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France – Angleterre

Jean-Pierre Dick - Virbac-Paprec
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« Je m’appelle Jean Bart et j’ai un britannique à prendre». Joé Seeten (Arcelor Dunkerque), en bon corsaire, est ravi de l’assaut final qui se prépare.
Devant, tout seul, Jean-Pierre s’amuse sans s’amuser :
« nous, on titille les voiles, on travaille les trajectoires. On en a pour une semaine à se mettre dessus, à se battre comme des chiens ». Tous deux seront cette nuit à la latitude des îles Canaries. Tous deux naviguent actuellement sur des trajectoires légèrement différentes pour se positionner face à l’anticyclone des Açores. Joé laisse glisser et se trouve donc plus haut en latitude, tout en étant sous le vent de son adversaire. Si bien que c’est Conrad Humphreys (Hellomoto) qui se trouve plus proche de l’arrivée en terme de distance au but. Un décalage de 110 milles qui aura forcément son importance dans les jours qui viennent.
« L’Anticyclone a tendance à se positionner entre les Açores et le Portugal. Le jeu est d’aller chercher le point de corde à l’ouest pour le contourner au mieux, explique Sylvain Mondon de Météo France. Mais ce point ne sera pas aussi haut que celui que Jean-Pierre Dick a été obligé de chercher. Je pense qu’ils pourront suivre une trajectoire proche de celle empruntée par Vincent Riou ». Rappelons que tout deux connaissent des handicaps. Conrad est obligé de naviguer avec la quille dans l’axe, un gros handicap qui mine le régatier qu’il est. Joé est lui privé de son Solent, un handicap conséquent, mais également de son genaker de brise.

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ORANGE II CHERCHE A GAGNER DANS L´EST

Bruno Peyron - Orange II
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Le monde en direct sur les mobiles Orange grâce à la technologie 3G : avant la vacation radio avec le bateau, Julien Billot, Directeur des marchés grand public et professionnels de Orange a exprimé la volonté du groupe de profiter de la technologie 3G pour faire partager au plus grand nombre les exploits de Bruno Peyron et de son équipage engagés dans ce record du tour du monde. Ainsi, les possesseurs de mobile Orange peuvent recevoir en direct ou visionner les images reçues par satellite depuis l´autre côté de la planète.

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Dominique Wavre 4e du Vendée Globe

Dominique Wavre - Temenos
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A 49 ans, Dominique Wavre est l’un des navigateurs solitaires les plus expérimentés. Après quatre Withbread (course autour du monde en équipage avec étapes) et un Vendée Globe, le skipper suisse s’est engagé, au départ de ce Vendée Globe, dans son sixième tour du monde. Aussi à l’aise en équipage qu’en solitaire, Dominique Wavre compte également quatre participations à la Solitaire du Figaro – dont deux deuxièmes places en 1990 et 1997. Malgré un financement tardif pour cette édition, Dominique et son équipe ont réussi à optimiser le monocoque 60 pieds avec lequel le skipper suisse avait fini 5e du Vendée Globe 2000-01.

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Sébastien Josse, 5e du Vendée Globe

Sebastien Josse
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C’est en voyant des images du Vendée Globe d’Alain Gautier (92-93) que Sébastien Josse, à tout juste 18 ans, s’est dit qu’il participerait aussi un jour à cette formidable aventure. Les grands surfs des Océans du Sud l’ont impressionné à la télévision, mais c’est la réalité de ces lieux qui l’attire. Douze ans plus tard, son rêve a pris forme. Mais Sébastien Josse ne s’est pas contenté de participer. A bord d’un bateau assez ancien (1998) avec une quille fixe, “Jojo“ en a surpris plus d’un. Dans la première moitié du parcours, le benjamin de cette édition n’a jamais quitté la tête de la flotte, réalisant une course splendide. Il est l’une des grandes révélations de ce Vendée Globe. Malheureusement, le 23 décembre, au sud de la Nouvelle-Zélande, un growler en travers de son chemin a littéralement stoppé les ardeurs de Sébastien. La régate était terminée, pas l’aventure du Vendée Globe… Avec un bateau amoindri, Josse a entamé un autre challenge ; celui de terminer ce Vendée Globe le mieux possible. Figariste averti, codétenteur du Trophée Jules Verne sur Orange I de 2002 à 2004, le skipper de VMI est à l’aise sur tous les supports. A presque 30 ans, Sébastien Josse est le chef de file de la nouvelle génération de navigateur.

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Wavre demain aux sables

Dominique Wavre - Temenos
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A quelle heure peut-on attendre Dominique Wavre (Temenos) au large des Sables d’Olonne ? Bonne question ! En effet, Dominique est à 5 heures ce lundi à 190 milles de l’arrivée, navigue à presque 10 nœuds de vitesse moyenne mais… pas sur la route. En effet, le Suisse actuellement à 78 milles dans le nord du port espagnol de Gijon affiche une vitesse de rapprochement de… 2,8 noeuds. Il continue de progresser vers le fond du golfe de Gascogne dans un vent d’est/nord-est pour toucher cette fameuse bascule de vent au sud-est qui lui permettrait ensuite de faire route directe vers les Sables D’Olonne à vitesse soutenue. Une petite rotation du vent qui le fera alors allonger la foulée. Mais tant qu’il n’a pas viré, difficile de donner une heure estimée d’arrivée précise. Car si à vol d’oiseau et à 10 nœuds de vitesse moyenne, on pourrait mathématiquement l’attendre vers minuit ce soir, il risque fort d’arriver en deuxième partie de nuit. Etonnant de remarquer que si les trois premiers sont arrivés par le nord dans le port vendéen, les deux suivants y arriveront par le sud.

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Global Challenge, c’est parti pour l’étape 3

Départ de l´étape 3 du Global Challenge
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Après un samedi lors duquel la brise avait totalement fait défaut à Wellington, les 12 monotypes ont pu prendre un joli départ de la « cité du vent », dans 20 nœuds de nord. Team Stemlar, prenant sa revanche sur la série de problèmes ayant contrarié sa seconde étape, s’est imposé à la première marque, parvenant à contenir les assauts de Samsung, qui malgré une belle remontée a dû lâcher prise suite à des ennuis de spi. On notera que de nombreux changements de leadership ont émaillé les premières heures de course, Samsung revenant en tête puis se faisant voler la vedette par Spirit of Sark. Pour les prochaines heures, les prévisions météo laissent entrevoir des vents évanescents et volages en termes de direction, ce qui ne devrait pas faciliter l’établissement d’une hiérarchie fiable… Hier soir, la flotte progressait en effet à 5 nœuds vers l’ouest, et se tenait en 7 milles. Aux dernières nouvelles, BG Spirit était fragilement installé en tête de peloton. Au classement général et après deux étapes, 3 bateaux se trouvent à égalité de points en haut du tableau : Vaio, Samsung et BP Explorer comptent en effet chacun 25 points, soit seulement un point d’avance sur BG Spirit et Spirit of Sark, ex-æquo eux aussi. Particulièrement courte avec ses 1250 milles, l’étape 3 entre Wellington et Sydney devrait durer une petite semaine. Les bateaux repartiront d’Australie le 27 février direction Cape Town, pour un tour de manège (sensations garanties) d’un gros mois en plein océan Indien…

JB

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Castorama à 200 milles de l´arrivée

Ellen MacArthur - Castorama
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Ellen MacArthur traverse actuellement une transition météo et attend toujours un vent plus favorable. Au cours des dernières 24 heures, le trimaran n´a parcouru que 100 milles sur la route directe, et pendant une partie de la nuit il s´est même éloigné de la ligne d´arrivée. Au même moment, Francis Joyon et son multicoque de 90 pieds IDEC engrangeaient plus de 400 milles quotidiens sur la route directe. Pas étonnant dans ces conditions de voir chuter l´avance d´Ellen sur le record. Ce matin, son avantage n´est plus que de 1 jour et 8 heures. Les prévisions météo annoncent une bascule de vent à l´est puis sud-est en début de matinée, mais la transition est plus lente que prévue. Les variations de vent ont parfois atteint les 100 degrés cette nuit, contraignant Ellen à effectuer 11 virements de bord. Juste avant l´aube ce matin, Ellen a pu virer une nouvelle fois vers le nord, en espérant que cela soit la dernière avant l´arrivée…

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Près de 4 jours d’avance à bonne Espérance …

Bruno Peyron - Orange  J15
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Bruno Peyron :Trajectoire : c’était très rapide avec une très belle trajectoire comme on le voit sur le site internet. Ce sont des journées à 650 milles et tout près du record des 24h, même si on n’est jamais allé le chercher. La vitesse moyenne au final est impressionnante. Les efforts et les barreurs se succèdent au rythme des quarts. Pare brise cassé : on a un pare brise qui protège des embruns. Il a littéralement explosé sur le barreur lorsqu’une énorme vague est passé par dessus le bateau. C’est Lionel qui était à la barre et qui a pris un coup sur la tête. Heureusement rien de grave, il a repris la barre une heure après et terminé son quart pendant lequel il a cartonné durant 4 heures. C’est une alerte à garder en mémoire pour ne pas oublier que nous sommes dans un univers hostile. Avec ce monstre de 30 tonnes lancé à 35 noeuds dans les vagues, ça peut faire des dégâts…. Le record des 24 heures : la meilleure preuve qu’on ne le cherchait pas, ce sont nos zigzags et ces quelques heures passées à 22 noeuds. On ne s’occupait pas vraiment de ce record, on était en plein check technique. On est là pour aligner des records intermédiaires. Celui à Bonne-Espérance sera le bienvenu car c’est le premier et qu’il devrait être impressionnant. La fatigue à bord : C’est un exerce très délicat que de savoir comment déceler la fatigue des hommes, entre les gueules fatiguées et un organisme globalement fatigué. Le niveau d’énergie dépensé est élevé. Il faut donc que l’on trouve un mode de fonctionnement intermédiaire qui nous permette de reconstruire l’énergie. Il faut aussi relever le niveau du plus faible en étant solidaire les uns des autres, si on veut aller jusqu’au bout, tous ensemble.le bateau a planté par deux fois, mais globalement Orange II est si puissant qu’il pulvérise la vague qu’il percute. Il faut trouver le bon dosage quand ça accélère. Il faut essayer de lever le pied, mais ce n’est toujours pas facile de trouver le frein…La météo : Hier, on naviguait encore avec ce front que l’on cherchait à atteindre quand on est parti 11 jours plus tôt. C’est celui là qui nous accompagne toujours. Ce n’est pas un autre système ! On devait passer du côté droit du front depuis hier matin. Mais il n’arrivait pas à nous rattraper. Notre différentiel de vitesse était trop important. La problématique était de ne pas rester du mauvais coté du front. On a dû ralentir pour forcer le passage et passer de l’autre coté. En une demi-heure, le vent a tellement basculé qu’on a pu garder le même cap en changeant d’amure. Voilure : cette nuit on naviguait sous deux ris et trinquette, mais cela allait trop vite dans les descentes. Ce matin, on avait du mal à passer dans les vagues alors on a remis le tourmentin devant. Record à Bonne-Espérance : on est les premiers bluffés ! On parle de la longitude de l’Afrique du Sud. Mais il ne faut pas oublier que l’on est passé à la latitude de Cape Town au bout de 11 jours, c’est extraordinaire aussi. C’est toujours Innovation Explorer qui détient ce record depuis The Race. Roger Nilson était navigateur et ils avaient fait une très belle trajectoire à part un empannage au Sud des Kerguelen. Nous, on va faire du mieux possible. Vendée Globe : Jojo (Sébastien Josse) termine 5e du Vendée Globe demain. C’est génial dans les conditions qui ont été les siennes, même s’il mérite mieux. C’est notre fétiche car il fait partie du team Orange depuis 3 ans.Icebergs : On commence cette nuit la veille radar. On va se retrouver en limite de zone de convergence et on n’est pas loin de là où il peut y en avoir. Il commence à faire assez froid, surtout quand on file à 30-35 noeuds et que l’on se prend des paquets de mer à 6°C avec un force incroyable.

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Ellen MacArthur nouvelle reine des océans

Ellen MacArthur / Castorama
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Conte de fée anglais
L´histoire de cette nouvelle héroïne des océans est un vrai conte de fées qui a commencé au milieu des moutons dans le Derbyshire, un petit coin d´Angleterre bien loin des yachts clubs huppés. Là, grandit une petite fille qui épanchait sa soif d´embruns à coup de rasades de récits hauturiers ( Sir Francis Chichester) et sucrait la cantine de l´école pour économiser trois pounds six cents et s´acheter son premier dériveur de huit pieds ( 2, 4 m). Elle en collectionnera trois. Dans cet itinéraire salé, il y a encore l´influence d´une grand mère à la forte personnalité, Nan qui a encouragé Ellen sur ce chemin de la mer.
Longtemps, l´univers maritime d´Ellen se limita aux rives boueuses d´un étang avant qu´elle ne rejoigne Hull, la côte Est du pays, et se lance plus tard dans son premier Tour de Grande Bretagne en solitaire ( 1995). Un an plus tard,  elle franchit la Manche sans billet retour et s´installe en France pour préparer à la dure la Mini-Transat. Elle vivait dans une "cabane" de chantier à Locmariaquer.  Dans cette première traversée de l´Atlantique en solitaire,  Ellen termine 17e et découvre le plaisir de se battre seule en mer. En 1998 , elle enchaîne avec la Route du Rhum à la barre d´un 50 pieds armé par un groupe d´envergure européen qui a trouvé une perle et va  lui donner les moyens de ses ambitions.

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Oryx Quest. 50 % de la flotte by Multiplast !

Le catamaran Doha 2006
Le catamaran Doha 2006

Le premier, Doha  2006, skippé par l´Anglais Brian Thompson, n´est autre que l´ex catamaran Club Med, vainqueur de The Race 2001 et premier des trois catamarans sister ships qui ont trusté le podium de l´épreuve (Innovation Explorer 2e / Team Adventure 3e). Le second est le trimaran de 34 m Geronimo skippé par le Français Olivier de Kersauson et actuel détenteur du Trophée Jules Verne. Des références que ces deux unités auront à défendre âprement pendant environ une cinquantaine de jours, contre une rude concurrence. Tout d´abord Cheyenne, auteur du record absolu autour du Monde (58 jours) et dans une moindre mesure avec le plus petit des engagés – Deadelus / 30 m – ex détenteur du Trophée Jules Verne aux mains de Peter Blake sous le patronyme d´Enza.
Cependant, Brian Thompson est confiant dans son bateau avec lequel il a été il y a peu l´ex détenteur de plusieurs records : celui des 24 heures (694,78 milles), désormais détenu par le maxi catamaran Orange II (706,2 milles), autre maxi multicoque de 37 mètres construit par Multiplast en 2003 et dessiné par le Gilles Ollier Design Team ; puis ceux du Tour des Iles Britanniques et Cowes / Dinard. Brian Thompson : "…c´est un bateau étonnant, je pense que nous avons de grandes chances de gagner…". Une appréciation qui prend toute sa valeur quand l´on sait que le skipper anglais a été longtemps chef de quart ! sur Cheyenne…
Quant à Olivier de Kersauson, son Geronimo n´a refait escale chez Multiplast que pour sa dernière évolution à l´automne dernier, la mise en place des systèmes de basculement de son mât. Il est d´ailleurs le premier maxi multicoque à être équipé de ce système.

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