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Top Chrono pour Thomas Coville

Thomas Coville - Sodebo
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Après deux semaines à attendre cette fameuse fenêtre météo favorable, le skipper du trimaran SODEBO, son routeur Christian Dumard et Richard Silvani de Météo France ont tranché : Thomas a quitté le port de Cadix en Espagne aujourd´hui dimanche à 12h32 heure française pour sa première tentative de record en solitaire sur le trajet de Christophe Colomb, soit une traversée de l´Atlantique de 3884 milles avec pour seule contrainte de laisser les Canaries à tribord. Les prévisions météo observées par les trois compères avaient tout d´abord permis d´envisager un départ hier samedi. Mais la brise d´est qui devait pousser SODEBO vers l´ouest hors de la profonde baie de Cadix ne s´est jamais levée. Il y a en effet une trentaine de milles entre la ligne de départ et la latitude du cap Trafalgar où commencent à souffler les vents portants venus du nord, condition indispensable pour descendre au reaching et en 48 heures le premier tronçon de cette "Route de la Découverte". Après deux tentatives ce matin, le skipper a profité d´un grain pour franchir la ligne à plus de 20 noeuds.
Pour battre le temps de Francis Joyon, le skipper du trimaran SODEBO devra avoir rejoint l´ïle de San Salvador avant le jeudi 9 juin.

NB/ RECORD de Francis JOYON sur IDEC : 11j-3h-17mn-20s

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Top départ pour Patrice Carpentier…

Patrice Carpentier
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« C’est vraiment une belle journée pour faire du bateau. » Voix sereine et légèrement empreinte d’une légitime satisfaction, Carpentier ne dissimule pas son plaisir de reprendre, deux mois après son arrivée du Vendée Globe, le contact avec la compétition. Sous un grand et chaud soleil, il s’est sans effort accommodé des 7 à 8 nœuds de vent enregistrés sur l’eau pour placer son VM Matériaux en tête de flotte. « Nous tirons des petits bords près des côtes dans du Sud Ouest faible. » raconte-t-il. C’est très agréable ». Bord à bord avec Anne Cazeneuve et Roger Langevin, les deux protagonistes en multicoque de 50 pieds, Patrice observe et poursuit la découverte de son Pogo 40. « Je suis sous Grand Voile et génois, sous pilote et je remarque que même avec peu de ballast, je progresse vite au près tout en maintenant un cap intéressant, notamment par comparaison avec les autres Class 40 que j’aperçois sous mon vent ».

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Bilou vainqueur… Interview !

Arrivée Sill
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1ère course de la saison et 1ère victoire :
l’année 2005 commence sous de bons auspices
« On en avait besoin de cette victoire pour repartir du bon pied ! On venait de mettre le bateau à l’eau et notre objectif dans cette épreuve était avant tout de finir dans les meilleures conditions possibles et aussi de valider notre nouvelle quille acier. Gagner est une belle récompense pour toute l’équipe qui a su se re-motiver après la déconvenue du Vendée Globe. Nous n’avons pas eu le temps d’avoir une vraie préparation mais la cohésion de l’équipage et la bonne vitesse du bateau nous aura permis de passer au-dessus de cela.»

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Une arrivée probable dimanche matin …

Roland Jourdain - Sill & Veolia
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En restant à 10 nœuds de moyenne, les premiers pourraient arriver à Calais samedi soir à minuit. Mais entre le louvoyage sur la fin du parcours et le dernier petit sprint entre Douvres et Calais, il semble plus probable que le vainqueur de la Calais Round Britain Race 2005 pointera son étrave sur la ligne dans la matinée de dimanche. Une chose est sûre : le temps de référence de la dernière édition sera littéralement explosé de plus de deux jours. Le record de Vincent Riou sur PRB en 2003, 9 jours 9 heures 48 minutes, devrait descendre sous la barre des 7 jours de course !

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Retour au port pour Joyon

Trimaran IDEC au départ de New-York
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Retour à la North Cove Marina du Manhattan Sailing Club pour Francis Joyon et IDEC… Le vent que le navigateur espérait toucher au large est finalement resté une chimère, comme nous l’explique ce matin Jean-Yves Bernot : « Le centre dépressionnaire a plutôt grossi, et Francis aurait dû infléchir sa route au sud, donc vraiment se rallonger, pour espérer faire la jonction avec un flux plus soutenu, situé à une cinquantaine de milles devant ses étraves. Au fur et à mesure qu’IDEC avançait, sa vitesse avait tendance à décroître, et dans ces cas-là, il n’y a pas à tergiverser : c’est retour maison, et attente d’une autre fenêtre. » Il était en effet tout à fait temps de rebrousser chemin, aussi la décision a-t-elle été simple à prendre malgré la frustration bien compréhensible engendrée par ce départ avorté. « Un autre créneau se profile pour le début de semaine », analyse ce matin le routeur. Pour Francis et IDEC, le jeu de patience continue !

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Anne Caseneuve à la poursuite d´un rêve

Anne Caseneuve / Trimaran Acanthe Ingénierie
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« Je voulais vraiment faire cette course qui est à la fois difficile et exigeante. Elle est pour moi très importante, c’est celle des grands marins hauturiers, et je voue un véritable culte à ces hommes qui ont fait les premières grandes courses au large. » A deux jours du départ si Anne Caseneuve s’apprête à s’élancer à l’assaut de son rêve, elle n’en garde pas moins les pieds sur terre : « Il va falloir être vigilante et bien connaître son bateau pour savoir quand ce sera le moment d’y aller à fond et quand il sera impératif de le préserver, car la météo du parcours s’annonce difficile. » En effet, fidèle à sa réputation, cette 11e édition de l’Ostar s’annonce âpre. Les 41 bateaux inscrits rencontreront des conditions relativement calmes au départ et pendant 48 heures, par la suite la dépression annoncée sur l’Atlantique devrait mettre les concurrents, et les multicoques en particulier, à rude épreuve. Anne en est consciente, et tant pour le bateau qu’en vue d’un résultat, elle sait qu’elle devra faire le dos rond : « Dans le près serré avec 25 nœuds de vent, on risque de tout casser si on n’est pas extrêmement attentifs, et ce sera le cas pour tous les multicoques de la flotte. Par contre dès que les conditions le permettront, je pourrai attaquer. »

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Patrice Carpentier au départ de l’OSTAR

Patrice Carpentier / VM Matériaux
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« Ce challenge m’amuse. L’ambiance, les concurrents, la course… tout ici me séduit. » A peine débarqué sur la marina de Queen Anne’s Battery à Plymouth, Patrice Carpentier ne boude pas son plaisir de plonger dans une course « à l’anglaise » dénuée des artifices et des contraintes que le professionnalisme impose au sport de voile ; « L’assistance extérieure à la navigation est interdite et on nous fait signer des papiers sur l’honneur » poursuit Patrice visiblement ravi. « Personne n’est encore monté à bord vérifier mes équipements. Les moteurs ne seront même pas plombés !»

Cette Ostar 2005 renoue avec sa légende, et si l’Observer n’est plus l’organe de presse promoteur de l’événement, les organisateurs du Royal Western Yacht Club revisite à l’anglaise le défi de Sir Blondie Hassler lancé en 1960, un homme, un bateau, et l’océan . L’Original Singlehanded Transatlantic Race reprend ses marques et redonne aux passionnés amateurs ou professionnels l’accès au parcours mythique qui relie Plymouth à Newport. Ils seront ainsi 35 solitaires, à bord de voiliers de 40 à 50 pieds, multicoques et monocoques, à quitter dimanche la cité de Drake pour cingler vers le Nouveau-Monde et Newport-Rhode Island.

« Les Professionnels et leurs 60 pieds étaient devenus trop difficiles à gérer pour les bénévoles du RWYC » explique Patrice. « Ils courent désormais entre Plymouth et Boston (Michel Desjoyeaux vainqueur en 2004 ndlr) et je trouve passionnant que des classes dynamiques et qui ne demandent qu’à exploser, comme les 40 et 50 pieds, puissent se réapproprier ce fabuleux parcours, contre les vents dominants, qui nous mène sous les glaces de Terre Neuve et dans les brumes des grands bancs jusqu’à cette Mecque de la voile qu’est Newport… »

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A moins de 400 milles de l’arrivée

Jean-Pierre Dick / Virbac - Paprec
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Ce matin, les équipages encore groggy de la navigation de la veille évoquaient les 45 nœuds de vent subis au passage des Shetlands. Et le démâtage de Bonduelle était encore dans les esprits. Arrivés à minuit à Lerwick (port de la côte est des Shetlands), les hommes de Bonduelle  se remettent de leurs émotions. Kito de Pavant revenait sur l’incident (pour l’heure inexplicable) à la vacation de midi. Le bateau devrait être rapatrié en France au moteur la semaine prochaine.Pour les trois autres concurrents, la régate continue… plus que jamais. Au classement de l’après-midi, les monocoques progressaient sous spi au nord-est de l’Ecosse, à 8/10 noeuds de vitesse moyenne.  Le duel du moment est celui qui oppose Ecover et Sill et Veolia qui naviguent à vue depuis cette nuit. Au dernier pointage, l’équipage de Roland Jourdain avait néanmoins perdu quelques milles sur son adversaire. Tout comme Virbac-Paprec, (à 43 milles des leaders), qui semble avoir souffert pendant quelques heures d’un cruel manque de vent.

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Rolex TAC : deux abandons

Départ du Rolex Transatlantic Challenge
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Le R/P 81´ Carrera n´est plus en course suite à une avarie majeure de GV, survenue dans des conditions de mer très dures (en plein Gulf Stream) et par 40 nœuds de vent au près… Ce qui laisse en catégorie Grand Prix un duel Maximus – Mari Cha IV, le nouveau Maxi Néo-Z réussissant la performance de rester au contact (32 milles hier soir) avec la goélette géante de Bob Miller…

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Bonduelle et Ecover au coude à coude

Mike Golding - Ecover
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L’équipage de Sill et Veolia s’est fait lâché par ses deux adversaires et accusait ce matin un retard de 13 milles. A bord de Virbac-Paprec, l’équipage de Jean-Pierre Dick s’accroche dans le sillage de ses trois prédécesseurs avec seulement 29 milles de retard sur Bonduelle. Sous grand spi par 25 à 30 nœuds de vent de sud-ouest avec un régime de grains, les quatre équipages toujours en course ont contourné la nuit dernière l’île de Saint Kilda, au large de l’archipel écossais des îles Hébrides. Les nuits sont courtes par 58° nord, ce qui n’est pas un mal lorsqu’il faut manœuvrer ou régler régulièrement la grande voile d’avant. Temps gris et humidité constante font désormais partie du quotidien des 20 marins qui croisent au nord de l’Ecosse.

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