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Simrad/B&G sur le Rhum.

B&G Temenos
B&G Temenos

B&G, qui fête sa cinquantième année pour la huitième édition de la Route du Rhum, équipe plus des 2/3 de la flotte des 60 pieds et 50% de la flotte totale qui prendra le départ pour la Route du Rhum 2006.

"Pour poursuivre la saga de présentation d’un bateau équipé Simrad et/ ou B&G, nous avons choisi à trois jours du départ, de vous présenter notre partenariat avec Dominique Wavre, au travers de l’équipement de son bateau «Temenos II». Dominique est arrivé le 19 octobre dernier, qualification en poche, à Saint Malo.
Nous espérons que le palmarès de Temenos II sera à la hauteur de celui réalisé par Dominique avec son grand frère Temenos : 4ème du Vendée Globe en 2005, 2ème de la Transat anglaise en 2004, participation à la Route du Rhum 2002…"

Le bateau : un monocoque de 60 pieds bleu et noir, construit en huit mois, entre octobre 2005 et mai 2006 en Nouvelle Zélande.
L´équipement électronique : Dominique a choisi d’équiper Téménos II « de la tête aux pieds » en B&G et Simrad : centrale complète d’instruments et pilote Hydra 2000, logiciel Deckman, VHF fixe et portable, transpondeur, balise de détresse fixe et portable, radar dix pouces, système de communication Fleet 77…

"Nous souhaitons bonne chance à Dominique, qui sera sur la ligne de départ dimanche 29 octobre prochain. Vous trouverez plus de détails sur le site dominiquewavre.com."

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Harken ultra-présent sur la flotte du Rhum 2006.

Harken - VM Materiaux
Harken - VM Materiaux

Harken équipe près de 90 % des bateaux en partance ce dimanche pour la Route du Rhum 2006.
Harken montre une très forte présence, voir un quasi-monopole sur les flottes Imoca, Orma et class 40 !

En catégorie Imoca, Harken est présent sur tous les bateaux des favoris : des tous derniers mis à l´eau en 2006 à savoir les plans Farr de Delta Dore et PRB et le dernier Owen Clark (Temenos II) en passant par les fameux Lombard de Sill et VM-Matériaux, les Owen-Clark de Safran et d´Artemis, ainsi que Virbac I, l´ex-Galileo et Brit-Air (ex-Sodebo) de 1998, l’accastillage et les winchs Harken ont été retenus par les plus grands skippers.

"Harken s´impose comme la référence au fil des générations sur la flotte des 60 pieds Imoca ! Nous sommes très fiers d´équiper depuis de nombreuses années ces superbes machines et de voir que notre travail ainsi que notre service sont reconnus par les skippers et préparateurs qui nous renouvellent leur confiance et nous permettent d´être sur le pont des nouveautés dans cette catégorie des Open 60´. Et ce n´est pas fini ! En effet Harken travaille d´ores et déjà à l´équipement de nouveaux plans de pont à l´échelle nationale et internationale, d´autres fabuleuses machines qui sortiront en 2007 avec dans le viseur la Barcelona et le fameux Vendée Globe 2008 !" note Julien Rieupeyrout, Directeur Marketing Harken France.

En catégorie Orma, Harken équipe également les trimarans les plus compétitifs : Groupama 2, Banque Populaire, Géant, les Gitanas XI et XII, Sodebo, Foncia, Brossard…

Harken a également été le choix N°1 dans la nouvelle catégorie des Class 40 et équipe de série les Jumbos et Pogos 40, ainsi que la plupart des derniers protos 40 pieds.

"Plus que jamais Harken semble être le choix des coureurs au large qui recherchent l´efficacité, la fiabilité et le service technique qui va avec ! Bon Vent à eux tous !" conclue Julien Rieupeyrout.

Plus d´infos :  www.harken.fr

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Bernard Stamm sur les champs alizés

Stamm Velux 5 Oceans
DR

Alors que Bernard Stamm, Cheminées Poujoulat, est engagé sur l’autoroute des alizés, suivi à 250 milles par Kojiro Shiraishi, Spirit of Yukoh, Mike Golding, Ecover, Alex Thomson, Hugo Boss, Unai Basurko, Pakea, Sir Robin Knox-Johnston, Saga Insurance et Graham Dalton à bord de son 50 pieds A Southern Man – AGD, sont à nouveaux en mer… mais avec 700 milles de retard sur le leader.
La flotte anglo-saxonne s’est élancée à la poursuite du skipper Japonais et du skipper Suisse. Mais les « chasseurs » bénéficient de conditions météo beaucoup moins favorables. Bernard Stamm et Kojiro Shiraishi s’échappent à treize nœuds de moyenne, au portant dans 20 nœuds de vent, alors que leurs plus proches poursuivants, Mike Golding et Alex Thomson affichent des vitesses largement moins importantes dans du vent beaucoup plus faible.

En tête, dans un autre système météo, Bernard Stamm garde tout de même un œil dans le rétroviseur.
« C’est un sérieux avantage d’avoir autant d’avance,  avoue le skipper de Cheminées Poujoulat. Mais à 700 milles de distance je ne peux pas contrôler Alex et Mike. Mon principal adversaire c’est Kojiro. Je m’étais pourtant préparé à une course différente. Je me voyais en outsider attaquant et je me retrouve contrôlant.   » Pour le moment le skipper Suisse, après avoir fait du rangement dans son bateau, est surtout concentré sur le passage du pot au noir. Par le travers de l’archipel des Canaries, Bernard à la tête dans les fichiers météo. « Le passage de l’équateur s’annonce compliqué. Pour le moment ce n’est pas très clair, même l’avant Cap Vert n’est pas très clair, donc pour l’instant je n’ai pas de stratégie particulière. » Loin en tête mais lucide que rien n’est encore joué avec seulement un dixième du parcours réalisé, le skipper de Cheminées Poujoulat continu a descendre vers l’équateur, serein mais concentré.

Source Cheminées Poujoulat

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Multicoques ORMA : la catégorie reine !

Banque populaire
DR

Il est plus que commode pour tout le monde de coller l’étiquette de grand favori à Michel Desjoyeaux, premier candidat à sa propre succession, pour sa dernière course sur Géant. Expérience et palmarès hors normes plaident en sa faveur.  "Si l’on s’en tient au jeu ridicule des pronostics, alors oui, Mich’", sourit Thomas Coville (Sodebo). "Tout le monde est d’accord pour dire que Michel est le champion toutes catégories", abonde Lionel Lemonchois (Gitana 11), "Pour moi le très grand favori reste Michel Desjoyeaux", surenchérit Franck Cammas (Groupama). Voilà pour le folklore. Sauf qu’en l’occurrence, le jeu est effectivement ridicule et on sait bien que Michel Desjoyeaux ne s’y laissera pas prendre, même s’il aimerait bien "voir l’arrivée du premier si possible dans un miroir" et imiter ainsi le doublé de Laurent Bourgnon. Seulement voilà, il n’y a guère plus que le respect dû au maître dans ces pronostics de comptoir : sur douze trimarans engagés, au moins huit ont l’ambition de gagner. "Dire que Michel est le grand favori, c’est se planquer derrière son petit doigt", rigole sans détour Pascal Bidégorry (Banque Populaire), "moi je n’aime pas les pronostics, mais j’affirme que dix bateaux sur douze peuvent gagner". Yvan Bourgnon (Brossard) acquiesce en   écho : "j’ai un bateau compétitif et le bonhomme est bien prêt, mais j’en vois 8 autres qui sont aussi bien préparés que moi!"

Franck Cammas (Groupama) a le privilège d’avoir la machine la plus récente. En équipage, il a tout gagné cette année, mais tempère : "je ne suis surtout pas favori. Groupama est très rapide dans 10 à 15 noeuds de vent, mais si on a ces conditions 70% du temps en Grand Prix, cette proportion tombe à 20% au large. Outre Michel Desjoyeaux, ceux qui ont axé leur préparation exclusivement pour le Rhum comme Thomas Coville, Alain Gautier ou Yvan Bourgnon seront sans doute dangereux." En revanche, il leur manque cette confrontation avec leurs pairs qu’offre la navigation en flotte. "Et jusqu’ici l’expérience prouve que c’est la confrontation qui permet de se forger des victoires", estime Pascal Bidégorry, "mais ça ne veut pas dire que Sodebo et Brossard n’arriveront pas premiers!"

En dix jours?
Entre ceux qui ont opté pour la chasse aux records en solitaire comme Thomas Coville et Yvan Bourgnon et ceux qui ont opté pour le circuit des Grands Prix en équipage, la préparation fut donc radicalement différente. "Pourtant, on a un niveau homogène comme jamais cette année", estime Thomas Coville. Sur son Foncia, Alain Gautier, deux fois deuxième de l’épreuve (en multi en 98, en mono en 94) sera lui aussi un très sérieux prétendant, tout comme le Suisse Stève Ravussin sur Orange Project. Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) et le jeune Antoine Koch (28 ans, Sopra Group), eux, auront avant tout pour ambition d’apprendre sur cette Route du Rhum – La Banqu Postale, même si des surprises ne sont pas à exclure. Ce sera évidemment bien plus dur pour Claude Thélier (Région Guadeloupe-Terre de Passions) et Gilles Lamiré (Madinina) dont le rêve est avant tout de finir. Ils naviguent sur deux bateaux d’ancienne génération, mais mythiques : l’ex-Primagaz pour Claude Thélier et l’ex- Elf-Aquitaine (puis Gitana IX) pour Gilles Lamiré. A moins de 48 heures du départ – dimanche à 13h02 – le trac quasi inévitable lié à "l’engagement total" (Lemonchois) que représente une transat en solitaire sur un trimaran Orma est quelque peu apaisé par des conditions météos annoncées clémentes dimanche, avec un système anticyclonique et du vent modéré, au moins pour les premières heures de course. Tous se félicitent de cette entame a priori en douceur. Ils savent aussi qu’ils ont de fortes chances de battre le record de Laurent Bourgnon (12 jours et 8 heures). Il faut pour cela naviguer à plus de 12 noeuds de moyenne, une performance évidemment dans les cordes des machines d’aujourd’hui que leurs pilotes mènent parfois au-delà de 25 noeuds. Et la météo semble être de la partie : "il y a un scénario pour glisser assez vite sous l’anticyclone et toucher l’alizé", résume Lionel Lemonchois. "On va traverser en 10 jours", annonce Thomas Coville. "En, 10, 12 ou 14, peu importe, pourvu qu’une fois coupée la ligne d’arrivée je puisse me dire que j’ai fait du bon boulot", assure de son côté Pascal Bidégorry. Le skipper de Banque Populaire ajoute : "la plus belle des victoires, ce serait que 100% des bateaux soient à l’arrivée. Je touche du bois mais ce n’est pas impossible."

Source La Route du Rhum – La Banque Postale

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Un rendez-vous quotidien avec ceux qui ont écrit l’histoire du Rhum

Laurent Bourgnon Portrait
DR
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Un plan Farr en construction pour l´écurie Offshore Challenges

Ellen MacArthur / Castorama
DR

Certes, Ellen n’a pas souhaité dévoiler le nom de l’architecte, tout en admettant que si la construction avait débuté, il y avait des plans, et donc une signature… Néanmoins, nous l’avions appris de sources fiables, il s’agirait d’un 60 pieds portant la griffe de Bruce Farr –  l’information ayant été publiée juste après la conférence de presse, l’équipe a décidé d’officialiser la nouvelle.

« Il sera intéressant, a noté la navigatrice, d’observer les performances des nouveaux bateaux lors du départ, car cela s’annonce calme : ils ne seront pas en conditions de survie, on pourra donc se faire une idée du potentiel. » On imagine bien sûr qu’Ellen et son équipe sont aujourd’hui à l’affût des subtilités employées sur les derniers monos IMOCA lancés… le but de l’écurie Offshore étant d’avoir deux bateaux au départ du Vendée Globe 2008. « Nous souhaitons avoir le même partenaire pour les deux, et sommes actuellement en discussion avec de nombreuses entreprises », explique la figure de proue du team, admettant que son nom « aide à entrer dans le bureau » des partenaires potentiels.

En termes de fonctionnement, l’équipe devrait compter 3 à 4 skippers, dont éventuellement un Français, se partageant les diverses épreuves avant l’échéance du Vendée Globe. « Vendée Globe auquel je ne participerai pas », a réitéré Ellen de manière ferme. Quant aux autres épreuves… rien n’a été clairement défini pour l’heure (on conçoit néanmoins que The Transat, qui constitue une excellente préparation au solitaire, sera courue par les « titularisés » du Vendée – ce qui excluerait donc logiquement la demoiselle – pardon, la Dame). Le programme sportif devrait débuter dès la prochaine édition de la Calais Round Britain Race, le premier bateau devant être lancé d’ici là. Quant à la Barcelona World Race pour Ellen… les options restent ouvertes, mais la navigatrice a admis avoir adoré ses expériences de courses en double. «Je ne suis pas sûre d’avoir déjà autant ri qu’avec Bilou lors de la Jacques Vabre », a-t-elle conclu.

Jocelyn Blériot

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Dispositif spécial sur courseaularge.com

Vue de Saint-Malo à une semaine du départ
DR

– Analyse de la course : 3 rendez-vous quotidiens (matin, midi et soir) permettant de suivre l’évolution de la course,

– Le point de vue de…
:  chaque jour  le rendez-vous avec un des grands noms ayant marqué cette course de légende. Loïck Peyron, Laurent Bourgnon, Bruno Peyron, Karine Fauconnier et bien d´autres vous donnent rendez-vous dès dimanche,

– Cartographie en direct
: positions, classements, routes, météo,…grâce à une cartographie originale

– Carnet de bord
: rendez-vous chaque jour avec Jean Le Cam (VM Matriaux) et Yvan Bourgnon (Brossard).

– Web TV
: le départ et la course en direct TV, avec Orange TV

– Alertes SMS gratuites
: inscrivez-vous à partir de 14h pour figurer parmi les 500 premiers inscrits à qui nous offrons de recevoir chaque jour une Alerte SMS gratruite sur mobile

– Jeux-Concours
pour tester vos connaisssances et gagner des paires de lunettes Julbo

+ les rubriques habituelles réservées à nos abonnés : Vidéo, Audio, Diaporama spécial Rhum….

Bonne Route du Rhum à tous….

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Vincent Riou, bizuth du Rhum…

Delta Dore au ponton avec PRB
DR

Comment juges-tu ton degré de préparation ?
Vincent Riou : « Si on m’avait dit que je serais aussi prêt que cela,  j’aurais signé tout de suite ! Sans vouloir trop nous vanter, je pense que nous sommes capables de traverser l’Atlantique sans trop de souci. Nous ne sommes peut-être pas suffisamment prêt pour une victoire mais ça va ».

A combien estimes-tu le pourcentage actuel de PRB par rapport à son rendement optimum ?
V.R : « C’est difficile à dire car j’ai trop peu navigué pour connaître son potentiel maximum mais je sais que dès maintenant, je suis capable d’aller aussi vite que Sill&Veolia ou Virbac. J’ai les moyens de jouer avec eux ».

Et toi comment juges-tu ta préparation ?
V.R : « Je ne suis pas préparé physiquement comme je devrais l’être. Nous n’avons pas chômé depuis quelques semaines. Mais depuis que je suis à St Malo, j’ai pu dormir ».

Ta préparation météo ?
V.R : « J’ai tout délégué à Jean-Yves Bernot. C’est sûr qu’avec du temps en plus, je me serais davantage impliqué mais il fallait faire des choix. Je sais quand même que les conditions seront clémentes au départ. J’aurais préféré un peu plus de vent mais bon… ».

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Stève ou la sérénité de l´outsider…

Ravussin Stève portrait 2006
DR

Des conditions cousues main pour les trimarans de la nouvelle génération, légers et aux carènes très « pincées » offrant un minimum de surface mouillée. Lancé en 2001 sous l´appellation de Banque Populaire III, le trimaran Orange ne présente pas de telles caractéristiques. Son poids et sa largeur appellent avec appétit vent fort et mer formée, l´exact opposé de la configuration attendue dimanche entre Pointe du Grouin et Cap Fréhel. Ravussin ne s´en émeut pas outre mesure : « La place d´outsider me va bien » déclare dans un haus sement d´épaule le Suisse Stève Ravussin. Il attend l´heure H, ce moment libérateur où toute supputation sombre dans la vanité et où seuls restent les hommes, leur bateau et leur conviction teintée d´humilité devant l´immensité à traverser.

Bon vent, belle mer…
« Il est vrai que j’aime le vent et les conditions musclées » avoue un Ravussin particulièrement détendu à trois jours du départ de la 8ème Route du Rhum. « Comprenez moi bien, je suis aussi très heureux de partir dans des conditions maniables, avec un risque de casse limité. » La ligne de départ unique d’où s’élanceront dimanche les 74 voiliers, maniés par des navigateurs solitaires, promet d’offrir non seulement un grand spectacle télévisuel, mais aussi un redoutable embouteillage de voiles et de carbone croisant et décroisant leurs routes approximatives. Le beau temps, s’il se confirme, encouragera de surcroît moult plaisanciers à investir les 18 milles qui séparent la pointe du Grouin, zone de départ, de la bouée mouillée sous le cap Fréhel et dernière marque de parcours obligé avant le grand large et la Guadeloupe. A l’anticipation de 3 600 milles d’Atlantique s’ajoute donc pour les solitaires et peut-être plus particulièrement pour les 12 pilotes de multicoques de 60 pieds l’inquiétude d’avoir à gérer un plan d’eau sillonné de centaines d’étraves.

Un départ pied au plancher …
Dans l’attente des certitudes météos que ne manquera pas de lui apporter dès aujourd’hui Roger Nilson, routeur-navigateur attitré du clan Orange, Stève Ravussin endosse avec un certain plaisir le costume de poursuivant : « Je pense que tout le monde va partir pied au plancher » explique Stève. « Il faut s’attendre à une surenchère de vitesse surtout dans les petits airs, et une position un brin en retrait dès le départ n’est pas pour me déplaire, à condition bien sûr de ne pas se laisser décrocher ». Le Suisse fourbit donc ses armes, au premier rang desquels la bonne lecture des prévisions météos, aidé en cela par l’inséparable Roger. « La course est longue et les occasions de perdre ou de gagner du temps nombreuses. Mon jeu consiste à trouver des trajectoires limpides et de les suivre le plus rapidement possible. Il faut ensuite compter sur le facteur mécanique. On a tôt fait de perdre plusieurs heures pour un simple changement de lattes brisées. Mais le trimaran Orange a surtout un immense potentiel de vitesse qu’il me faudra exploiter à chaque opportunité, car nous aurons aussi les moyens de creuser des écarts. »
Veille au matériel, lucidité à l’analyse météo, résistance au mal, endurance à l’effort…. bienvenue dans la course au large, version multicoque océanique.

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Jean Le Cam dans l´effervescence malouine

Jean Le Cam
DR

A trois jours du départ, Jean semble avoir plus que jamais resserré le cercle de ses préoccupations au périmètre restreint de la plateforme de son VM Matériaux. Mais la malice de son regard masque mal l´agitation d´un esprit en perpétuel bouillonnement entre impératifs du moment et construction mûrement fondée des projets d´avenir à court et long terme. La Route du Rhum excite le compétiteur Le Cam qu´habitent une confiance froide et une détermination à toute épreuve. La Classe Imoca des monocoques de 60 pieds a le vent en poupe et excellence et professionnalisme en sont les « devises". Raison de plus de vouloir s´y imposer.

Le Rhum, passage obligé vers le Vendée Globe ?
Les bateaux de course sont la grande passion de Jean Le Cam, et aucune unité, aussi moderne et sophistiquée soit elle ne semble trouver complètement grâce à l’inventivité de son esprit en constante recherche d’absolu. Cette Route du Rhum réjouit et excite un Jean Le Cam qui se présente cette année sur la ligne de départ à la barre d’un bateau en pleine maturation. Rapide à toutes les allures et dans toutes les forces de vent, VM Matériaux va pouvoir confronter sa technologie millésimée 2004 à l’inventivité plus contemporaine des dernières créations de la Classe. Jean s’en réjouit car il échafaude en permanence d’autres options pour sa plateforme. La confrontation tout au long des 3 650 milles de course lui donnera les meilleures occasions d’observer grandeur nature l’efficacité de telle ou telle idée. Alors, la Route du Rhum, laboratoire de validation d’avant le Vendée Globe ? « N’exagérons rien » répond Le Cam, dont le bon sens connaît la valeur d’un sacre à Point à Pître…

Une équipe structurée
Pour aborder dans les meilleures conditions son Vendée Globe 2004-2005, Jean Le Cam avait décidé de réunir autour de lui une équipe structurée et complémentaire. L’arrivée d’un nouveau partenaire, VM Matériaux, lui permet aujourd’hui de travailler dans la continuité avec une équipe complice, parfaitement en phase avec ses conceptions de la course, de la mer, de la vie…
« J’ai conservé la même équipe qui préparait le bateau à l’époque du Vendée Globe ; Michel Olivier est le directeur technique et plus encore de l’ensemble du projet. Frédéric Berrat s’occupe de tous ce qui est bouts et moteurs, ainsi que les voiles. Pascal Dourlen est notre spécialiste ès composite. Il s’occupe donc du carénage et de tous les travaux liés au carbone. N’oublions pas que ce bateau est construit pour 80 /% de carbone. Gérard « Gégé » Nigaud est en charge de la logistique. En plus de cette équipe fixe, notre voilier vient nous donner un coup de main. »

Gérard Nigaud, responsable logistique de Jean
Gérard Nigaud et Jean Le Cam travaillent ensemble depuis une douzaine d’années. Il va sans dire que les deux hommes s’apprécient et partagent de manière viscérale une même approche de la mer et des bateaux. Gérard va jusqu’au coup de canon du départ d’attacher à bichonner un VM Matériaux qu’il a vu naître. Le niveau de préparation et d’optimisation du bateau depuis ses 3 mois et demi de chantier printanier, ajoutées à la froide détermination de son skipper et ami incitent Gégé à un optimisme de bon aloi. « Je ne l’ai jamais vu comme cela ! » s’exclame-t’il. « Nos essais à Port la Forêt orchestrés par le centre d’Entrainement se sont merveilleusement déroulés. » Mais Jean ne s’endort jamais sur une satisfaction momentanée. C’est un fin technicien en perpétuelle réflexion qui déjà placé le curseur de ses ambitions sur 2008 et le Vendée Globe. Ce Rhum ne sera pas un galop d’essai car Jean est aussi un compétiteur et qu’il court pour gagner. Mais nul doute qu’il arrivera à Pointe à Pître riche de mille et une idées pour faire progresser toujours et encore son VM Matériaux.

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