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Petits airs en vue…

Groupama-2
DR

Mise en scène en baie de Seine

En ce milieu de journée, la flotte navigue donc au large de la baie de Seine et les écarts marquent plus des voies différentes pour négocier la presqu’île du Cotentin qu’une réelle hiérarchie. Ce n’est qu’après le raz Blanchard (entre La Hague et les îles anglo-normandes) que la situation sera clarifiée car les courants de marée seront ensuite nettement moins importants et les effets de la côte moins marqués. Et logiquement, le vent commencera à s’établir au secteur Ouest à Nord-Ouest, ce qui permettrait aux six équipages de faire route directe vers Ouessant. D’une phase tactique, la course passera alors à une phase vitesse pure avant une nouvelle période d’incertitude stratégique au large de la Bretagne.

Mais ce mardi matin, Franck Cammas et son équipage (Groupama 2 ont réussi à faire le « break » alors qu’il naviguaient à vue avec Banque Populaire IV au lever du jour du côté de l’Angleterre. Le trimaran vert a réussi à s’échapper tandis que Pascal Bidégorry voyait Michel Desjoyeaux fondre sur lui, Géant ayant choisi de tricoter au gré des bascules de vent. Pendant ce temps, les deux Gitana préféraient faire la « cuillère » en milieu de Manche, une option qu’il leur faudra valider au passage de la pointe de Barfleur : vont-ils butter sur la presqu’île ou passer à la bordée, sans avoir à virer de bord ? Quant à Antoine Koch et ses jeunes équipiers (Sopra Group), ils ont souffert la nuit dernière dans les petits airs variables et se sont faits légèrement décrocher, ce qui ne fait pas leurs affaires, car la brise de ce mardi matin favorise les leaders… En tout cas, ce « démanchage » marque la premièr possibilité pour le leader actuel (Groupama 2) de confirmer son échappée, pour l’instant limitée. Mais avec son positionnement plus Nord que les deux Gitana, Franck Cammas pourrait bien augmenter son avance car il va bénéficier d’un courant de marée descendante plus fort pour passer la pointe de La Hague. Reste que le vent n’a pas encore pris se quartiers… Cotentin, premier passage à niveau ?

Source Multicup 60′

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Interview de Francis Joyon

Francis Joyon
DR

Repartir pour un tour du monde en solitaire sur un multicoque géant, cela n’a rien d’anodin…
Non, c’est certain ! Et il est vrai que même si d’autres défis sont au programme du futur bateau, le tour du monde reste l’objectif principal. La fin de construction est ciblée pour le milieu du printemps 2007, ce qui va nous permettre de disposer d’une bonne période de mise au point et de montée en puissance. Quant au grand départ, je le prévois, pour l’heure, ve2007, c’est un mois qui avait parfaitement convenu au niveau de la météo lors de mon premier tour.

Le premier effort a été conséquent et pour autant, il faut déjà y retourner car ton titre a été repris ! Comment l’envisages-tu ?
C’est très motivant de repartir à l’assaut d’un tel défi. Les conditions sont cette fois très différentes, car en 2003, le temps de référence était ancien, il avait été réalisé avec des escales… Aujourd’hui naturellement, ma volonté de compétition est plus grande : le temps d’Ellen MacArthur est assez « béton » et il ne faut pas oublier que d’autres concurrents s’activent sur le même projet à l’heure actuelle !

Parlons un peu du nouveau bateau et de ta collaboration avec Nigel Irens et Benoît Cabaret…
J’aime l’approche de Nigel. Il a ce côté « artiste » qui me parle beaucoup. A titre d’exemple, après avoir dessiné les flotteurs sur son ordinateur, il a demandé quelques jours de délai pour en réaliser une maquette en bois et bien la regarder pendant quelques jours, y réfléchir et se laisser la possibilité de faire évoluer la forme. A la suite de cela, il a d’ailleurs modifié ses plans. C’est une démarche qui me touche beaucoup.

Comment avez-vous fonctionné ?
J’ai livré un cahier des charges assez précis, mais un avant-projet existait dans les cartons de Nigel et de Benoît, et nous avons en réalité mené une réflexion commune. J’ajouterais que l’ancien Idec a également servi de référence. Nous avons ressorti la maquette pour voir ce qui était bon et donc à conserver et au contraire, les points sur lesquels il était important de travailler.

Penses-tu que c’est un bateau qui va surprendre ?
Je crois que oui ! Mais il faut encore patienter un peu…

Avez-vous cherché à conserver une certaine polyvalence, pour qu’il soit également exploitable en équipage ?
Oui, c’était un des points du cahier des charges, j’ai voulu réserver cette possibilité.
On imagine que la fidélité de ton partenaire est importante à tes yeux…
Bien sûr, et il a tout de même fallu que Patrice Lafargue (Président de la société IDEC) fasse preuve d’une foi certaine pour se relancer dans une telle aventure ! La réappropriation du record du tour du monde lui tenait à cœur, l’idée d’un bateau neuf le séduisait et il a eu le cran de franchir le pas, ce qui est tout à son honneur.

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Sikkens pour le bois, VC17m pour la performance.

International Peinture
International Peinture

Commercialisée par International, la marque Sikkens est bien connue pour son expertise dans le traitement du bois.
Cetol Marine (de Sikkens) est un traitement haute performance pour tous types de bois, classiques ou exotiques, gras ou non, intérieurs ou extérieurs.
Cetol Marine = ( Lasure + Huile pour bois + Saturateur ) en un seul produit !
Comment Cetol Marine se différencie-t-il des autres traitements pour bois ?
– micro-poreux, il laisse respirer le bois (le taux d’humidité du bois reste stable)
– flexible, il permet au bois de rester « souple » et « travailler » sous l’effet des variations de températures
– contenant de l’oxyde de fer transparent, il forme un véritable bouclier anti UV
– très étanche (bien que micro-poreux !), il protège le bois de l’humidité et des projections d’eau
– saturant parfaitement le bois, il ne pèle pas dans le temps
– prêt à l’emploi, il s’applique sans dilution et le ponçage entre couches est inutile
– simple à mettre en oeuvre, il apporte une protection parfaite en seulement 3 couches
– formulé à l’origine pour les ponts, il peut être appliqué sur tous types de bois (y compris le teck) et est très résistant aux impacts et à l’abrasion
– de finition satinée, il existe en 3 teintes (Light, Natural et Teck)

En quels endroits appliquer Cetol Marine ? Les ponts, mains courantes, cales pieds, marches, planchers, mâts, portes de cabines…
En hors nautisme : salons de jardin, barrières, planchers de terrasses…

Toujours concernant International, il est à noter que le VC17m Extra blanc s’est dernièrement illustré dans l’Obelix Trophy sur un J92 (1er) et sur le même J92 lors du Spi Ouest (2e en classement provisoire). De plus en plus de régatiers adoptent VC17m Extra blanc, déjà célèbre pour sa glisse dans sa version anthracite au préalable, la vague blanche commence à déferler. Bons résultats également dans la Cervantes (Cowes-Le Havre), sur un jpk 9.60 ayant terminé 1er dans sa classe et 3e toutes classes.

Un partenariat technique est en cours entre International et Temenos 2 de Dominique Wavre actuellement en construction en Nouvelle Zealand. Tout le bateau est en International.

Plus d’infos : www.yachtpaint.com

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Cisailles à haubans Holmatro.

Holmatro
Holmatro

Holmatro est le leader mondial sur le marché des outils hydrauliques haute pression pour les pompiers et autres organisations de sauvetage. Le concept de cisailles d’urgence à profité du savoir-faire technologique d’Holmatro en matière de sauvetage, utilisé pour désincarcérer les victimes d’accidents de voiture.

Ces outils d’urgence peuvent être utilisés en bateau face à des situations d’urgence comme le démâtage. Dans cette situation, les étais peuvent poser de sérieuses difficultés alors que l’on tente de dégager le mât pour protéger le bateau. Il est alors nécessaire de posséder des outils spéciaux afin de pouvoir couper les étais faits de matériaux bien plus solides que le sont ceux utilisés pour les voitures. Avec les nouvelles cisailles d’urgence d’Holmatro, ces étais et haubans pourront être coupés facilement et en toute sécurité.

Ces cisailles d’urgence sont disponibles :
– cisailles manuelles avec pompe hydraulique intégrée
– cisailles hydrauliques avec batterie
– cisailles avec pompe hydraulique séparée et raccord de 3 mètres (pour permettre l’utilisation avec distance de sécurité)

Caractéristiques des cisailles d’urgence :
– taille de découpe maximum : rod jusque -115 (22,2 mm) et câbles jusque 20 mm
– support ajustable pour une découpe facile et efficace
– retour de lame automatique après chaque découpe ou valve de libération séparée sur la pompe

Plus d’infos : www.holmatro-marine.com

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94 nouveautés bateaux déjà annoncées au Grand Pavois !

Grand Pavois
Grand Pavois

– 94 nouveautés bateaux déjà annoncées à J – 5 mois de l´événement
– 30 multicoques ont déjà réservé leur emplacement au Grand Pavois 2006 dont des bateaux hors du commun
– De nombreuses avant-premières 2007 en exclusivité !

Inauguré en 1973, le Grand Pavois a connu depuis plus de 30 ans une évolution constante pour être classé dans le trio de tête des plus grands salons nautiques internationaux à flot. Ainsi, le rendez-vous traditionnel de septembre est parti pour battre des records de nouveautés produits. Avec 160 nouveautés bateaux présentées en 2005, 2006 s´annonce comme un grand cru avec nombre d´avant-premières 2007 ! En effet, il est intéressant de noter que beaucoup de chantiers français et étrangers vont présenter du 20 au 25 septembre leurs nouveaux modèles 2007 au grand public. À fin avril, près de 100 nouveautés bateaux sont d´ores et déjà inscrites.

Les multicoques toujours plus présents !
À 5 mois de l´événement, plus de 30 multicoques ont réservé leur emplacement au Grand Pavois 2006. Premier rendez-vous mondial du multicoque habitable selon les professionnels du nautisme, le salon de septembre de la façade Atlantique présentera cette année une quarantaine d´unités au grand public dont une grosse majorité de catamarans et trimarans à voile mais aussi à moteur. Comme l´an passé, le Grand Pavois consacrera cette année deux pontons aux multicoques et confirme bien les 50% d´augmentation constatés l´an passé tant en nombre de bateaux exposés qu´en surface d´exposition consacrée. Côté dimensions et unités hors du commun, à noter la présence d´une nouvelle unité de 74 pieds, le Privilège 745 de chez Alliaura Marine, d´un trimaran de série de 42 pieds, le Krysalid 42 de chez Auriga Yacht, dont deux unités participeront à la prochaine Route du Rhum skippées par Karen Leibovici et Damien Seguin. À noter également deux autres premières mondiales avec les présences du dernier Lagoon 420 équipé de moteurs électriques du chantier bordelais Lagoon et du Mahé 36 de Fountaine-Pajot. Un chantier que l´on ne présente plus et qui fête cette année ses 30 ans ! Enfin, il sera possible de voir le « petit » trimaran mythique A Capella de Charlie Capelle (plan Walter Grenne construit en 1980) qui participera également au rendez-vous malouin de fin octobre. L´occasion de rappeler le destin incroyable de ce sister-ship du bateau Olympus Photo qui gagna la Route du Rhum en 1978 entre les mains de Mike Birch…

Des avant-premières 2007…
Plusieurs autres nouveautés seront exposées en avant-première 2007 au Grand Pavois cette année. À fin avril, nous savons d´ores et déjà qu´Alliaura Marine présentera une autre nouveauté catamaran avec son Privilège 445. À remarquer également le Bandit 800 CC sur plan Pierre Rolland, un trimaran de 7 mètres de large construit chez Bandit MD´O. Auriga Yacht Ltd présentera une autre nouveauté  2007 : le Karukera 6.5, un intéressant petit monocoque de sport type open. À noter également de nombreuses nouveautés 2007 chez les voiliers monocoques avec le nouveau Dehler 44A, l´Harmony 31 de Poncin Yacht, le Pogo 40 (Structures) dans sa version croisière d´un tirant d´eau de 2,20 mètres, le Nordship 40S (Nordship Yachts) avec son double cockpit sans oublier deux nouveautés Jeanneau les Sun Odyssey 36i et 39DS ainsi qu´un intéressant dériveur intégral de 8,43 m, le Skolpen 27 du Chantier Naval de l´Arguenon. Rappelons que le Grand Pavois est le salon le plus représentatif de la richesse de la production française avec nombre de petits chantiers présents.

Le Grand Pavois se singularise également par le nombre d´unités présentées dites de voyage. La grande croisière et les voyages autour du monde se généralisant, on pourra voir cette année dans les avant-premières 2007 annoncées à fin avril : le Lansart 47 sur plan Guillaume Verdier, l´Ovni 365 du chantier Alubat sur plan Lombard et l´Azzuro 42 de chez Alliage sur plan Berret-Racoupeau. Sans parler des nouveautés gardées encore secrètes par les chantiers…

Plus d´infos : www.grand-pavois.com

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Le Team Ocean lance son blog !

Team Brossard
Team Brossard

Considérant que le blog est aujourd´hui incontournable, Team OCEAN décide d´ouvrir le sien ! Une manière pour eux d´être encore plus près de leurs partenaires et de leur public, et d´offrir plus d´interactivité.

Vous pourrez ainsi retrouver régulièrement sur ce blog : exclusivités, confessions, interviews, articles, photos, vidéos…
D´ores et déjà une belle video d´une sortie du tout nouveau 49er Brossard.

Et vous pourrez réagir aux articles et poser des questions : c’est un véritable blog !

A découvrir et à suivre sur : http://team-ocean.com/blog/

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Court sprint vers New York

Parade of Sail to Anapoli
DR

Si le soleil était de la partie, les petits airs versatiles qui ont soufflé sur la longue et étroite baie de Chesapeake ont donné du fil à retordre aux sept concurrents qui ont dû enchaîner les empannages pendant plus de 12 heures pour sortir de ce long estuaire de 85 milles.
Très peu ventée, cette première partie de course a mis les plans Kouyoumdjian du Team ABN AMRO à la peine ; Sébastien Josse, à la barre d’ABN AMRO TWO, se sortant cependant mieux que son aîné des pièges de ce départ à vitesse réduite.
Toujours très groupés au moment de la sortie de la Baie de Chesapeake, les concurrents ont été cueillis, comme prévu, par les effets d’une dépression annoncée depuis plusieurs jours. Des vents de nord-est de 20 nœuds, forcissant en rafale à 35-40 nœuds sont entrain de redistribuer les cartes alors qu’il reste encore un peu plus de la moitié du parcours à couvrir avant d’arriver au pied de la statue de la Liberté de la « Big Apple ».
Retrouvant les conditions musclées pour lequel il a été taillé, ABN AMRO ONE a retrouvé tous ses moyens et a remonté peu à peu la flotte dont il a pris le commandement cette nuit.
Laissant ses adversaires naviguer à vue le long des côtes américaines et opérer un marquage en bonne et due forme, ABN AMRO TWO tente une option au large, ce qui explique sa position en queue de classement à 11h ce matin, les positions étant toujours calculée par rapport au but en ligne directe.
Assaillis depuis Rio, par trois « poids lourds » de cette édition 2005-2006, Movistar, Pirates des Caraïbes et Brasil 1, Josse et les Kids d’ABN AMRO TWO, doivent faire preuve de sang froid, mais aussi d’opportunisme et d’un zeste de témérité, pour reconquérir leur place sur le podium de cette édition. Un challenge que ce jeune équipage est prêt à relever avec la hargne et le courage qu’on lui sait depuis le départ de Vigo.
Les concurrents sont attendus à New York cette nuit ou demain matin, mardi, aux premières heures du jour.
Après 48h de repos, les 7 VO 70 reprendront la mer jeudi 11 mai, cap sur Portsmouth, en Angleterre

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Les multi ont quitté Londres

Départ Londres Alpes Maritimes
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Tradition anglaise oblige, c’est à l’heure du thé que les six équipages (36 marins) ont entamé pour de bon et pour de vrai la course qui doit les conduire à longer les côtes européennes, via la mer du Nord, la Manche, le golfe de Gascogne, le détroit de Gibraltar et la Méditerranée.
Tea time à terre et sea time pour la flotte des multicoques : à 17h09, ils ont coupé la ligne mouillée dans la Tamise, là où le fleuve s’élargit avant de rejoindre « la grande mer, la mer salée comme dit Michel Desjoyeaux, là où évidemment il y a plus de place pour manœuvrer… ».
Devant les étraves affûtées pour en découdre : 2 650 milles et sans doute une bonne dizaine de jours de mer sur fond de bataille navale pour le moins relevée. Les conditions météo s’annoncent et se confirment difficiles, non pas tant à cause de la force du vent mais bien plus parce que les brises capricieuses et aléatoires ont promis de souffler pile dans l’axe de la route de la Manche à la sortie du golfe de Gascogne. Au près de Trafalgar Square à Gibraltar !
Sur la zone de départ, comme prévu, le front froid s’en est allé laissant la place à des passages de grains plus isolés et des brises mollissantes, variables en force et direction. En Manche, tous les ingrédients sont déjà bien réunis pour un début de course que tous annoncent tendu, tactique et électrique.

Top départ !
La course est lancée. A 17h09, à l’heure d’aborder le chenal de sortie, la bataille fait déjà rage entre les trois trimarans les plus prompts à couper la ligne dans du Sud, Sud-Ouest de 8-10 nœuds, tribord amures au débridé. Top départ ! Derrière Groupama 2, Banque Poulaire IV, Géant semble déjà profiter de sa position au vent de la flotte. Suivent ensuite dans l’ordre Gitana 11 (Fred Le Sopra Group (Antoine Koch) et Gitana 12 (Thierry Duprey).

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Géronimo est arrivé à Hong-Kong

Géronimo à Hong Kong
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Lorsque la campagne dans le Pacifique et en Asie a été décidée, Olivier de Kersauson et son équipe ont souhaité répondre favorablement à l’invitation du Royal Hong Kong Yacht Club. Le record du Pacifique d’Est en Ouest finissant au Japon, le WSSRC a accepté d’ouvrir une nouvelle route pour l’établissement d’un temps de référence entre Yokohama et Hong Kong.

C’est désormais chose faite en 4 jours 17 heures, 47 minutes et 23 secondes, après 1650 miles parcourus. Si Olivier de Kersauson ne s’avoue qu’à moitié satisfait, il s’en explique : « Nous sortions de 14 jours éprouvants sur le record du Pacifique et quatre jours après l’arrivée, nous sommes partis sur ce parcours car une fenêtre satisfaisante s’ouvrait pour les premières heures. Mais une fois passée, les vents ont commencé à faiblir inexorablement jusqu’à disparaître parfois, comme lors des deux derniers jours. Geronimo faisait des sauts de puce avec des vents hérétiques passant de 2 à 12 nœuds d’une heure à l’autre. Le tout avec une chaleur accablante qui faisait du bateau un four… ça vous rend un peu pressés d’arriver. »

Il n’en resta pas moins que la route empruntée par Olivier de Kersauson et ses sept membres d’équipage relève d’un parcours complexe et intéressant. « Nous traversons différents systèmes météo et comme les données sont bien plus rares dans ces zones, nous avons recours à l’instinct. Aux vues des difficultés météo que nous avons rencontrées sur la fin de notre record sur le Pacifique ou de celles d’Ellen Mac Arthur dans sa campagne asiatique, nous n’avons pas hésité à prendre cette fenêtre de départ. Le temps final ne me satisfait pas pleinement au regard du potentiel de Geronimo. Mais comme dans toute nouvelle expérience, il faut un « premier » pour essayer. L’essence même de ces nouvelles routes, c’est aussi de relier les civilisations et les hommes entre eux. On découvre encore, on apprend toujours. C’est un grand luxe que de pouvoir encore s’émerveiller de nos jours. »

Prochaine tentative, le record du Pacifique nord entre Yokohama et San Francisco !

Après 3 semaines de chantier réalisé à San Diego, un record du Pacifique et ce dernier parcours en Asie, l’équipage va maintenant pouvoir souffler un peu et découvrir la foisonnante HongKong. Geronimo restera 10 jours à Hong Kong avant d’être convoyé vers Yokohama pour une tentative de record sur le Pacifique, d’Ouest en Est vers San Francisco.

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Loïck Peyron remporte le Grand Prix Chopard sur OKALYS

Grand Prix Chopard
DR

Samedi, des airs providentiels ont permis aux huit équipages de se livrer à deux manches fort intéressantes d’un point de vue tactique. OKALYS, le catamaran de Nicolas Grange barré par Loïc Peyron, dominait déjà la situation en choisissant les meilleures options.

Dimanche, l’édition 2006 du Challenge Julius Baer prenait véritablement son envol grâce à des conditions météo plus favorables : une légère Bise (6-10 nœuds) permettait de lancer trois manches supplémentaires. A égalité de points avec ALINGHI au classement final, OKALYS remporte le Grand Prix Chopard pour la deuxième année consécutive, grâce au nombre de régates remportées sur le week-end. A deux points des deux premiers, CADENCE complète le podium. L’intensité des régates et les écarts minimes au classement final laissent augurer d’un championnat très prometteur et confirment une hausse de niveau incontestable au sein de la flotte des D35.

Propos recueillis à l’issue du Grand Prix Chopard:

Nicolas Grange, propriétaire et co-skipper d’OKALYS
« Nous avons commencé avec deux belles victoires et les manches d’aujourd’hui étaient beaucoup plus serrées. Cette année, chaque bateau aura ses chances car plusieurs d’entre eux ont renforcé leurs équipages. Nous avons gardé une équipe homogène composée de passionnés. »

Christian Wahl, tacticien d’ALINGHI
« Ernesto Bertarelli a barré tout le week-end. C’est quelqu’un qui a beaucoup de talent et de concentration. Au sein du Team Alinghi, notre grande force, c’est d’avoir su travailler sur la polyvalence au sein de l’équipage et de pouvoir en tous temps changer de barreur. »

Jean-François Demole, propriétaire de CADENCE
« Nos départs d’hier nous ont fortement pénalisé. En nous concentrant sur la question, nous avons aujourd’hui remédié au problème et pu prendre de bons départs, nous dégager et c’est ce qui a fait la différence. Nous sommes très heureux de terminés sur le podium.

Karl-Friedrich Scheufele, co-président de Chopard
« En tant que partenaire du Challenge Julius Baer, je suis ravi que la nature ne nous ait pas complètement laissé tombé et le vent se soit levé finalement. Et en temps qu’aficionados, je suis fier d’accompagner CADENCE dans ce projet. »

Prochaines régates :
– HP Cup La Réserve – ProAm : 20 mai 2006
– HP Cup La Réserve – Open : 21 mai 2006

Résultats du Grand Prix Chopard

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