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Départ de Francis Joyon en fin de journée

Francis Joyon en stand-by à New-York
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Conformément aux prévisions d’hier compulsées et analysées par Jean-Yves Bernot, la situation météo est relativement favorable et mérite qu’une tentative soit faite sur le parcours Ambrose – Cap Lizard. Francis Joyon, joint ce matin à 6h00 locales : « J’achève les derniers préparatifs, tout en examinant les derniers fichiers de vent. Je devrais partir dans du vent de Nord après avoir rejoint la ligne de départ, ce qui me prendra environ deux heures. Le centre dépressionnaire est sur la route, mais il se décale a priori assez vite pour ne pas me gêner… Il remonte, et le vent devrait donc d’abord tourner à l’ouest, puis au sud ouest dans un second temps. Idéalement, j’aurais voulu partir avec du SO et tâcher de le garder jusqu’au bout : c’est le scénario que l’on attend depuis 2 mois, mais il ne se présente pas, et il faut tout de même savoir se décider ! Pour la première partie du parcours, je devrais avoir un flux ne dépassant pas les 30 nœuds, et je pense faire une route légèrement infléchie au sud pour éviter de tomber dans le centre de la dépression, où le vent mollit. Point positif, la mer ne devrait pas gêner la vitesse du bateau.

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Ecover en surf au large des Shetlands

Mike Golding à la barre d´Ecover
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Speedomètres bloqués à 20 nœuds
Pilotes rivés à leur barre, les monocoques de la Calais Round Britain Race avalent les milles à toute vitesse. Les équipages naviguent sur le fil du rasoir avec un plaisir mêlé de stress et une excitation teintée de fatigue.
Les récits de départs à l’abattée, de spis explosés, d’enfournements, de petites ou grosses frayeurs ont en effet animés la vacation de midi. Jean Luc Nélias à bord de Sill et Veolia : « Nous sommes partis à l’abattée sous spi max avec 40 nœuds de vent. On a failli faire le « grand casino , et je peux vous dire que tout le monde a eu les genoux qui s’entrechoquaient ! ». Victime de plusieurs incidents de ce genre, l’équipe de Roland Jourdain a d’ailleurs mis la pédale douce cette nuit, laissant le duo de tête prendre un peu d’avance. Toutefois, personne n’a échappé aux figures libres.
Graham Tourell à bord d’Ecover : « le bateau est parti à l’abattée, le spi a explosé et on a dû tout couper. Les morceaux de spi doivent flotter quelque par autour de îles Orcades (archipel situé au nord de l’Ecosse). ». Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) confirmait : « On s’est fait quelques frayeurs cette nuit… ce n’est pas de tout repos . »

« A la barre, c’est rock and roll »
A la mi journée, le vent de sud-ouest oscillait entre 25 et 35 nœuds, la mer était formée mais courte, d’où le risque permanent de planter les étraves dans les vagues. « A la barre, c’est parfois rock and roll parce qu’on enfourne beaucoup. » précisait Kito de Pavant (Bonduelle). Du coup, les barreurs doivent se relayer fréquemment pour ne pas fatiguer. Toutes les deux heures en moyenne sur Bonduelle, voire toutes les demi-heures sur Ecover.
Quant à l’équipage, il doit être en mesure d’intervenir à tout moment car la moindre manœuvre monopolise les cinq hommes du bord. L’exercice est donc aussi réjouissant que fatigant, d’autant que depuis le départ, les conditions de navigation n’ont jamais été clémentes.
Ce matin, seule l’équipe d’Ecover, motivée par sa nouvelle place de leader, semblait relativement en forme. « Notre objectif est de garder Bonduelle à distance tout en continuant à naviguer prudemment ». Et jusqu’à présent Mike Golding et ses hommes maîtrisent bien la partie puisque les écarts restent stables avec leurs poursuivants.

Direction la Mer du Nord
A ce rythme (plus de 300 milles avalés en 24 heures), les première arrivées de la Calais Round Britain Race pourraient bien avoir lieu dimanche matin. Dès ce soir, les concurrents vont entamer leur descente en Mer du Nord. Et ces 600 milles de navigation jusqu’à Calais pourraient encore réserver quelques surprises tant la météo est incertaine. La course est loin d’être finie !

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Coville sur la Route de la découverte

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
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Thomas Coville : « J’ai une vraie envie d’y aller. Je suis limite impatient. Le bateau est ultra prêt, propre, beau, il n’y a rien à redire » déclare THOMAS COVILLE depuis Cadix face à cette toute première expérience, seul contre la montre. « C’est excitant. Nous allons écrire quelque chose de nouveau. C’est la première fois que je tente un record en solitaire, c’est même impressionnant de partir totalement seul, sans adversaire. Je vais me découvrir face à cette nouvelle donne » ajoute celui qui a choisi de faire une parenthèse dans le championnat des multicoques 60’ pour réaliser un rêve : « J’aime cette sensation de liberté. J’ai mûri ce programme de tentatives de records pour accumuler de l’expérience en solitaire mais aussi avec l’envie de voyager, de grands espaces, d’ouverture. Je me sens proche des sports que l’on pourrait appeler « alternatifs » comme le surf ou le snowboard, des sports très professionnels mais intimement liés à la nature et à la sensation». Un peu le trac ? : « Je gagne en maturité et en confiance en moi. C’est sûrement pour cela que je me sens si serein aujourd’hui. Je mets aussi ce premier record en perspective avec ceux qui suivront et l’objectif de la Route du Rhum 2006. Cela permet de prendre du recul et de ne pas se mettre une pression néfaste à la performance. C’est comme les joueurs de tennis en ce moment à Roland Garros, on sent bien que ceux qui abordent la compétition avec sérénité jouent bien. C’est flagrant par exemple avec Amélie Mauresmo, elle est beaucoup plus détendue qu’il y a quelques années et accumule les bons résultat. » Un record accessible ? : « Francis (Joyon) a eu de très bonnes conditions au départ et a réalisé de belles moyennes dans l’Atlantique alors que sur la fin, il a dû tirer des bords et a perdu du temps. Nous savons que la première partie de la traversée sera aussi favorable pour nous. Attendons de voir ce qui se profile pour les derniers jours. »

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Bonduelle a démâté …

Bonduelle a d�mat�
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L’incident est arrivé vers 20h00, 16 milles environ après le passage du nord des Shetlands alors de Jean le Cam dormait. Le bateau progressait au largue serré dans un vent d’ouest fort et une mer formée sous ORC (petit foc de brise) et trois ris dans la grand-voile.

 A 20h44, le PC Course recevait par ailleurs un message d’Ecover : « Nous venons juste de parler avec Bonduelle. Le bateau a démâté quelques milles derrière nous,  sur la côte est des Shetlands. L’équipage est OK, ils sont en train de nettoyer et ranger le pont avant de faire route vraisemblablement vers Lerwick (le port de la plus grande ville des Shetlands située sur l’Ile de Mainland).

(Source Calais Round Britain)

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Top départ pour Francis Joyon

Trimaran Idec au départ de New-York
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Le trimaran s´est élancé à plus de 15 nœuds, et le navigateur espérait ce soir toucher un flux plus soutenu au large.

Afin de battre le record de Laurent Bourgnon, il doit se présenter au cap Lizard (GB) avant le 2 juin à 21 heures 37 minutes et 14 secondes GMT.

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Mike Golding de nouveau leader …

Mike Golding - Ecover
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Finis les bords de près dans une mer cassante. Place aux grandes glissades sous spi avec une légère houle. Pour les quatre équipages encore en course, la remontée le long des côtes irlandaises est synonyme de bonheur après les deux premières journées particulièrement musclées en Manche et mer d’Irlande. Ces quatre bateaux, les quatre plus récents du circuit des monocoques 60 pieds, démontrent tout leur potentiel dans ces conditions favorables de navigation. Menées par des équipages de cinq marins, ces machines surpuissantes sont poussées à leur maximum et avalent quotidiennement plus de 300 milles.Brian Thompson, à bord d’Ecover : « nous apprécions grandement d’être au portant après les deux premiers jours de près. Nous venons de passer le phare de Black Rock (au nord-ouest de l’Irlande). La régate très serrée avec les deux autres bateaux est vraiment plaisante. On ne voit pas grand chose à cause de la pluie, mais nous avons dû nous croiser de près cette nuit. »Jean Le Cam, skipper de Bonduelle : « nous avons été sous spi une bonne partie de la journée et toute la nuit. En ce moment, nous sommes bord à bord avec Sill et Veolia, juste sous notre vent. On progresse à 11-12 nœuds sous spi tribord amure. On a croisé hier quelques gros rocher assez joli le long des côtes irlandaises, notamment un particulièrement haut. »Jean-Pierre Dick, skipper de Virbac-Paprec : « Les conditions sont agréables par rapport à l’horreur vécue les autres jours. La mer est plate, le vent de travers, et la vitesse est bonne. Nous avons beaucoup manœuvré cette nuit pour essayer d’exploiter les polaires du bateau. Nous alternons entre le spi, le gennaker et le grand génois. De temps en temps, il y a une pluie battante, un temps très anglo-saxon, où nous avons l’impression, lorsqu’on regarde les voiles, que quelqu’un nous jette des seaux d’eau ! » (Source Calais Round Britain)

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Bonduelle reprend les commandes !

Jean Le Cam - Bonduelle
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Le maître voilier de Bonduelle est très enjoué ce matin ! Yann Regniau, vient de quitter le pont après une série de manœuvres délicates, « Il n’y a plus de vent, nous sommes au cœur de la situation, contrôle des adversaires, à tribord comme à babord ! Nous affinons les réglages, à la recherche des meilleurs angles… Nous sommes tous régatiers dans l’âme à bord de Bonduelle, donc on bidouille, on cherche, on trouve et on avance. C’est un régal ! » Bonheur total ? ou effet de contraste, plutôt ?Après 48 heures de reaching très soutenu, « Nous étions un peu tendus. Nous avons vraiment tiré sur le bateau, il tapait, il souffrait. Je peux vous confirmer que Bonduelle est un très bon bateau ! » poursuit le vannetais « Et depuis cette nuit, il n’y a plus d’air. Le ciel irlandais est plombé, humide, on ne vas pas encore sécher les cirés aujourd’hui ! ». La dépression qui a cueilli les concurrents dans les premières heures de cette « Calais Round Britain Race » a eu raison de trois équipages. La navigatrice Emma Richards est rentrée au pays, après explosion de ses voiles d’avant. Le benjamin de la course, Jean Baptiste Dejeanty abandonne aussi après une multitude de petites avaries et Bernard Stamm fait route sur Brest après avoir heurté un ofni (objet flottant) et cassé la dérive de« Cheminées Poujoulat ». Trio dans un mouchoir de poche. Bonduelle en tête. A 8 h 00 ce matin Bonduelle devance Sill-Véolia 0,20 milles. Les écarts sont négligeables (moins de trois milles pour les trois premiers). Le quatrième, Virbac pointe à moins de 22 milles, après avoir perdu son solent (il ne lui reste que deux voiles d’avant). La tension est intense et chaque geste mesuré à bord des quatres soixante pieds IMOCA qui ont encore plus de mille milles à couvrir avant le retour à Calais. 1 – Bonduelle            – Jean le Cam               à 1124,90 m de l’arrivée2 – Sill & Véolia  – Roland Jourdain     à 0,20 m3 – Ecover                 – Mike Golding            à 2,20 m4 – Virbac-Paprec- Jean Pierre Dick            à 22,70 m Abandons : Caen la Mer – Pindar – Cheminées Poujoulat.Source Bonduelle

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Le pari d´un morbihannais : “Nemo””, un trimaran de 28m pour les records”

Nemo Partners : le pari d´un morbihanais
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A 45 ans, Jean-Philippe Delapierre a eu envie d´élargir son horizon. En effet, après ses "années planches à voile" (il fut conseiller technique et metteur au point chez Bic Sport, régatier en windsurf et dériveur), ce Morhihannais, a qui l´on doit le Bizzu, bateau-école de chez Topper, a décidé de voir plus grand.

Des vues sur "Cheyenne"
Très grand même puisque l´an passé, il s´est intéressé de très près au rachat du maxi-catamaran "Cheyenne" (ex "PlayStastion") du miliardaire Steve Fossett : "On est allé voir le bateau et on l´a même fait expertiser. Selon nous, il y avait beaucoup de choses à revoir sur cette plate-forme, notamment la poutre centrale où la fibre était déchirée, mais aussi la poutre arrière qu´il fallait rehausser. On avait aussi remarqué quelques sérieux problèmes sur le mât : d´ailleurs, le catamaran a démâté peu de temps après (ndlr : lors de l´Oryx Quest)".
Lorsque le Breton a proposé un prix à l´Américain, ce dernier n´a répondu ni oui, ni non : "Il nous a simplement dit ceci : "Revenez me voir lorsque vous aurez l´argent" "

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UN CATAMARAN DE 12 M VRAIMENT FUN EN RADE DE BREST

Black Rider 40
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Parce qu’ils en avaient marre de se traîner lamentablement à 8-10 nœuds sur des 75 pieds à deux coques, des day-charters antillais -dans le milieu, on appelle ça des “promène-couillons””-, trois jeunes Brestois ont décidé de construire eux-mêmes le bateau de leur rêve. Alors, forcément, ils ont lorgné du côté des Formule 40, ces bêtes de course aujourd’hui disparues des plans d’eau. Rapide et simple Ainsi est né (et bien né) le Black Rider 40 : conçues en contre-plaqué époxy, stratification carbone et verre, poutres de liaison et appendices en carbone, ce catamaran n’a rien de l’engin qu’on bricole dans son jardin à l’abri des regards. Dessiné par deux architectes de renom, Gildas Plessis et Yann Dilasser, le Black Rider est le fruit de l’imagination débordante de skippers professionnels qui ne se prennent pas pour des pros de la voile. Ils voulaient un bateau fun, rapide, simple et sécurisant. Bref, un engin qui n’existe pas sur le marché. Du moins, pas dans cette taille-là.Le résultat est tout simplement surprenant : bien dans ses lignes, le Black Rider allie performances et sensations. Avec lui, c’est très simple. A 5 nœuds de vent, il monte à 8 nœuds. A 15 nœuds, la barre des 20 nœuds est atteinte sans forcer. Et en toute sécurité. “

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Départ possible de Francis Joyon dans 24 heures

Francis Joyon en stand-by à New-York
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Le ciel semble enfin s’ouvrir devant les étraves du trimaran IDEC, qui entrevoit la fin (possible) de sa période de stand-by. La chasse au record peut facilement prendre les allures de jeu de patience, au grand dam des navigateurs pressés ! Mais cette fois, il semblerait bien qu’un départ soit très proche. Jean-Yves Bernot : « c’est peut-être pour demain, car une petite dépression arrive… le tout est maintenant de savoir comment elle se décale. Une fois parti, les conditions seront bonnes, mais il faut encore que Francis parvienne à couvrir sans problème les 100 milles qui le séparent de la zone où il attrapera le système. Les dépressions qui naissent vers le cap Hatteras (Caroline du Nord) sont généralement assez erratiques au départ, puis se stabilisent au fur et à mesure… A priori, les conditions de vent seraient bonnes – 25 à 30 nœuds, guère plus – et de toute façon nous lançons un départ si nous voyons que le trajet est faisable en moins de 7 jours*. Avec cette force de vent et un angle correct, soit 110° à 130° du vent réel, on tient facilement une moyenne de 20 nœuds sans trop d’efforts, mais naturellement on ne peut pas avoir des conditions optimales pendant toute la durée du parcours. Le principal risque sur ce parcours est de voir le flux s’affaiblir vers l’arrivée, dans la mesure où on arrive chez nous à une situation de pré-période d’été. Cela dit, beaucoup de records ont été battus fin juin voire début juillet ! Si la fenêtre de demain se confirme, le départ aurait lieu vers 18 heures TU. Sans quoi, d’autres opportunités se profilent en fin de semaine et en début de semaine prochaine ». A suivre…

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