Le chantier Oceanlake Marine, et son patron Calle Hennix nous on fait part du programme d´automne de leur trimaran monotype de régate signé Marc Lombard : le SeaCart 30.
Le but : faire essayer le bateau à un maximum de personnes et vendre quelques uns des 5 exemplaires aujourd´hui disponibles à la livraison.
– Salon de Cannes du 8 au 13 Septembre – Salon de Monaco (sous réserve) du 22 au 25 Septembre – Régates Royales du 24 au 30 Septembre – Les Voiles de Saint Tropez du 1er au 8 Octobre – Salon de Gênes : 9 au 15 Octobre
Une nouvelle société, , Eclipse SatCom, est née en région parisienne.
Eclipse SatCom commercialise les services et produits de télécommunications par satellite des réseaux INMARSAT, IRIDIUM, THURAYA et GLOBALSTAR.
A la tête d´Eclipse SatCom, on retrouve Grégoire ASSE, bien connu des teams managers et skippers, puisqu´il a été ces cinq dernières années l´interlocuteur privilégié dans les domaines des télécommunications par satellite pour une majorité des multicoques et monocoques IMOCA.
Aujourd´hui, Eclipse SatCom propose, en plus des services et produits de télécommunications par satellite, un équipement de vidéo communication et de Visioconférence portable : le FRONTLINE Communicator. Cet équipement est composé d´un micro-casque caméra, d´un boitier émetteur/récepteur WiFi et d´un soft de lecture PC. Facile d´emploi et surtout très léger, il permet à un équipier où au skipper solitaire de pouvoir communiquer avec son équipe à terre tout en continuant à faire avancer son bateau. Un large choix d´accessoires est proposé, et le FRONTLINE Communicator est compatible avec tous type de caméras et de micros.
Cet équipement est compatible avec les INMARSAT FLEET77, très en vogue sur les bateaux de courses actuels.
Pour joindre Eclipse SatCom et son équipe, un numéro de téléphone 01.56.34.27.10, demander Grégoire ou par mail, gregoire.asse@eclipse-services.com.
Sur le papier, l’histoire est belle et fait écho à la célèbre chanson de Laurent Voulzy. En effet, les marins engagés sur cette épreuve devront parcourir près de 3500 milles, en solitaire, sur un bateau d’un peu plus de 10 mètres ! Un programme long de près de trois semaines, qui réclamera endurance, courage et talent.
Alors que cette transat en solitaire et à armes égales ouvre de nouveaux horizons à la course au large, elle contribue également au rapprochement de deux îles qui ont su conserver toute leur authenticité. Quand, en juillet dernier, les autorités de Marie Galante et Belle Ile en Mer se sont rencontrées pour la première fois à l’instigation de Pen Duick, l’idée d’un jumelage entre les deux îles était déjà dans l’air depuis longue date. Le rapprochement, désormais scellé, apporte tout son bien fondé au nouveau parcours du Trophée BPE.
Le départ aura lieu de Belle Ile en Mer le 25 mars. Une vingtaine de Figaro Bénéteau 2 est attendue pour participer à cette traversée vers Marie Galante (3436 milles). Le parcours est libre, sans aucune marque. Ainsi, les skippers auront toute latitude pour exprimer leur talent de stratège au fil des trois semaines de course.
Après la Rochelle en 2002, ce sera ainsi la seconde fois que la France accueillera à l’occasion d’un championnat du Monde la très dynamique Classe Internationale des J 80. Ce petit (8,50m) monotype connaît en Europe et dans le Monde un engouement spectaculaire depuis son lancement en 1991. Plus de 800 unités naviguent actuellement sur tous les océans de la planète, dont une grande partie issue du chantier J Europe d’Olonne sur mer en Vendée. Le J 80 est un support reconnu par l’ISAF (International Sailing Federation).
"33 bateaux étaient cette année en lice à Corpus Christi au Texas pour l’attribution du titre mondial" raconte Ludovic Gilet. "Nous avons su attirer 53 J 80 lors du dernier Spi Ouest France à la Trinité sur mer. Nous serons près de 50 fin septembre au Crouesty pour notre national et nous pensons raisonnablement pouvoir compter sur une participation record l’an prochain de 70 bateaux pour le Mondial." Les pays scandinaves, Suède en tête, connaissent à leur tour une véritable frénésie autour du J 80. Frénésie que partagent l’Angleterre, l’Italie et l’Espagne dont les commandes ne cessent d’affluer chez J Europe, constructeur du voilier pour le Vieux continent.
"La SNT, qui a récemment organisée les Championnats du Monde de Mumm 30, est pour nous synonyme de sérieux et de rigueur, sans pour autant négliger l’aspect convivial d’une telle réunion" poursuit Gilet. "Nous tenons à conserver cet esprit fraternel qui règne au sein de la Classe française et à le partager avec nos compétiteurs étrangers."
Ce titre mondial de plus en plus envié sera ainsi convoité par nombre de russes, de belges, d’allemands, anglais ou italiens. Les américains Glenn Darden ou John Kolius, sacrés à Corpus Christi devraient venir défendre leur titre. Un vrai Challenge pour les spécialistes Français, Eric Brezellec ou le récent champion d’Europe Benjamin Diouris (équipe de France militaire) en tête.
Franck Cammas (Groupama 2) : «Il y a de l’activité au programme de l’année prochaine : quatre Grands Prix, un Trophée et deux courses au large. Jamais le programme ORMA n’a été si complet. J’espère juste qu’il sera réalisable. Cela implique qu’il y ait des bateaux, au moins six. C’est vrai qu’il ne faut pas faire des régates s’il n’y a pas assez de concurrents parce que ce n’est pas très intéressant, ni pour les skippers, ni pour le public et encore moins pour le partenaire financier. Cependant, il faut être optimiste. A mon sens, la Multi Cup est un super produit sportif aussi bien pour les sponsors que pour les marins : c’est pourquoi je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de monde qui vienne sur ces épreuves. C’est un peu dommage d’avoir de si beaux bateaux et de ne courir qu’une course par an. »
Loïck Peyron (Gitana 11) : « Le programme de l’année 2007 est intéressant même si j’aurais bien aimé qu’on fasse le Fastnet en fait. Mais la bonne nouvelle de l’histoire, c’est qu’il y a des gens qui y travaillent depuis des mois, qui ont pris les choses en main depuis janvier. Aujourd’hui, on voit tout le fruit de ce travail, malheureusement pas dans le nombre des bateaux et c’est tout le problème. Le problème des armateurs et des skippers qui ne veulent pas jouer le jeu alors que certains se sont engagés à le faire. C’est sûr, à titre personnel j’ai une énorme rancoeur envers les absents. Il y a onze ans ici, je disais exactement la même chose d’un bateau d’ailleurs qui portait le même nom et d’un autre : ils n’étaient pas là parce qu’ils avaient autre chose à faire. Comme quoi, c’est unéternel recommencement. En dix ans, ça n’a pas évolué et ça ne changera pas tant qu’une organisation digne de ce nom ne comprendra pas qu’il faut être intransigeant. Même quand on est demandeur, à un moment ou un autre, il faut être ferme pour faire progresser les choses et c’est ce qui manque. En fait, il y a toujours trop d’intérêts différents, parfois divergents mais il me semble que ce qui est proposé pour l’an prochain est assez positif. Concernant la contrainte des six bateaux, je suis optimiste. Plusieurs arguments mécaniques et éthiques pourraient rapidement faire venir des bateaux. Quand je propose un système de handicap, ça en fait fuir un éventuellement mais ça peut peut-être en faire venir cinq autres. C’est une question de choix. »
Michel Desjoyeaux (Géant) : «L’année prochaine, je ne serai pas sur la Multi Cup en tant que skipper sur un trimaran. Peut-être en tant qu’équipier mais pour l’heure, je n’en sais rien. Il me parait néanmoins indispensable de poursuivre les efforts pour médiatiser et internationaliser la Multi Cup sans pour autant oublier qu’aujourd’hui sur le circuit, les sponsors sont français, intéressés par le marché français. Ils ne sont donc pas forcément prêts à aller en Italie ou en Suède même si ce sont de beaux plans d’eau et qu’il y a du public. Etre sponsor d’un bateau est avant tout une démarche économique. Maintenant, si on arrive petit à petit par l’internationalisation à trouver des sponsors de plus grande dimension que ce qu’on a déjà actuellement, cela permettra effectivement aux étrangers de s’intéresser à ce circuit et à ces bateaux qui sont des machines exceptionnelles. A mon sens, leur potentiel n’est pas assez exploité. Il faut travailler encore, trouver d’autres solutions. »
Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) : « C’est un programme qui me va tout à fait, avec deux course off-shore qui sont loin de me déplaire. S’il convient à mon armateur, moi je suis prêt à le suivre. Reste la contrainte des six bateaux. Je pense toutefois qu’aujourd’hui elle est nécessaire pour obliger les skippers, les partenaires et les organisateurs à faire le maximum pour redynamiser le circuit. Il en vaut la peine mais il faut que chacun y mette un peu du sien. »
Source Multicup 60
Programme de la Multi Cup 2007 : *12-21 mai : Londres-Marseille (2 500 milles) *24-26 mai : Trophée de Marseille *14-17 juin : Grand Prix d’Espagne (Palma) *12-15 juillet : Grand Prix du Portugal (Portimao) *28 juillet-10 août : Bordeaux-Stockholm ( 2 500 milles) *16-19 août : Grand Prix de Suède *début septembre : Grand Prix / ville à déterminer
L’IMOCA et Royale Production- l’organisateur de l’épreuve, ont déjà recueilli le souhait d’une douzaine de skippers d’en découdre sur ce parcours majestueux et difficile à la fois. Parmi eux, on retrouve les deux premiers vainqueurs de la course, Vincent Riou (PRB) en 2003 et Roland Jourdain (Sill et Veolia) en 2005. Il faudra aussi compter sur Jean Le Cam (VM Matériaux), qui aura soif d’effacer la déception de l’an dernier lorsque son monocoque avait démâté au large de l’Ecosse. Brian Thompson, qui connaît bien le parcours, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) sur le premier 60 pieds Farr de l’histoire (l’ex-Virbac-Paprec) et Jérémie Beyou (Delta Dore) seront également de redoutables adversaires. Sans oublier le futur skipper de l’écurie britannique Offshore Challenge, dont le nom n’est pas encore connu.
Cerise sur le gâteau, la Calais Round Britain Race 2007 sera peut-être l’occasion de découvrir quatre nouveaux monocoques flambant neufs qui participeraient à leur première course. Le premier 60 pieds de Yann Eliès, du nouveau plan Farr de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec), de l’attendu premier mono 60 signé Van Peteghem/Lauriot-Prévost – Verdier pour Marc Guillemot (Safran) et nous l’espérons, le retour de Michel Desjoyeaux sur une seule coque.
En 2005, le suspense pour la victoire entre l’équipage de Mike Golding et celui de Roland Jourdain n’avait pris fin qu’aux premières lueurs du dernier jour de course. Avec un plateau aussi exceptionnel l’année prochaine, nul doute qu’ils seront encore plus nombreux à jouer des coudes au passage de la dernière marque de parcours, devant Douvres. Le dernier bord, entre Douvres et Calais, fait l’objet d’un record toujours détenu depuis 2003 par Charles Hedrich (Objectif 3) en 1h18’50” (vitesse moyenne 14,62 nœuds). Quant au record de l’épreuve, il appartient depuis la dernière édition à Roland Jourdain (Sill et Veolia) en 6 jours 16 heures 43 minutes 21 secondes (vitesse moyenne 11,29 nœuds).
Réactions : Vincent Riou (PRB) , premier vainqueur en 2003 : " J’ai beaucoup de plaisir à revenir sur cette course qui est magnifique et exceptionnelle. J’ai eu la chance en 2003 de la gagner dans du petit temps avec un bateau de petit temps. J’aimerais bien refaire la même chose avec plus de vent pour mon nouveau 60 pieds. Ce qui est bien avec ce parcours, c’est qu’en tournant autour d’une grande île, il y a tout le temps des transitions qui relancent la course. C’est vraiment intéressant tactiquement. "
Roland Jourdain (Sill et Veolia) , deuxième vainqueur de l’épreuve en 2005 : " On y retourne avec grand plaisir, d’abord parce qu’on a un titre à défendre, mais aussi parce qu’on a découvert un parcours génial. Sportivement, c’est une semaine de bagarre intense. On se retrouve à chaque pointe, à chaque cap. C’est un parcours à l’esthétique superbe, avec du côtier, du large, des paysages somptueux, de la brume, du chaud, du froid, des cargos, enfin, tout ce qu’on peut trouver sur l’eau aujourd’hui. "
Comme la veille, des régates courues avec une brise de secteur Sud-Est qui se renforçait au fil de la journée. « depuis vendredi, nous avons mis de l’huile dans les rouages. La cohésion d’un équipage ne tient pas à grand-chose. De bons départs font la différence » se réjouit Deruelle avant de révéler « que l’entente avec le tacticien Fabien Henry est parfaite. Je lui fait entièrement confiance et il prend seul les décisions » . Une confiance totale appréciée à sa juste valeur par le skipper de Toulon-Provence-Méditerranée-COYCH –vainqueur du Tour de France à la Voile 2005 et vice champion du monde l’an dernier de Mumm 30 – invité par le skipper phocéen ; « c’est un véritable bonheur de naviguer avec eux, c’est vraiment sympa car notre entente est sans faille à bord »
Fedensieu sauve l’essentiel Un sans faute qui permet aux Marseillais de prendre les rênes de cette 14ème édition de la Route des Îles à égalité de points avec Jimmy Pahun (Île de France) grâce aux trois succès obtenus depuis le départ. Si les Franciliens n’ont pas encore dit leur dernier mot, Pahun sait qu’il devra ; « prendre de meilleurs départs pour espérer s’imposer car pour le moment je n’y arrive pas ». Ancien leader, Alain Fédensieu sauve sa place sur le podium provisoire en finissant troisième dans l’ultime bataille navale et reste par la même occasion au contact des deux leaders. Une traversée déterminante La flotte des quatorze Mumm 30 quittera mardi matin le continent à 9 heures pour s’élancer dans la grande étape de liaison programmée entre la cité phocéenne et Calvi, via un passage à Porquerolles dans le Var. L’an dernier Dimitri Deruelle qui s’était alors adjoint les services de Loick Peyron en tant que navigateur avait fait la différence dans une traversée qui attribue un coefficient trois au classement général. Une étape où sont prévus des vents bien établis de secteur Est-Nord-Est. Autant dire, une navigation éprouvante pour les concurrents face au vent dans un premier temps puis aux allures plus débridées en atterrissant sur l’île de beauté. Les premiers bateaux sont attendus mercredi dans la matinée à Calvi.
PROGRAMME :
Départ mardi 12 septembre à partir de 9 heures de l’étape de liaison Marseille-Calvi. Arrivée des bateaux est prévue mercredi 13 septembre dans la matinée.
Le voilier de l’armateur et skipper Neville Crichton a remporté la Maxi Yacht Rolex Cup qui s’est conclue aujourd’hui à Porto Cervo en proclamant Alfa Romeo et son skipper vainqueurs de la compétition la plus prisée de la saison au niveau international et réservée aux racer , les formules 1 de la mer. Durant l’événement organisé par le Yacht Club Costa Smeralda , le maxi yacht a donné la preuve qu’il est capable de gagner des compétitions où les bateaux s’affrontent sur la base de rating et de handicaps relatifs à ces derniers . Une fois encore , Neville peut affirmer « Alfa Roméo reste le bateau que tout le monde rêve de battre ».
Derrière Alfa Roméo et Neville Crichton se sont classés Morning Glory et Wild Oats , des adversaires rapides et de grande valeur, étant données les victoires qu’ils ont remportées dans le monde entier . A la fin de la régate , Neville Crichton a déclaré "Nous sommes enchantés par ce nouveau trophée prestigieux et nous sommes conscients du fait que nous pouvons faire beaucoup plus pour rendre notre bateau plus rapide et le faire devenir encore plus compétitif ».
Dès le premier jour , Neville Crichton a amené Alfa Roméo en tète du classement pour pouvoir ensuite régater le mieux possible, controler les choix et les stratégies de ses rivaux . Aux cotés de Neville Crichton, la personne qui a eu un rôle fondamental pour la victoire de la Maxi Yacht Rolex Cup , est le britannique Ben Ainslie, plusieurs fois champion olympique (2 médailles d’or et une d’argent) et champion du monde ( 4 championnats consécutifs en classe Finn), sans parler de ses titres européens et de sa participation actuelle à la Coupe Amérique à bord de Emirates Team New Zealand .
Alfa Roméo a offert à ses nombreux supporters, éparpillés à travers le monde entier, un autre prestigieux motif d’orgueil .Lors de la manifestation organisée par le Yacht Club Costa Smeralda , à Porto Cervo , Alfa Roméo a remporté la 100ème victoire en temps réel de l’équipe è21 pour Alfa Romeo II, à ajouter aux 79 de son prédécesseur). Après ses succès sur la Costa Smeralda, Alfa Roméo sera de nouveau en régate à la Barcolana de Trieste et courra de nouveau pour les "Line Honours".
Réservé aujourd’hui aux catamarans Décision 35 exclusivement, le Grand-Prix Beau-Rivage Palace en est à sa 8ème édition. Fidèle à son concept, l’incontournable rendez-vous se donne les moyens d’attirer les plus grands navigateurs actuels pour venir disputer trois journées de régates à bord des plus puissants bateaux de régate du Léman.
Cette année, ce ne sont pas moins que les représentants du defender et de quatre challengers de la 32ème America’s Cup qui ont répondu positivement à l’invitation lausannoise. Certains membres des équipages de EMIRATES TEAM NEW ZEALAND, MASCALZONE LATINO, TEAM SHOSHOLOZA et +39 CHALLENGE viendront défier Ed Baird, le barreur du TEAM ALINGHI – actuel détenteur de l’Aiguière d’argent. Autres spécialistes en la matière, trois figures de la voile océanique seront également de la partie. Chacune à bord de l’un des huit Décision 35 qui composent actuellement la flotte, les renommés skippers Karine Fauconnier, Franck Cammas et Steve Ravussin nous feront l’honneur de leur présence.
L’après-midi du jeudi 14 septembre est réservée aux entraînements. Pour certains des navigateurs pro en la matière de navigation sur monocoque, ces premières heures ne seront pas de trop pour se familiariser à la haute technologique des plus récents multicoques de course.
La matinée du vendredi 15 septembre verra les premières manches du Challenge Julius Baer. Navigant en configuration habituelle, les propriétaires et équipages des Décision 35 ouvriront le bal.
Les régates du dénommé Trophée Marco Landolt (en souvenir de l’un des initiateurs du Grand Prix Beau-Rivage Palace), quant à elles, ne débuteront que dans l’après-midi du vendredi pour se terminer le samedi 16 septembre. Au pied des montagnes et de l’un des plus beaux palaces helvétiques, les teams et skippers invités à se défier sur les eaux du Léman seront contraints à changer d’équipage et de bateau lors de chacune des manches. Sur un parcours situé entre deux bouées proches du Quai d’Ouchy, les Décision 35 offriront un magnifique spectacle.
Ce n’est que dimanche 16 septembre que les multicoques retrouveront leurs équipages habituels pour l’avant dernière étape du Challenge Julius Baer. Sur un parcours de type analogue, plusieurs manches viendront encore réjouir les amateurs et passionnés de compétition vélique.
Les Français de Twins après un début prometteur ont eu du mal à revenir dans le Top 10. Ils achèvent cette campagne américain en milieu de classement à la 18e place.
Les conditions météorologiques de cette dernière journée de compétition auront été à la hauteur de la lutte entre les équipages pour l’accession aux places d’honneur. Lors de la première manche du jour, Norwegian Steam s’impose pour la seconde fois depuis le début de la semaine. Néanmoins, il ne réussira pas à remonter au classement général et termine 7e de ce mondial. A la troisième place, Opus One, alors troisième, conservait toutes ses chances pour accrocher la seconde place au classement général aux dépens de Barking Mad.
Dans la seconde régate, le champion du monde 2005, Evolution, longtemps leader, redonne de l’espoir à son équipage qui depuis le milieu de la semaine enchaînait les contre-performances. Les Australiens ont finalement dû s’incliner face à un autre concurrent sérieux mais mal classé, Warpath. Auteur d’une très belle pénalité, Mascalzone Latino a écopé d’un 720°, exécuté à la marque au vent. A force de ténacité et d’expérience, Onorato a réussi une très belle remontée (12 participants) sur le bord de portant et arrache une honorable 13e place. Pour la seconde fois en deux manches Opus One (7e) finissait devant Barking Mad (9e) et pouvait entrevoir le tableau arrière de Mascalzone Latino à 3 points au classement général provisoire.
Pénalisé par un 720°, Onorato a refusé de se laisser gagner par l’énervement et a bien insisté auprès de son tacticien Russel Coutts et de ses équipiers pour reprendre leurs esprits . « Après cet incident je ne me suis pas senti offusqué. J’ai alors demandé à Russell si nous pouvions le faire. Il m’a répondu que cela était possible. C’était le moment de l’emporter. Et nous l’avons fait ! »
Après un départ dégagé en milieu de ligne, Mascalzone Latino s’est présenté premier à la marque au vent. La suite de la course n’aura été qu’une formalité. Outre le titre de champion du monde, Vincenzo Onorato et Russell Coutts décrochent leur première victoire de manche sur la dernière régate. Une belle récompense pour cet équipage italien. « Ça n’a pas été facile, avouait Onorato. Le plus pénible est la pression que nous nous mettons mais au final et après de multiples essais nous l’avons enfin remporté. »
Sixième au classement général à une journée de la fin, Ichi Ban grâce à un résultat constant (10e, 5e et 6e) a réussi le fabuleux pari de terminer sur le podium, à la seconde place. Sous la pression d’Opus One, Barking Mad aura finalement cédé sur la fin et termine le championnat du monde sur la dernière marche du podium avec un résultat convenable sur les dernières manches, 13e, 9e et 12e. La dernière régate et selon les propos du tacticien de Barking Mad, Terry Hutchinson, le dernier bord a été à l’image de leur course. « Une mauvaise interprétation du plan d’eau lors du dernier bord de spi nous a coûté 10 places. Nous étions alors 2e lors de la bascule et au final nous nous retrouvons 12e. Nous perdons en partie ici notre seconde place au général. »
A l’entame de la dernière manche, Opus One pouvait entrevoir une victoire dans ce championnat du monde mais une place de 24e a anéanti toutes les chances de Wolfgang Stolz. « Le dernier bord a été très décevant. Nous avons perdu 15 places mais nous sommes vraiment satisfaits de terminer dans le Top 10. » Opus One termine ce championnat du monde à la quatrième place du classement général à 5 points de la troisième marche du podium. Vainqueur à de multiples reprises dans différentes courses et dans ce championnat, Vincenzo Onorato se régale de cette victoire. « J’ai gagné beaucoup de championnats du monde comme barreur en IMS et en Mumm 30 mais celui-ci est le plus beau de tous. J’ai de temps en temps remporté des titres que je ne méritais pas mais celui-ci, si. Le Farr 40 est le meilleur monocoque de course au large au monde. Qu’elle est belle la victoire, c’est le meilleur moment de ma vie », nous commentait le nouveau champion du monde, Vincenzo Onorato.
Impressionnant en début de compétition, l’équipage français de Twins a malheureusement peiné à trouver le rythme et occupait vendredi soir la 20e place au classement provisoire. Les deux premières manches de la journée de samedi étaient tout aussi régulières que le résultat de la semaine, avec deux places de 22e. En revanche, la dernière manche du Rolex Farr 40 World Championship aura permis aux Français de se refaire en décrochant la troisième place. Ce résultat fait grimper de deux petites marches Erik Maris, qui termine ce championnat du monde à la 18e place. A Sydney, les Français occupaient le 15e rang mondial. Une contre-performance pour cet équipage capable de décrocher de belles places.
Le tout récent Corinthian Trophy a été décerné à David Voss et son équipage sur Piranha. Pour figurer dans cette catégorie amateur, l’équipage doit être composé uniquement de deux professionnels ne peut disposer que d’un nombre restreint de nouvelles voiles pour toute la saison. Les Farr, qui courent dans cette catégorie, font également partie du classement général. Infinity, premier amateur, termine ce championnat à la 27e place.