mercredi 12 novembre 2025
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Le champion sera sacré à Fécamp

Figaro Generali Solitaire 2006 Yann Eliès
DR

La Classe Figaro Bénéteau, forte de ses monocoques monotypes (identiques les uns aux autres) de 10,10 mètres, est considérée comme la meilleure école de course océanique en solitaire qui soit. Le Championnat de France de la spécialité regroupe les trois épreuves majeures du circuit. Ce rendez-vous à Fécamp prend donc toute son importance en clôture de saison et les ténors de la série seront au rendez-vous pour un final prometteur.

 En premier lieu, Gérald Véniard (Scutum), neuvième de la Solo Méditerranée et troisième de La Solitaire Afflelou Le Figaro 2006 vient y défendre sa position de leader du classement général provisoire. Ce rochelais de 35 ans aura fort à faire car il a dans son sillage Yann Eliès (Groupe Generali Assurances), Champion de France de Course au Large en Solitaire 2004, cinquième du dernier Figaro et, accessoirement, détenteur du Trophée Jules Verne (record absolu du tour du monde à la voile) à bord du maxi catamaran Orange 2 aux côtés de Bruno Peyron. Yann Eliès est deuxième du classement provisoire avant la Course des Falaises.

 Le danger pourra venir également de Charles Caudrelier (Bostik), vainqueur de La Solitaire Afflelou Le Figaro 2004 et quatrième du classement provisoire du championnat après être monté sur la troisième marche du podium de la Solo Méditerranée.

 Les regards se tourneront évidemment du côté de Nicolas Troussel (Financo) qui a tout simplement assommé la concurrence à l’occasion de la dernière édition du Figaro, tellement son joli coup météo et sa clairvoyance tout au long de l’épreuve l’ont propulsé hors d’atteinte de ses collègues de monotypie.

 Trois navigatrices aux ambitions légitimes sont engagées : Jeanne Grégoire (Banque Populaire), dont les résultats ne cessent de la rapprocher du sommet des classements, sans oublier la Britannique Sam Davies (Roxy) et l’Australienne Liz Wardley (Sojasun).

Cinq jours de course le long des falaises sont au menu des solitaires. Dimanche 24 septembre sera consacré à une série de régates au contact du public, devant la plage, entre le Casino de Fécamp et les jetées. Lundi 25, un parcours côtier emmènera la flotte au pied de l’aiguille creuse d’Étretat puis à Saint-Valéry-en-Caux, avec retour à Fécamp en fin d’après-midi. Mardi 26 sera le morceau de choix de la Course des Falaises 2006, avec un long parcours de plus de 24h00 sur le trajet Fécamp, Le Havre, bouée de Port-en-Bessin, Le Tréport et retour à Fécamp. Pas un centimètre des falaises de Seine-Maritime n’échappera au regard des solitaires. Enfin, jeudi 28 septembre, une dernière série de régates courue l’après-midi devant la plage clôturera les festivités pour que le champion des solitaires 2006 puisse, enfin, être sacré.

Source Course des Falaises

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Les Danois favoris

18' Australiens
DR

Dépossédés du titre l’année dernière par les Anglais volants de Barron & Smithers – qui viennent tout juste de se retirer de la compétition -, Clausen Flemming et ses fidèles coéquipiers sont en bonne voie de reprendre leur bien à l’approche de cette finale. Avec 66 points glanés au long des quatre précédents Grands Prix, les inusables Danois, présents sur le circuit européen depuis une dizaine d’années, possèdent une confortable avance sur le deuxième du classement général provisoire.

Avec 38 points et une étape non courue, l’équipage allemand de Wet Protect, second de ce même classement aura bien du mal à refaire son retard si les hommes de GP Covers se montrent aussi réguliers qu’à l’accoutumée. Le redoutable Werner Gieser aura en plus fort à faire pour contenir les ardeurs de ses très proches poursuivants puisqu’il ne devance que d’un point seulement les Anglais de Whitestuff. Auteurs de belles performances cette année, les Britanniques ont en effet signé cette année un beau retour à la compétition.

Malgré l’absence de leurs compatriotes Barron & Smithers (37 pts avec deux participations seulement) et de Base 1 (38 points), ils auront tout de même fort à faire pour contenir les ardeurs des 6èmes au classement général provisoire. Le second équipage danois (Ler Ole – 34 pts), vainqueur du Grand Prix d’Allemagne est bien décidé a marquer cette dernière étape de son empreinte. Assurément, ces hommes ont le potentiel pour gagner.

En continuant cette descente dans le classement, on constate que les écarts dépassent rarement les 2 points. Voilà un gage de belle émulation pour ces équipages qui, s’ils peuvent difficilement espérer briguer la victoire, peuvent néanmoins tenter de gagner quelques places au classement final. C’est le cas de l’équipage Français de Groupe Sefico. 6èmes les deux années précédentes, Christophe Orion, Philippe Vallée et Eric Caiveau, (10èmes avec 24 pts) auront à cœur d’améliorer leur sort devant leur public.

La brise de nord/ouest annoncée ce vendredi entre 15 et 17 nœuds devrait ouvrir les derniers débats de façon musclée. 3 ou 4 manches sont d’ores et déjà programmées, ce qui permettrait de valider ce Grand Prix de France dès la première journée. Il faudra cependant attendre dimanche pour voir le champion européen couronné. Vous avez donc tout loisir d’ici là de passer voir d’un peu plus près, au Yacht Club de Carnac, ces formidables machines à planer que sont les 18 pieds.

Source classe 18′ Australiens

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Jean Le Cam qualifié pour le Rhum

Jean Le Cam / VM Matériaux
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 Trois jours et autant de nuits seul à bord de son fidèle plan Lombard de 2004, qu’il a mis à profit pour noircir quelques pages de sa « check list » dans la perspective de la Route du Rhum, La Banque Postale. « Que des bricoles » assure le volontiers énigmatique Monsieur Jean. Et d’enchaîner avec une de ses légendaires pirouettes : « De toute façon, le bateau n’a plus rien à voir avec celui du dernier Vendée Globe. Et il ne ressemble pas encore à ce qu’il sera lors du prochain… »

 Il est certain que sa nouvelle livrée aux couleurs de VM Matériaux est en rupture avec le jaune dominant de sa robe du dernier Vendée Globe. Pour le reste, ne comptez pas sur Jean Le Cam pour vous réciter complaisamment la fiche technique des mille et un réglages et autres bidouilles qu’il prend plaisir à apporter à sa fidèle monture. « Nos années d’expérience avec ce bateau nous permettent aujourd’hui d’entrer dans une phase de peaufinage de sa mise au point. » précise-t-il néanmoins. « Le Vendée Globe, le Tour des Iles Britanniques, la Transat Jacques Vabre nous ont donné l’occasion de bien dégrossir le sujet. Il s’agit aujourd’hui d’aller chercher les dixièmes de noeuds qui pourraient faire la différence. »

 Le travail est donc permanent à bord de VM Matériaux. Le Cam voit tout, envisage tout, prévoit tout. Les prochaines semaines qui le séparent du départ de Saint-Malo seront vécues dans la sérénité par un homme particulièrement sûr de ses forces et confiant en son savoir faire. Reste un nouveau jeu de voiles à valider en compagnie de son équipe technique. Jean Le Cam, l’homme tranquille de cette Route du Rhum est tout à son bonheur, à l’idée de régater à nouveau au large au sein d’une Classe IMOCA resplendissante de santé et d’innovation. « C’est la Classe la plus intéressante du moment » soutient-il, « Avec de nouveaux projets, issus de tous les points cardinaux de la planète… » De quoi aiguiser les appétits de victoire de l’insatiable marin de Port la For&ecir  c;t. « La seule chose que je redoute » admet-il enfin, « C’est l’arrivée dans la pétole sous Basse-Terre. Malgré les recommandations de l’Imoca, les organisateurs ont réinscrit aux Instructions de course le contournement de la Guadeloupe avec une arrivée par le sud, dans le dévent de la Souffrière… » On vous le dit, l’Homme Tranquille est en forme, et égal à lui-même.

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Défi Partagé Marseille prend une option sur le titre

Arrivée Corse Edition 2006
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Les traits tirés après trente heures d’une traversée méditerranéenne éprouvante face au vent, Deruelle livrait les clés du succès ;  « nous étions deuxième au passage de Porquerolles derrière Jimmy Pahun (Île de France) lorsque nous avons choisi d’opter pour une route plus Nord alors qu’eux sont partis vers le Sud. Au petit matin dans un vent instable nous étions devant. Nous sommes très heureux car nous possédons désormais un écart de points confortable au classement général »
 
YCPR à l’honneur
Belle performance également du côté du second Mumm 30 à porter – avec Défi Partagé-Marseille – les couleurs du Yachting Club de la Pointe Rouge (YCPR) qui se classe deuxième à Calvi. Après ce résultat prometteur, Florent Gagerro (YCPR-Route de l’Equateur) était aux anges ;  « on savait que nous avions le potentiel pour bien figurer mais on n’arrivait pas à tenir la distance sur cette Route des Îles, là nous sommes restés concentrés à la barre jusqu’à la fin. Ca a payé ! »
 
Fedensieu sur le podium  
En terminant seulement cinquième sur l’Île de beauté, Alain Fédensieu (SNCM-Veolia Transport) fait paradoxalement une excellente opération comptable au classement provisoire en s’emparant de la place de dauphin au détriment des Franciliens qui terminent seulement neuvième. Lucide malgré la fatigue accumulée, Fédensieu avouait à l’arrivée ;  « Défi Partagé nous a mis une belle « rouste ». Je pense que Deruelle va maintenant nous contrôler. Notre objectif sportif avant le départ de la compétition était de finir sur le podium. A nous maintenant d’y rester ! »  Un but que Jimmy Pahun aura du mal désormais à atteindre ; « il est clair qu’aujourd’hui, nous avons perdu la Route des Îles 2006, il y a longtemps que je n’avais pas fait de la course au large. Je me suis planté en optant sur une route plus sud. C’est la vie ! »
A noter aussi le très bon comportement de la jeune équipe suisse du bateau Ecole polytechnique Lausanne qui obtient une belle troisième place au pied de la citadelle de Calvi.
 
PROGRAMME :
 
Départ à partir de 14 heures le jeudi 14 septembre de deux parcours olympiques dans le golfe de Calvi.
 
RESULTATS :
 
7ème manche (étape de liaison Marseille-Calvi,150 milles. Coefficient 3) : 1.Deruelle (Défi Partagé-Marseille) ; 2.Gagerro (YCPR-Route de l’Equateur) ; 3.Clerc (Ecole Polytechnique Lausanne) ; 4.Jean-Albert (Ville du Port-Bred-La Réunion) ; 5.Fedensieu (SNCM-Veolia Transport) ; 6.Mallaret (Nouvelle Calédonie) ; 7.Milleret (Val Thorens) ; 8.Leboeuf (INSA) ; 9.Pahun (Île de France) ; 10.Alice d’Ortoli (Elles en Mer) ; 11.Duguet (La Rochelle Jeunes) ; 12.Calicchio (Caisse d’Epargne-Région PACA) ; 13ex.Moulineuf (ZLB-Bhering) et Jaufrey d’Ortoli (Collectivité Territoriale Corse), abandons dans la manche.
 
Classement général (après sept manches et dix coefficients) : 1.Deruelle 13 points ; 2.Fedensieu  25 pts ; 3ex.Clerc et Jean-Albert 31 pts ; 5.Gagerro 32 pts ; 6.Pahun 33 pts ; 7.Milleret 39 pts ; 8.Mallaret 50 pts ; 9.Leboeuf 54 pts ; 10.Duguet 73 pts ; 11.Alice d’Ortoli 78 pts ; 12.Jaufrey d’Ortoli 87 pts ; 13.Calicchio  102 pts ; 14.Moulineuf 110 pts.          
 
 Source Route des Iles

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Kito de Pavant au prochain Vendée Globe !

Kito de Pavant portrait
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Kito court depuis 6 ans sur le circuit Figaro et a remporté trois des épreuves majeures : la Solitaire en 2002, la Transat Ag2r et la  Solo Méditerranée en 2006. Le skipper a aussi navigué en 60 pieds et participé trois fois à la  Transat Jacques Vabre, avec Bernard Gallay en 2001 (monocoque) et deux fois avec Jean Le Cam en 2003 et 2005 (en trimaran 60’ puis en mono 60’).

Interview d’un skipper heureux…

 La « Bel » aventure se poursuit, c’est un rêve qui se réalise ?
« Oui, je suis très heureux de concrétiser ce partenariat. C’est une grande satisfaction de voir ce projet aboutir. Ces bateaux et les courses de cette série comme le Vendée Globe, la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre m’attirent depuis toujours. Ce que j’ai vécu aux côtés de Bernard (Gallay) puis de Jean (Le Cam) n’a fait que renforcer mes envies. Je tiens aussi à ajouter que la qualité des relations que nous entretenons avec le Groupe Bel depuis un an et notamment avec les salariés, donne au projet une dimension humaine qui me correspond bien. »
 
– Comment abordez-vous cette nouvelle étape ?
« C’est effectivement nouveau pour moi mais excitant de partir d’une page blanche, de construire un bateau de A à Z, de constituer une équipe, choisir les architectes, un chantier… Même si cela va être un travail énorme, c’est passionnant ! Je m’entoure de gens que j’apprécie, qui ont beaucoup de talents et qui sont prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes pour réussir le défi. »
 
– Pourquoi avoir choisi le cabinet d’architecture Van Peteghem – Lauriot Prévost & Guillaume Verdier ?
« Il y a d’abord une dimension objective. L’expertise impressionnante du cabinet VPLP depuis des années en multicoque donne une vision nouvelle au monocoque, et ce travail est renforcé par l’expérience de Guillaume Verdier dans le design de ces bateaux. Cela nous a séduit. Ensuite, il y a une dimension plus affective. Il y a avec cette équipe un « feeling », une complicité simple et évidente qui nous a décidé. »
 
– Quelle est la suite du programme ?
« Beaucoup de travail et d’énergie pour bâtir une organisation solide autour du projet. Le puzzle se construit progressivement. Nous en sommes à constituer les équipes qui devront apprendre à travailler ensemble. Notre planning est dense. Des choix importants restent à faire, comme celui des chantiers et des fournisseurs impliqués dans la construction du bateau. Et puis, le Groupe Bel a signé comme partenaire titre, mais nous allons également chercher des partenaires complémentaires. On ne va pas s’ennuyer cet hiver ! »
 
– Et la Vache dans tout ça, elle en pense quoi ?
« Cet été, j’ai beaucoup discuté avec la Vache justement… et elle m’a dit, l’Irlande, l’Espagne, Istanbul, c’est bien mais j’ai envie d’aller encore beaucoup plus loin. Alors, je lui ai dit : OK ! Je vais t’emmener voir du pays ! Plus sérieusement, ce jour est un grand jour, on avait hâte d’en parler et de partager cette nouvelle avec tous les gens qui me suivent et me soutiennent depuis des années. Allez, au boulot ! »
 

Gérard BOIVIN, Président Directeur Général du Groupe Bel : « Kito nous a offert des résultats au- delà de nos attentes. Notre partenariat sur le circuit Figaro a été une première opportunité de faire connaître au grand public la dimension de l’entreprise et de faire émerger la marque Bel. Cet engagement a offert une visibilité différente à nos marques tout en donnant du souffle à l’identité du Groupe. Cette aventure nous a également permis de renforcer les liens avec nos clients, distributeurs et partenaires au travers d’opérations de relations publiques, tout en nous réunissant en interne autour d’un projet fédérateur. A l’heure du bilan, une question s’est alors posée : quelle suite donner à ce partenariat ? Notre engagement dans la voile correspond à une prise de parole nouvelle et réussie du Groupe Bel. Le casting est bon. Les bilans, interne et externe, sont très positifs et une réelle dynamique s’est créée. La réponse est devenue évidente, presque logique et naturelle. Ce programme s’inscrit dans la continuité et la fidélité du Groupe qui renouvelle sa confiance à un skipper à la personnalité sympathique, au marin de talent qui gagne et qui a su se faire adopter par les salariés du Groupe Bel comme l’un des leurs. »

Source Groupe Bel

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DSK et Artemis confirment

Swan 45
DR

Il n’aura pas fallu longtemps à Russell Coutts et Torbjorn Tornquist sur Artemis pour apprivoiser le plan d’eau parfois capricieux de la Maddalena. Avec deux places de second et une première place, Artemis consolide son leadership au classement général et confirme la très bonne forme de Russell Coutts. En Swan 45, DSK Comifin prend exemple sur son aîné et conforte son avance au classement général avec 15 points sur Vixen de Dick Weismann.
Aqua Equinox est, quant à lui, bien placé dans la belle catégorie Grand Prix. Avec 3 points acquis en deux journées, Filip Balcaen occupe la première place au détriment de Bugia Bianca et Fantasticaaa respectivement deuxième et troisième à égalité de points.
 
Dans un vent oscillant entre 12 et 18 nœuds, le comité de course a envoyé 3 parcours au vent et sous le vent pour les 4 Swans 601. D’une régularité sans faille et d’un réalisme à toute épreuve, Russell Coutts a réussi le pari de mener Artemis à la première place du classement général provisoire malgré d’importantes variations du temps lors de la journée. En seconde position, le Swan 601 américain, Moneypenny conserve toutes ses chances de revenir sur Artemis. En revanche, Leonardo Ferragamo sur Cuor di Leone, avec sa première victoire de manche lors du premier parcours de la journée se fait tout de même distancer et accuse un retard de 9 points sur le leader et 7 points sur Moneypenny.
 
La seconde manche du jour a permis à Russell Coutts de reprendre le commandement de la flotte après un magnifique départ en bout de ligne. Auteur d’un sans-faute sur l’ensemble du parcours, Spirit of Jethou alors second n’aura pas résisté au retour de Moneypenny et Cuor di Leone dans le dernier bord de portant. Spirit of Jethou termine, une fois de plus, à la quatrième et dernière place du classement.

 La dernière manche s’est résumée à un duel américano-américain entre Artemis et Moneypenny. Après de multiples changements en tête de la course, Moneypenny s’impose pour la première fois depuis le début de la compétition. Selon  Russel Coutts, cette manche a été la plus disputée et la plus exigeante pour son équipe : « Bien qu’il y ait seulement quatre bateaux dans la flotte, la course n’en est pas moins difficile, bien au contraire. Les écarts étaient très faibles aujourd’hui et le fait que le vent soit monté, lors de la dernière manche, a rendu les manœuvres et la tactique encore plus difficiles. Le dernier parcours n’a été qu’une succession de changements de leader. Nous étions en tête à la bouée sous le vent, mais à la bouée au vent Moneypenny a repris l’avantage et ainsi de suite jusqu’au dernier tour où malheureusement nous n’avons pas réussi à revenir sur Swartz. Ça a été une grande course », confiait Coutts à son arrivée au ponton (…)
 
La catégorie des Classic avec 45 participants s’est offert un magnifique parcours côtier dans l’archipel de la Maddalena. Cette journée de mercredi s’est déroulée selon le même schéma que mardi. Le Swan 65 de Peter Simon, Monsoon Jaguar, s’impose en temps réel avec une considérable avance de 25 minutes sur Jacobite, le Swan 48 de Stephen et Benedict James. Premier hier, Jacobite réitère sa performance et avec deux points au classement général en deux jours, s’impose logiquement comme leader de sa classe. Tout aussi régulier, Aura, un Swan 44, avec deux places de second en deux jours, occupe la deuxième place au général devant Junkanoo un autre Swan 44.
 
Le retour du soleil en milieu d’après-midi ne résistera pas longtemps à l’arrivée d’un nouveau front en provenance des Baléares. « Les conditions devraient se détériorer dans la nuit de mercredi à jeudi et le vent va successivement tourner au sud-ouest, ouest se renforçant entre 16 et 18 nœuds », annonçait le Major Filippo Petrucci.
 
L’édition 2006 de la Rolex Swan Cup s’achèvera dimanche 17 septembre par la cérémonie de remise des prix. Le Trophée de la Swan Cup ainsi qu’une montre Rolex seront remis aux vainqueurs de chaque classe. Chaque soir, d’autres récompenses seront également à l’honneur comme la remise d’un prix au meilleur propriétaire barreur.

Source Rolex Swan Cup

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Sanderson & Mari Cha IV aux voiles de St Tropez

Mari-Cha IV Bob Miller
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MODERNES : DU REVE A LA REALITE
C’est le plus grand des inscrits en moderne – 42,30 m – et sa silhouette caractéristique sera une nouvelle fois une des attractions des Voiles, Mari Cha IV, le monocoque recordman de l’Atlantique sera à Saint-Tropez, et sera barré pour l’occasion par le tout récent vainqueur de la course autour du monde en équipage, le Néo-zélandais Mike Sanderson. Côté proto encore, comme chaque année, c’est un événement dans les Voiles que de découvrir le dernier-né des Wally. Ces unités d’exception qui allient luxe et sobriété avec des équipements dignes de "Boeing" et des lignes épurées à l’extrême incarnent un summum de la navigation du troisième millénaire. 2006 ne dérogera pas à la règle avec la possibilité de croiser dans le Vieux Port et sur le plan d’eau de Saint-Tropez  Tango, le tout nouveau Wally 80 pieds qui allie les lignes d’eau d’un plan Farr au design intérieur signé des architectes Wally et Lanzzarini Pickering. Le concept est basé sur la combinaison des performances d’un bateau de course croisière à un large volume intérieur, avec notamment un vaste panneau de pont dans le pont laissant pénétrer largement la lumière du jour dans le carré. Cette unité de 24,38 mètres arrive auréolée d’une victoire en classe Wally acquise au mois de mai à Porto Fino, lors de sa toute première apparition en régate.

Avec vingt pour cent des inscrits, le chantier Bénéteau est le plus représenté aux Voiles de Saint-Tropez, confirmant sa place de leader mondial de la plaisance, avec notamment 28 First, parfaite illustration du rôle prépondérant que joue cette gamme dans le milieu de la plaisance. Sélectionnés parmi les séries mises à l’honneur cette année par l’organisation avec les A40, les Tofinou, et les Swan 45, les First 40.7, au nombre de 11, auront leur classement propre avec remise d’un Trophée. A noter que le Trophée de l’Innovation et du Design BMW créé en 2004 sera remis en jeu une nouvelle fois. L’an dernier, le jury placé sous la direction de Loïck Peyron avait choisi de primer le Swan 601 Artemis et sa robe bleu métallisé, bateau qui était skippé par le triple vainqueur de l’America’s Cup Russell Coutts.
 
TRADITION : DU MYTHE A LA RECONSTRUCTION
Son arrivée sur les plans d’eau, après plus de cinquante ans d’absence et au sortir de cinq années de restauration, font de la présence de Lulworth un véritable événement. Le plus grand cotre aurique du monde – plus de 46 mètres hors tout – a retrouvé l’élément liquide au printemps dernier à la Spezia (Italie). Construit en Angleterre en 1920 sur des plans de Herbert W. White, le géant Lulworth – avec 855 m2 de toile au près et 1 355 au portant ! – a été l’un des plus redoutable yacht de la Grande Classe. La moitié de sa structure originelle et 80% de ses aménagements intérieurs ont été préservés, faisant de Lulworth la plus remarquable restauration du siècle.
2006 sera également marquée par la venue tout à fait exceptionnelle de la flotte des Pen Duick, rassemblée grâce à l’Association Eric Tabarly, en présence de Jacqueline et Marie Tabarly. Les bateaux seront tous rassemblés devant la Capitainerie – sauf Pen Duick VI  qui sera en face le long du môle à cause de son tirant d’eau. Un départ devrait être spécialement donné pour les Pen Duick dans le cadre des défis du jeudi.

Ainsi qu’il l’avait évoqué l’an passé, le quadruple vainqueur de l’America’s Cup, Dennis Conner, présentera bien à Saint-Tropez son petit bijou Cotton Blossom II, un sloop Bermudien sur plan Johan Anker de 1924. Le bateau sort d’une restauration minutieuse et passionnée menée par son illustre propriétaire qui lui a valu toutes les louanges outre-Atlantique. Cotton Blossom II est un Class Q, jauge qui connut son apogée dans les années 30. Parmi les autres unités dont la venue est particulièrement attendue, on peut encore citer Eilidh,   considéré comme l’un des chef-d’oeuvre de l’architecte naval Alfred Mylne, dont l’intérieur, dessiné spécialement en 1930 pour un propriétaire de plus de 1m90, est particulièrement original, avec un vaste salon ouvert en deux parties, et une hauteur sous plafond qui explique un roof exceptionnellement long courant jusqu’à l’avant du bateau, ou encore  Skylge, une spectaculaire goélette Marconi de 36,60 m lancée en 2006 par le chantier Néerlandais Holland Jachtbouw, qui décroche le titre de plus grand voilier "Esprit de Tradition" présent à St Tropez cet automne et dont le mât principal culmine à plus de 40 mètres, et le mât de misaine à plus de 25. Du pain sur la planche en prévision pour le jury du Trophée de l’Elégance Gaastra, par ailleurs créateur d’une collection spéciale Voiles qui sera portée aussi bien à terre par plus de 200 personnes que sur l’eau à bord de Lulworth par exemple.

Source Voiles de St Tropez

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Moose et Pindar en 60 pieds Imoca !

Mike Sanderson
DR

Afin de soutenir la voile au niveau international, Pindar sponsorise Emma Richards, désormais épouse Sanderson, depuis huit ans. Juan Kouyoumdjian, connu également sous le nom de ‘Juan K’, a dessiné le Volvo 70 ABN AMRO, que Sanderson a mené à la victoire dans la récente édition de la Volvo Ocean Race. Pindar va rechercher aussi d’autres partenaires pour travailler sur ce nouveau 60’ Open avec leur équipe de course au large.

Andrew Pindar, le Président du Groupe Pindar a déclaré: "Nous collaborons avec Mike depuis pas mal de temps, et il a fait beaucoup pour faire de notre bateau précédent ‘Pindar AlphaGraphics’ (l’actuel ‘Artemis’) un des bateaux les plus rapides du circuit 60’ Open. Comme avec nos précédents projets, nous recherchons activement des sociétés, qui pourraient nous rejoindre et faire partie de cette fabuleuse aventure. Nous n’avons pas seulement un des meilleurs marins du monde dans ce projet de construction, mais avec Juan K nous avons un architecte de renommée internationale, qui est célèbre pour ses créations innovantes. On s’associait avec quelques superbes bateaux par le passé, mais désormais, on a l’occasion de construire un bateau tout neuf avec l’aide précieuse d’Emma, Mike et Juan, et avec quelques-uns des meilleurs constructeurs du monde, ce qui est vraiment passionnant."

Le nouveau bateau sera construit chez TP Cookson en Nouvelle Zélande, où Richards et Sanderson seront basés pendant l’hiver.

Emma Richards rajoute: "Qui aurait pensé en 1999, quand nous avons loué le bateau ‘Aqua Quorum’ de Pete Goss pour le Transat Jacques Vabre, qu’un jour nous construirions un nouveau 60’ Open pour Pindar ? Je suis ravi que Mike et moi, nous allons travailler ensemble afin de faire avancer la campagne de Pindar dans la course au large."

Sanderson, qui a déjà travaillé avec Pindar sur plusieurs projets sera responsable pour la gestion de ce projet tout en restant chez lui à Auckland: "Cela me fera vraiment plaisir de travailler sur ce nouveau projet avec Pindar et Juan. Je suis convaincu qu’avec toute notre expérience réunie, nous finirons par trouver une formule gagnante."

Le nouveau 60’ Open Pindar devrait sortir du chantier au cours de l’été de 2007, juste à temps pour participer au Fastnet. Ils ont l’intention de tenter plusieurs records avec ce nouveau bateau avant de participer à la Transat Jacques Vabre.

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Caractéristiques techniques du Maxi Yacht 13.00.

Arzal Maxi 13.00
Arzal Maxi 13.00

Aujourd’hui, Maxi Yachts fabrique des voiliers de 34 à 42 pieds. L’homme qui dessine ces bateaux est Pelle Petterson, l’architecte du groupe Nimbus. L’unité de production Maxi Yachts se situe sur l’ïle de Gotland en mer Baltique et sortait début 2006 le dernier de la gamme : le Maxi Yacht 13.00 dont voici les caractéristiques techniques.

COQUE
Un gelcoat NGA blanc à haute température est projeté dans les moules. La coque est produite par infusion dans un moule femelle et stratifié en partie en iso-polyester et en partie en DCPD ortho-polyester. Un stratifié avec une partie centrale en PVC de 20mm est utilisé sur les bordés. Comme renfort, sont utilisés une trame multidirectionnelle (mat et roving) et de la fibre de verre unidirectionnelle aux points de charge extrêmes. La région de la quille ainsi que toutes les zones autour des passe coques sont en stratifié plein. Les bords du sandwich sont étanchéifiés. Un gelcoat blanc est appliqué sur l’intérieur de la coque, sur l’intérieur des coffres. Bande déco bleue et rouge en vinyle.

RENFORTS INTERNES
La coque est renforcée par une trame interne. Les parties contre moulées en gelcoat blanc et en DCPD ortho polyester avec de la fibre de verre triaxiale et unidirectionnelle dans les parties supérieures. A l’avant et à l’arrière, les parties contre moulées sont collées à la coque. Dans la zone de la quille, les varangues sont stratifiées manuellement à la coque. Les renforts de cadène sont réalisés en contreplaqué marine collés et stratifiés à la coque. Le moule intègre les anguillets. Les cloisons structurelles en contreplaqué marine sont collées, boulonnées et/ou stratifiées à la coque. Tous les contreplaqués marines sont de qualité hydro, conformément à la norme British Standard 1088.

QUILLE
2,25 mètres de tirant d’eau, avec un bulbe en plomb boulonné à un voile de quille en fonte, pour un centre de gravité bas. Barre franche de secours en aluminium.

SAFRAN ET BARRE A ROUE
La lame de safran est stratifiée à la main, avec de la fibre de verre unie et bidirectionnelle et de la résine polyester (renforts en résine de polyester également). Mèche de safran aluminium. Les deux moitiés de lames sont ensuite collées et stratifiées ensemble. Barre à roue 900 mm gainée cuir avec frein axial.

PONT
Le gelcoat NGA à haute température blanc est projeté dans les moules. La résine du pont est en partie appliquée à la main, et en partie projetée dans un moule femelle avec des surfaces anti-dérapantes intégrées. Le pont est stratifié en DCPD-ortho-polyester. Sur toutes les surfaces horizontales, il s’agit d’un stratifié en sandwich avec un noyau PVC de 15 mm. Une couche de fil multidirectionnel est utilisée autour des ouvertures pour panneaux. Tous les accessoires sont fixés à l’aide de stratifié simple ou d’un sandwich avec une partie centrale en contreplaqué marine ou en aluminium. Le pont est collé à la coque avec du mastic polyester et il est ensuite fixé à l’aide de boulons M8 200mm. Le pont comprend les rainures et plates-formes pour les panneaux et capots. Revêtement blanc dans les zones exposées. Hiloires de cockpit avec cadre en teck

EQUIPEMENT DE PONT :
– Capote de roof en toile avec arceaux inox et main courante gainée cuir
– Rail de fargue en aluminium plein.
– Filières de protection à ridoirs
– Chandeliers inox.
– Filières de protection à l’arrière
– Compas Silva 125 FT
– Hampe de pavillon.
– Piton d’étalingure dans bailles à mouillage avant et arrière.
– Accastillage Lewmar

INTERIEUR
– Intérieur en acajou avec vernis satiné.
– Tous les coussins sont en velours suédois.
– Tous les tiroirs et portes sont équipés de boutons poussoirs.
– Sol en teck stratifié 15mm

CUISINE
– Plan de travail stratifié (acrylic polymer)
– 1 cuisinière avec four et grill (dans le standard français)
– 1 évier inox 2 bacs.
– 1 réfrigérateur 100L avec compresseur Danfoss.
– Tous les coffres sont ventilés

MÂT & GREEMENT
Mât fractionné traversant posé sur quille. Profil de mât en alliage aluminium anodisé.
Tête de mât:
– Boite à réas pour drisse GV et balancine bôme.
– Axe pour ancrage pataras.
– Girouette Windex.
– Feux triwhite. Feux de mouillage.
Accastillage de mât:
– Boite à réa pour drisse de gennaker.
– Filoir pour drisse de gennaker.
– Capelage d’étai.
– Ancrages haubans.
– Boite à réa pour drisse foc.
– Boite à réa pour balancine de tangon.
Barres de flèche:
– 2 étages de barres de flèches en alliage aluminium anodisé.
– Barres de flèches poussantes avec un angle de 25°.

VOILES
Toutes les voiles sont fabriquées par North Sails.
– Grand Voile 49m2 Dacron en coupe horizontale. 2 ris, 4 lattes. Bordure libre. Coulisseaux de voile en nylon. Numérotation des voiles, classification, penons sur la chute. Sac à voile.
– Foc 42 m2 Dacron en coupe horizontale. Voile pour enrouleur. Lattes. Bande anti-UV. Penons. Sac à voile.

CARACTERISTIQUES GENERALES
– Longueur hors tout : 12,70 m
– Longueur à la flottaison : 11,32 m
– Bau maximum : 3,80 m
– Tirant d’eau : 2,25 m
– Lest : 3430 kg
– Déplacement : 8300 kg
– Grand Voile : 49,0 m2
– Foc 108% : 42,0 m2
– Gennaker : 127 m2
– Moteur 4 cylindres Volvo Penta type D2-40 Saildrive S130

Plus d’infos : www.arzal-nautique.com

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Dubarry révolutionne sa gamme.

Dubarry
Dubarry

Dubarry inclue dans sa gamme 2007 des modèles radicalement nouveaux avec l’introduction des bottes FASTNET et des chaussures de pont RACER. Les caractéristiques techniques alliées au design et au confort exceptionnel vont assurer le succès de ces modèles auprès des navigateurs.

Dubarry a déjà beaucoup amélioré ses modèles de bottes, fleurons de la gamme, en ajoutant une bande de Lycra élastique. Cette nouvelle caractéristique est destinée à améliorer l’ajustement de la botte à la jambe et la bande Lycra peut être pliée vers l’intérieur ou vers l’extérieur en fonction des vêtements portés.

Le très technique modèle FASTNET dispose également d’une doublure respirante GORE-TEX® afin d’empêcher l’eau de mer ou la pluie d’être absorbées, tandis que la transpiration sera évacuée vers l’extérieur de la botte pour conserver sensations et confort en toutes circonstances. De plus, le modèle FASTNET est fabriqué en cuir Dry Fast-Dry Soft® qui sèche plus vite tout en conservant la souplesse du cuir même après des utilisations répétées. Au centre de la tige, la partie en Cordura permet à la fois d’augmenter la durée de vie du produit et d’améliorer le style de la botte.

Sécurité et protection sont les priorités de la botte FASTNET. Des bandes réfléchissantes au niveau du talon assurent une haute visibilité à tout moment. Les semelles anti-dérapantes et non marquantes, exclusivité primée de Dubarry, offrent une adhérence maximum sur le pont. Pour la première fois, Dubarry a ajouté une bande de protection en caoutchouc au niveau des orteils. Une semelle intermédiaire très légère en EVA offre un confort et une absoption des chocs incomparables avec les autres marques du marché.

Pour les navigateurs au coup de pied fort, la botte FASTNET dispose d’une bande de Lycra en haut de la tige afin de se chausser et se déchausser sans effort.

Ce modèle est disponible en 2 coloris : Copper et Platinium, du 40 au 48.

La nouveauté dans la gamme de chaussures Aquasport 2007 de Dubarry est le modèle RACER. C’est un modèle tendance, résistant, en nubuck respirant Dry Fast – Dry Soft® avec un empiècement Mesh sur l’extérieur de la chaussure pour une meilleure longévité.

Les caratéristiques technique du modèle RACER inclue une résistante semelle non marquante et anti-dérapante en caoutchouc ainsi qu’une protection en caoutchouc au niveau des orteils. La semelle intermédiaire en EVA assure le confort et l’aborption des chocs, rendant les chaussures légéres pour les marins actifs. Le style de la RACER lui permet de passer directement du pont à la ville. De plus, une doublure anti-odeur et une semelle interne amovible et lavable assurent à ces deux modèles un confort extrême et un entretien minimum.

Le modèle RACER est disponible en coloris : Stone, Camel ou Ice du 40 au 48.

Plus d’infos : www.interdist.fr

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