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Exposition : Sous la lumière des phares.

Pays royannais
Pays royannais

Parce qu´il est une presqu´île océane, le Pays Royannais se découvre, dans la lumière de ses phares et les repères de ses balises.
Les balises sur la mer sont dites « amers » sur la terre : entre les unes et les autres, laissez vous guider vers des lumières nouvelles…
Soyez les explorateurs singuliers d´un arc-en-ciel de curiosités et vous pourrez ainsi :

– Trouver Jules Verne et ses lanternes magiques au Musée du phare de la Coubre.
– Apprendre le char à voile et surfer sur la Côte Sauvage
– Accueillir les marins pilotes de la Gironde au phare de Saint-Georges-de-Didonne
– Percer les mystères de la grande rivière depuis la tour de guet du Parc de l´estuaire.
– Partager les trouvailles de chercheurs inspirés qui sortent du sommeil la cité enfouie du Fâ de Barzan écrivant le récit d´une histoire millénaire.
– Fréquenter les peintres en leurs œuvres choisies au Vieux Clocher de Saint-Palais-sur-mer : autrefois peint en noir, il répondait au phare de Cordouan, marquant pour les navires la route périlleuse qui menait à Bordeaux.
– Regarder le phare en bois s´allumer chaque soir, comme au Moyen-âge, sur le port de Mornac-sur-Seudre
– Reconnaître les villas balnéaires de Royan et les frondaisons exotiques des Jardins du Monde, avec ses plantes rares apportées autrefois par les voyageurs.

Devenez explorateur de territoires inconnus, à portée de pas, à hauteur de vue, à raison d´envie : les monuments s´ouvrent, les artistes s´exposent, l´histoire se raconte, les paysages se dévoilent.

Une exposition d´été au Palais des Congrès de Royan
Organisée par la Communauté d´Agglomération du Pays Royannais
Du 1er juillet au 4 septembre 2006 – entrée libre

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Victoire de Vecteur Plus

Mini pavois 2005 : vecteur plus
DR

Que du bonheur !
« C’est dingue, génial, on a fait une super course dans une très bonne ambiance. C’est ma 3e victoire à Douarnenez (Trophée Marie-Agnès Péron et prologue de la Mini Fastnet) en deux semaines, je crois que cette baie me réussit bien. Avec Aloys, on ne s’est jamais dit que c’était dans la poche mais on y croyait bien depuis ce matin » confie Didier Le Vourch a son arrivée.
Pour Aloys, « c’est top, super…je ne trouve pas mes mots. J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à naviguer avec Didier, nous étions bien concentrés et jusqu’au bout, nous avons été au taquet, c’est vraiment une très belle victoire ».
 
Retour sur la course
Partis dimanche 4 juin, confiants après avoir gagné le prologue, Didier et Aloys redoutaient le petit temps annoncé. Toujours aux avants-postes et dans le match dans les premiers jours de course, à moins de 200 milles nautiques de l’arrivée, ils se sont emparés de la position de leader en réalisant option Est, option qui s’est avérée payante. « Nous ne nous sommes jamais posés de questions, nous sommes allés au bout de nos options sans suivre nos concurrents. On a bien bossé et bien géré la météo. C’est notre expérience qui a payé » explique Didier Le Vourch.
 
Heureux et satisfaits, Didier et Aloys vont se reposer avant le prochain rendez-vous, le week-end prochain à Saint Nazaire où ils prendront le départ de la Semaine du Record SNSM.

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Océan tire ses premiers bords

Océan G.Leblanc première sortie sous voiles
DR

Première véritable journée de navigation pour ne pas dire de libération pour  Georges et son équipe qui ont enfin pu donner libre cours à leur envie brulante de naviguer réprouvée par un interminable hiver et  meublé par des milliers d’heures de travail à préparer le bateau en rêvant de cette première sortie.

Et pour cette grande occasion, le MacGregor-Smith de 65 pieds de Georges Leblanc s’est fort bien comporté. Il fût étonnement stable et a tout de même atteint 12 nœuds au près sous voilure réduite.

Mais la vitesse et la performance du voilier n’était pas le but de l’exercice. Cette sortie avait plutôt comme objectif de tester le comportement du bateau et de permettre à l’équipe qui effectuera le convoyage de ce dernier vers l’Europe de se familiariser avec les nouveaux équipements du coursier.

Somme toute, Georges Leblanc s’est déclaré fort satisfait de cette première journée. Pour ce baptême du feu, l’équipe bénéficiait de conditions de vents tournant autour de 15 nœuds de provenance nord-est, ce qui est une bonne brise dans ce coin ci de la vallée du St-Laurent situé juste en face de Québec. Quant au fleuve, il agrémentait la balade de sont clapot habituel. Malgré une pluie intermittente et le froid, le plaisir de naviguer était au rendez-vous.  

Daniel Lévesque

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La chronique de Capian : Sur le chemin de l’école

Matthieu Girolet Capian
DR

Si l’on considère souvent que la Transat 6.50 est le bac de la course au large, alors on peut dire que la première course 2006 est la rentrée des classes pour ce qui sera la promo 2007.

Et cette école là on y va plutôt avec envie. C’est vrai qu’à force de lire en temps réel sur le net les exploits des pros au large et leurs pointes à mach2, l’aventure se rapproche tellement de nous qu’elle semble accessible, qu’on la pense presque facile. Et la Classe Mini, à la fois porte d’accès et déjà mythique, bénéficie à fond de cet engouement. « Puisque je les vois tous les jours le faire devant mon ordi, moi aussi j’en suis capable, et même j’y vais ! »

Et cette année en Méditerranée, la rentrée s’est opérée en deux temps :

20 mai : Triangle du soleil 2006. Et comme c’est le premier jour, un copain pouvait vous tenir la main. Ce seront donc 500 milles en double.

Et la maîtresse a été vache ! 25 bateaux au départ et 11 à l’arrivée, soit 14 abandons, dont trois démâtages et surtout beaucoup pour cause de gros coup de moins bien. Qui ont existé aussi sur les bateaux qui ont fini. Les copains ont  cafté ? ! Pleins de bateaux neufs au départ, peu à l’arrivée et beaucoup des nouveaux en ont bavé. La qualité des canotes n’est pas en cause, ni forcément celle des hommes.

Je crois simplement que le « large », même 4 jours, c’est déjà bien autre chose que 3 manches en baie. C’est déjà une autre discipline, qui peut déjà être une aventure. Et en mode à donf’ c’est bien souvent déjà chercher profond en soi. Il faut déjà vraiment se gérer : se protéger, se nourrir, dormir. Oh, bien sûr, c’est le métier qui rentre quand le casse-croûte sort. Et sur les pontons biens stables, il n’en paraît plus rien.

J’ai déjà une saison sur mon bout de bois, mais à force de sorties hivernales ne dépassant pas le week-end, j’avais un peu oublié ces fondamentaux. Il y a  quand même eu quelques séances amusantes avec du vent forcissant progressivement. Du genre : Tapis puis retapis sous grand spi. Bon, le médium alors, même résultat. Avec le ris ? Non plus ! OK, gennak, et zou 14 nœuds à bloc GV haute dans la nuit noire. Sauf qu’à un moment le bout-dehors a dit que c’était tard et que, lui, il préférait rentrer. Cela s’est terminé, à la scie à métaux et la frontale, par un manchonnage sauvage avec l’aviron par Rémi Bricol’tout et une deuxième moitié de course sur la pointe des pieds dès que la bulle était en l’air. Mais au moins je sais à quoi sert l’aviron maintenant.

La semaine dernière c’était le premier contrôle, seul devant sa feuille. Mini Solo, donc. Cette fois-ci, on s’est méfié et on a réussi à se faufiler entre deux questions surprise sur les BMS et le tourmentin. Il y a quand même eu quelques jolies figures dans la flotte quand le mistral s’est établi par l’avant à 20-25 nœuds d’un coup alors que la minute d’avant c’était la grosse molle quasi au portant. Gennaker et bout-dehors repliés en urgence et spis dans la figure au programme.

Un multi-récidiviste de la Mini m’avouait récemment qu’au début il avait tendance à pousser les gens à se lancer et qu’aujourd’hui, réflexion faite, il pense plus sage de laisser chacun se décider. Il ne s’agit pas de rebuter. Juste de livrer aussi cet aspect de la réalité. Alors, sincèrement, oui, je trouve que le Mini ça peut être dur. Et comme dans la très grande majorité, nous ne sommes pas des pros ni par le niveau, ni par le reste, les qualifs sont précieuses pour s’en rendre compte.

Peu après leur retour de la dernière transat, évoquant un autre coureur arrivé à Bahia, un ami disait  « il fait partie de la famille ! ». Et il faut bien quelques péripéties pour créer une famille !

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Bientôt le 12 !

Act 10 à Valence : Challenge
DR

 De fait, les conditions météo ont bien changé par rapport à celles vécues lors des Louis Vuitton Acts 10 et 11 il y a quelques semaines. Avec l’augmentation des températures dans la journée, le régime de brise thermique est désormais bien établi et les équipages qui s’entraînent quotidiennement au large du Port America’s Cup profitent d’un vent de sud-est qui souffle entre 10 et 16 nœuds.

 Le rythme ne s’est pas ralenti depuis la fin des régates en mai dernier. Une grande majorité des 12 équipes se prépare intensément sur le plan d’eau de Valencia, à bord de leur Class America ou sur de plus petits bateaux, afin de peaufiner leur pratique du match racing.

De nouveaux arrivants dans la flotte ?
 Pour trois de ces syndicats, ce laps de temps entre les compétitions a été l’occasion de travailler sur les nouveaux Class America. Ainsi, depuis le baptême de son bateau -le dernier dimanche de l’Acte 11- l’équipe suisse a régulièrement navigué à bord de SUI 91. En tant que Defender, Alinghi continue sur la lancée de ses performances passées. A priori, les Suisses ont moins de raisons que leurs concurrents de dévoiler leur nouvelle monture pendant l’Acte 12. Il sera intéressant de voir quelle sera leur décision à ce sujet.

 L’équipe locale du Desafío Español 2007 a également profité de cet intermède pour mettre au point ESP 88. Le bateau a subi ses premiers tests et Agustin Zulueta, directeur technique du syndicat Espagnol, a annoncé qu’il espérait pouvoir utiliser ESP 88 dans l’Acte 12.

 "Nous projetons de régater avec ESP 88 (dans le Louis Vuitton Act 12) si le résultats de nos navigations sont assez bons et jusqu’à présent, tout va très bien" a-t-il déclaré il y a quelques jours.

 Même combat pour les Italiens de Mascalzone Latino-Capitalia Team qui travaillent actuellement sur leur nouveau ITA 90.

 Equiper et préparer un Class America fraîchement sorti de chantier et le rendre opérationnel pour les compétitions exige des équipes beaucoup de temps et d’attention. Il s’agit de tester et de ‘tirer’ sur chaque système mis au point sur le bateau, mais aussi d’être capable d’exploiter toutes ses capacités en terme de performance. Les gains en vitesse prédits sur les planches à dessin des architectes doivent être mis en évidence sur l’eau et cela peut prendre plusieurs semaines d’essais, voire plusieurs mois. La preuve, tous les bateaux ayant participé à la dernière Coupe – et utilisés actuellement – sont bien plus rapides aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 2003.

 Source ACM – P.R./Ceb

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Phases finales aujourd´hui

Mondial 49er 2006 lac du Bourget
DR

Les surprenants grecs Athanasios PACHOUMAS et Athanasios SIOUZIOS continuent dans la régularité (1 fois 1er, 3 fois 2ème, 2 fois 3ème !) Derrière eux, les allemands Marcus BAUR et Max GROY se sont fait remarquer avec 4 premières places, une place de 3ème et malheureusement une 7ème place qui les pénalise lourdement.

Enfin les champions du monde en titre Rodion Luka / George Leonchuk se placent idéalement en 3ème position. C’est la déception du coté des équipages français qui ne compteront aucu représentant dans le rond or malgré de belles manches de Manu Dyen et Yann Rocherieux (2ème et 5ème ) ainsi que de de Julien D’Ortoli et Ulysse Hoffman (une fois 3ème et deux fois 5ème).

Aujourd’hui les phases finales commenceront avec une flotte de 25 bateaux dans le rond or, 33 bateaux dans le rond argent et 34 dans le rond bronze.

Les épreuves du rond or se dérouleront face aux tribunes au plus proche des spectateurs. A ne pas oublier « Sport spectacle et sensations » ! le rendez vous des « World Games 49er » samedi soir de 20h 30 à 22h30  Les meilleurs 49er en démonstration sur des matchs très courts (10mn avec 10 participants par groupe : les 5 meilleurs étant qualifiés pour le tour suivant)

Visibilité maximum depuis les tribunes et commentaires en direct ! Rendez vous aujourd’hui vendredi, pour le début des phases finales de ce Championnat du Monde qui promet une lutte extrêmement serrée !

Source Mondial 49er

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Vers la ligne d’arrivée

Mini Fastnet bato 422
DR

Au dernier pointage, c’est Vecteur plus (265) qui prend la tête de la flotte. À une dizaine de milles à l’est du peloton de tête, le prototype de Didier Le Vourch et Aloys Claquin pourrait avoir fait le bon choix si le vent, annoncé mollissant, bascule comme prévu au Sud-Est dans la nuit. Derrière lui, plus à l’ouest, PCO Technologies – Set – Environnement (424), Mini-Minx (196), Brossard (198), Ecover (618) et Déphémérides (291) suivent dans un mouchoir de poche. Entre ces 6 concurrents, qui semblent désormais inaccessibles du reste de la flotte, tout va se jouer dans les prochaines heures.
Derrière eux, un deuxième groupe de prototypes se détache : Adria Mobil (510),  Crédit Agricole – Skipper Challenge (417), Adrénaline (346), Areas assurances (454), Micromegas (159). Puis viennent les série, avec en tête DIJS Net-1 (422), talonné par French Kiss (522).
À ce rythme, les premiers devraient franchir la ligne aujourd’hui en milieu de journée.
 
Dans la flotte
La première fille : Marine Chombart de Lauwe, Esprit 93 (481) – 9e en série
Sur le pogo Esprit 93, les Chombart naviguent en famille. Marine s’est embarquée avec son père Pascal pour courir le mini-Fastnet. Cette jeune journaliste a déjà à son palmarès une 10e place dans la Transat 6,50 2005 (1ère féminine).
 
In extremis : Laurent Bourgues, Adrénaline (346) – 9e en proto
Laurent Bourgues a fait ses armes en laser avant de succomber à l’appel du large. Le jeune marseillais a auto-financé l’achat de son plan Manuard et pu embarquer in extremis dans la dernière Pornichet Sélect ; il a terminé 14e pour sa première épreuve en solo, dans le trophée Marie-Agnès Peron, et se classe actuellement 9e au classement général.
 
Auto-construction : Sébastien Picault et Aymeric Garrant, Groupe Royer (573) – 44e au général
Ces deux copains d’enfance, pas vraiment des enfants de la mer (l’un est Lorrain, l’autre du centre-Bretagne), ont dessiné et construit eux-mêmes leur prototype, avec l’aide des amis et de la famille… engagés malgré eux dans une aventure où les maîtres-mots sont débrouille et ingéniosité.
 
Un potentiel vainqueur : Tanguy De Lamotte et Ronan Deshayes, PCO Technologies Set environnement (424) – 2e au général
Après une 3e place en série dans la Transat 6,50 2005, Ronan Deshayes renouvelle l’expérience Mini mais cette fois en proto, sur un plan Tanguy De Lamotte… embarquant dans l’aventure le concepteur lui-même, qui s’était fait remarquer l’an passé en terminant toutes ses courses sur le podium et en coupant la ligne à Salvador de Bahia en 7e position.
 
 

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2ème Edition du Festival des Petits Bateaux de Courances.

minisailing02
minisailing02

Les 10 et 11 Juin 2006 : comment naviguer en Open 60´ sur un plan d´eau classé monument historique !

Courances, un des plus beaux parcs de France, invente en 2005 la première édition de “Courances, Les Petits Bateaux””, un festival sur l´eau inédit en Europe.

A 50 km de Paris, Courances, le plus bel exemple conservé du jardin d´eau de la Renaissance en France, et son château Louis XIII, classés Monuments Historiques, reste à découvrir. 14 sources et 17 pièces d´eau monumentales forment dans ce parc de 75 hectares un cadre exceptionnel pour la mise en scène d´un événement nautique et artistique sur le thème de l´eau.

Modèles réduits radiocommandés – Voile grandeur nature ou mini – Embarcations insolites et engins prototypes d´architectes-inventeurs – Concerts de musique hydrophonique et effets sonores – Projections de films d´artistes…

Cette année, pour sa deuxième édition, la flotte insolite de minisailing, le karting à voile®, s´associe à ce festival unique en son genre et vous attend nombreux pour naviguer, en solitaire et en monotype, sur ce magnifique plan d´eau.

Courances Pratique :
Ouvert de 10 h à 18 h
Château de Courances, 91490 Courances
www.courances.net
Source Courances et minisailing

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North Sails France sur toutes les mers du monde.

North
North

Printemps chargé pour l´équipe North Sails France qui ne cesse de répondre présente quel que soit le défi. Et nous propose ce retour sur quelques semaines bien chargées qui ont vu leurs voiles animer de nombreux plans d´eau :

“Honneur à l´Atlantique et aux duos de la Transat Ag2r qui ont mené leurs Figaro II à un train d´enfer entre Concarneau et St Barth. Une traversée de l´Atlantique disputée quasiment intégralement sous spi et au cours de laquelle notre nouveau dessin AP6 a connu son baptême du feu. A l´arrivée et même si certaines voiles n´ont pas résisté aux conditions extrêmes de la navigation en double dans la forte brise le bilan est plus que satisfaisant : 9 des 12 premiers – qui se tiennent en moins de 9 h après quasiment 20 jours de mer – avaient au moins un spi North Sails à bord y compris les vainqueurs Kito de Pavant et Pietro d´Ali (Groupe Bel) pour qui nous avions fait un spi en 0.5oz.

Place ensuite à deux projets d´envergure qui confirme la polyvalence de notre équipe et notre capacité de réaction. En à peine un mois nous avons en effet livrés les jeux de voiles de monocoques de 100 pieds et plus.

Avec d´un côté un Swan 100 dont nous avons réalisé le jeu de voiles complet en début d´année : grand-voile, foc sur enrouleur et trinquette en 3DL Carbone / Kevlar avec taffetas, code 0 3DL sur emmagasineur et spi asymétrique de 780 m²… Philippe Oulhen s´est rendu en Finlande mi-mai pour livrer ces voiles en compagnie de Thomas Jungblut de North Sails Germany avec lequel nous étions associés sur ce projet.

Plus au Sud et à Palma exactement nous avons livré des voiles à un autre bateau nordique : le Wally 105´ norvégien Nariida (ex-Wallygator) qui dispute en Méditerranée le circuit des Maxis. Les voiles 2006 du bateau en 3DL 100% carbone ont été dessinées par le danois Henrik Soderlund, également dessinateur du Team ABN AMRO et de Prada pour la Coupe de l´America.

On retrouve d´ailleurs toute l´influence de la Coupe dans les superbes voiles à corne (GV et artimon) conçues par Henrik et qui donne au bateau un air de “”ketch IACC””. A noter que nous avons également fabriqué un code 0 et une trinquette d´artimon.

Toujours en Espagne mais à Valence, les régates de la 32ème de la Coupe de l´America ont repris (Actes X et XI) et comme l´année passée nous avons produit des voiles pour 2 des challengers à savoir l´équipe suédoise de Victory Challenge pour laquelle travaille notre dessinateur Laurent Delage et Areva Challenge qui représente la France et dont Bruno Dubois coordonne le programme voiles.

Enfin impossible de terminer ce tour d´horizon sans évoquer une belle histoire qui nous a vu réaliser une voile insolite pour un bateau des Emirats Arabes Unis. Il nous a en effet été demandé de fabriquer en quelques jours une voile de 150 m² pour un bateau traditionnel de Dubai. Ces “”felouques”” qui ont une voile unique gréée sur mât et livarde – en carbone tout de même – sont menées par 15 membres d´équipage et enchaînent les bords à 20 noeuds de moyenne. Les grandes régates rassemblent plus de 150 bateaux et la dernière a donc été remportée par Humaid Al Rumaithy avec notre voile réalisée en Mylar NorLam 1.7. L´esprit de ses courses n´est d´ailleurs pas sans rappeler les régates de saintoises en Guadeloupe ou de pinasses à voile sur le bassin d´Arcachon.

A suivre dans les semaines à venir : record de la traversée du Pacifique de Géronimo, Solo Méditerranée, Européen Mumm 30 et Deauville Week, Tour de France à la Voile… “”

www.northsails.fr”

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Multiplast et Groupama 3.

Groupama III
Groupama III

C’est sans aucun doute l’expérience unique et le savoir-faire sans égal de Multiplast qui ont convaincu les armateurs et skipper de Groupama 3 d’en confier la réalisation au chantier vannetais. Le programme annoncé du bateau englobe grands records et tours du monde, épreuves et parcours où les bateaux ‘made by Multiplast’ peuvent se prévaloir d’un palmarès inégalé ! C’est grâce entre autres, à une fiabilité exemplaire. Gilles Ollier, directeur de Multiplast : “… Cela fait plus de 25 ans que Multiplast s’investit dans la construction de grands multicoques de course océanique. Alors, être choisi par un équipe leader mondiale dans la compétition offshore pour réaliser leur prototype, c’est la reconnaissance de notre expérience et de notre savoir faire. Nous sommes fiers de cette collaboration…”. Groupama 3 est donc le 6ème maxi multicoque de plus de 105’/32 m (sur les 7 réalisés dans le monde) et le 2ème maxi trimaran construit par le chantier. Il a été conçu par les architectes Marc Van Peteghem & Vincent Lauriot-Prévost.

Un gigantesque puzzle :

Si les matériaux composites ne proposent guère aujourd’hui de véritables évolutions, les process et les mise en œuvre restent les éléments clefs de la réalisation de tels prototypes. Groupama 3 est un bateau sophistiqué, qui a imposé la fabrication de plus de 400 pièces différentes, grandes ou petites, plates comme les planchers ou cloisons, en forme comme les coques et carénages, multiples comme les bras, pied de mât ou encore l’accastillage. Le trimaran est construit en carbone dans son intégralité – en sandwich avec âme en Nomex (nid d’abeille) et résine Epoxy. Toutes les pièces ont été cuites au four entre 100 et 120°C ; avec de multiples cuissons pour certaines. A cet effet, Multiplast dispose de plusieurs fours, dont un de 50 mètres qui est le plus grand d’Europe.

Si ce process de fabrication est connu et utilisé dans de nombreuses applications industrielles (aéronautique, Formule 1), chez Multiplast, tout est fait à la main. La fiabilité des réalisations de Multiplast provient d’abord d’un contrôle qualité permanent. Contrôle sur les matières premières dont les caractéristiques techniques sont vérifiées avant utilisation, ensuite par la réalisation d’éprouvettes pour valider les caractéristiques mécaniques du composite, enfin après mise en œuvre par un contrôle non destructif par ultrason. A cette démarche très pragmatique et rigoureuse, on ajoutera les conseils du Bureau d’Etudes du Gilles Ollier Design Team situé sur le même lieu, permettant une exécution immédiate dans les ateliers des solutions approchées. Yann Penfornis, chef de projet pour la construction de Groupama 3 : “…avec ce bateau, nous avons continué à faire évoluer nos processus de construction et de contrôle qualité ; d’autant que la construction s’est étalée volontairement sur une période assez grande. Nous avons donc pu longuement échanger avec l’équipe de Groupama. Certaines applications venaient en direct de ce qu’ils validaient sur l’eau avec Groupama 2…”.

Une véritable dynamique :

Groupama 3 est le résultat d’une collaboration efficace entre trois entités : les architectes Marc Van Peteghem & Vincent Lauriot-Prévost (dont les bureaux sont situés à une encablure du chantier), l’équipe technique de Groupama 3 – la plus importante à s’être investie dans le suivi de construction d’un tel  prototype (9 personnes sous la houlette de Stéphane Guilbaud) et le chantier Multiplast avec pour chef de Projet Yann Penfornis ; et le chef d’atelier Philippe Cahue. Ce ne sont pas moins de 50 personnes qui ont œuvré à la réalisation du trimaran le plus large du monde : 22,50 mètres. Ce qui laisse augurer d’une extrême puissance, d’autant que Groupama 3 est muni de foils courbes.

Par ailleurs, on peut comprendre que Franck Cammas, plusieurs fois Champion du Monde de la classe des trimarans de 60 pieds et leader actuel du Championnat 2006 avec trois victoires sur trois épreuves, ait été en quête permanente de performance. Pour exemple, on précisera que l’accastillage est dans sa grande majorité en carbone et intégré au bateau (par opposition à de l’accastillage rapporté). Le puits de dérive a été étudié pour qu’il puisse recevoir des appendices différents au gré des évolutions et sans être modifié. Le pied de mât sur la coque centrale est tout en carbone, alors qu’il était en titane sur les bateaux des générations précédentes ; ou encore Groupama 3 n’a reçu aucun enduit avant peinture, dans un souci d’économie de poids constant.

En quête de Graals :

Dès sa mise à l’eau, Groupama 3 va rejoindre sa base technique de Lorient (Bretagne Sud). Il va d’abord y subir des tests d’efforts ; à savoir, tous les points de tractions importants comme cadènes de gréement ou points de tire de voiles vont être soumis aux charges de travail en statique calculées par les architectes, ultime validation avant la 1ère sortie. Puis ce seront les premiers essais en mer à la mi juin. Tous ces tests seront effectués sous la responsabilité de Multiplast avant la livraison finale du bateau. Franck Cammas et son équipe pourront alors entrer dans leur phase d’entraînement et d’apprentissage de la plate forme, avant d’entamer leur programme de record : l’Atlantique, les 24 heures et le tour du monde.

Repères :

Caractéristiques :
Lht  31,50 m
Bau max  22,50 m
Hauteur mât 38,40 m
Tirant d’eau 5,70 m
Tirant d’air 41,00 m
Déplacement 18,00 t
Voilure près 557 m²
Grand Voile 356 m²
Foc Solent 201 m²
Voilure portant 828 m²
Gennaker 472 m²

Construction :
16 000 m² de carbone
Plus de 50 cuissons au four entre 100 et 120° C
Un puzzle de plus 400 pièces
Une équipe de 50 prototypistes
Coût du bateau : 8 millions d’Euros HT

Plus d’infos : www.multiplast-yachts.com

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