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Deuxieme Edition du Festival du Film Maritime de Tory Island.

Festival Film Tory island
Festival Film Tory island

Cette année, le Festival du Film Maritime de Tory Island (Donegal, Irlande) aura lieu du 28 juin au 2 juillet 2006.

Avec pour thème ” Les aventuriers de la mer””, le festival réunira ensemble pour la premiere fois les célèbres auteurs et archéonavigateurs Tim Severin, Phil Buck, Dominique Gorlitz, Nick Thorp, Julian Stone, Thom Pollard et un membre de l´équipe d´Ellen MacArthur. Le Festival recevra également l´équipe francaise d´archéonavigation “” De Navigatio “” qui présentera son nouveau projet : la construction et la navigation d´une réplique d´un navire egyptien du 15eme siècle avant J.C, sur les traces des premiers marins explorateurs du Continent Noir.

Au programme également : 35 documentaires sur grand écran, et pour la première fois la retrospective complète des films de Tim Severin, des films de Thor Heyerdhal, Ellen MacArthur, Eric Tabarly, Phil Buck, Luc Cuyvers, Maria Brooks, mais aussi des documentaires sur Marco-Polo, Shackelton, Zheng He, Viracocha I, II, Aboara I, II, III ….et bien d´autres encore.

Des voiliers high-tech du Vendée Globe aux embarcations primitives de cuir ou de roseaux, de la navigation moderne à l´archéonavigation, c´est toute l´histoire de la grande conquête de la mer et des vents qui sera contée, à travers films, conférences et rencontres.

Pour plus d´informations contacter
Loic Jourdain au 00 353(0) 74 807 86 ou 00 353 (0) 871215743
Email : info@toryfilmfestival.com
Details et programme complet sur le site internet www.toryfilmfestival.com

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Giraglia Rolex Cup, l’heure des comptes

Alfa Romeo 2
DR

Avec Russell Coutts à la tactique d’Artemis, le Swan 601 de Torbjorn Tornqvist, l’équipage surentraîné de Neville Crichton, et encore bien d’autres noms figurant parmi les meilleurs régleurs, tacticiens ou barreurs du monde des courses au large, la Giraglia  Rolex Cup 2006 s’annonçait comme une grande édition.
Les conditions météos semblaient prédire un nouveau record de la course par Alfa Romeo, et les maxis devaient s’imposer au classement général. Mais, ce qui aurait dû être une promenade de santé pour la plupart des participants s’est révélé être un long chemin, parsemé de pièges et d’obstacles.
 
Avant d’en découdre avec la Méditerranée, l’ensemble des équipages engagés a régaté pendant 3 jours sur les eaux tropéziennes.
 
La première manche des régates côtières de la  Giraglia Rolex Cup a donné l’occasion aux professionnels, aux amateurs et aux spectateurs de jauger la qualité exceptionnelle du plateau.
La première découverte a été la facilité avec laquelle Alfa Romeo glisse sur l’eau et engrange les milles. Avec une vitesse proche de celle du vent, le 98 pieds dessiné par le cabinet californien Reichel/Pugh disposait de sérieux atouts pour partir à la conquête de son ancien record (22h13mn48s établit en 2003). La seconde surprise, et non la moindre, est le très bon résultat d’Aurora, un canard 41, propriété de l’italien Paolo Bonomo, qui se classe premier en temps compensé devant de nombreux équipages professionnels. « Nous sommes venus ici pour gagner. Cela fait 30 ans que nous naviguons entre amis », commentait le skipper propriétaire d’Aurora.
 
Dans le groupe B, la bataille pour la première place a été très disputée dès la première journée. Synergy, le voilier russe d’Alexei Nikolaev et Despeinada, de l’italien Italo Borrini se départageaient pour 10 petites secondes. Ala Bianca, le Polaris 33 de Camillo Capozzi, contrataquait fort avec tout juste 11 secondes de retard sur le second, Despeinada. Les conditions lors de cette première manche ont été plus que favorables pour les petites unités. Un vent régulier entre 14 et 17 nœuds, une mer calme et un système de handicap qui leurs permettaient d’accéder aux premières places.
 
 
 
Confiants, les organisateurs ont décidé d’un parcours plus long que la veille pour la seconde manche. La flotte, qui a pris son élan dans un vent de secteur est de 10 nœuds, s’est retrouvée piégée, après quelques heures de course, sur un parcours à moitié achevé et un vent qui avait totalement faiblit. Après délibération, le comité de course a décidé de réduire le parcours. Les maxis et supers maxis ont été les seuls à sortir leur épingle du jeu et en ont profité pour refaire leur retard au classement général provisoire. Alfa Romeo s’offre, quant à lui, un très beau doublé : la victoire en temps réel et en temps compensé. Troisième de la régate du jour, Atalanta II accède à la première place du classement provisoire avec 11 points, devant Edimetra VI et Artemis.
« J’éprouve un réel plaisir à naviguer à Saint-Tropez. J’ai, à plusieurs reprises, régaté ici mais dans des conditions pareilles, jamais ! », confiait Russel Coutts, tacticien d’Artemis.
Avec 12 voiliers à l’arrivée sur 119 au départ, les concurrents du groupe B ont vraiment souffert au classement général. 3 IMX 40 occupent les premières places du classement, Clean Energy, Maluba et le français Magic Simca de Laurent Lavaysse.
 
La dernière journée aura très certainement offert les plus belles conditions et le parcours de 19 milles arrêté par un comité de course échaudé, a frustré plus d’un équipier qui aurait bien ajouté une dizaine de milles à cette superbe manche.
Au classement, Mad IV, le Grand Soleil de Clive Llewellyn, remporte la manche en temps compensé. Alfa Romeo termine la régate sous foc seul suite à la rupture d’une pièce de bastaque. Dans le groupe B, les russes de Synergy font le doublé et s’imposent comme les grands favoris pour la victoire finale à Gênes. Dans le groupe A, Carlo Puri Negri, sur Atalanta II, s’impose dans les régates côtières devant Edimetra et Brave.
 
Dès le lendemain matin, toute l’attention des skippers et des tacticiens s’est tournée vers la météo. Les conditions s’annonçaient idéales sur le parcours et devaient rapidement mener les 198 voiliers au départ vers Le Levant et la Giraglia. Bien décidé à battre son propre record, Neville Crichton affichait clairement ses ambitions.
« Nous avons optimisé le bateau de la meilleure façon. Nous sommes ici pour l’emporter en temps réel mais surtout pour établir un nouveau record sur la distance. Je ne sais pas à quelle place nous allons finir au classement en temps compensé mais peu importe, le record et une priorité. »
« Nous devons impérativement naviguer le plus vite et le plus loin possible car, à la tombée de la nuit, le vent disparaîtra », analysait très justement Crichton, car dans la nuit de mercredi à jeudi, les concurrents ont subi de plein fouet l’absence d’Eole.
A bord d’Artemis, Russell Coutts étudie la situation : « La stratégie est ici très importante. Le but est de naviguer, même à petite vitesse, en allant chercher les moindres risées. Si nous avons 5 nœuds de vent tandis que nos adversaires évoluent dans 2 nœuds, nous serons capables de creuser rapidement l’écart. »
 
Après une remontée mouvementée sur Gênes et une nouvelle zone de calme, 12 milles avant la ligne d’arrivée, Alfa Romeo coupait la ligne en vainqueur mais sans nouveau record. « Nous avons navigué à 20 nœuds maximum, mais glisser sur l’eau à 14 nœuds quand le vent souffle à 7 nœuds, c’est magique ! », s’amusait Michael Coxon, tacticien du team Alfa Romeo.
 
A l’arrière de la course et avec le retour d’un vent providentiel, le gros de la flotte faisait une belle remontée et allait créer la surprise. A 9h30, vendredi matin, Ala Bianca, un Polaris 33, coupait la ligne d’arrivée en grand vainqueur. En 1997, Camillo Capozzi avec ce même bateau et ce même équipage s’était déjà imposé. « Une victoire est toujours agréable mais remporter de nouveau cette course avec le même bateau et neuf ans plus tard, je ne sais franchement pas quoi dire… Je n’ai pas de mots pour dire ma satisfaction, c’est gigantesque ! » Cette victoire est le résultat d’une navigation dans des conditions optimales pour les unités de moins de 45 pieds.
 
Les maxis ont par deux fois été stoppés dans leur course, tandis que les plus petites unités ont pu allonger la foulée pour rejoindre Gênes sans difficulté majeure. Au classement général en temps compensé, Aurora de Paolo Bonomo accède à la seconde place avec une heure d’avance sur le premier voilier français, Teshipa XI qui se classe troisième. Le premier Maxi, Edimetra VI, termine quant à lui à la 22è place.
Cette 54è édition de la Giraglia Rolex Cup démontre une nouvelle fois que chaque voilier inscrit est susceptible de l’emporter.
 
Source Giraglia Rolex Cup

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Game Over !

Sidney Gavignet
DR

"C’est fini! Retour à la maison après une aventure de un an et demi. Je souligne le mot aventure car malgré l’aspect professionnel et sérieux très développé, on ne peut dissocier la Volvo Ocean Race de quelques notions : c’est une compétition de très haut niveau, une aventure maritime et une aventure humaine.

Je me retourne sur cette course autour du monde et revois les moments les plus forts :

Première nuit de la première étape : des grains brutaux de 30-35 noeuds nous cueillent à froid ! Notre code zéro est en lambeaux, une barre et son support sont arrachés laissant un trou important dans le pont, quelques côtes fêlées et un genou abîmé : c’est le bilan de ces débuts difficiles.

Parcours inshore de Cape Town
 : 35 nœuds, mer plate, la Table  Mountain et le ciel bleu ; les adversaires sont couchés sur l’eau et luttent pour contrôler leur monture tandis que Black Betty franchit la ligne avec une avance impressionnante, c’est le premier gros coup psychologique.

Approche du Cap Horn : 40 nœuds, la mer est sauvage et les vagues puissantes. La force de l’eau qui balaye le pont est violente. Du vrai Cap Horn !

Le sprint entre Annapolis et New-York : Un jour et une nuit épuisante, beaucoup de manœuvre dans une mer très forte. A l’arrivée, l’une des plus grandes fatigues.

La perte de Hans : Je dois me préparer pour monter sur le pont et demande à Moose si nous avons de bonnes nouvelles des recherches : « Hans is dead ».

Parcours inshore de Rotterdam : Nous gagnons dans des conditions difficiles de petit temps, c’est une réponse de l’équipage à ceux qui pensent que notre victoire au classement général est due au bateau principalement.

Des personnes exceptionnelles : Mike Sanderson (Moose) a mené avec intelligence et une main de fer cette campagne, très marquée par sa personnalité. Stan Honey, discret mais très important dans la réussite sur l’eau, c’est le navigateur qui m’a le plus impressionné jusqu’ici, c’est aussi un personnage touchant. Tous les autres membres de l’équipe ont chacun une personnalité particulière et très différente les une des autres, la magie a fait que tout se déroule pour le mieux. Nous avons commencés à 10 et terminons un an plus tard avec les mêmes… signe d’une « super » équipe.
 
C’est globalement le sentiment d’un bel aboutissement, d’une année longue et difficile et d’une mission accomplie. De retour à la maison, je savoure…

Mais déjà en tête : « et demain ? ».
 
A tous, vous qui avez suivi cette course au travers de mes petites news : un grand merci !
 
Bonne route."

Sidney
 
 

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Mobilité en interne chez Gitana

Gitana 11
DR

"Sur le Grand Prix de Marseille, prochaine étape de la Multi Cup Cafe Ambassador, qui se déroulera du 23 au 25 juin prochain, Loïck Peyron prendra la barre du trimaran Gitana 11. Frédéric Le Peutrec se verra attribuer le rôle de tacticien, les deux hommes reformeront ainsi le duo gagnant qui a dominé le Championnat Orma sur Fujicolor de 1997 à 1999.
 
Le Gitana Team, source de talents et de compétences riches et éclectiques, souhaite ainsi exploiter au maximum le potentiel de ses équipes. Ces changements visant à augmenter les performances du bateau, l’objectif est de mettre toutes les chances du côté de Gitana 11 pour monter sur la première marche d’un podium difficile à atteindre compte tenu de la domination actuelle de Groupama-2 sur ce circuit.
 
Frédéric Le Peutrec reste totalement investi dans le projet. Il continuera à jouer un rôle prédominant au sein de l’équipe et sur Gitana 11 en tant que tacticien. Ce changement doit donc être perçu comme une chance supplémentaire de mener Gitana 11 vers la victoire.
« Depuis 2003, J’ai investi beaucoup dans ce projet et les résultats de ce début de saison 2006 ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Par respect pour la confiance que Benjamin de Rothschild m’a accordée pendant deux ans, j’ai accepté ce changement de poste en assumant dorénavant le rôle de tacticien à bord de Gitana 11. Dire que c’est facile pour moi serait mentir, bien entendu, mais les objectifs du team passent avant tout et si la nomination de Loïck à ce poste permet de les atteindre plus facilement, je ne peux que m’incliner. Je reste très attaché aux valeurs développées par la famille Rothschild et je continuerai à me donner à 200% pour que le Gitana Team évolue et gagne ! »
 
Loïck Peyron a rejoint le Gitana Team en avril 2006 en tant que Directeur sportif. Sa nomination comme skipper de Gitana 11 se cumule avec sa fonction initiale dans le team, ce rôle ayant été crée sous l’impulsion du Baron Benjamin de Rothschild afin de perpétuer la tradition familiale de recherche d’excellence et de transmission du savoir au sein du Gitana Team. Barreur et skipper d’exception, l’homme, au palmarès qui en dit long, revient à ses anciennes amours et ne cache pas une certaine excitation à l’idée de retrouver la barre d’un trimaran. Il aura désormais pour mission non seulement d’accompagner Thierry Duprey du Vorsent, skipper de Gitana 12, dans son apprentissage et dans la formation de son jeune équipage, mais également de faire ce qu’il a toujours fait le mieux, à savoir, skipper un multicoque.
« J’ai intégré le Gitana Team il y a deux mois maintenant. Deux mois que j’ai consacrés à la discussion, l’observation et l’analyse d’une équipe de près de 45 personnes en saison. Difficile, mais force est de faire des constats et de tirer des conclusions, c’est pour ça que je suis là : apporter mon expérience et la mettre au service du Gitana Team. Le Baron Benjamin de Rothschild a choisi de me confier la barre de Gitana 11. Cette marque de confiance m’honore et je suis très heureux de pouvoir re-naviguer avec Frédéric Le Peutrec, nous formions une équipe redoutable sur Fujicolor à l’époque et l’idée de fricoter sur l’eau avec la nouvelle génération est un vrai challenge pour moi. J’espère être à la hauteur de ce nouveau défi et je sais, quoiqu’il arrive, qu’il existe dans cette équipe nombre de belles personnes et de savoir-faire à exploiter… nous avons du pain sur la planche mais ça me plait ! »
 
Par ailleurs, Daniel Souben remplacera Frédéric Guilmin au réglage de Grand-voile sur Gitana 11.
 
Gitana 12 a, quant à lui, été rematé hier, lundi 19 juin. Au programme cette semaine, entraînements intensifs pour l’équipage qui a été privé de Grand Prix en ce début de saison suite à son démâtage le 18 mai dernier à Nice. Gitana 12 participera à son premier Grand Prix ce week-end à Marseille."

Source Gitana Team

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Ecover premier 60′ IMOCA

Ecover - Mike Golding et Dominique Wavre
DR

« Les conditions n’étaient pas idéales pour battre le record, d’autant que nous étions au près la plupart du temps et pendant les derniers milles il y avait très peu de vent. Quoiqu’il en soit, c’est bien de le détenir mais j’imagine qu’avec des conditions idéales, c’est faisable en moins de 24 heures, » a commenté Mike juste après son passage de la ligne.
 
« Je suis très content de notre performance. Nous avons été aux avant-postes dès le départ et c’est toujours mieux d’être en tête en début de course. Nous n’avons jamais été à moins d’un demi-mille de Sill & Véolia et sur la fin, ça s’est réduit à un quart de mille. On a dû faire au moins 20 empannages cet après-midi pour essayer de les pousser à l’erreur, et nous sommes parvenus à creuser l’écart en allant légèrement plus au large. Juste avant l’arrivée, on les a poussés à empanner et on a joué sur ce léger avantage sur la ligne, » a-t-il continué.
 
En écho de l’épilogue de la Calais Round Britain Race l’an dernier quand Sill & Véolia avait dépassé ECOVER dans la dernière ligne droite pour remporter la course, c’était une petite revanche du destin pour le skipper britannique. « Ca aurait très bien pu tourner à leur avantage. Sill & Véolia a fait un parcours sans faute alors dès qu’il y a eu une ouverture, nous en avons profité. En fait, tous les 60 pieds étaient groupés et Bernard (Stamm) a même failli s’octroyer la deuxième place tout à la fin. C’était super de naviguer contre lui et ça a prouvé que son bateau peut être très efficace dans les petits airs. Ca a vraiment été très chaud. »  
 
Pour Golding, le Champion du Monde IMOCA des deux dernières années et le Champion du Monde FICO 2005, il était important de rester dans le match avec les meilleures équipes françaises du moment. Cependant, il reconnaît qu’il aurait été difficile d’y arriver sans un tel équipage. « Ca nous a énormément aidé d’avoir des locaux à bord avec leurs connaissances des côtes bretonnes. Grâce à Laurent (Mahy) et Patrice (Carpentier), nous avons pu prendre des raccourcis et passer plus près des côtes. Il a été beaucoup plus facile de prendre certaines décisions grâce à leur savoir. »
 
C’est la deuxième course d’ECOVER depuis son chantier d’hiver  et Mike est très satisfait des changements effectués. « Il n’y a pas beaucoup de différence de potentiel entre ECOVER et Sill & Véolia, bien qu’ils soient des bateaux très différents. Nous sommes restés collés l’un à l’autre au près et au portant alors le travail effectué cet hiver a payé. Même s’il nous reste encore du travail à faire. Nous allons changer de quille cet été et cette course nous a permis de confirmer que  les changements que nous souhaitions faire sont les bons. Je suis confiant en l’avenir. »
 
Pour la petite histoire, le record SNSM dont le but est de promouvoir les sauveteurs en mer n’a jamais aussi bien porté son nom puisqu’ECOVER a dû être remorqué jusqu’au port de Saint-Malo parce que son moteur a refusé de démarrer après l’arrivée !
 
Record précédent : 1 jour 10 heures 58 minutes 44 secondes détenu par Jean-Pierre Dick sur Virbac-Paprec
Nouveau record : 1 jour 8 heures 48 minutes 35 secondes détenu par Mike Golding et ECOVER  
 
Source Mike Golding Yacht Racing

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Records battus pour “Sodeb’O” et “Crêpes Whaou!” !

Sodebo record SNSM 2006
DR

Thomas Coville : " Au départ, les conditions n’étaient pas très favorables. Au fur et à mesure, le tapis bleu s’est déroulé devant nous. Le parcours est fabuleux, le tour de Bretagne est notre jardin de prédilection à l’entraînement et l’on sait à quel point il est technique et exige de l’engagement. Ce record SNSM est un beau défi, à la fois sportif et humain. De plus, il sert une cause qui m’est chère…Toute l’équipe qui a travaillé durant 7 mois cet hiver au chantier et qui a permis de remonter l’ensemble du bateau en à peine 18 heures après la mise à l’eau vendredi dernier mérite un grand coup de chapeau : tout fonctionne parfaitement ! Mon équipage pour ce record était composé des techniciens. C’était ma façon à moi de les remercier. Et finalement l’ardoise de la défaite de la Transat Jacques Vabre s’efface avec le regard d’un seul de ces garçons. Cela me touche beaucoup. Nos machines, c’est avant tout de belles histoires, des projets avec une âme. Je vis pour ce genre d’émotions et aujourd’hui, en voilà une de plus !"
Nouveau record pour "Crêpes Whaou!" en multicoque 50 pieds
 
"Crêpes Whaou!" de Franck-Yves Escoffier a franchi la ligne d’arrivée à 16 heures 12 minutes et 09 secondes après 1 jour 03 heures et 28 secondes de course. Il a ainsi battu son précédent record (1 jour 08 heures 29 minutes et 20 secondes) de 4 heures 21 minutes et 28 secondes.
 
Match race chez les monocoques !
 
Du côté des monocoques 60 pieds, comme on pouvait s’y attendre, la bagarre est acharnée. En tête, Mike Golding (Ecover) et Roland Jourdain (Sill et Véolia) se livrent un duel de titans digne de match race tandis que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Anne Liardet (Roxy), qui ont opté pour une navigation le long de la côte, sont au coude à coude pour la troisième place. Le "Safran" de Marc Guillemot, revient petit à petit dans le match après un problème électronique ayant provoqué le blocage de sa quille. Les premiers sont attendus en début de soirée à Saint-Malo.
 
Marc Guillemot, monocoque 60 pieds "Safran" : "Tout se passe bien. Au départ on s´est bien bagarré avec Ecover. Avec l´équipage de Mike Golding, on s´est en effet livré une belle bataille de virements et on s´est bien régalé. Malheureusement, ensuite on a dû laisser deux priorités à Crêpes Whaou! et le bateau anglais en a profité pour s´échapper un peu. Au niveau des Glénans, on a connu un souci électronique et la quille est restée bloquée. Résultat, on s´est un peu fait déposer par Roxy et Cheminées Poujoulat entre Penmarc´h et Ouessant. Pour l´heure, on est un peu revenu dans le match. Anne Liardet se trouve à 2,5 milles par notre tribord. Il n´y a pas beaucoup de vent et d´ici deux heures (vers 14h30), on aura le courant dans le nez. Cela ne va donc pas être simple et on va être amené à effectuer beaucoup de manoeuvres sans oublier de surveiller ce que font nos deux camarades (Roxy et Cheminées Poujoulat) qui ont choisi une option le long des côtes et trouver un trou pour passer…"

En mono 50 pieds, Servane Escoffier ("Vedettes de Bréhat / Cap Marine") confiait à la vacation de 14h30 : "Tout va bien, tout le monde est encore à bord ! (rires). On aimerait bien un peu plus de vent. Actuellement, au large de Portsall nous avons 11 nœuds à l’anémomètre. Depuis le départ, on a enchaîné pas mal de manœuvres, dont une de sécurité au Guilvinec afin d’éviter un bateau de pêche. Depuis, on navigue sous spi et on ne marche pas trop mal. La vie est belle !"

Du côté des plaisanciers…

Les écarts se creusent doucement chez les plaisanciers. Après une première nuit en mer difficile, au près et dans une mer plutôt inconfortable, les premiers avaient atteint l’occidentale de Sein en début d’après-midi tandis que le Sangria 38 "Squewel 4" de Jean-Yves Berthou, fermait la flotte au niveau de Penmarc’h. Les bateaux de tête, qui évoluaient à 15h toujours au près dans 15 nœuds de vent avec un fort courant de face par le travers du raz de Sein, devraient prochainement abattre et ainsi sortir les spis. Une délivrance après 150 milles de près ! " La fin du parcours s’annonce nettement plus agréable que le début de la course car on va bientôt naviguer au portant. On va en profiter pour se reposer puis sécher et ranger le bateau. En résumé, vivre plus dignement que lors des premières 24 heures ! De plus, si le vent se maintient, ça devrait aller vite !", lâchait Fred Colas, skipper du Feeling 1040 "France Bleu Grand Ouest" à la lutte avec "BHS", le First Class 10 de Jean-Pierre Le Brun depuis le départ.

Eric Sorel, Bavaria 38 "Keneil" : "A bord ça va. L’ambiance varie en fonction des apparitions du soleil ! On a tiré des bords toute la nuit. Malheureusement, on n’avance pas vraiment comme on voudrait. Actuellement on est au niveau des Glénans, on va donc vraisemblablement arriver trop retard à Sein pour espérer bénéficier du courant favorable. D’ici là, il va nous falloir négocier le passage de la baie d’Audierne. L’an passé, on y était resté bloqués 12 heures. Forcément, on espère mieux s’en sortir aujourd’hui. Pour l’heure, le record semble hors de portée car certains de nos collègues comptent jusqu’à deux heures d’avance sur nous et seront mieux positionnés pour aborder le raz de Sein. Cependant, rien n’est joué, il reste encore deux jours de course !"
Gréements traditionnels
 
L´objectif clairement affiché des trois gréements traditionnels était bien de rallier Saint-Malo avant la remise des prix mercredi soir et de participer à cette grande fête pour les Sauveteurs en mer. La Recouvrance ayant appris tôt ce matin que tout espoir d´arriver avant Sodeb’O était vain (!), a décidé de mettre un peu de moteur pour être de la fête après-demain soir ! Corentin et Belle-Angèle ont fait de même. Ces trois superbes bateaux font route vers la cité Corsaire, mi-voile, mi-vapeur.
 
Source Record SNSM

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Le Defender a un an du duel final

Act 10 à Valence : Alinghi
DR

Mais SUI91 ne sera pas prêt pour le LV Act 12, comme l’explique Peter Holmberg, barreur pour le prochain acte : "nous avons choisi d’utiliser 75, le bateau de l’année dernière. C’est le mieux préparé et c’est aussi le plus rapide. SUI91 est tout neuf et il y a pas mal de petites choses qui ont besoin d’être finalisées avant qu’il soit vraiment prêt à courir. Nous pensons également que SUI75 est le bateau qu’il nous faut pour évaluer nos concurrents".
 
Comme sur les courses précédentes, Alinghi continuera de faire alterner les équipiers. "C’est toujours le même principe, précise le directeur sportif et barreur Jochen Schuemann. Nous nous préparons pour l’America’s Cup Match en 2007 et il s’agit de travailler la cohésion d’équipe. C’est pourquoi nous devons poursuivre la rotation des équipiers pour continuer de d’améliorer le jeu de toute l’équipe".
 
Vue de l’extérieur, le Louis Vuitton Act 12 est une épreuve capitale. À un an presque jour pour jour de l’America’s Cup Match où Alinghi défendra la 32e America’s Cup, l’équipe suisse va donc surveiller de près les modèles météo pour cette période, ainsi que les challengers. "Cette régate reflète ce qu’il va se passer dans un an, confie Brad Butterworth, skipper de l’équipe et tacticien, et même si nous courons contre chaque challenger, ce qui est intéressant, il est important de naviguer dans les conditions et les vents que nous aurons peut-être l’année prochaine". Mais le triple vainqueur de la Coupe ne sous-estime pas l’importance de l’épreuve à venir : "je pense que cela va être dur parce que les trois autres grandes équipes se sont bien rapprochées de nous. Les Espagnols ont lancé leur nouveau bateau et je suis quasiment sûr qu’ils navigueront dessus sur cet acte. Et ils ne sont pas mauvais non plus. Ça ne va pas être facile d’atteindre les demi-finales. Mais une fois qu’elles sont atteintes c’est parti…, Tous les jours vous pouvez dès lors soit aller en finale soit être éliminé ! Nous allons faire notre mieux pour gagner cette régate, mais je pense que ça ne va pas être simple".

Source Alinghi
 

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Jusqu´à la dernière risée !

M2 Bol d'Or Rolex 2006
DR

Le Baulois Loïck Peyron était le premier parvenu en vue de la ligne, fonçant sous gennaker au ras du côté français du rivage. Russel Coutts et Philippe Cardis étaient à ce moment au côté totalement opposé du plan d’eau. D’empannages en empannages, de risées en trous d’air, le jeu était à plusieurs reprises redistribué à l’avantage de l’un et de l’autre. Russel Coutts, rivé à sa barre y croyait jusqu’au bout et soufflait d’un empannage la victoire.

 Ils étaient finalement 577 embarcations à une, deux ou trois coques à s’être élancé ce matin deux minutes après 9 heures sur la légendaire ligne de départ du 68ème Bol d’Or Rolex qui barre devant « la nautique » toute la largeur du Léman. Sans doute alerté par tant d’animation, le vent, aux abonnés absent au moment du coup de canon libérateur, faisait une timide puis plus franche apparition au fur et à mesure que les voiliers partis majoritairement bâbord amure vers le côté français du lac se déhalaient, grands gennakers déployés sous un soleil blafard. Les ténors de la spectaculaire catégorie des Décisions 35 étaient prompts à se mettre en évidence. Alain Gautier (Foncia Switzerland), à la lutte avec les étonnants petits catamarans M2 Team New Wave et Flam, tenait un moment le commandement devant Loïck Peyron (Okalys) et l’équipage d’Ernesto Bertarelli (Alinghi). Le vent mieux établi au secteur Est pour 5 à 6 nouds permettait déjà aux petits M2 de « lever la patte » et de s’accrocher dans le sillage des catas de 35 pieds. Deux heures plus tard, la tête de la flotte croisait devant Yvoire et quittait la partie basse du Léman connut ici sous l’appellation de « petit lac ».

La magie du Bol d’Or Rolex a une nouvelle fois opéré ce matin quand le coup de canon a libéré la flotte pour 80 milles de course d’un bout à l’autre du lac Léman. Et peu importe finalement que les 577 bateaux n’aient pour leurs premiers hectomètres bénéficié que d’un flux anémié d’Est. Dans le sillage d’une centaine de bateaux spectateurs de toute taille et de toute provenance, les voiliers accéléraient gentiment au ras du côté français du lac, avant de s’égayer au rythme des changements de bords sur toute la surface du plan d’eau. Et de toute la diversité des embarcations présentes, les protos les plus sportifs transformaient le moindre souffle de vent en vitesse, à l’image de Full Pelt à Joe Richards et du Psaros 40 « Syz and Co » de Jean Psarofaghis ou Alex Schneiter et son « Tilt », déjà loin devant l’immense flotte des monocoques.

Thonon en 3 heures.
Peu avant midi, et alors que le vent ne dépassait toujours pas les 6 nouds, la tête de la flotte emmenée par les Decision 35 progressait au gré des risées entre 5 et 10 nouds de vitesse. Preuve de la concentration et de l’énergie déployée aux réglages, les équipages parvenaient travers au vent à monter sur un flotteur, accélérant soudain à plus de 12 nouds. Les avantages encore peu significatifs se faisaient et se défaisaient au rythme des changements de bord. Alinghi en tête depuis Versoix voyait le retour de Jean-François Demolle (Cadence) et de Philippe Cardis (Julius Baer). Plus en retrait, au sortir du « petit » lac, les Psaros 40, superbes concentrés de technologie carbone tombait dans un trou de vent et Alex Schneiter (Tilt), Nicolas Engel (Taillevent II) et Eric Delaye (Oyster Funds) se trouvaient un moment complètement à l’arrêt. C’est le moment que choisissait une partie de la flotte des M2 pour se diviser, Tilt, Orusla et Flam partant résolument vers Rolle, tandis que Team New Wave, GLG Finances et Star Logistiques piquaient vers Thonon.

Le Bouveret en 5 heures 40!
Il aura donc fallu 5 heures et 40 minutes aux leaders pour franchir la marque du Bouveret et amorcer le retour vers Genève. Cadence s’est présenté le premier à 14 heures 42, suivi d’Alinghi, de Banque Gonet et son skipper Russel Coutts, Julius Baer puis Foncia, dans un vent qui avait alors totalement déserté le plan d’eau. Loick Peyron et Okalys restaient un moment « scotchés», et se voyaient doublés par le M2 Team New Wave de Bertrand Geiser bien revenu de sa route plus nord près de Lausanne. Loïck enroulait la bouée et relançait immédiatement vers le côté Suisse du plan d’eau. Option gagnante qui voyait son Okalys et Julius Baer, puis Banque Gonet suivi du Foncia d’Alain Gautier s’envoler à près de 10 nouds vers Cully tandis qu’Alinghi et Cadence multipliaient les empannages dans les petits airs sous les montagnes françaises, sur une route certes plus courte mais ô combien risquée sous le dévent des reliefs. Ils y croisaient les premiers monocoques emmenés par Taillevent II. Et alors que les multis repartaient sous gennaker, les premiers « Surprise », classe riche d’une centaine d’unités, passaient devant Rolle, étalés sur toute la largeur du lac . « Nous avons pris un super départ » racontait Xavier Lecoeur, barreur de « Mirabaud 2 », « mais notre bord prolongé vers Yvoire n’a pas payé. On s’est bagarré toute la journée dans du vent faible, 3 à 4 nouds, suffisant pour garder les voiles gonflées et régater avec les bateaux de notre classe. La différence se fait alors sur les réglages et sur la permanence de la concentration. » Bien calé au centre du lac, le petit M2 « Team New Wave » de Bertrand Geiser et Christophe Stamm s’emparait un instant de la tête du classement général toute catégorie.

L’orage en arbitre
Il était annoncé.. . il est arrivé. Peu après 17 heures, l’orage subit et violent, accompagné de pluie et d’une brutale accélération du vent s’est abattu sur la flotte. Un grain avec des « baffes » à plus de 20 nouds avec une grosse rotation à l’ouest qui permettait aux multis de tête de plonger vers Evian, et aux monocoques en route vers Le Bouveret d’envoyer le spi et d’accélérer au portant. Un coup de tabac qui provoquait quelques dégâts au sein de la flotte. La direction de course devait gérer une vingtaine d’incidents, mâts cassés et chavirages. Russel Coutts, solide et obstiné à la barre au cour du coup de vent revenait devant Rolle et soufflait la première place à Loïck Peyron toujours à la lutte avec Philippe Cardis (Julius Baer). Ernesto Bertarelli (Alinghi) était la grande victime du coup de vent. Son Décisison 35 démâtait devant Evian. A l’entrée du « petit lac », et avec le retour d’Alain Gautier, le sort de la course était loin d’être joué. Même le « petit » M2 Team New Wave semblait encore en mesure de bouleverser la hiérarchie des « gros » D 35. Au terme d’un haletant final plein de suspens, Banque Gonet s’imposait avec 2 minutes et 18 secondes d’avance sur « Julius Baer », au terme de 11 heures 45 de course. Philippe Cardis, héritait pour la seconde année consécutive de la seconde place. Loïck Peyron complète le podium devant son compatriote Alain Gautier lui même en véritable match race avec « Zen Too » de Picciotto.

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Hold-up tricolore sur le podium !

Chpt d'Europe 470 2006 Hongie
DR

Après le lac autrichien de Niesel pour les Jeux Mondiaux ISAF, c’est une autre plan d’eau, guère éloigné par ailleurs, le célèbre Lac Balaton (Hongrie) qui a accueilli jusqu’à hier les championnats d’Europe de 470. Une compétition qui aura été marquée par les tous petits airs – jamais plus de 7 noeuds de vent – et, voie de conséquence, par le peu de manches disputées (7). Il fallait des nerfs particulièrement solides pour l’emporter puisque les chances de pouvoir rattraper une mauvaise manche étaient d’autant plus réduites. Et à ce petit jeu les français ont excellé. Au point de truster le podium et même de placer 4 bateaux dans les cinq premiers grâce à la 5ème place de Nicolas Charbonnier et Olivier Beausset. Comme le note Loïc Billon, entraîneur national, ce résultat confirme la montée en puissance du 470 français depuis le début de la saison. Ce nouveau titre de champion d’Europe amène encore un peu d’assurance à Benjamin et Romain Bonnaud pour qui ce titre est une première. Les récents vice-champions du Monde ISAF sont incontestablement, depuis le début de l’olympiade, l’équipage référent en France. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les podiums de Ronan Dreano et Ronan Floch et de Pierre Leboucher et Vincent Garos garantissent une (saine) émulation dans le petit monde du 470 français (sans compter que Gildas Philippe et Nicolas Leberre, actuellement sur Tornado, n’ont sûrement pas dit leur dernier mot en 470). Si pour les garçons, ce championnat était l’un des trois objectifs majeurs de la saison il n’en était pas de même pour Ingrid Petitjean et Nadège Douroux. Les récentes championnes du Monde ISAF avaient annoncé en faire une régate de travail : il ne faut donc pas s’inquiéter outre mesure d’une 19ème place fort inhabituelle pour elles. Prochain rendez-vous pour les 470 : les préolympiques en août sur le site des JO.

Analyse de Loïc Billon, entraîneur des 470
«  Ce fut un championnat très atypique avec un vent oscillant entre 4 et 7 noeuds. Il n’y a eu que 7 manches de disputées ce qui a fait que nous sommes toujours restés avec les mêmes groupes (il n’y a pas eu, à l’issue des "qualifications",  l’habituelle redistribution de la flotte en rond or et argent, ndr). Ce résultat confirme les sensations que nous avions depuis le début de l’année avec un groupe qui monte en puissance. Pour les filles il ne s’agissait pas d’un objectif mais d’une régate de travail. Ingrid et Nadège ont eu quelques petites problèmes de vitesse et de placements dans la flotte." 

Interview de Benjamin Bonnaud :
«  C’est énorme ! Ce fut un championnat pas facile nerveusement car avec beaucoup de temps d’attente à terre, des régates dans du vent faible et donc avec davantage de parts données à l’aléatoire. Il n’y a jamais eu beaucoup d’écarts de points. La Meddal race a été intéressante à courir car avec beaucoup d’enjeux. C’était un de nos trois objectifs majeurs de la saison avec les Jeux Mondiaux et les championats du monde en automne donc pour le moment le bilan est bon ! Et en plus les français réussissent un super résultat d’ensemble !"

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Cap sur Saint-Malo

Record SNSM - Saint Nazaire/Saint Malo
DR

Le monocoque 60 pieds de Marc Guillemot ("Safran") qui choisissait de partir au ras de la côte, devançait le Corsair 31D "Astelle" d’Aymeric de Chezelles et l"Ecover" de Mike Golding tandis que "Crêpes Whaou !" prenait un départ lancé en bout de ligne. Le spectacle fut un vrai régal pour les spectateurs massés sur les jetées du port de Saint-Nazaire et à bord de dizaines de petites embarcations suiveuses.
 
Le petit jeu des bords millimétrés
 
Au près, en remontant le chenal, Franck-Yves Escoffier à bord de son multicoque 50 pieds prenait rapidement les commandes de la course, bénéficiant d’un avantage certain en terme de vitesse dans ces conditions de vent. Chez les monocoques 60 pieds, Marc Guillemot ("Safran") tirait les tous premiers bons bords et prenait quelques longueurs d’avance sur ses poursuivants immédiats, avec dans l’ordre l’"Ecover" de Mike Golding et le "Cheminées Poujoulat" de Bernard Stamm qui jouaient les éclaireurs sur une mer quasi plate, dans un vent d’une dizaine de nœuds. Des conditions idéales avant de négocier une première bascule de vent ce soir (voir point météo ci-après). Les premiers sont attendus demain en début d’après-midi à Saint-Malo. Pour mémoire, le record établi le 20 avril 2005 par Thomas Coville est de 1 jour, 1 heure, 37 minutes et 17 secondes.
 
Coville dans la course
 
Remis à l’eau vendredi soir à Saint Philibert après sept mois de chantier, le trimaran "Sodeb’O" a franchi la ligne du départ du record SNSM près d’une heure après les autres concurrents, la faute à un épais brouillard qui les a ralenti lors du convoyage entre la Trinité-sur-Mer et Saint-Nazaire effectué ce matin. Un joli geste sportif de la part de Thomas Coville et son équipage pour qui cette journée avait une saveur toute particulière puisque c’est la première navigation à bord depuis son chavirage dans la Transat Jacques Vabre !
 
Point météo :
 
Le vent de secteur ouest sud-ouest au moment du départ devait ensuite virer ouest en milieu d’après-midi puis revenir sud-ouest en soirée à l’avant d’un thalweg avant de fraîchir à 15-18 nœuds dans les parages de l’île de Ouessant. Pour la nuit et la matinée de lundi, le vent est toujours annoncé au sud-ouest mais devrait tourner ouest en milieu de journée à l’avant d’une nouvelle pertubation. L’arrivée sur Saint-Malo prévue lundi après-midi pour les premiers devrait se faire dans un vent de secteur ouest assez soutenu.
 

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