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Abandon de Stamm et de Dejeanty

Cheminée Poujoulat
DR

Il était 3 heures ce matin, quand au près et à pleine vitesse, Cheminées Poujoulat a heurté un OFNI. Rapidement, l´équipage de Bernard a pu se rendre compte que la dérive avait été cassée. Dans un premier temps, les cinq hommes ont tenté de poursuivre la course, mais dans de telles conditions, ils ont dû se rendre à l´évidence et décider d´abandonner. «On ne peut plus serrer le vent. On marche en crabe et même pas sur la route, pendant que les autres remontent le vent sur la route directe. Nous ne les verrons plus. Nous aurions peut être pu tenter de continuer si le vent n´avait pas été orienté de cette façon. Là, il vaut mieux faire demi-tour et préserver le matériel ».

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Les 60 pieds Imoca en Chine…, en 2006.

D�part de la Calais Round Britain
DR

Au début, la course devait partir en 2006 : c’était du moins le souhait des Brestois. “Le temps que tout se mette en place, qu’on trouve des partenaires, on a ensuite opté pour 2007″”, précise Jean Kerhoas de Nautisme en Bretagne. Entre temps, l’IMOCA, la classe des monocoques de 60 pieds a fait savoir que 2007 était une année déjà très chargée : fin de “”Five Océan”” (tour du monde en solitaire, avec escales), Tour des îles britanniques. Tous les quatre ans Les choses se sont accélérées la semaine dernière, lors de la visite d’une délégation bretonne en Chine. A l’occasion de l’inauguration du salon nautique de Qingdao, une convention a été signée entre les représentants de la Bretagne, du Finistère, de Brest Métropole Océane et les Chinois. “”En commum accord avec les Chinois, nous avons décidé d’accélérer le mouvement et de répondre aux attentes de l’IMOCA. On peut aussi avouer que d’autres projets anglo-saxons, notamment une course entre l’Angleterre et la Chine, ont précipité les choses””, note encore Jean Kerhoas.C’est donc officiel, la course s’élancera de Brest en mars prochain. Cette épreuve devrait avoir lieu tous les quatre ans, en alternance avec le Vendée Globe. Longue de 15.800 milles, elle devrait passer par la pointe nord-est du Brésil, le cap Bonne Espérance, le nord-ouest de l’Australie, et remonter directement en mer de Chine et en mer Jaune. Des coureurs comme Roland Jourdain, Jean Le Cam, Bernard Stamm, Jean-Pierre Dick et Mike Golding sont intéressés : du côté des organisateurs, on espère une dizaine de 60 pieds. Entre 2 et 3 millions d’euros Côté budget, il faut compter entre 2 et 3 millions d’euros. Sachant que la Région Bretagne, le département du Finistère et la ville de Brest apportent 500.000 euros, que la ville de Qingdao en fait autant, cela fait déjà 1 million d’euros sur la table : “”C’est hors communication. Nous avons des contacts avec d’autres partenaires””. P.Eliès / Le Télégramme”

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Sill en tête de la Calais Round Britain Race

Roland Jourdain - Sill & Veolia
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Une nuit furieuse

Au moment de contourner la pointe sud-ouest de l’Irlande, les équipages tentent de récupérer de ces 24 dernières heures houleuses, pour ne pas dire furieuses. De façon suggestive et parfois imagée, les skippers ont raconté chacun à leur manière ce qu’ils ont vécu la nuit dernière : d’abord le passage à Bishop Rock avec 40 nœuds de vent, les vitesses qui s’affolent, les paquets de mer qui balayent le pont, l’impossibilité de barrer, les craquements sournois du bateau qui tape, le froid et l’humidité.
Mardi à midi, ce n’était pas encore fini, comme le décrivait Jean-Luc Nélias, en tête à bord de Sill et Veolia : « Cette nuit, nous avons eu des pointes jusqu’à 46 nœuds. Depuis le Cap Lizard, c’est le pilote automatique qui barre car il y a des paquets d’eau de mer très puissants qui arrivent sur le pont. C’est à la fois très inconfortable et dangereux pour un barreur. Le passage des Scilly était très spectaculaire. Là, nous avons le Fastnet sur notre travers, il y a encore 30 nœuds de vent irrégulier en direction. Il y a une belle houle, ça fume de tous les côtés, il est difficile d’aller voir dehors sans se prendre des seaux d’eau salée dans le visage. Bref, ça tasse, ça secoue, ça pilonne, ça vibre ! »

Caen La Mer et Cheminées Poujoulat renoncent
Caen La Mer en a fait les frais. Victime d’une multitude de petites avaries, son skipper Jean- Baptiste Dejeanty décidait de jeter l’éponge et de faire route vers Ouistreham où il est attendu vers 22 heures. Les circonstances sont différentes pour l’équipage de Bernard Stamm. Dans la nuit, Cheminées Poujoulat cassait sa dérive après avoir heurté un objet flottant. Incapable de faire la route sans dérive et de rivaliser avec ses concurrents, Stamm choisissait à regret de faire demi-tour vers Brest.

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Rolex Transatlantic Challenge 2005

Départ de la Rolex Transatlantique Challenge
DR

Quatre départs ont donc été donnés, un pour chaque classe, afin de garantir la sécurité des bateaux. Le premier coup de canon fut pour la classe des “Grand Prix””, suivi de celui pour les “”Performance Cruiser”” Class 2, puis 3, et pour finir, le départ fut donné aux quatre voiliers classiques. L’impressionnante surface de voile de Stad Amsterdam contrastait avec la vingtaine de mètres de Sumurun, Nordwind et Mariella.
À 14h40, le dernier yacht franchissait la ligne de départ en direction de l’unique point de passage obligatoire, le point Alpha. Un point qui devrait permettre aux équipages d’éviter la dérive des glaces.
À l’heure actuelle, Mari-Cha IV et Maximus font une route identique et se disputent la tête du Rolex Transatlantic Challenge. Dans une option plus au nord, Carrera semble tenir la distance et fait d’emblée preuve d’audace : un choix tactique afin de toucher, très certainement, un flux d’ouest plus soutenu.

A 18h30, Carrera prenait la tête de la course grâce à son option nord, tandis que les deux maxis, Mari-Cha IV et Maximus descendent au sud afin de toucher le plus vite possible un flux d’ouest soufflant à l’heure actuelle à 15 nœuds.

L’ensemble de la flotte, assez groupé, évolue dans un flux d’ouest de 5 nœuds et un vent qui ne favorise pas les déplacements lourds à l’image de Stad Amsterdam qui accuse déjà un certain retard.”

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PRORAINER : Just Sail.

Prorainer
Prorainer

La société PRORAINER Trading GmbH est la filiale européenne du groupe taiwanais TAH HSIN INDUSTRIAL Corp (THI). THI emploie plus de 5.000 employés de par le monde. Depuis 1957 elle produit dans ses propres usines en Chine, au Vietnam et en Myanmar une ligne complète de vêtements de mer ; par ailleurs elle est aussi spécialisée dans la production de vêtements Outdoor (pluie, ski, moto) et dispose également de son propre circuit de distribution aux USA et au Japon.

PRORAINER Trading GmbH, créée en 1987 couvre depuis Hambourg l´ensemble du marché européen. Parallèlement à la marque PRORAINER, très bien établie sur le marché du vêtement de mer, elle développe et fabrique pour de nombreuses autres marques et entreprises.

Un département design et développement sur place à Hambourg est responsable du perfectionnement continuel de la gamme de produits. Dans l’usine principale à Taichung (Taiwan), des partenaires locaux développent et produisent leurs propres tissus. Par exemple le TH5, un tissu enduit fonctionnel respirant ou bien encore le 2 ou 3 couches laminées TH21 qui sont utilisés par de nombreuses autres marques dans le milieu des sports d´eau et outdoor.

Le développement et la fabrication de leurs matières premières, la confection dans leurs ateliers et la distribution à travers un réseau unique de distribution leur permettent de garantir un haut niveau de qualité à des prix très compétitifs.

De plus, les conseils et suggestions d´amélioration de leurs clients et de leurs équipages partenaires sont toujours les bienvenus et sont directement intégrés dans leur travail.

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Un départ groupé

D�part de la Calais Round Britain
DR

Belle bagarre sous les falaisesLes premières heures de la Calais Round Britain Race ont pris des allures de régate côtière. Après un départ fort disputé, remporté par l’équipage anglo-saxon d’Emma Richards (Pindar Alphagraphics), les concurrents ont entamé une partie de louvoyage au ras des falaises des Cap Blanc Nez et Gris Nez. Très vite, un groupe de cinq concurrents s’est détaché et les positions n’ont cessé de s’échanger au gré des virements de bord entre Sill et Veolia, Pindar Alphagraphics, Bonduelle, Cheminée Poujoulat et Ecover.Pour l’heure, c’est Roland Jourdain et ses hommes qui donnent la cadence à ce début de course. A 17h10, Sill et Veolia passait en tête la bouée de Boulogne qui marquait la fin du parcours côtier et ouvrait la voie aux premières options stratégiques. Il était suivi d’Ecover, revenu de loin après son départ anticipé et de Pindar Alphagraphics.

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Une équipe affutée pour Jean-Pierre Dick

Jean-Pierre Dick / Virbac - Paprec
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« J’ai vraiment hâte d’être au départ demain et de retrouver le large avec mon Virbac-Paprec. Mon équipe technique a fait un boulot extraordinaire pour que l’on coure la Round Britain Race. Le bateau est nickel. Sur le Vendée Globe, mes différentes avaries ne m’ont pas permis d’exploiter le formidable potentiel de mon plan Farr. Avec mes 4 équipiers de choc, cela va être le cas. D’autant que ces petits jeunes ont plutôt la réputation de ne rien lâcher. Cela va être très intéressant de naviguer avec eux. Habitués sur le circuit Figaro de la régate au contact et côtière, ils vont m’apporter leur façon de régater et d’appréhender la stratégie. Moi, en 60 pieds, je connais plus le large. Je vais naviguer à nouveau avec mon pote Nicolas Abiven, avec qui on a vécu de grands moments d’émotion. Cette course, c’est aussi le plaisir de retrouver l’ambiance et le stress d’un départ avec toute l’équipe et nos partenaires. Côté concurrence, il va falloir se méfier de nos amis anglais qui jouent à domicile. Mais aussi des deux sisterships que sont Bonduelle et Sill & Véolia. En particulier de Bilou (Roland Jourdain) qui a une petite revanche à prendre sur le Vendée Globe » précise Jean-Pierre Dick. A suivre…

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Du près, du près et encore du près …

Prologue Calais Round Britain
DR

L’éventualité de changer le sens du parcours a été discutée samedi lors d’une réunion qui s’est tenue à 17h00 au PC Course, mais l’unanimité n’ayant pas été atteinte au sein des coureurs, le scénario rêvé d’une course disputée entièrement au portant est resté au stade de vœu pieu.
Les équipages devront donc se préparer à se faire secouer en Manche et en Mer d’Irlande, et si les prévisions météo actuelles se confirment, cette situation est susceptible de perdurer pendant tout le parcours ! La Calais Round Britain Race 2005 pourrait donc prendre des airs de déjà vu (ceux de la première édition !) avec une variante de taille : du vent plus fort.

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Dans la cour des (très) grands

Mari Cha IV à New York
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Ils seront 20 à s’élancer demain en direction du cap Lizard, pour commémorer le centenaire du record établi par Charlie Barr sur Atlantic. Véritables purs-sangs, maxi yachts ou encore navires traditionnels : tous les équipages sont formels, quelque soit la monture, l’esprit de compétition est bien présent. Tous ont en ligne de mire les 12 jours, 4 heures, 1 minute et 19 secondes du record originel. Tous ? A vrai dire peut-être pas… Certains comptent bien faire beaucoup mieux ! Leopard of London, le magnifique Reichel / Pugh 98’ de Mike Slade, Carrera (ex-Shockwave, R/P 81’), Seleni (Swan 80)… Sans parler bien sûr de Maximus (100’ dessiné par Greg Elliott), ou encore de Mari Cha IV ! Le géant (141’) de Bob Miller, détenteur du record en catégorie monocoque (6 jours et 17 heures), qui est naturellement pressenti pour la victoire en temps réel.

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Team Shosholoza présente son nouveau bateau

RSA 48 - Shosholoza
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Le Capitaine Salvatore Sarno, fondateur et responsable de l’équipe, se tenait aux côtés de Madame le Maire lorsqu’elle cassa la traditionnelle bouteille de champagne sur la proue du nouveau bateau. Pour lui, c’est une étape clé dans l’aventure de l’America’s Cup. Une odyssée insolite qui a gagné le cœur des amateurs de voile autour du monde, à tel point que son équipe est aujourd’hui qualifiée « d’âme de la voile ».

Une fois la cérémonie officielle terminée, le capitaine Salvatore Sarno qui se tenait à côté du bateau flambant neuf, parlait de l’affection qu’il porte à son équipe.
« Ma plus grande joie, c’est que mes marins sont venus vers moi après mon discours pour me remercier et m’affirmer que je peux compter sur eux jusqu’au bout. C’est tout ce que je souhaite. Evidemment, j’ai envie de gagner l’America’s Cup, mais tout ceci constitue déjà un immense bonheur. »
Derrière lui, le nouveau Class A semblait particulièrement étroit. Mais Jason Ker, designer principal, ne s’attend pas à ce qu’il soit bien différent des bateaux qu’il affrontera. En fait, Ker avoue s’être inspiré de plusieurs de ses adversaires.
« Il est semblable en de nombreux points aux meilleurs bateaux de la dernière édition. Il y a des touches similaires à Team New Zealand, d’autres qui proviennent d’Oracle ou d’Alinghi. Nous nous sommes intéressés de très près à ces trois-là en particulier. Nous n’avons pas essayé de réinventer la roue. »

Pour Ker également, Designer pour la première fois dans le cadre de l’America’s Cup, la cérémonie était un moment particulier.
« En ta nt que Designer, voir son premier Class A dans l’eau est plutôt spécial. Il faudra probablement que je me pince quelques fois dans les jours à venir. Les derniers neufs mois ont vraiment constitué un énorme travail, et nous le voyons prendre forme pour la première fois. »
Si la quille a été descendue dans l’eau pour la cérémonie, RSA 83 ne naviguera pas avant le milieu de la semaine prochaine, ne laissant ainsi à l’équipe qu’une petite quinzaine de jours pour être au top. Geoff Meek, le skipper, confirme ainsi qu’il y a encore beaucoup de finitions à apporter mais se réjouit d’être plus compétitif cette année, avec un bateau plus rapide.
« C’est un moment fantastique pour nous. A présent nous avons un bateau qui, s’il ne sera pas encore parfait en juin – vu le peu de temps disponible -, devrait être vraiment rapide lors des régates en Suède. Je crois que cela va nous aider dans le sens où les meilleures équipes devront être plus agressives avec nous dès le départ , et c’est comme cela que nous allons apprendre. »

Team Shosholoza a participé aux trois Louis Vuitton Acts 2004. Naviguant dans un bateau plus ancien que l’ensemble de ses adversaires, novice dans la compétition, l’équipe a du batailler ferme pour se faire une place. A présent, avec RSA 83, elle se présente comme l’unique équipe engagée avec un Class 5 et peut revoir ses ambitions à la hausse. Shosholoza RSA 83 disputera sa première régate le 16 juin, lors de l’ouverture de la saison 2005 de l’America’s Cup à Valence.

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