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Draper – Hiscocks champions du monde !

Mondial 49er 2006 lac du Bourget
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Pour cette dernière journée de championnat trois manches ont été courues ce qui porte à 28 le nombre total des manches pendant le championnat avec une moyenne de 7 par groupe ce qui satisfait le comité d’organisation.

Seul petit regret, des conditions de vent typées « petit temps » qui n’ont pas favorisé les équipages polyvalents, tendance actuelle développée en 49er.  Ce dernier tour de piste a vu une belle victoire des Américains qui terminent à la 7 ème place du classement général. On peut constater que la logique sportive a été respectée et que à part les Grecs qui ont joué les rôles d’outsiders, on retrouve tous les meilleurs mondiaux dans les dix premières places.

Quant à l’équipe de France, elle repartira du Lac du Bourget avec de la déception et le goût de la revanche dans ses bagages ! Peut-être qu’à vouloir trop bien faire devant leur public, les Français, enfants du Pays et leaders de l’équipe de France ont pris des risques énormes qui les ont finalement desservis. Une expérience qui servira à construire des équipages performants et solides pour les JO de Pékin !

Franck David organisateur de l’événement (champion olympique de planche à voile en 92) exprime sa satisfaction pour ce premier championnat du monde organisé en France : « avec 25 nations et 92 participants, la participation est la plus importante à l’exception du Lac de Garde en 2001. Le public a bien suivi l’événement, environ 25000 personnes ont été accueillies sur l’Esplanade d’Aix Les Bains ».

Source Mondial 49er

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Peyron & Okalys s´imposent

Okalys Décision 35
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Le coup de canon donné, c’est un léger Séchard (secteur nord) qui permet aux nombreux concurrents de s’échapper de la ligne de départ pour afficher leur première option. Dès le coup d’envoi, ALINGHI est bien positionné. Il en profite alors pour s’envoler vers la côte suisse. Dans son sillage, BANQUE GONET & Cie, CADENCE et OKALYS prennent la même direction.
 
Au terme de la première heure de course, les multicoques se situent à la hauteur de Nyon. OKALYS, vire et croise devant CADENCE, qui lui emboîte le pas. Ensemble, ils montent au près serré côte à côte. L’espace d’un instant, OKALYS parvient toutefois à distancer son adversaire. Il s’échappe alors du Petit-lac. Malheureusement, les airs « calent ». Eparpillés, les bateaux sont rapidement freinés. Au gré des risées formées sous les effets thermiques des berges voisines, certains parviennent à redémarrer plus vite que d’autres. Le classement est alors bouleversé. En tête de la flotte des D35, OKALYS est le deuxième bateau qui passe la bouée de Rolle. Tranquillement mais sûrement, c’est alors qu’il glisse vers le chemin du retour et gagne du terrain pour reprendre la tête de la course.
 
Les conditions de vent sont toutes aussi irrégulières sur la deuxième partie du parcours. L’équipage d’OKALYS parvient à maintenir son avance et termine victorieux en 6 heures et 41 minutes, soit 18 minutes devant ALINGHI, revenu en force. Heureux barreur du jour, Loïck Peyron raconte : « Un peu long, mais moins que pour ceux qui étaient derrière nous ! Aujourd’hui, la bonne lecture du plan d’eau était primordiale. Nous étions à la bagarre avec la classe des multicoques M2 qui nous ont servi de bons lièvres. Tous en contrôlant les D35, nos adversaires directs, nous avons slalomé entre les différents catamarans qui nous servaient d’indicateurs de vent ».
 
Au classement du Challenge Julius Baer, ALINGHI d’Ernesto  Bertarelli, et OKALYS, de  Nicolas Grange, sont à ex-aequo en nombre de points totalisés depuis les premières manches de la saison. Avec 6.5 points de moins, CADENCE, de Jean-François Demole, arrive en troisième position. « Une situation qui s’annonçait dès le début de la saison », relève Loïck Peyron. « Toutefois, rien n’est joué d’avance. Les écarts sont tellement minimes que tout peut changer le temps d’une régate. », ajoute-il encore.

Source classe Décision 35

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Sans pitié !

Volvo Ocean Race : Equipage du ABN AMRO 1
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Les Néerlandais s’étaient donné rendez-vous en masse hier après-midi pour les arrivées de Pirates, Brunel et ABN AMRO TWO (dans l’ordre) et aujourd’hui pour assister à la régate in shore ; mais surtout pour fêter les deux VO 70 du team ABN AMRO, qui battent pavillon hollandais. L’un, ABN AMRO ONE, parce qu’il sort vainqueur «over all» de cette grande épreuve internationale, longue de 8 mois et l’autre, ABN AMRO TWO, mené par le skipper Français Sébastien Josse, parce qu’il a écrit l’une des pages les plus fortes de la course au large.
 
En effet, l’équipage d’ABN AMRO TWO a reçu hier soir un accueil exceptionnel lors de leur arrivée de l’étape Portsmouth – Rotterdam, pourtant en 6ème et dernière position. Un magnifique hommage rendu au courage de ce jeune équipage par une population qui avait suivi la tragique épopée de l’étape New York – Portsmouth, il y a un mois, qui avait coûté la vie à un des équipiers du bord, mais qui avait vu également ce même équipage sauver la vie, en pleine tempête, des dix marins de Movistar, autre concurrent de la Volvo Ocean Race sur le point de couler.
 
En finissant aujourd’hui la régate in shore en dernière position, 13 mn après son aîné ABN AMRO ONE, Josse réussit à sauver de justesse sa 4ème place au général, mais devra surveiller de très près Neil MacDonald sur le bateau suédois Ericsson, qui est à  0.5 point, qui lorgne depuis un certain temps sur la 4ème place du classement final et qui voudra s’offrir lui aussi un succès à domicile. Le mano a mano s’annonce donc intense entre ces deux équipages sur la 16ème et dernière manche de cette course autour du monde, dont le départ sera donné dans trois jours.
 
Autre bagarre annoncée, celle de Pirates des Caraïbes (66 points) et de Brasil 1 (62 points), qui vont s’affronter pour la seconde marche du podium final de cette course autour du monde 2005-2006. Même si Pirates possède une avance non négligeable pour conserver sa provisoire 2ème place.
 
Le départ de cette ultime manche sera donné le mercredi 14 juin. Les concurrents sont attendus après 500 milles de course à Göteborg en Suède, où se trouve le siège du constructeur Volvo. La remise des prix aura lieu le 17 juin, en espérant que la météo ne piège pas à nouveau la flotte dans des calmes paralysants, identiques à ceux rencontrés lors de la dernière étape autour des îles britanniques.
 
 
Résultats de la régate in shore de Rotterdam – Dimanche 11 juin
 
1 – ABN AMRO ONE         – 3.5 pts après 1h 55mn 32 s de course
2 – Brasil 1                             – 3 pts                 
3 – Pirates des Caraïbes          – 2.5 pts                                              
4 – Ericsson                            – 2 pts                 
5 – Brunel                              – 1.5
6 – ABN AMRO TWO         – 1 pt après 2h 8mn 33s
7 – Movistar                           – DNS

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Mini : Douarnenez a fait le maxi

Brossard 198 Mini Fastnet arrivée
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Hier après-midi, Philippe Coatmeur, directeur de course, était en train de suivre la position des concurrents encore en mer. A 16 h 30, le proto n° 560 "Océan Racing Développement" de Rémy Lartillerie et Simon Barre était à l’entrée de la baie de Douarnenez… en plein pétole. Le n° 98 "Ma Douce" de Caroline et Patrick Rebuffat semblait faire route sur l’Aber-Wrac’h, tandis que le n° 340 "Lady Jim" de Marie-Christine de Brugière et André Jantet était situé à 20 milles de l’arrivée.
 
Six abandons
 "On les attendra tous", disait hier le directeur de course. "Sur les 97 bateaux au départ, trois ont abandonné et sont revenus à Douarnenez. Trois autres ont démâté : il y en a un à Kinsale et les deux autres ont été remorqués par les Coast Guard jusqu’aux Scilly. Au total, cela fait donc six abandons".
Sur les 91 bateaux en course, trois étaient encore en mer hier : "Ça commence à faire long pour eux. D’ailleurs, samedi, j’ai eu peur qu’il n’y ait pratiquement personne à la remise des prix. Finalement, le soir, il y avait au moins 80 bateaux dans le port. Certains sont arrivés pendant la cérémonie ou pendant le repas : c’était sympa car il y avait du monde pour les accueillir".
 
Rendez-vous l’année prochaine
 Cinq jours pour les plus rapides, six, voire sept jours pour les plus lents : cette 21e édition aura traîné en longueur. Du côté du Winches Club aussi, on commençait à tirer la langue hier : "Cette année, on a enquillé le Trophée Marie-Agnès-Péron et le Mini-Fastnet : ça fait beaucoup", avouait hier Philippe Coatmeur.
Pas certain que l’expérience soit reconduite l’année prochaine, à savoir proposer les deux épreuves à suivre. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le Mini-Fastnet partira encore de Douarnenez en 2007. C’est le cas depuis 2002 et tout le monde s’en réjouit.
 
P.E
 

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Troussel a des ailes

Solo Méditerranée
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– On ne vous a jamais vu à pareille fête en Méditerranée ?
 
"Il est vrai qu’en solitaire, je n’ai jamais aussi bien marché. Il faut dire que je suis arrivé assez tôt à Marseille et ça m’a permis de bien me préparer. Sur l’eau, j’ai vite enchaîné les bons résultats, ce qui m’a donné confiance. Et avec la confiance, on tente des trucs. A chaque fois que j’essayais quelque chose, ça a marché. De plus, j’ai une bonne vitesse sur l’eau".
 
– Peut-on dire que Nicolas Troussel s’est enfin libéré ?
 
"Non, j’ai simplement retrouvé la confiance. Quand tout fonctionne bien, tu te dis que, finalement, tu n’es peut-être pas si nul que ça ! Il est évident que je me sens très à l’aise sur le Figaro : d’ailleurs, c’était mon objectif principal avant la Solitaire Afflelou  Le Figaro. Depuis le départ, je suis très régulier : 1er, 4e, 5e, 6e… D’où ma bonne place au général".
 
– Sur cette ultime grande course entre Gruissan et Porquerolles, quelle sera votre tactique ? L’attaque ou le marquage ?
 
"Déjà, le parcours ne fera plus 375 milles car il y a très peu de vent. Il a été réduit à 270 milles afin de permettre aux Figaro d’arriver mercredi à Porquerolles. Là-bas, nous avons encore des manches à disputer. Ce qui est certain, c’est que je ne vais pas prendre de risque sur cette grande course. Ce n’est certainement pas là que je vais attaquer Kito de Pavant : il est très à l’aise au large et je ne vais pas aller faire le mariole au risque de me retrouver 10e ou 15e au général. Si je dois l’attaquer, ce sera lors des manches "banane" devant Porquerolles. Tout au long des 270 milles, je vais m’appliquer à rester au contact, à marquer mes adversaires".
 
– Kito de Pavant devant, mais aussi des ténors comme Gildas Morvan, Pietro d’Ali, Charles Caudrelier et Yann Eliès derrière : comment comptez-vous faire pour surveiller tout ce monde ?
 
"J’avoue que je n’ai pas regardé le classement, ni les points, ni les écarts : je ne veux pas me mettre la pression inutilement. Je sais juste que Kito est devant moi, que Gildas et Yann sont derrière (!). Mon objectif reste le même : être toujours dans les dix premiers. La régularité, ça paye toujours".
 
Philippe Eliès
 
– Classement général : 1. Kito de Pavant (Groupe Bel) 56 pts; 2. Nicolas Troussel (Financo) 68 pts; 3. Gildas Morvan (Cercle Vert) 88 pts; 4. Pietro d’Ali (Nanni Diesel) 89 pts; 5. Charles Caudrelier (Bostik) 89 pts; 6. Yann Eliès (Groupe Generali Assurances) 90 pts; 7. Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole) 118 pts; 8. Gérald Véniard (Scutum) 134 pts; 9. Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) 141 pts; 10. Eric Drouglazet (Malongo) 145 pts. 29 coureurs classés.
 
– DROUGLAZET PÉNALISÉ. Vainqueur de la manche samedi matin, Eric Drouglazet ("Malongo") s’était adjugé la 2e place du parcours côtier. C’était sans compter sur Fred Duthil ("Brossard"), gêné lors d’un passage de bouée, qui a réclamé contre le coureur de Névez. Disqualifié, le skipper de "Malongo" a chuté à la 10e place au général.
 
 

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So British !

Semaine Internationale de Deauville
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C’est l’une des particularités de la voile de compétition entre deux bouées. Les amateurs, qui ont en général une activité professionnelle la semaine, côtoient sur les pontons et en navigation les « vedettes » de la voile, leur «Zidane» à eux. Ainsi, vous pouvez vous retrouvez à Deauville, bord à bord avec un champion du Monde de Mumm 30, un tacticien reconnu dans le monde des trimarans de 60 pieds ou encore des briscards britanniques habitués des préparations Olympiques. Un véritable mélange des genres propre aux sports nautiques, il règne aussi à la semaine Internationale de Deauville une véritable ambiance cosmopolite et les anglais font des étincelles sur l’eau.  

 Duel Franco-Britannique chez les J105, qui ont hier, comme toute la flotte, peu naviguer (2 courses) du fait des conditions de vent léger. « J-Dream GBR » et « Garzette FRA » se livrent un match au sommet de la course croisière.  Pierre Dalibot qui doit faire face à plus de 7 voiliers aux couleurs de l’Union Jack va-t-il s’en sortir ? Désormais en tête au classement général provisoire avant jury, « Garzette » tient la corde.
 Cette dernière est largement tenue par Ivill Chaz en J109. L’équipage Anglais « Johnny Blue 2 » se ballade à Deauville et semble très proche d’une belle victoire à la première Coupe Européenne des J109.

 Encore un Britannique au commande de la flotte des 40 pieds, Robin Dollar et son first 40.7 « Grand Cru 2 » mène les hostilités devant l’IMX 40 Hollandais « Weerga ».

 Décidément, les Anglais font fort notamment dans la classe reine de la Deauville International Week. Avec 29 points d’avance, s’il vous plaît, Louis Browne file à grande vitesse vers le titre de Champion d’Europe en Mumm 30. Ce matin, Louis avait pour stratégie de finir chaque course sans disqualification. En effet, aucune course ne sera enlevée au général. Le but du jeu est donc d’être le plus régulier possible et de ne pas prendre une mauvaise manche. Mission accomplie pour « Astérix ». Le Normand Charon est toujours en seconde position, il va devoir surveiller son tableau arrière demain matin car les Dunkerquois sont en embuscade !

 Enfin, Philippe Ligot en Melges 24 poursuit son festival (8 courses gagnées sur 9), Pierre-Alexandre Jouvencon en 747 OD tient bon la barre, tandis que Philippe Rossignol en J80 se rapproche d’une victoire Calvadocienne.

Ils ont dit :

Chaz Ivill, J109 « Johnny Blue 2 » : « Puisque nous naviguons en monotypie, le classement est très serré et donc la course est vachement intéressante. La clé pour réussir sur le plan d’eau de Deauville est d’avoir un bon tacticien. C’est essentiel de prendre un bon départ et la décision du côté du plan d’eau à favoriser lors du premier bord est primordiale. Hier, le vent a basculé énormément en force et en direction. Nous avons choisi une voile légère pour la première course ce qui nous a fait gagner. Dans la deuxième course de vendredi, nous avions pas assez de puissance donc nous avons changé notre fusil d’épaule en choisissant une voile plus grande. Depuis le début de la compétition, le niveau des J109 s’est amélioré surtout pour notre adversaire direct « Firestorm ».

 Chris Sandison, 40 pieds « Grand Cru 2 » : « Notre semaine à Deauville est très serrée notamment contre l’IMX 40 et « Chimaena » un autre Fist 40.7 affûté.  Nous allons tenter de garder la tête au classement mais c’est pas facile de lire ce plan d’eau ».

 David Apthorp, J105 « J Dream » : « C’est super chouette de courir contre « Garzette », ils viennent de Bretagne Sud et ils sont sympas avec nous. Nous avons bien envie de les accueillir pour faire des régates en Grand-Bretagne. Nous avons encore des soucis avec les voiles, elles sont un peu vieille ».

Tony Lovell, ancien Commodore du Royal Southern Yacht Club (Hamble) et assistant du comité de course Mumm 30 : « Cela fait 20 ans que je viens à Deauville pour courir Cowes / Deauville. La transformation du port de Deauville et de ses pontons est hallucinante. La Deauville Week est très sportive car les coureurs restent longtemps sur l’eau et enchaîne 3 à 4 courses chaque jour ».

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Du vent, de la houle, de l’action …

Eric Drouglazet / Malongo
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Est ce le vent, modéré à fort, est ce le clapot, court et cassant, est ce la flotte de plus en plus homogène et compacte ? les trois Solitaires trustent les accessits et dictent leur rythme à un peloton de plus en plus nerveux. Ainsi le « banane » de ce matin a t’il vu les trois compères porter leur dévolu sur les trois marches du podium. Le long parcours côtier lancé à suivre par le comité de course apportait une nouvelle confirmation de l’état de forme des trois hommes ; Charles termine 8ème, Christopher, 4ème et Eric second. Nicolas Troussel (Financo), autre marin  « en pleine bourre » de ce dernier tiers de la Solo Méditerranée abonné aux 5 ou 6ème place, dévoile avec sa victoire du jour  la nouvelle cote des ses ambitions : en hausse et en compétition ouv  erte avec le leader Kito De Pavant (Groupe Bel).

Nouvelle journée intense de compétition en Méditerranée. Le vent fort annoncé et bien présent au rendez-vous a favorisé le lancement coup sur coup de deux manches particulièrement exigeantes pour les solitaires. Le dur clapot levé depuis 24 heures par le vent marin venu du Sud Est mesuré à 18 nœuds et plus en milieu de journée a rendu manœuvres et maîtrise des Figaro Bénéteau 2 physiques et acrobatiques. Les Solitaires ont sans rechigner disputé dès midi un premier parcours de type banane que s’adjugeait un Eric Drouglazet en impressionnant regain de forme. Sa bagarre avec le jeune Marseillais Christopher Pratt se prolongeait en milieu de journée lors du parcours côtier défini devant Gruissan Plage. C’est cependant un autre solitaire de plus en plus inspiré par cette Solo Méditerranée, Nicolas Tr  oussel qui triomphait ce soir. Vainqueur de la manche, il revient à 11 points du leader Kito De Pavant au classement général. Charles Caudrelier effectue lui aussi une bonne opération en revenant à égalité de points avec Pietro D’Ali (Nanni Diesel) en 4ème position.  Troisième du côtier, Gildas Morvan ne devance ces deux hommes que d’un petit point sur la 3ème marche du podium.

Ca frotte !
Gérer un envoi de spi dans du vent frais et sur un fort clapot, entouré de Figaro Bénéteau 2 lancés à pleine vitesse relève d’un exercice de haute précision qu’une bonne once de chance aide parfois à passer en douceur. Les régates âprement disputées devant Gruissan n’ont pas toujours été sans leur lot d’incidents et autres touchettes ; la plus grave à mettre aux dépens de l’infortuné Marc Emig, contraint de rentrer au port suite à une collision avec le Baïko d’Antonio Pedro Da Cruz. Tous les préparateurs à terre se mobilisaient immédiatement pour aider à remettre AST Groupe en état de naviguer demain.

Fatigue.
C’est une flotte de solitaires bien éprouvés qui regagnait ce soir le port de Gruissan écrasé de soleil. Après deux semaines de course, et bien que toutes les manches programmées n’aient pas été courues à Cassis, la fatigue physique tombe sur les épaules des 29 marins de la Solo Méditerranée (Erwan Israel-Delta Dore- soigne son œil infecté). Une concertation est organisée ce soir à l’initiative de Gilles Sabin, Directeur de course, qui interrogera les concurrents sur leurs aptitudes à repartir en course demain dans des conditions de vent et de mer aussi musclées qu’aujourd’hui. La grande et décisive étape vers Porquerolles via la Corse est pour lundi, et il est hors de question de faire prendre le moindre risque de casse à une flotte déjà très sollicitée.

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Charles Caudrelier, leader hier à Gruissan

Charles Caudrelier / Bostik
DR

Gruissan constituera-t-il un  tournant dans cette édition 2006 de la Solo Méditerranée ? Après l’éclatante victoire de Kito de Pavant entre Cassis et Gruissan, seul le Briochin Yann Eliès paraissait en mesure d’entamer la superbe du Montpeliérain. Las ! A l’entame du premier bord de portant du parcours banane mis en place par Gilles Sabin et son équipe, Yann Eliès, second du classement général, déclarait son abandon de la manche et rentrait au port, souffrant d’une blessure au dos que l’on espère superficielle. Loin devant à ce moment de la course, Charles Caudrelier enchaînait virements et empannages comme un métronome ; parti en milieu de ligne, Charles protégeait sa gauche lors de la première remontée au vent et envoyait le premier son spi, tout en gardant le génois à poste, afin d’anticiper le bord de près et afin de s’épargner une manoeuvre supplémentaire à l’avant. La descente sous spi donnait l’occasion aux virtuoses du genre l’occasion de se mettre en évidence. Gildas Morvan, Kito De Pavant ou Eric Drouglazet, droits dans leur cockpit, écoute de spi en mains, téléguidaient dans la posture du dresseur de pur-sang leur Figaro Bénéteau 2 sur la crête d’une houle en certains points du plan d’eau très prononcée. La ligne d’arrivée consacrait un Charles Caudrelier parfaitement remis de sa déception de la course offshore d’avant-hier. Christopher Pratt lui a disputé jusqu’au bout la victoire finale. Il exorcise lui aussi devant Gruissan la frustration ressentie entre Cassis et la cité languedocienne. Après sa victoire à Marseille, le skipper d’Espoir  Crédit Agricole démontre à nouveau son impressionnante aisance entre trois bouées.
 Gildas Morvan revient de loin. Le « géant vert » a effectué un retour tonitruant sur la tête de la course après un départ plus que moyen du mauvais côté du plan d’eau. Il termine dans le tableau arrière d’un Eric Drouglazet que l’on avait pas vu à si belle fête depuis sa 5ème place à Marseille.
 Le classement général subit les soubresauts de cette journée un peu particulière. L’infortuné Yann Eliès chute à la 5ème Place. Kito De Pavant est désormais un solide leader devant Nicolas Troussel (Financo) impressionnant de régularité aux places d’honneur. Gildas Morvan pointe à nouveau sa haute taille sur la troisième marche du podium devant Pietro D’Ali (Nanni Diesel), lui aussi très en vue aujourd’hui. Le vainqueur du jour Charles Caudrelier est 6ème.

Ces classements sont donnés sous réserve. Une pluie de drapeaux rouges, 7 au total, synonymes de demande de réclamation s’était abattue sur le comité de course à l’issue de la manche. Trois seront en définitive recevables et soumises à l’examen du jury.

Classement provisoire de la course du jour (les 6 premiers) :

 1 – Charles Caudrelier (Bostik)
 2 – Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole)
 3 – Eric Drouglazet (Malongo)
 4 – Gildas Morvan (Cercle Vert)
 5 – Nicolas Troussel (Financo)
 6 – Kito de Pavant (Groupe Bel)

(Source Solo Méditerranée).

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Brasil premier à Rotterdam

Brasil 1
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C’est donc une victoire faite de patience, de talents régatiers  et de beaucoup de combativité. Cette première place sur la plus haute marche du podium a été conquise de haute lutte contre deux poursuivants particulièrement combatifs, Ericsson et ABN AMRO ONE qui n’ont pas lâché les Brésiliens depuis le nord de l’Ecosse, alors que les trois autres concurrents, Pirates, ABN AMRO TWO et Brunel se laissaient définitivement distancer alors qu’il restait encore plus de 500 milles à parcourir.
Pour l’équipage de Brasil 1 qui compte à son bord la fine fleur de la voile olympique du Brésil, cette victoire a une saveur particulière. En effet, remporter une étape de haute mer devant tous les bouffeurs d’océan embarqués sur les autres V0 70 a un parfum de petit pied de nez.
ABN AMRO ONE prend la seconde place de cette étape qui arrive à domicile puisque cet équipage, tout comme ABN AMRO TWO, bat pavillon hollandais. Mais ayant déjà course gagnée au général, Mike Sanderson et ses hommes  se réjouissent de la victoire de Brasil 1.
Ericsson, arrivé en 3ème position, 26 minutes et 10 secondes après ABN AMRO ONE, savoure sa seconde place de podium consécutive et fait une sérieuse OPA sur la 4ème place au général provisoire de ABN AMRO TWO. Les trois autres concurrents sont attendus en milieu de journée, dans un ordre encore incertain.
 
Prochaine épreuve : la régate in shore de Rotterdam, demain. 15ème manche et avant-dernière épreuve de cette Volvo Ocean Race 2005-2006.

Classement général provisoire après 14 manches (sur 16) :
1 – ABN AMRO ONE : 84,5 points + 6 = 90.5 points / 1er au général provisoire
2 – Pirates des Caraïbes : 59.5 points / 2ème au général provisoire
3 – Brasil 1 : 52    points + 7 = 59 / 3ème au général provisoire
4 – ABN AMRO TWO : 48.5 points
5 – Movistar : 48 points DNS / DNF
6 – Ericsson : 45 points + 5 = 50 points           
7 – Brunel : 8 points

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Hallberg-Rassy 43 : bateau de l’année 2006 en Australie.

Hallberg-Rassy 43
Hallberg-Rassy 43

Un grand nombre de bateaux a été évalué durant le plus grand Salon Nautique d’Australie, le Sanctuary Cove Boat Show 2006, sur le Queensland’s Gold Coast. Le Hallberg-Rassy 43 a été élu bateau de l’année 2006 en Australie dans la catégorie des bateaux étrangers.

Il y a plus de 20 modèles Hallberg-Rassy sur le marché Australien mais c’est la première fois qu’un Hallberg-Rassy est élu voiliers de l’année en Australie. HR avait précédemment gagné ce type de récompense en Europe et aux USA. Reconnus pour leur construction de qualité et leur comportement en mer, ces plans German Frers possèdent des lignes élégentes et des performences reconnues avec 8 modèles allant du 31 pieds au 62 pieds.

Peter Hrones, patron de Windcraft Australia, unique agent HR en Australie, commente :

“Etre nominé fut un honneur pour nous et pour le chantier. Il y a beaucoup de bateaux sur le marché mais Hallberg-Rassy est vraiment à part. Il y en a moins de 200 construits chaque année, il y a une longue liste d’attente car ce sont des produits longs à fabriquer.

Le Hallberg-Rassy 43 est un bateau pour propriétaire perspicace, quelqu’un qui sait qu’il a besoin de naviguer autour du monde et qui peut être tranquilisé quand à la capacité du chantier à lui garantir cela.”

Interrogé sur les attributs d’Hallberg-Rassy, Hrones répond :

“Excellence dans la fabrication, réputation mondiale de savoir-faire. Superbes réalisations rarement égalées dans la production de voiliers de nos jours.”

Plus d’infos : www.hallberg-rassy.se

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