mercredi 17 septembre 2025
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Et de deux pour Christopher Pratt…

Christopher Pratt
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Christopher la hargne. Son cri de victoire au passage de la ligne en disait long sur la concentration et l’engagement du jeune skipper Marseillais. Disputé une fois encore dans des airs extrêmement légers, 4 à 5 nœuds, le somptueux parcours dessiné entre Porquerolles et Hyères ne laissait que peu de place à l’erreur. Pratt a su jouer placé, à l’inverse d’un Morvan ambitieux parti taquiner les extrêmes à droite du plan d’eau, ou d’un Tabarly misant lui sur la gauche. La vérité était au milieu et l ‘île du Grand Ribaud voyait Christopher affirmer la justesse d’un unique bord gagnant. Dans son sillage, Pratt observait la lutte des vieux briscards du circuit, Yann Eliès à son meilleur niveau, et Kito de Pavant.

Jérémie Beyou fait ses comptes : 6 points d’avance au général sur tabarly, 10 dur Morvan. Il sait que l’ultime (si le temps le permet…) course d´aujourd´hui verra ses adversaire se déchaîner. « J’espère qu’ils se battront aussi entre eux » sourit-il. « La pression monte. Courra ? courra pas ? une ? deux manches ?? Cela ne sert à rien de s’énerver. J’ai été très présent aujourd’hui et je saurai être fort demain… » Erwan Tabarly a joué de malchance ; « Tout de suite après le départ, le vent a tourné de 20 degrés à gauche. Du coup, pour ceux partis au ras de la bouée, le Grand Ribaud se faisait d’un seul bord. » Erwan a dû batailler ferme pour limiter les dégâts et mieux, revenir dans le match, remontant 7 places et enroulant juste devant les étraves de « Cercle Vert » la dernière marque du parcours dans l’est de l’île de Porquerolles.

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Cammas en tête à Marseille

Groupama 2 - Franck Cammas
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Il était intouchable, il est devenu accessible. Certes Groupama-2 est toujours un petit plus rapide dans les petits airs comme il l’a démontré lors des deux premières manches, mais dès que le vent forcit un peu, le différentiel est nettement moins prononcé. A preuve, Franck Cammas prend un départ peu percutant lors du troisième parcours banane de la journée et se retrouve dans le dévent de TIM-Progetto Italia et de Gitana X. Groupama-2 arrive à sortir le trimaran italien mais Thierry Duprey du Vorsent tient le choc et repousse le bateau vert jusqu’au bord du terrain de jeu (lay-line). Pendant ce temps, Gitana 11, Banque Populaire et Foncia prennent la poudre d’escampette mais le match est loin d’être joué… Revenu du diable vauvert grâce à une vitesse incroyable, Groupama-2 arrive à passer en quatrième position à la première bouée au vent mais alors que tous les équipages empannent immédiatement pour aller chercher plus de vent au large, Franck Cammas persévère sur le bord vers la corniche qui avait été payant auparavant… Malheureusement, la brise en rade de Marseille n’était pas stable et il fallait revoir la copie à chaque régate pour s’adapter aux bascules du vent qui passait du Sud au Sud-Est ! Et cette fois, Groupama-2 s’est retrouvé sous le vent de toute la flotte, même de ses poursuivants… qui en profitaient pour le dépasser ! La fébrilité était palpable sur le trimaran vert qui virait en avant dernière position à la marque sous le vent. Ce classement était pour le moins surprenant pour le dernier né des multicoques qui a toujours démontré un potentiel supérieur !

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Douguet et Manuard vainqueurs à Douarnenez

Corentin Douguet - Proto 433 E.Leclerc
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“Quand Samuel Manuard prend le départ du Mini-Fastnet avec ce bateau-là, il gagne. Moi, je n’avais juste qu’à monter à bord””. Corentin Douguet, 31 ans depuis jeudi, ne manque pas d’humour. Il savait qu’en embarquant le Méditérranéen à ses côtés, il augmentait ses chances de victoire. Et ce, pour trois raisons : 1. Le proto n° 433 est un plan Manuard, architecte très en vogue dans le circuit Mini. 2. Avec ce Mini-là, Manuard (33 ans) avait remporté le Mini-Fastnet 2003. 3. Vainqueur de l’Odyssée d’Ulysse et de la Course des Lions cette année, le régatier originaire du Grau-du-Roi est un des meilleurs ministes du circuit. Une revanche à prendre Et comme Corentin Douguet est loin d’être un débutant… Ce Nantais, aujourd’hui basé à la Rochelle, a touché à tout : au Figaro (Transat Lorient – Saint-Barth’ et Saint-Nazaire – Dakar avec son copain Thierry Chabagny) et au 6.50. “”J’ai participé à la Transat 2001, mais ça ne s’était pas passé comme je le souhaitais (NDLR : 17e et surtout une chute à la mer). J’avais donc envie de revenir dans d’autres conditions. En 2001, je n’avais ni l’expérience, ni le temps, ni l’argent. Cette fois, j’ai les trois””.Lors de l’édition 2005 de la Transat 6.50, le skipper de “”E. Leclerc – Bouygues Telecom””, vainqueur du Mini-Pavois cette année, n’aura qu’un seul objectif : être le premier à siroter une caïpirinha à Bahia. Sur ce Mini-Fatsnet, les deux marins ont quasiment fait toute la course en tête : “”Sauf à Wolf Rock, où Isabelle Joschke était devant nous : elle navigue bien””. Mais pas encore assez visiblement pour suivre le proto 433 qui s’est retrouvé jeudi soir en tête avec une belle avance.”

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Victory Challenge en tête du Valencia Louis Vuitton Act 5

America´s Cup - Acte 4
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Les connaisseurs l´avaient prédit. En régate en flotte, la partie est plus ouverte et les « petites » équipes peuvent tirer leur épingle du jeu. Cette première journée du Valencia Louis Vuitton Act 5 vient de le vérifier. Pour la première fois en cinq Actes, le leader au classement provisoire n´est pas issu de l´une des quatre grandes équipes de la 32e America´s Cup. Magnus Holmberg et son équipage nordique ont créé la surprise vendredi en terminant 4e et 2e des deux premières régates en flotte à douze bateaux. Cette régularité permet aux Suédois de devancer de 2 points les Italiens de Luna Rossa Challenge, deuxièmes au général. Suivent en troisième position, à égalité de points, Emirates Team New Zealand, Alinghi et BMW ORACLE Racing.

Sur le plan d´eau de Valencia, tout le monde attendait avec impatience la première régate en flotte alignant le nombre record de douze Class America au départ. Après un rappel général à l´heure prévue, les protagonistes et les spectateurs ont dû patienter 1h40 avant qu´un léger souffle d´air se stabilise enfin entre 5 et 7 nouds. Dans ces conditions de vent très faible, la qualité du départ est primordiale pour être maître de sa trajectoire et progresser dans un vent non perturbé.
Sur la première manche, Team Shosholoza et K-Challenge en ont fait les frais en volant le départ. Les Sud-Africains et les Français, contraints de revenir franchir la ligne, se sont ainsi élancés avec 30 secondes et 1 minute de retard sur leurs adversaires. Derniers à la première marque, les Français se sont rattrapés dans les bords suivants en remontant les places deux par deux pour finir en 7e position. Les Sud-Africains ont également réalisé un dernier bord de qualité en doublant trois adversaires pour finalement se classer 9e.

Cette première manche a été remportée sur le fil par Emirates Team New Zealand qui a doublé Luna Rossa Challenge dans les derniers mètres avant l´arrivée. Avec Alinghi à 5 secondes derrière eux sur la ligne, les Italiens ont bien failli perdre deux places d´un coup dans les derniers mètres. L´équipage de Francesco de Angelis avait pourtant mené cette manche depuis le départ et possédait 42 secondes d´avance à la dernière bouée. En match racing, une telle avance aurait quasiment assuré la victoire de Luna Rossa. Mais en régate en flotte – surtout dans un vent léger – il n´est pas possible pour le leader de contrôler tous ses poursuivants.

L´autre difficulté inhérente aux régates en flotte, et aussi au vent faible, est la régularité. Les Kiwis, vainqueurs de la première manche, s´en sont rendu compte dès la deuxième. Mal partis, ils ont bouclé leur premier tour en dernière position avant de terminer 9e. Cette contre-performance leur coûte cher au moment de faire les premières additions vendredi soir. A l´inverse de Team New Zealand, Mascalzone Latino – Capitalia Team a complètement manqué sa première manche, qu´il termine dernier, avant de se reprendre de fort belle manière dans la seconde par une victoire, à la surprise générale.

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Jérémie Beyou remporte la Generali Solo 2005

Jeremie Beyou
DR

Ce n’est qu’en tout début d’après-midi qu’une légère brise thermique a commencé à balayer le plan d’eau entre Hyères et Porquerolles. La grande explication finale pour le podium de la Generali Solo aurait bien lieu. A 13 heures 10, le Comité de course lançait les 22 acteurs sur un parcours banane long d’environ 1,8 milles. Et dès le premier bord de près, le ton était donné ; Gildas Morvan allait faire sa course, devant de préférence, et avec la ferme intention de n’avoir rien à se reprocher à la fin de la journée. Beyou calquait résolument sa course sur celle d’Erwan. Objectif, ne laisser personne s’intercaler entre son Delta Dore et Thales. Tout au long des deux bords de près et des deux bord de portant, les deux hommes allaient se livrer à un joli duel de virements et d’empannages. Sur l’ultime bord de portant, Jérémie rompait l’engagement et décidait de prolonger sa descente sous spi sur un seul bord vers l’arrivée, brutalement inquiet de voir Morvan taquiner les premières places. Erwan privilégiait alors la vitesse en enchaînant deux bords très abattus vers la marque. « Le « feu » prenait partout » raconte, soulagé, Jérémie Beyou, « Le plan d’eau était tellement erratique que les bateaux arrivaient de partout par paquet de cinq. Gildas partait… il était temps que cela se termine… » Erwan Tabarly pouvait encore ce matin rêver de victoire finale. Il termine troisième, « La plus mauvaise place que je pouvais espérer » avoue t’il, « Mais c’était très serré. Jérémie a essayé de me contrôler. Il navigue vraiment bien. C’est dur d’être devant lui. Je crois qu’il était cette année un cran au-dessus de nous. » L’italien Pietro D’Ali (Nanni Diesel), septième au général remporte par la même occasion le classement « bizut ».

Cette seconde édition de la Generali Solo aura beaucoup sollicité les nerfs et les organismes des coureurs. Grosses chaleurs, vent faible, les solitaires ont puisé très loin dans leurs ressources physiques et stratégiques. Ainsi que l’explique Beyou, « Le petit temps oblige à constamment repenser sa stratégie et sa lecture du plan d’eau. Les bateaux sont au contact et c’est très dur nerveusement. »

Gilles Chiorri, Coordinateur de l’épreuve, se réjouit de la victoire de Beyou avec qui il a traversé l’Atlantique ; « Il a bien maîtrisé son sujet. Il gagne chaque année un peu plus en maturité. » Cette Generali Solo a également répondu positivement à toutes ses aspirations ; « Nous avons disputé un nombre important de courses, 14, et tout s’est malgré tout joué dans la dernière manche. L’intérêt sportif a été ainsi magnifié. Les skippers semblent heureux et nous allons continuer à les séduire davantage encore sur ce programme Méditerranéen. Nous allons à cet égard proposer une nouvelle mouture à tous nos partenaires, sur la base d’un moins grand nombre d’étapes, avec des ralliements plus longs et de longs week-ends de régates inshores… »

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Les trois manches pour Cammas

Groupama - Franck Cammas
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Après le « bug » du troisième parcours de vendredi, Franck Cammas a « rebooté » son logiciel victoire… Trois manches, dont un parcours côtier de 45 milles, et Groupama-2 confirme sa domination alors que les « hackers » n’ont pas trouvé le cheval de Troie… Au point d’encaisser chacun au moins une mauvaise manche ! Ainsi, derrière un Cammas dominateur, le jeu reste très ouvert pour le podium.
La journée débutait par un parcours côtier devant la corniche dans une jolie brise de secteur Sud-Est 12-15 nœuds et les trimarans déboulaient à plus de 27 nœuds vers les îles du Frioul avant d’obliquer vers le port de Sausset : un long bord de vent de travers puis un long bord de débridé vers Marseille. Groupama-2 prenait d’entrée de jeu la tête grâce à un bon départ sous le vent de la flotte suivi par Gitana 11, parti lui au vent. Le « petit train » était stabilisé pendant la majeure partie du parcours mais en arrivant, après un louvoyage, vers les îles de Maïre, le vent s’écroulait et redistribuait les cartes. Au point que Gitana 11 laissait passer quatre trimarans dans l’affaire tandis que Foncia réalisait un bon parcours en remontant trois bateaux ! Géant s’en sortait bien et coiffait Banque Populaire… Le match était donc relancé, derrière Groupama-2…

Car le trimaran vert était remonté comme une horloge suisse lors du deuxième parcours du jour, avec un retour spectaculaire sur Pascal Bidegorry qui avait pourtant parfaitement négocié le parcours banane à suivre : malgré un bon départ, et un excellent premier tour, Banque Populaire se faisait dépasser par Franck Cammas lors du deuxième portant et « voler » la seconde place dans les derniers mètres par Frédéric Le Peutrec… C’était la journée du « chacun son tour » puisque Pascal Bidegorry ratait totalement le départ de la troisième manche du samedi en étant largement au-dessus de la ligne avant le coup de canon : retour derrière la bouée et donc tout de suite plus d’un demi mille de retard sur… Groupama-2 encore très bien parti sur ce parcours banane balayé par une brise de secteur Sud 10 nœuds. Michel Desjoyeaux était dans le coup avec Frédéric Le Peutrec et Armel Le Cléac’h.

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Thomas Coville devrait quitter Cadix Samedi

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
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La bonne fenêtre météo
Depuis trois jours, un régime d’Est/Sud-Est transforme Cadix en une véritable fournaise avec des températures supérieures à 45 degrés. Le vent tourne aujourd’hui au Ouest/Sud Ouest pour s’installer Nord Ouest samedi. Un vent idéal qui devrait accompagner le skipper jusqu’aux Canaries où les alizés prendront alors le relais pour la traversée océanique.
« Le régime de Nord Ouest semble s’installer de mieux en mieux ce week-end, avec un bon angle pour descendre aux Canaries. Cette fenêtre météo est même meilleure que lors du premier départ fin mai. La particularité de cette traversée de 11 jours est de ne pas pouvoir visualiser l’ensemble du scénario dès le départ. Les modèles informatiques n’ont pas encore le recul suffisant, la fin du parcours reste donc un peu incertaine. »

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Sept Multi au Grand Prix de Marseille

Groupama 2
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Ca va chauffer ! Non seulement parce que la rade de Marseille devrait maintenir des températures supérieures à 32°C, mais aussi sur le plan d’eau, si on en juge par la dernière régate d’entraînement courue ce jeudi à 15h30 dans une brise de Sud-Sud Est (200°) de 12-14 nœuds. Départ près de la corniche, sous l’œil bienveillant de Notre Dame de la Garde, pour un bord de près vers la Pointe Rouge. Géant prenait le meilleur au coup de canon libérateur en partant à la bouée avec Groupama-2 et Foncia à son vent tandis que Gitana 11 et Gitana X choisissaient de s’élancer bâbord amure vers les îles du Frioul : ce choix était le bon puisque Frédéric Le Peutrec arrivait tribord amure (prioritaire) à la bouée au vent sur Franck Cammas, mais ce dernier arrivait tout de même à glisser ses étraves en contournant la marque. Groupama-2 maintenait une légère avance sur le premier tour du parcours qu’il augmentait au fil des deux tours suivants.
Mais l’enseignement de cette dernière confrontation avant le Grand Prix de Marseille Métropole est bien que le plan d’eau est piégeux et qu’il ne faudra pas se rater au départ car les écarts sont beaucoup plus faibles entre les quatre trimarans (Groupama-2, Gitana 11, Géant, Foncia) qu’à Calvi il y a quinze jours. Sur Banque Populaire, après une petite sortie ce jeudi pour valider la réparation du bras arrière tribord fissuré la veille, Pascal Bidegorry a préféré rentrer prématurément pour renforcer encore cette zone sensible. Quant à TIM-Progetto Italia, la réparation de son rail de grand voile arraché mercredi s’est avérée un peu plus longue que prévu mais Giovanni Soldini et son équipage italien seront bien sur la ligne de départ vendredi. Départ qui sera donc donné devant la corniche puisque les prévisions météorologiques annoncent le même type de temps pour les trois jours à venir : Sud-Est 12-15 noeuds. Les spectateurs pourront donc voir défiler les sept trimarans en lice lorsqu’ils enrouleront la bouée sous le vent. La brise thermique pourra même forcir en fin de week-end ce qui laisse augurer de manches très techniques. Vendredi et dimanche, trois parcours banane (aller-retour dans l’axe du vent) sont programmés tandis que samedi, un parcours côtier sera lancé en début d’après-midi après (ou avant) deux bananes.

Armel Le Cléac’h, skipper de Foncia :
« Je connais un peu la rade de Marseille. J’étais là l’an passé comme équipier d’Alain Gautier sur ce même bateau et à l’occasion de la Generali Solo en Figaro (monotype de 9,40 mètres), j’ai aussi pas mal navigué ici : c’est un superbe plan d’eau car il s’y passe beaucoup de choses. En ce moment et pour les jours à venir, les conditions sont idéales pour régater avec une brise thermique qui se lève tous les jours vers midi et tombe vers 18h00. Le vent monte ainsi jusqu’à 15 noeuds voir plus ! Il y a aussi beaucoup d’effets de site dans la rade : c’est très intéressant tactiquement et sportivement. Les bords ne sont pas obligatoires et il y a des coups à tenter, plus qu’en Corse par exemple. Les virements ne sont ainsi pas forcément pénalisants comme on l’a vu aujourd’hui. La vitesse compte mais pas seulement… Foncia progresse de course en course même si nous avons eu des soucis techniques en Corse (affaissement du pied de mât). L’équipage se met en place et nous travaillons beaucoup pour rattraper le niveau de nos concurrents. Le match est ouvert à Marseille ! »

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Départ du Valencia Louis Vuitton Act 5

America´s Cup - Acte 4
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Bataille rangée aux bouéesCar il faut s’attendre à de vrais pugilats aux passages de marques. Ces arrivées groupées, les étraves collées contre les jupes arrière, ont le mérite d’être très spectaculaires, mais attention au matériel ! C’est ainsi que les directeurs des syndicats qui se sont exprimés jeudi dans la conférence de presse d’ouverture de l’Acte 5 ont passé quelques minutes à plaisanter sur le sujet. Hugo Stenbeck, Président de Victory Challenge : « Demandez aux petits syndicats qui ont une équipe technique réduite, lorsqu’ils vont devoir remplacer des étraves ou des jupes toute la nuit ! Nous, nous sommes déjà prêts à passer en mode « quart de nuit ». Je pense qu’avec toutes les personnalités réunies sur la ligne de départ, cela risque d’être chaud. ».Et Grant Dalton d’en rajouter : « De toute façon, notre bateau est habitué à avoir des trous ! J’ai vu l’année dernière que les régates en flotte étaient fantastiques. Mais c’est rassurant de voir que tout le monde est conscient des risques. »

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Geronimo, c´est parti pour un Tour… d´Australie !

Geronimo Cap Gemini Schneider Electric - Olivier De Kersauson
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La distance, 6500 milles, équivaut à deux traversées de l’Atlantique, mais qu’on ne s’y trompe pas, ici, le menu est autrement plus varié. «C’est un parcours côtier de près de 7000 milles. L’aspect météorologique de ce record est unique au monde » confiait Olivier de Kersauson quelques heures avant le départ de Sydney. «C’est complet et complexe. Nous allons être confrontés aussi bien aux quarantièmes qu’aux zones équatoriales, le tout agrémenté de courants musclés».

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