Parti le 13 novembre dernier à 19 h 05 (TU), le trimaran aux couleurs de Capgemini/Schneider Electric a franchi la ligne d’arrivée à 14 heures 36 minutes et 40 secondes TU (15H36 HF) et parcouru 2215 milles entre la côte Ouest des Etats Unis et Hawaï) en 4 jours, 19 heures, 31 minutes et 37 secondes à une moyenne de 19,17 noeuds , battant ainsi le record détenu par Bruno Peyron depuis 1997 qui était de 5 jours 9 heures 18 minutes et 26 secondes à la moyenne déjà impressionnante de 17,21 noeuds. Les choses avaient plutôt mal débuté pour les hommes de CapGemini/Schneider Electric alors qu’ils s’engageaient sur cette Transpacifique, parcourant seulement 54 milles lors des 10 premières heures de course. Les trois journées qui ont suivi ont été menées tambours battants, à une moyenne exceptionnelle, oscillant entre 19 et 24,29 nœuds. Cette performance a permis à Olivier de Kersauson et son équipage d’amener Geronimo sur la ligne d’arrivée pratiquement ½ journée plus vite que Bruno Peyron, ce qui sur un parcours de cinq jours est pour le moins conséquent.
Challenge Espoir Crédit Agricole : au tour de Pratt !
Bérenger (Sanary-sur-Mer), Cammas (Aix en Provence), Josse (Nice), Krauss (Toulon) en 2003 et maintenant Christopher Pratt le Marseillais. Depuis quatre ans, les Bretons ne font plus la loi sur le Challenge Espoir, 10e du nom. Après cinq jours de compétitions, le licencié du YC de Pointe-Rouge a eu le dernier mot, devant le Vannetais Nicolas Lunven et le Brestois Thomas Rouxel, licencié au CV Baie d’Erquy. Vainqueur du Tour de France 2005 Ce jeune régatier, qui a suivi la filière classique (Optimist, Laser, 420), a été récompensé de ses efforts, lui qui en était à sa quatrième participation : “Les autres années, je manquais peut-être de maturité. J’avais tout misé sur cette épreuve et ça n’avait pas marché””.Il y a deux ans, Pratt était tombé sur un Krauss en état de grâce. Aujourd’hui, il lui succède à la barre du Figaro vert et blanc.Une bien belle récompense pour Pratt qui a démarré la compétition assez tardivement, à l’âge de 15 ans. “”J’ai beaucoup navigué en croisière sur le bateau familial, un Ecume de Mer, mais mes parents ne voulaient pas que je fasse de la compétition trop tôt””. Ce n’est qu’au moment de son entrée en sport-études que le jeune homme a goûté aux joies de la régate. Sacré vice-champion du monde de 420 en 1999 (avec Jean-Mathieu Constant), le Marseillais a ensuite confirmé en habitables, aussi bien en First Class 8 qu’en Mumm 30. L’été dernier, il a même remporté le Tour de France avec l’équipage de Fabien Henry. En Figaro, Pratt n’est pas non plus un néophyte puisqu’il compte déjà deux participations à la Generali Solo (6e en 2005). Cette année, on l’a aussi vu sur le Tour de Bretagne, en double avec Nicolas Troussel. Etonnante Marie Riou “”On le connaît bien Christopher : il a déjà passé pas mal de temps chez nous en stage””, avoue Christian Le Pape, directeur du Pôle France qui a constaté que, tous les deux ans, le niveau des jeunes compétiteurs (18-25 ans) ne cessait de monter : “”C’est la première fois que tous les finalistes remportent au moins une manche””.Parmi ces sept finalistes, il y avait une seule fille, Marie Riou, championne du monde ISAF de 420. Non contente de rivaliser avec les garçons, la Brestoise, sœur de Gwénaël (vainqueur du Challenge en 2002), a réussi à remporter une manche. Hélas, dans deux ans, Marie aura 26 ans, soit un an de trop pour avoir le droit de s’inscrire. Philippe Eliès”
Whaoupremier à Bahia
Fort de son expérience en multicoques 50 pieds avec son précédent bateau qui avait remporté la Route du Rhum dans sa catégorie, Franck-Yves Escoffier s’est appuyé sur son fils Kevin pour finaliser le plan de pont et effectuer le suivi de la construction au chantier CDK Composites. Franck-Yves a prévu de s’élancer en novembre prochain de Saint Malo, son port d’attache, pour la Route du Rhum en solitaire.
En attendant, Crêpes Whaou ! établit le temps de référence en multicoques 50 pieds, puisque seul en 2003, le trimaran Mollymawk avait terminé la Transat Jacques Vabre, mais hors course, en 27 jours 15 heures 58 minutes…
Crêpes Whaou !
Date d’arrivée : vendredi 18 novembre 2005 à 20h 13’ 59’’ TU
Temps de course : 12 jours 06 heures 13 minutes 59 secondes
Moyenne orthodromique (par rapport à la route directe, soit 4 340 milles) : 14,75 noeuds
Distance réelle parcourue sur l’eau : 4 738 milles
Moyenne du bateau sur l’eau (4 738 milles) : 16,10 nœuds
Le Dyneema® SK78 : un nouvel atout pour la voile sportive.
DSM Dyneema a présenté un nouveau grade de sa gamme originale de fibres polyéthylènes haut module élevé, le Dyneema® SK78.
Ce matériau, considéré comme la fibre la plus resistance du monde, a été mis au point en collaboration avec des fabricants de cordages et des équipes de navigateurs pour être utilisé dans la fabrication des cordages et des gréements de compétition.
”Nous avons mis au point le Dyneema® SK78 – indique Rolf van Beeck, responsable Sports chez DSM Dyneema – pour répondre à la demande du marché pour une nouvelle génération de cordages capables d’apporter un atout compétitif dans les courses de prestige comme la Volvo Ocean Race ou l’America’s Cup ; grâce à la collaboration d’équipes de navigateurs et de fabricants de cordages de très haut niveau, nous avons pu créer un nouveau matériau aux performances et à la durabilité exceptionnelles. Comme pour beaucoup d’autres sports extrêmes, l’innovation dans les matériaux peut jouer un rôle capital pour la victoire en compétition.”
Doté des mêmes propriétés de rapport résistance-poids, de haut module et de résistance à l’abrasion et aux produits chimiques que les autres grades Dyneema®, le nouveau matériau présente un comportement de fluage amélioré qui accroît la stabilité sous charge statique. Cette propriété se traduit par des performances supérieures et une durée de vie plus longue aux conditions extrêmes. Les cordages en Dyneema®, déjà utilisés depuis de nombreuses années dans la navigation de plaisance, sont de 30 à 40% plus légers que les cordages en aramide de même résistance et pèsent deux fois moins que les cordages en polyester.
Ultimes coups de cravache
Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac-Paprec) possédaient mercredi soir 24 milles d’avance sur Roland Jourdain et Ellen MacArthur (Sill et Veolia), à moins de 750 milles de l’arrivée. Logiquement, seule une petite avarie technique ou bien un gros tampon sans vent à l’arrivée peuvent encore inverser la tendance – ce qui, soit dit en passant, est toujours possible. Le long des côtes brésiliennes, les options tactiques seront quasi nulles. Or, au jeu de la course de petits chevaux jusqu’à Bahia, le plan Farr du duo Dick-Peyron ne semble pas souffrir d’un quelconque déficit de vitesse. Au rythme auquel ils déboulent vers le Brésil, l’équipage de Virbac-Paprec pourrait donc entrer dans la baie de Tous les Saints dans la nuit de vendredi à samedi. Si Jean Le Cam et Kito de Pavant (Bonduelle), à 85 milles des leaders, savent leurs chances de gagner réduites comme une peau de chagrin, tel n’est pas le cas de Roland Jourdain et Ellen MacArthur qui peuvent, comme on l’a précisé plus haut, espérer une petite avarie ou bien une grosse molle à l’arrivée. On peut donc compter sur le couple franco-britannique pour mettre la pression jusqu’au bout sur les premiers.Chez les multicoques, Michel Desjoyeaux (Géant) et Fred Le Peutrec (Gitana 11), respectivement 2e et 3e à 62 et 67 milles du tandem Pascal Bidégorry et Lionel Lemonchois (Banque Populaire), s’accordaient à dire mercredi midi que leur retard paraissait difficile à rattraper d’ici l’arrivée, à moins que… Une nouvelle fois, seule un problème technique ou une situation météo exceptionnelle peuvent arrêter Bidégorry et Lemonchois dans leur quête d’une grande victoire. Pas question pour autant de baisser les bras pour les autres. Les duos de Géant et Gitana 11 mettront d’autant plus de cœur à l’ouvrage que la place de deuxième est toujours en jeu. Pour cela, il faut déjà ressortir indemne des dernières 24 heures de près avant de contourner l’île de l’Ascension et se lancer ensuite dans un long sprint final au portant de près de trois jours jusqu’à Bahia. La route est encore longue…Sur Crêpes Whaou !, facile leader des multis 50 pieds avec plus de 1400 milles d’avance sur le deuxième, le nouvel objectif de la famille Escoffier est d’être le premier voilier toutes catégories à s’amarrer à Salvador de Bahia. Le trimaran de Franck-Yves et Kevin n’a plus que 104 milles de retard sur Virbac-Paprec. Il lui faut donc reprendre encore au moins 50 milles par jour, ce qui paraît de plus en plus difficile étant donné que les monocoques accélèrent progressivement au fur et à mesure que le vent adonne. Une chose est sûre : seuls les deux premiers monocoques peuvent encore résister à l’appétit glouton des malouins père et fils.Source Transat Jacques Vabre
A deux vitesses !
A moins de 48 heures de l’arrivée des monocoques 60 pieds, l’ambiance est studieuse à bord du bateau leader. Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac-Paprec) ont beau préparer leur arrivée, ils savent que rien n’est encore acquis. « Nous restons très méfiants» avouait Jean-Pierre Dick jeudi matin. « La pression monte. Ce serait trop dommage que tous nos efforts s’évanouissent dans un trou de vent avant l’arrivée. Honnêtement, ce serait une douche froide ! Pour l’instant, notre sentiment est mitigé entre la joie de l’arrivée et l’angoisse de tout perdre. » Comme Roland Jourdain et Ellen MacArthur (Sill et Veolia), deuxièmes à 23,5 milles ce matin, la paire Dick-Peyron sait justement que le vent va régulièrement mollir jusqu’à l’arrivée. « Il suffit d’un trou d’air d’une heure pour qu’ils nous rattrapent » s’inquiétait à juste titre Jean-Pierre Dick. Malgré leurs 95 milles de retard, Jean Le Cam et Kito de Pavant (Bonduelle), troisièmes, restent eux aussi aux aguets. « La flotte s’aligne et nous sommes dans un système classique » analyse Kito de Pavant. « Les choses ne devraient pas changer, mais nous réfléchissons quand même aux coups encore possibles à faire. » Dans un alizé bien établi, mais qui doit donc faiblir à l’approche des côtes brésiliennes, les monocoques filent à vive allure et avalent les milles. A 591 nautiques de l’arrivée jeudi à 6h, l’équipage de Virbac-Paprec se verrait bien débarquer dans la nuit de vendredi à samedi. Le vainqueur en monocoque pourrait néanmoins être devancé par le premier multicoque 50 pieds. Crêpes Whaou !, le trimaran de la famille Escoffier, n’était plus qu’à 55 milles derrière Virbac-Paprec au pointage de 6h. « Il faudra être malin si on veut se faire plaisir à l’arrivée » avouait avec un demi-sourire Kévin Escoffier en évoquant la possibilité d’être le premier concurrent à rejoindre le Brésil.
Changement d’ambiance chez les multicoques, qui ne sont pas attendus avant dimanche. Les trois trimarans Orma de tête tirent des bords contre une mer cassante. Il faut prendre son mal en patience encore toute une journée avant d’abattre et d’envoyer le gennaker. Ascension la bien nommée impose une longue remontée au près, rivé à la barre pour sauter les vagues les unes après les autres. Toutes les deux heures, les duettistes tournent aux manettes et bouffent des paquets de mer. « C’est agité et humide » dépeint Michel Desjoyeaux (Géant), deuxième à 67 milles de Pascal Bidégorry et Lionel Lemonchois (Banque Populaire). « Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de barrer. Ce soir, nous devrions passer Ascension. Les heures qui suivront iront très vite », mais seront longues… Même à 20 ou 25 nœuds de moyenne, les duos de funambules auront encore 2 jours et demi à trois jours de navigation à haute vitesse, donc à haut risque, avant de toucher terre. Si le couple Bidégorry-Lemonchois a pris une sérieuse option sur la victoire finale, rien n’est joué entre Géant et l’équipage de Gitana 11, Fred Le Peutrec et Yann Guichard. Le rythme effréné depuis le départ a peu de chance de retomber avant l’arrivée…
Source Pen Duick
Carnet De bord
Beau temps, belle mer en Atlantique sud servi par des conditions propices à la vitesse. Au classement de la mi-journée et à moins de 850 milles de l’arrivée, Virbac-Paprec file à plus de 15 nœuds sous le soleil et dans l’alizé établi. Pour ne rien gâcher, il a légèrement amélioré son avance sur son coriace poursuivant, Sill et Veolia. Les deux compères du bord progressaient alors 22 milles devant la paire Jourdain-McArthur. Difficile de rêver mieux au royaume de la Transat Jacques Vabre. En tout cas JP ne boude pas son plaisir. De bonne heure et de bonne humeur.
Cannes-Istanbul en double : départ en juin 2006
Ce sera “Cannes – Istanbul””, mais ça aurait pû être “”Deauville – Saint-Pétersbourg””. En effet, à la demande du maire de Deauville, la Classe Figaro Bénéteau avait étudié la possibilité d’organiser une course entre “”Deauville et Saint-Pétersbourg”” en juin 2006. Sauf qu’au même moment, le G8 doit avoir lieu en Russie et la zone sera gelée pendant 15 jours.Retour par cargo pris en chargeLa course “”Deauville – Saint-Pétersbourg”” mise, pour l’instant, entre parenthèses, c’est à ce moment-là qu’est entré en scène Franck Covat, organisateur des Voiles d’Antibes et de l’Odyssée d’Ulysse, course du circuit 6.50. Par le biais de sa société “”Événement Voile””, il a proposé à la Classe Figaro le concept d’une course en double sur Figaro entre Cannes et Istanbul. On sait que la Classe Figaro a insisté sur plusieurs points dans son cahier des charges : notamment le remboursement des frais d’engagement et la prise en charge du retour des bateaux par cargo, avec une gratuité pour les 30 premiers engagés.”
Geronimo : La Transpac à vive allure
Entre les mains du barreurA 550 milles de l’objectif, le trimaran CapGemini/Schneider Electric marche entre 22 et 25 nœuds dans un vent très irrégulier en force et en direction. «Nous sommes dans un système orageux, le vent oscille de 30° et varie de 14 à 40 nœuds dans les grains. Nous ne faisons pas la route directe et nous espérons que la rotation du vent va s’accentuer pour nous permettre de faire le bon cap. Le système n’est pas alimenté de façon saine et ce système orageux pourrait nous contraindre à parcourir 800 milles, au lieu de 550, pour rejoindre Honolulu. Tout cela est bien fragile, nous ne sommes pas sur une autoroute paisible. Il y a peu de manœuvres, en réalité tout repose sur le doigté du barreur. Il faut beaucoup de talent pour négocier et anticiper les variations de vent et surtout la mer qui est doublement croisée. L’une vient de loin et du nord/ouest et l’autre, un clapot moche, qui nous vient de l’est/nord/est. Cam Lewis est un barreur d’exception, il a un vrai talent. Par rapport au reste de l’équipage, mis à part Didier Ragot, il fait marcher le bateau deux nœuds plus vite en moyenne. J’ai rencontré deux ou trois barreurs de ce niveau dans ma vie. En plus, il ne connaît même pas Geronimo. Il est marrant et un peu juvénile, ce qui ne gâche rien».
Chronique d’un sprint final annoncé
En jouant le bon côté du plan d’eau (l’Est) et en forçant l’allure au maximum, Fred Le Peutrec et Yann Guichard signent un retour tonitruant. De 71,5 milles à 6h jeudi matin, leur retard sur Banque Populaire est tombé à 23,2 milles à 16h. Le sprint final entre Ascension et Bahia s’annonce d’ores et déjà théâtral et passionnant. Sous le feu des projecteurs se pressent deux marins ultra motivés, Bidégorry et Lemonchois, qui n’ont pas l’intention de lâcher une course qu’ils mènent depuis une semaine. Au premier rang, on retrouve deux spécialistes de la voile Olympique, Le Peutrec et Guichard, de vraies fines lames qui ont plus que jamais le mors aux dents et l’avantage psychologique de ceux qui reviennent dans le match. Jouer les premiers rôles est à leur portée d’étrave et ils en ont plus que jamais conscience. Depuis le balcon de Géant, Desjoyeaux et Destremau observent la scène et attendent leur heure pour réaliser, peut-être, un coup tactique magistral avant la tombée de rideau sur Bahia. A plus de 600 milles de là, sur Gitana X, Thierry Duprey du Vorsent observe et analyse, avec un avis logiquement favorable pour ses frères d’écurie : « Ils (Le Peutrec et Guichard) sont très bien placés avant Ascension. Je suis confiant dans les deux bonshommes et le bateau. Gitana 11 est rapide au portant et il reste beaucoup de milles à faire. » Les trois derniers jours de course peuvent encore réserver bien des rebondissements. Le tiercé dans l’ordre se précise plus clairement du côté des monocoques 60 pieds. A moins de 36 heures de l’arrivée, Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac-Paprec) conserve une petite marge de 25 à 30 milles mais restent très prudents. « Il y a deux ans, nous sommes restés collés sous un orage près des côtes et les autres nous ont repris 20 milles en une heure » racontait à la vacation de la mi-journée Jean-Pierre Dick, vainqueur en 2003 avec Nicolas Abiven. « Rien n’est joué ! » A 28 milles derrière, Roland Jourdain et Ellen MacArthur (Sill et Veolia) maintiennent une pression constante et profiteront de la moindre opportunité pour subtiliser la première place. Comme le vent doit mollir régulièrement à l’approche de Salvador de Bahia, il est fort probable que l’écart entre les deux premiers se réduit à nouveau. Le suspense pourrait donc également être relancé vendredi à quelques heures de l’arrivée… Le premier à pénétrer dans la Baie de Tous les Saints devrait néanmoins être le trimaran de 50 pieds Crêpes Whaou ! de Franck-Yves et Kévin Escoffier. Faciles leaders de leur catégorie, le père et le fils ont également remonté un à un les monocoques partis 24 heures avant eux et devraient être les plus proches de Bahia dès jeudi soir. Lorsque la famille Escoffier pointera son étrave à Salvador, le deuxième multicoque de Classe 2, Gifi de Dominique Demachy et Philippe Langlois, aura à peine atteint l’archipel du Cap-Vert, à plus de 1700 milles de là ! Chez les monos 50, malgré leurs 232 milles d’avance, Harris-Hall (Gryphon Solo) vont se méfier du retour en force de Stone-Owen (Artforms) remontés à la deuxième place devant Escoffier-de Broc (Vedettes de Bréhat).


















