plus tard. Vincent Riou (PRB) continue de déjouer estimations, évaluations et pronostics. A armes égales dans un alizé paresseux, il affiche aujourd’hui des performances en tout point identiques à celles de son dauphin, Jean Le Cam (Bonduelle) : 281 milles parcourus en 24 heures à 11,7 noeuds de moyenne et 13,9 nœuds de vitesse moyenne sur les dernières heures, avec un cap à peine plus lofé que celui de son concurrent le plus direct. L’érosion annoncée n’est pas au rendez vous. A 680 milles de l’Equateur, c’est le statu quo en tête de course. Mike Golding, 3ème sur Ecover s’est remis dans le rythme, 232 milles dans le sillage de Vincent Riou. Il présente un bilan très similaire à celui de ses devanciers.
Le petit train de l’Equateur. Les trois leaders foncent plein nord, tout droit dans un vent d’est peu soutenu, d’une quinzaine de nœuds. Suffisamment soutenu en tout cas pour voir de nouveau les performances s’élever et les distances parcourues sur 24 heures tutoyer les 300 milles. Les écarts affectent une étonnante stabilité lors des dernières 24 heures. Le Cam n’a rien repris à Riou. Seul Golding a lâché une poignée de milles en chemin. La journée d’aujourd’hui ne devrait pas nous offrir un scénario très différent ; les trois hommes foncent au large de la pointe orientale du Brésil et la ville de Recife, dans un alizé bien calé à l’est et qui, seul changement notable, pourrait se renforcer dans le nord pour Riou. Priorité vitesse. Priorité réglages. Priorité trajectoire.

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Anticyclone devant les étraves de Castorama

Castorama / Ellen MacArthur
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Castorama se rapproche rapidement du mur météo qui se dresse sur sa route. L´anticyclone s´étale actuellement au large des côtes l´Uruguayennes et génère des vents très faibles, entre 4 à 8 nœuds, qui vont inexorablement ralentir la progression du trimaran aujourd´hui et ce soir. Au cours des prochaines 24 heures, l´avance d´Ellen sur le record de Francis Joyon devrait donc de nouveau chuter, malgré les plus de 400 milles parcourus depuis hier à 20-25 nœuds sur une route NE très proche de la route directe. La vitesse VMG (vitesse de rapprochement par rapport à l´arrivée) nécessaire pour battre le record à partir d´aujourd´hui n´est que de 10 nœuds, mais elle pourrait augmenter dans les heures à venir. Ce matin à 7h10 GMT, Castorama avait parcouru environ 20969 milles depuis le départ à la vitesse moyenne de 17,5 nœuds, et depuis hier à 13h10, il a repris 6 heures d´avance sur le record. Une avance qui se porte à 3 jours, 22 heures et 33 minutes, soit 17% du temps qu´il reste à Ellen pour battre le record de Francis Joyon.
La Dorsale anticyclonique s´étale vers l´est au large de l´Urugay et barre la route d´Ellen. Castorama va devoir traverser cette zone sans vent. Il ne peut y échapper. Il n´a pas d´autre solution. D´ici ce soir, le vent pourrait chuter entre 4 et 8 nœuds et Ellen va une fois de plus devoir puiser toute l´énergie nécessaire pour continuer de faire avancer son trimaran le plus vite possible et l´emmener de l´autre côté de la dorsale, vers des vents plus forts.

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Oryx Quest 2005 : J -20

Cheyenne à l´arrivée du record autour du monde
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Qatar 2006 est sorti tout frais et tout beau de son chantier mené tambour battant. En seulement 34 jours, le catamaran de 110 pieds a reçu de nouvelles voiles. L’électronique embarquée et le gréement courant ont été entièrement renouvelés. Les moteurs ont été retirés et remplacés par des générateurs plus petits. Mené par Jonny Malbon, sous le contrôle de son skipper Brian Thompson et l’assistance de Bob Walker de Qatar Construction & Engineering Company, le chantier de Qatar 2006 a été réalisé au Qatar Navigation Shipyard à Messaied, au sud de Doha.
“Nous avons passé le bateau au peigne fin,” dit Thompson, dont l’emploi du temps a été très chargé notamment par le recrutement de son équipage. “”Nous avons constaté que le bateau était structurellement très sain et nous nous sommes concentré sur le gain de poids et les mises à jour d´équipements en priorité. J´ai aussi achevé le recrutement de mon équipe. Composée de 12 marins très expérimentés venant de différents pays, j’espère pouvoir l’annoncer très prochainement.””

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Interview de Vincent Riou, leader du Vendée Globe…

Vincent Riou - PRB
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– Personne ne vous attendait pas à pareille fête. Etes-vous surpris de vous retrouvez en tête après 72 jours de mer ?
Vincent Riou : “Avant de partir, je me disais que finir ce Vendée Globe serait déjà une belle chose. Et, franchement, je ne me voyais pas en tête, mais plutôt dans les 3 ou 4 premiers car je savais que si mécaniquement le bateau tenait et le bonhomme suivait, ça irait bien. Alors, être en tête à ce stade de la course, forcément, je m´en réjouis””.

– Malgré votre jeune âge (33 ans), vous naviguez comme un vieux briscard : d´où vient cette sérénité ?
V.R. : “”C´est mon tempérament. J´ai toujours été cool. Avant de m´énerver, faut y aller… Parfois, je suis même trop cool. Si? aujourd´hui, je maîtrise mon sujet, c´est aussi parce que j´ai beaucoup bossé. Ça fait deux ans que je prépare ce Vendée Globe, que je m´y consacre entièrement. J´ai fait les choses à fond et aujourd´hui, le travail porte ses fruits””.”

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Le trio de tête allonge la foulée …

Vincent Riou - PRB
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Désormais bien calé dans l’alizé de Sainte Hélène, l’infernal trio Riou-Le Cam-Golding passe la surmultipliée et cavale en direction de l’équateur situé à moins de 1 000 milles. Le vent est bien établi à l’Est, pour une quinzaine de nœuds, et les voiliers glissent sous grand voile et solent dans des conditions qualifiées hier d’idyllique par le skipper de Bonduelle, et qui vont perdurer aujourd’hui. Ce n’est que dans une vingtaine d’heures que l’adonnante au Sud Est se fera sentir et que viendra le moment d’envoyer les gennakers. Mike Golding (Ecover) vient de vivre une des semaines les plus noires de sa longue vie de marin avec cette double rupture de drisse de grand voile et son corollaire de misères. Il a viré hier soir dans l’alizé et fait à présent une route parfaitement parallèle à celle de Jean Le Cam 280 milles dans son Est, mais à 228 milles du leader Riou. Une course de vitesse pure s’engage, bateaux réglés aux petits oignons, et skippers rivés à la table à carte, la tête déjà au-delà de l’Equateur, à l’examen d’un passage à niveau nommé pot au noir.

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30 noeuds de vent pour MacArthur

Ellen MacArthur / Castorama
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Son avance tombe sous les 4 jours…
Ellen avait atteint 4 à 5 jours d´avance pendant plus d´une semaine, depuis le 41e jour (2000 milles avant le Cap Horn). Mais avec un peu recul, on peut voir qu´il y a deux semaines seulement, au 30e jour, elle ne comptait que 1 jour et 6 heures d´avance sur le record, ce qui était d´ailleurs sa plus grosse avance depuis le départ. Au même moment, Francis Joyon s´apprêtait à franchir le Cap Horn et affichait de très belles moyennes quotidiennes malgré la chute de son Solent qu´il avait passer cinq heures à ramener sur le pont. A noter également aujourd´hui, le passage d´Ellen au nord de 40S de latitude, qui marque en quelques sortes le retour à la “civilisation””.

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Vincent Riou creuse l’écart …

Vincent Riou - PRB
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Dame chance tourne obstinément le dos au Britannique Mike Golding. Pour la seconde fois en une même semaine, un irritant scénario se répète, dans des conditions similaires, mais avec des conséquences cette fois plus sévères. Une seconde rupture de drisse de grand voile survenue hier matin, alors que Mike attendait du potentiel de son Ecover aux allures proches du vent de le ramener à nouveau vers le sommet du classement, est sanctionnée ce matin d’un retard sec de 120 milles. L’anglais a réparé dès hier soir, certes, et au prix d’un colossal effort physique, mais il tarde à présent à relancer la machine, englué face à de tout petits airs. Dans le même temps, Vincent Riou, puis Jean Le Cam (Bonduelle) ont viré de bord. Ils remontent à présent tribord amure dans l’alizé de Sainte Hélène. L’écart entre les deux français est bloqué à 140 milles, Jean évoluant près de 250 milles dans l’ouest de Vincent. A noter et pour l’anecdote que les deux hommes s’apprêtent à croiser leur trajectoire aller, bouclant ainsi que l’expliquait hier Le Cam lors de la vacation, un tour du monde effectif.

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Grosse fatigue à bord de Castorama…

Ellen MacArthur / Castorama
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La fatigue commence a pesé sur le moral d’Ellen. Depuis le Cap Horn et pour cette première partie de la remontée de l’Atlantique, Ellen a passé 48 heures dans des conditions épuisantes. Elle n’a eu que très peu d’occasions de récupérer et hier soir, alors que le vent semblait enfin se stabiliser, une mer contraire (vent contre vague) a commencé à se lever, rendant la progression de Castorama plus mouvementée et plus périlleuse : “on dirait que le bateau va se casser en mille morceaux. C’est dur, très dur. Le trimaran est secoué dans tous les sens. C’est horrible. La mer est vraiment mauvaise. La drisse de grand voile grince, tout craque, les bastaques sont sous tension… et je ne peux rien faire. J’ai essayé de ralentir. Et puis j’ai essayé d’accélérer. J’ai tout essayé mais j’ai l’impression d’avoir des montagnes en face de moi. Avec cette saleté de dépression qui s’est installée devant notre nez. Ca grince, ça gémit, ça cogne, ça craque. C’est vraiment horrible. Vous passez trois vagues, vous fermez les yeux en espérant que tout ira bien et à la quatrième : “”BANG””. Je suis sure que quelque chose va finir par casser !”” Difficile de décrire ce qu’Ellen est en train de vivre sur sa tentative de record autour du monde en solitaire. Le son de sa voix en dit long. Épuisement, anxiété, frustration. Ellen atteint ses limites.”

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