- Publicité -
Accueil Blog Page 1883

Le routage, une prestation à la carte

trimaran Banque Populaire IV Bidégorry
DR

Il y a des courses avec et des courses sans routage. Cela dépend des règlements. Sur le Vendée Globe, tour du monde en solitaire, les marins doivent se débrouiller seuls. Ce qui implique de passer au moins deux-trois heures par jour à surfer sur internet pour récupérer des fichiers météo et les analyser.

24 heures sur 24
Sur la reine des transats, les engagés n’ont pas ce souci puisque l’aide extérieure à la navigation est autorisée. Et fortement conseillée. « Nous collectons et envoyons des informations météos et des recommandations au skipper : il les applique ou pas », explique Jean-Yves Bernot, métérologue-navigateur très courtisé. Sur le Rhum, ce Rochelais travaille pour huit skippers (1) mais sa prestation diffère selon ses clients : « Tous ne veulent pas la même chose ». Tous n’ont pas non plus les mêmes moyens financiers : « Certes, mais je considère que je suis un ingénieur de haut niveau, donc je facture ma prestation en conséquence ». Soit 10.000 euros hors taxes pour un monocoque de 60 pieds. « Nous serons trois à travailler sans relâche car un Rhum, c’est court et intense », ajoute Bernot. A la fin des années 1990, l’inflation était telle que certains sponsors acceptaient de payer 61 000 euros à l’année pour router leur skipper !

L’un propose l’autre dispose
Les bons routeurs ne se trouvant pas à tous les coins de rue, plusieurs marins choisissent maintenant de se faire router par d’autres skippers, parfois aussi très calés en météo. Pour cette raison, Roland Jourdain a choisi son copain Jean-Luc Nélias. Pascal Bidégorry mise sur le duo Charles Caudrelier-Sébastien Josse : « Lors de la dernière Transat Jacques Vabre, nous avions Vincent Riou et Jérémie Beyou et ça avait très bien marché (ndlr : victoire à Bahia). Hélas, ils sont au départ de la Route du Rhum donc on a cherché une autre équipe », explique le skipper du trimaran « Banque Populaire ». Le tarif tourne autour de 400-450 euros la journée « mais c’est du 24 h/24 : de plus, sur un multi en solitaire, on n’a vraiment pas le temps de potasser la météo : pour nous, le routage est in-dis-pen-sable ». A terre, le routeur propose et, en mer, le skipper dispose, voire compose avec dame nature.

Gildas et les femmes
Avec des budgets plus modestes, les 25 concurrents de la Classe 40 ont opté pour des aides peu onéreuses : ainsi, Gildas Morvan sera routé par… deux femmes, Jeanne Grégoire et Samantha Davies, elles-mêmes épaulées par un professionnel de l’isobare, Richard Silvani de Météo France. Guillaume Voizard parie sur les Brestois Gildas Mahé et Benoît Petit tandis que Philippe Legros joue la carte costarmoricaine avec Yann Eliès. Leur boulot à tous : trouver la meilleure trajectoire pour envoyer le plus rapidement possible leurs skippers de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre. (1) : Riou, Le Cam et Dick (monos 60 pieds), Desjoyeaux, Gautier et Koch (multis 60 pieds) et les deux Escoffier, Franck-Yves et Loic.

Philippe Eliès

- Publicité -

Carnet de Bord

Carnet de Bord Brossard
DR

A quelques jours du départ, impatience et sérénité pour Yvan Bourgnon.

Après un été de records, le skipper de Brossard s’attaque désormais à la légendaire Route du Rhum. A St Malo depuis la semaine dernière, il nous donne ses impressions avant un départ imminent et plus que jamais attendu :

Comment te sens-tu moralement et physiquement à moins d’une semaine du départ ?
Moralement, je n’ai jamais été aussi serein et calme. Le bateau est prêt et performant, capable de rivaliser avec les meilleurs, c’est donc plutôt réjouissant. Je fais confiance à l’équipe, je suis déchargé de toute angoisse, et j’avoue que c’est la première fois que je me sens aussi bien avant un départ. Physiquement, avec les entraînements de Jean-Claude Perrin, je suis plus que jamais prêt. J’ai notamment amélioré mes capacités de réaction après efforts, je n’ai ni blessure, ni traumatisme, donc tout va bien.

Tu reviens de 3 jours « off », qu’as-tu fait exactement ?
J’ai passé 3 jours sur Bréhat avec mon amie, sans TV, sans téléphone, coupés du monde, c’était vraiment agréable…

A quoi ressemblent tes journées ?
Elles sont rythmées de discussions avec l’équipe technique, le routeur et de rendez-vous avec des journalistes. Je vous assure que je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

Comment ta famille vit ce départ de course ?
J’essaye de ne pas trop assommer mes enfants, de faire comme si c’était une course comme une autre. Je n’ai pas envie qu’ils s’inquiètent.

Comment sens-tu le départ ? Appréhendes-tu ?
Disons que ça sera sportif, avec 80 bateaux c’est tendu ! Mais bon, je pense surtout que ce sera très sympa. Cela promet un magnifique spectacle sur l’eau. Je n’ai pas d’appréhension particulière.

Quelle sera ta dernière pensée avant le départ ?
Je penserai à mes enfants, mais aussi à toute l’équipe. Elle a été très présente, ils se sont donnés à fond et j’ai envie de bien faire pour eux.

Qui crains-tu le plus ?
Je ne crains pas quelqu’un en particulier, je les crains tous… les 14 autres concurrents sont susceptibles de gagner.

Quand tu es en mer, qu’est-ce qui te manque le plus ?
Mes enfants, l’affection de mes proches… Mais bon, la course est quand même courte, donc ça va, je sais que je vais les retrouver assez rapidement.

Penses-tu déjà à l’après Route du Rhum ?
On pense forcément à l’avenir, même s’il est vrai qu’on est surtout concentré sur la Route du Rhum pour le moment. Il est clair qu’on a envie de continuer sur les bateaux Brossard, on espère que le projet du Vendée Globe aboutira. Pour le moment il nous manque toujours un sponsor. Des personnes de l’équipe et moi-même bossons en permanence dessus, c’est un travail de longue haleine.

Retrouvez le Team Ocean sur www.team-ocean.com

- Publicité -

Class 40′, une success story

Pogo 40 Oyster Funds skipper Gildas Morvan
DR

Pour la première fois depuis sa création en 1978, la Route du Rhum – La Banque Postale s’ouvre aux Class 40 et signe ainsi le début d’une belle histoire entre ces bateaux et les grandes courses au large. La concurrence y sera nombreuse et combative, et la bagarre passionnante entre les partisans de l’un ou de l’autre des chantiers, entre les professionnels et les amateurs. S’ils partagent évidemment la même envie d’aller au bout, tous ont des projets sensiblement différents : concrétiser un rêve en participant à une course mythique, réaliser une transatlantique en solitaire… ou tout simplement gagner.
 
Un jeu très ouvert
" La série est nouvelle. Le cadre du jeu sur cette 8e édition de la Route du Rhum s’annonce très ouvert avec une variété très large de modèle de bateaux. Bien qu’ils répondent tous à une même jauge, des différences existent cependant dans la répartition du poids, du plan de voilure, de la largeur… Pogo, Jumbo, Akilaria, prototypes… : c’est toute une richesse qui s’étale et l’épreuve va servir en quelque sorte de banc d’essai à la série," annonce Dominic Vittet, skipper de Atao Audio System et prétendant à la victoire. " Le plus étonnant, c’est qu’il y a la même richesse du côté des bateaux que chez les marins. Il y a ceux qui vont effectuer leur première transatlantique, d’autres comme moi qui sont 100% pro en passant par les amateurs éclairés. Il risque d’y avoir de fortes disparités. "

Avis similaire du côté de Gildas Morvan. Le Finistérien, lui aussi ténor de la classe Figaro Bénéteau depuis de nombreuses années, sera à la barre du Pogo 40 Oyster Funds. " En terme de préparation, ce ne sera pas évident pour certains qui risquent d’être un peu juste. En ce qui me concerne, mon bateau a été mis à l’eau en début d’année. De plus, le Pogo 40 est assez validé par rapport aux autres classe 40. C’est un atout qui me permet de partir serein. Par ailleurs, je connais déjà le parcours et je sors de la Solitaire du Figaro. Je suis donc plutôt affûté physiquement mais aussi bien préparé au niveau du sommeil et de la navigation en solitaire. Je vise le podium et pour cela il faudra pousser le bateau à son maximum d’entrée de jeu. Ceux qui ne seront pas à fond dès le départ vont rapidement perdre du terrain. "
 
Du monde et du beau
Si Vittet et Morvan font incontestablement figures de favoris, d’autres navigateurs très expérimentés pourraient bien inscrire eux aussi leur nom au palmarès de la Route du Rhum – La Banque Postale : Joe Seeten, 3e de l’édition 2002 en monocoque 60 pieds, Philippe Legros (Côtes d’Armor – Pierre & Mer), champion de France de Class 8 et de Match Racing puis vainqueur cette années du national Open 7.50, Olivier Rabine (IXSEA), régatier en Melges 24 et Mumm 30, Damien Grimont (Chocolats Monbana), ex-Figariste ou encore Gery Trentesaux (Guyader l’Esprit de la Mer), grand champion des régates du RORC entres autres, pour ne citer qu’eux.  A ne pas oublier non plus, ceux dont les bateaux sont, a priori, parfaitement fiabilisés : Pierre-Yves Chatelin mais aussi Thibaut Derville. Les skippers de Destination Calais et Cap VAD sont les premiers Français a avoir commandé leur monocoques 40′, reçus respectivement en mars 2005 et août 2004. Ils comptent déjà chacun près de 15 000 milles à bord. Un chiffre éloquent, quand on sait par exemple que David Lefebvre dont le Knauf Industries n’a été mis à l’eau qu’en septembre dernier, n’ a parcouru que 1500 milles à bord de son 40 pieds. La bagarre promet d’être belle.

Source La Route du Rhum – La Banque Postale

- Publicité -

Rescapé… et large leader

Cheminées Poujoulat 3 ris 1ère étape Velux 5 Oceans Stamm
DR

Alex Thomson, Hugo Boss, c’est dérouté sur Gijon, avec de sérieux problèmes de mât et d’enrouleur à régler. Mike Golding a mis le cap sur La Corogne. Le skipper d’Ecover doit revoir la têtière de sa grand-voile et changer trois boîtiers de latte. Autre arrêt au stand, celui de l’Espagnol Unai Basuko, qui a fait demi-tour sur vers le port de Bilbao. Enfin, Sir Robin Knox-Johnston, Saga Insurance, c’est lui aussi dérouté sur la Corogne en milieu de matinée. Tous ces concurrents recevront une pénalité de 48 heures à leur retour dans la course.

« Cela a été un petit peu mouvementé…., confie Bernard Stamm, actuel leader. Nous avons démarré la Velux dans des conditions plutôt agréables, avant de nous faire piéger dans une zone sans vent, avec beaucoup de manœuvres. La suite a été beaucoup plus brutale. Le vent s’est levé au Cap Finisterre, associé à une mer démontée avec des creux de huit mètres. Mon anémomètre m’a indiqué des rafales à plus de 60 nœuds alors que le vent était établis à 55 nœuds. »

Bernard, contrairement aux autres concurrents, n’a subit que des avaries mineures. Son option à la côte s’est révélée largement payante, en terme de sécurité comme en terme de classement. Cheminée Poujoulat est actuellement largement en tête, avec 75 milles d’avance sur son poursuivant immédiat.
« Mon option le long des côtes espagnoles a pourtant été dure à tenir. Ma drisse de tourmentin m’a lâché. C’est seulement sous grand-voile arrisée que j’ai dû affronter le gros temps. Avec ce type de gréement, c’est très compliqué de remonter au vent. Au point que j’ai longtemps eu le sentiment de tirer des bords carrés. Pourtant je voulais à tout prix rester à proximité de la côte, là où il y avait le moins de mer. A 18 milles au large, la mer était blanche, les vagues déferlaient. C’était vraiment fort, des conditions idéales pour casser du bateau… »

La suite ne s’annonce pas non plus de tout repos. Bernard qui n’a dormi que trente minute en 48 heures va maintenant rencontrer une nouvelle dépression, mais moins violente que la première. « Il y aura « seulement » 35 nœuds. Pour le moment j’ai toujours une grosse houle résiduelle, mais les vagues ne sont plus agressives. » Après cette entrée en matière musclée, Bernard Stamm garde le moral au beau fixe et espère que les autres concurrents pourront reprendre la mer la plus vite possible.

Source Cheminées Poujoulat

- Publicité -

Alain Gautier : “je ne suis pas inquiet”

Gautier Foncia Route du Rhum 2006
DR

Faire mieux que deux
« Je m’apprête à prendre le départ de ma quatrième Route du Rhum. Apparemment, je suis celui qui en a disputé le plus… Ce qui ne me rajeunit pas ! J’ai commencé en 1994 en monocoque. En 1998, en multicoque, j’ai terminé deuxième derrière Laurent Bourgnon. En 2002, sur FONCIA, j’ai connu l’abandon. Aujourd’hui, je suis là pour disputer la plus belle course possible, à bord d’un trimaran au potentiel qui n’a rien à envier aux autres. J’ai envie, bien sûr, de faire mieux que mon meilleur résultat : 2ème en 1998… »
 
La concurrence en multicoque
« Le plateau est très homogène, il offre une belle bagarre en perspective ! Je respecte tous les concurrents, ils ont chacun leurs particularités. Je n’en crains pas un plus que les autres. Il y a des skippers moins expérimentés, c’est vrai. Certains ont, en revanche, un gros palmarès en transats en solitaire en trimaran. Tout le monde a des choses à dire, chacun a des arguments en sa faveur… Mais, je ne suis pas inquiet. Ce n’est pas de la prétention, loin s’en faut, mais je pense me situer parmi les prétendants possibles. FONCIA compte parmi les meilleurs bateaux. Pour ma part, je figure parmi les plus expérimentés. Cela devrait donc fonctionner… »
 
Les ingrédients du succès
« Pour gagner la Route du Rhum, il faut un bateau fiable, un mental d’acier et un peu de réussite comme dans tous les sports mécaniques. Il faut aussi du talent et un bon sens marin. On verra si j’ai tout rassemblé et s’il ne me manquera aucun des ingrédients de cette recette magique. J’ai le moral. Je n’ai pas de pression, parce que je n’ai pas grand-chose à perdre, mais beaucoup plus à gagner. Ma carrière ne va pas changer sur cette Route du Rhum. Et surtout, j’aime beaucoup naviguer en solitaire. Je me sens serein… »
 
La vie en solitaire sur un flotteur
« Tout est lié au mental. Il faut se sentir bien sur son bateau pour garder la latitude d’aller manger et dormir. On a, par ailleurs, le nouveau système anti-chavirage qui fonctionne bien : il choque l’écoute de grand-voile quand le bateau dépasse un certain seuil de gîte. Cela permet de gagner un peu en sérénité. Ensuite, il faut savoir aussi ouvrir un peu les écoutes quand on va à l’intérieur pour prendre un peu moins de risques. Manger, faire la "nav’", c’est une chose. Dormir, c’est une toute autre histoire : sur ces bateaux, il y a le plus souvent énormément de bruit et, là encore, il ne faut pas se laisser trop gagner par le stress pour pouvoir trouver un peu le sommeil. »
 
La peur
« La peur, on l’a un peu tous à un moment donné. Il y a la peur de casser qui est d’autant plus grande quand on dispute une course par an : on craint vraiment de devoir abandonner sur une avarie. Mais cela fait partie du jeu dans ce sport mécanique. L’essentiel est d’être bien dans sa tête pour avoir peur le moins souvent. La peur bride un peu la performance. »
 
La semaine avant le départ
« Dès mercredi matin, je serai ici, au cœur de la Cité Corsaire, à qui le départ de la Route du Rhum va si bien. Je serai alors rentré dans une sorte de bulle. La semaine avant le départ est en effet une semaine importante, parce qu’elle peut beaucoup te fatiguer : si tu réponds à toutes les sollicitations, si tu te focalises sur la météo. Il faut justement essayer de ne pas accumuler de stress, de ne pas te rajouter de la pression inutile, qui nuit forcément à la concentration. »
 
Superstitieux ?
« Comme beaucoup de marins, je suis un tantinet superstitieux. Je vais donc essayer de ne pas embarquer un petit truc de trop ! Je vais aussi ne pas partir un vendredi 13, même si je suis assez rassuré sur cette question-là ! Sinon, j’emporte évidemment quelques petits grigris, comme des cadeaux et des dessins des enfants… »
 
Source Foncia

- Publicité -

La moitié de la flotte en escale technique

Cheminées Poujoulat 3 ris 1ère étape Velux 5 Oceans Stamm
DR

eux des favoris comptent parmi ces trois skippers : Mike Golding (ECOVER) et Alex Thomson (HUGO BOSS) imités par le héro local basque Unai Basurko (PAKEA). A l’approche de la pointe nord de l’Espagne, le Suisse Bernard Stamm (CHEMINEES POUJOULAT) est en tête, suivi de près par le japonais Kojiro Shiraishi (SPIRIT OF YUKOH) et par la légende Sir Robin Knox Johnston (SAGA INSURANCE) qui luttent pour préserver leurs bateaux.
 
Le directeur de course, David Adams, de retour en Angleterre où se trouve le bureau de la course a commenté « La flotte se trouve face à une tempête délivrant des vents de 50 nœuds, avec des pointes à 60 et 70 nœuds que les marins se prennent dans le nez, le tout combiné a une mer énorme. Le problème étant que l’on ne peut pas vraiment ralentir ces formules 1 des mers et qu’au final les bateaux doivent accuser le choc de chaque vague, ce qui est loin d’être une partie de plaisir ».

Commentant la météo David Adams ajoute : « Nous savions que ce début de course serait crucial et que la météo n’était pas clémente. Nous attentions des vents pouvant monter jusqu’à 40 nœuds mais aucun des fichiers que nous avions n’étaient proche de la réalité et de ces 60 nœuds. Il semble maintenant que cette tempête va durer au moins 24 heures. Et avec de telles conditions les vagues peuvent atteindre 12 à 14 mètres. J’avais bien évidemment consulté toutes les équipes ainsi que leurs conseillers en météo avant le départ et avec les info dont nous disposions, aucun des skippers n’avait de problème à partir dimanche ».
 
Alex Thomson était le premier hier à annoncer qu’il faisait route vers Gijon à bord son HUGO BOSS blessé. Suite à un problème d’enrouleur ayant endommagé sa voile d’avant, Alex ne voyait pas d’autre solution pour pouvoir continuer à faire du près que de s’arrêter pour réparer.
Emboîtant le pas à son compatriote anglais, Mike Golding et son ECOVER a également choisi de s’arrêter en Corogne quand trois boîtes de lattes de grand-voile qui retiennent l’avant des lattes et les connectent au rail de grand-voile se sont cassées. Tôt ce matin, il progressait sous solent seul dans 17-18 nœuds de vent. Il est attendu au port dans l’après-midi. A cause des vents de 50 à 60 nœuds qu’ECOVER a subi, la grand-voile était presque complètement descendue quand l’incident est arrivé. Sans grand-voile pour faire un virement de bord, Mike a été obligé d’empanner pour virer. La force du vent était telle qu’elle a endommagé le haut de la grand-voile qui était exposé et l’a atteint avec une telle force qu’elle a brisé les trois axes de fixation qui attachent les boîtes de lattes au rail de grand-voile.
 
Simon Clay, membre de l’équipe à terre a expliqué ce matin : « La réparation elle-même ne devrait pas prendre longtemps. Nous avons les pièces de rechange et les mettront à bord. Il y a quelques réparations à faire à la grand-voile qu’on pense pouvoir faire sans la descendre du bateau. » Unai Basurko quant a lui fait route vers sont port d’attache, Bilbao, afin d’y effectuer les réparations nécessaires suite aux dommages causes sur la grand voile et les voiles d’avant. Le basque a également mentionné un problème avec son mât. Unai devrait être de retour à Gexto (Bilbao), ville de départ de la VELUX 5 OCEANS d’ici une dizaine d’heures. A 80 milles de Bilbao, il marche a une vitesse moyenne de 6 nœuds.
 
Malgré ces conditions torrides, Sir Robin Knox Johnston, doyen de plateau et légende vivante de la course en solitaire continue à se frayer un chemin. Hier soir, il envoyait au comité de course le message suivant : « Vent entre 48 et 54 nœuds. Je ne courre pas je survis. Merci de m’apporter un Irish coffee ». Bernard Stamm (CHEMINEES POUJOULAT) a réussi à s’échapper de la dépression et marche maintenant à 15 noeuds, dans une mer calme. Mis à part des dommages sur ses voiles, aucun problème majeur à signaler.
 
Ces conditions sont probablement dans les plus extrêmes qu’un marin peut affronter. Même sous une voilure des plus réduites, des vents de cette force associés à une mer déchaînée continue à faire avancer les bateaux qui n’ont alors pas d’autre option que d’encaisser les coups. Les trois bateaux qui ont pris la décision de faire une escale pour réparer subissent une pénalité de 48h, temps minimum pendant lequel ils peuvent recourir à l’assistance de leurs équipes.

Source Velux 5 Oceans

- Publicité -

Golding s´arrête à son tour…

Ecover action
DR

Tôt ce matin, il progressait bien sous solent seul dans 17-18 nœuds de vent et est attendu dans au port dans l’après-midi. Mike a pris la difficile décision de faire pour le port de la Galice hier soir quand trois chariots de lattes reliant le guindant au rail de grand-voile se sont cassées.
 
A cause des vents de 50 à 60 nœuds qu’ECOVER a subi, la grand-voile était presque complètement descendue quand l’incident est arrivé. Sans grand-voile pour faire un virement de bord, Mike a été obligé d’empanner pour virer. La force du vent était telle qu’elle a endommagé le haut de la grand-voile qui était exposé et l’a atteint avec une telle force qu’elle a brisé les trois axes de fixation qui attachent les boîtiers de lattes au rail de grand-voile.
 
Andrea, l’épouse de Mike qui lui a parlé hier soir, nous raconte: « Après une journée à fond et très peu de sommeil et de nourriture, le moral n’était pas très bon. Il s’est légèrement blessé à la tête après avoir perdu l’équilibre quand il était à l’intérieur du bateau secoué dans tous les sens. »
 
L’équipe technique d’ECOVER Graham « Gringo » Tourell, Simon Clay et Martin Piquet ont quitté Getxo, Bilbao d’où la course est partie dimanche et sont prêts à effectuer les réparations. Ils seront rejoints par Pete Cumming en fin de journée. Les règles de course exigent un arrêt de 48 heures obligatoires, qui sera décompté à partir du moment où Mike démarrera son moteur cet après-midi. En plus des lattes, l’équipe d’assistance a une liste de petits boulots supplémentaires à faire.
 
« La réparation elle-même ne devrait pas prendre longtemps. Nous avons les pièces de rechange et les mettrons à bord, mais il y a quelques réparations à faire à la grand-voile qu’on pense pouvoir faire sans la descendre du bateau. Le pilote automatique a également besoin d’une petite révision et l’intérieur du bateau a du matériel éparpillé partout. Ca a l’air d’un belle bérézina à bord alors nous utiliserons tout le temps qui nous est donné. » a expliqué Simon Clay ce   matin.

Source Ecover

- Publicité -

Premier exemplaire du Newick 38.

ABC Marine
ABC Marine

La Société ABC Marine met à l’eau, au chantier du Toëno à Trébeurden (22), « Black Cap » le premier exemplaire du Newick 38 :

"Tout en conservant les lignes élégantes et efficaces de ses célèbres trimarans, Dick Newick intègre maintenant les matériaux et techniques modernes dans la conception de ses modèles.
Il procure, dans un confort à la mer reconnu, le plaisir de performances encore améliorées.

Les flotteurs sont reliés à la coque par une structure aile qui abrite 2 couchettes doubles (1.20 m x 1.80 m) de part et d’autre de la coque centrale. Grande cabine est à l’avant.
La hauteur sous barreau de 1.90 m .
Le safran escamotable et une semelle haute densité renforcée kevlar (option) autorise l’échouage et permet de s’affranchir des coûts élevés des marinas, sans pour autant adopter la solution des bras repliables

Grâce à un devis de poids maîtrisé ; le déplacement en charge de 3 tonnes permet d’emporter l’équipement et l’avitaillement nécessaire pour une longue traversée.
Ce trimaran océanique est équipé d’un mat tournant de 16 mètres portant 75 m2 de voilure au près"

Longueur coque : 11.70 m       
Longueur hors tout : 11.95 m       
Largeur : 9.05 m      
Déplacement à vide : 2 400 kg
Matériau : Verre Epoxy PVC        
Grand voile : 50 m2
Solent : 25 m2
Surface Voilure au près : 75 m2         
Architecte : D.Newick
Année : 2007

Le chantier propose également un modèle similaire de 33 pieds et devrait être présent au Salon Nautique de Paris

Plus dinfos sur www.abcmarine.fr

- Publicité -

Chantier CXV : un Day-boat et un Trimaran.

CXV
CXV

Le Birvidic 650-2 : Une conception ingénieuse et typée pour ce dériveur intégral performant, gréé en goélette, facile à manoeuvrer, au gabarit routier pour s’affranchir des places de port.
« Birvidic » signifie en Breton « bouillant, enthousiaste, fervent » : des qualificatifs qui caractérisent bien le bateau et symbolisent encore un peu plus la nouvelle version, le Birvidic 650-2. Celle-ci, simplifiée, dorénavant en polyester, est toujours aussi légère, sûre, esthétique et performante grâce aux lignes très tendues de sa carène. La carène reste à bouchains ce qui lui permet de conserver son design original et sympathique, coque et pont étant réalisés en infusion.

Autres modifications apportées : des rangements plus nombreux, l’adjonction possible d’un roof pour le raid côtier ; plusieurs versions de gréement selon les publics :
– Familles, collectivités : un gréement de goélette à mâts non haubanés pour un bateau de ballade rapide et simple
– Ecoles de voile : un gréement de goélette à mâts haubanés avec foc et spi, idéal pour l’initiation des jeunes
– Régatiers : un gréement de sloop pour la recherche de sensations plus fortes.

La construction en moule et la rationalisation de la production ont permis au chantier CXV de mieux s’adapter au marché.

Architecte : François Lucas
Constructeur : CXV (Chantier Croix Vie)
Matériau : polyester
Largeur : 2,54 m
Longueur : 6,50 m
Déplacement : 600 kg
Tirant d’eau : 0,25 m / 1,80 m
Voilure au près : 24 m²
6/9 pers. en catégorie C/D

Le Yana 25 : Un trimaran de croisière confortable, rapide, efficace et sécurisant.
Le Yana 25 reprend le concept du « trimaran croiseur », éprouvé depuis 1997 sur le Mustang 25, qui permet de concilier vitesse, habitabilité, sécurité et simplicité.
Sa largeur hors tout modérée (4,40 m), ses flotteurs volumineux et sa carène évasée en sont quelques originalités ; ses passavants rigides apportent un confort de circulation unique le distinguant de ses concurrents. Le Yana est un bateau facile à manoeuvrer dans les ports, il passe partout et vire comme un dériveur. Avec 33 m² de voilure pour 1 T de déplacement, sa rapidité lui permet aisément de rivaliser avec des monocoques de 35 ou 40 pieds.
Habitabilité surprenante pour un bateau de cette taille qui peut accueillir à son bord 5 personnes.
Trois cabines indépendantes (5 couchages), une grande cuisine en L, un WC dans un flotteur, un pont large invitant à la détente, permettent de naviguer en croisière sans se gêner. Autre atout : les flotteurs peuvent également contenir des vélos pliants, du matériel de pêche ou encore de plongée.
Cette simplicité de conception permet de proposer un rapport qualité/prix particulièrement compétitif.

Architecte : Jean Haentjens
Constructeur : CXV (Chantier Croix Vie)
Matériau : CP Epoxy
Largeur : 4,40 m
Longueur : 7,60 m
Déplacement : 900 kg
Tirant d’eau : 0,5 m / 1,30 m
Surface voile : 33 m²
5 pers. en cat. C

Plus d’infos sur : www.cxv.fr

- Publicité -

Océanis 43 : le croiseur par excellence.

Oceanis 43
Oceanis 43

Conçu pour compléter la nouvelle gamme Océanis, l’Océanis 43 s’inscrit entre le 40 et le 46, avec une forte identité commune à l’extérieur, qui permet à cette gamme de 4 bateaux signés Berret Racoupeau d’imposer son style moderne et élégant entre 40 et 50’.

L’intérieur imaginé par le cabinet italien Nauta Design se décline en deux versions d’aménagements de deux et trois cabines abritant deux salles d’eau aux douches protégées. Grand frère de l’Océanis 40 , les aménagements de ce volumineux 43 pieds apportent tout le confort que l’on peut attendre d’un voilier aux ambitions de croisières hauturières : nombreux rangements et équipets, regroupement des fonctions plomberie et électricité, utilisation des deux types de cuisine à la gîte (en long dans la version 3 cabines et en U pour la version 2 cabines), positionnement des mains courantes, mais aussi confort des assises, ergonomie du cockpit, tout a été pensé pour faire de l’Océanis 43 un croiseur performant, équilibré, marin et durable, dans la tradition des voiliers Bénéteau.

Du cabotage aux traversées méditerranéennes, la polyvalence de ce nouveau bateau lui permettra d’ambitionner des croisières hauturières en toute sécurité et des souvenirs inoubliables au mouillage.

Caractéristiques techniques :
Longueur HT …………………………13.13 m
Longueur de coque …………………..12.82 m
Bau Maxi ……………………………… 4.12 m
Déplacement lège ……….………….9 140 Kg
Tirant d’eau GTE ..…………………….2.00 m
Tirant d’eau PTE ………………………1.65 m
Surface GV ………………….………43.50 m2
Architecte ..……………………..Berret Racoupeau
Architecture intérieure ………………Nauta Design
Capacité carburant ………………………..….200 L
Capacité Eau douce ………………………….360 L
Catégories de navigation demandées  A8/B9/C10
Couchages ……………………………………..4 / 6

Plus d’infos sur : www.beneteau.fr

- Publicité -
- Publicité -