vendredi 12 septembre 2025
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Solo Méditerranée : la 16ème se jouera du 11 au 20 mai 2007

Kito de Pavant  sur Groupe Bel
DR

Entre le Trophée BPE et son magnifique parcours transatlantique et une Solitaire Afflelou Le Figaro s’annonçant particulièrement éprouvante avec son étape marathon de 760 milles, la Solo Méditerranée 2007(qualificative pour la Solitaire) jouera cette année une carte plus «Grand Prix». 10 jours de régates au contact sur les plans d’eaux paradisiaques de Porquerolles (Var) et de Cassis (Bouches du Rhône), mais aussi 10 jours de plaisir à terre pour un événement qui favorisera plus que jamais manifestations festives et relations publiques haut de gamme pour les sponsors.

 Cette nouvelle orientation permettra en effet d’offrir un contrepoint sportif à un programme 2007 très nettement orienté grand large. Entre parcours bananes et côtiers, les navigateurs pourront laisser libre cours à leur penchant pour la régate «athlétique», sur les plans d’eau paradisiaques de Porquerolles et de Cassis ! 10 jours de lutte intense sur l’eau, sans qu’aucun parcours de nuit au programme, favorisant le sens tactique au contact, mais également la fluidité des manœuvres.

Le regard déjà tourné vers 2008…
 Et s’il est vrai que ce format «condensé» pour 2007 ravit les coureurs, qui voient dans cette Solo Méditerranée l’opportunité de varier les plaisirs en cette saison très hauturière, il n’en reste pas moins que les organisateurs ont également l’œil rivé sur l’avenir… . «L’idée est bien de mettre en place pour l’édition 2008 une grande épreuve inter-régionale (Paca/Languedoc-Roussillon), avec probablement une incursion dans les eaux espagnoles », confient les organisateurs. « Il s’agira d’une épreuve de longue haleine d’environ 3 semaines, qui marquera l’ouverture du Championnat de France solitaire.» Pour l’heure, rendez-vous est pris dès le 11 mai à Porquerolles, pour le prologue d’une édition 2007 qui s’annonce à couteaux tirés sur l’eau mais dans un esprit de détente et de fête à terre chaque soir !

Programme de la Solo Méditérannée 2007
 Vendredi 11 mai : prologue, Porquerolles
 Samedi 12, dimanche 13 et lundi 14 mai : Grand Prix de Porquerolles
 Mardi 15 mai : parcours de ralliement Porquerolles – Cassis
 Mercredi 16 mai : day off, animations à terre, rencontre avec les skippers,…
 Jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 mai : Grand Prix de Cassis
 Samedi 19 mai (soirée) : Remise des prix et soirée de clôture à Cassis
 Dimanche 20 mai : postlogue au départ de Cassis.

Rappel du podium de l’édition 2006 :
 1 – Kito de Pavant (Groupe Bel)
 2 – Pietro d’Ali (Nanni Diesel)
 3 – Charles Caudrelier (Bostik)

Source Solo Méditerranée

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La chronique de Capian : “On (re)commence quand ?”

Capina Roi du Matelas Prologue Nates Açores 2006
DR

L’autre nuit, dans le car qui  m’amenait à Barcelone pour ramener le bateau de la toute dernière course 6.50 pour 2006,  je n’ai pu m’empêcher de regarder dans le rétroviseur, l’occasion de faire le point sur cette saison sportive. Et de revivre les évènements de l’année écoulée.

Il semble que le travail de l’hiver pendant lequel nous avons tenté avec un autre Super-Câlin de mutualiser nos entraînements et notre préparation ait été fructueux et m’ait permis de progresser (victoire d’étape Minimax, trois podiums et deux 4emes places en solo) . Sur le plan technique aussi cela aura été une bonne chose. La nouvelle électricité et les nouveaux pilotes, si importants pour nous, n’ont pas bronchés de toute la saison. La fée électricité, c’est Dom !

J’avais pensée cette seconde saison comme une consolidation (en double) et, prioritairement, un approfondissement (en solo). Et, comme je vous le disais la dernière fois, les milles au large des Açores ont été bénéfiques. Cela s’est concrétisé pour moi dans la seconde étape, et s’est confirmé à Barcelone. Mon sentiment est que, ici aussi, la fonction crée l’organe. Dans l’entreprise, une personne promue développe souvent les capacités requises pour sa nouvelle mission. La course vers les Açores, en mettant le terrain de jeu à la taille d’un océan, nous a forcés à changer, nous aussi, de dimension, à mettre en œuvre les compétences que nous avions commencé à acquérir, et à en développer de nouvelles.

Se rendre compte de ce qui a avancé amène aussi aussi à fixer les prochains objectifs, et la manière d’y parvenir… «  Ce sont avant tout des heures de travail et de préparation. Il faut que la machine soit parfaitement au point et que le skipper soit à l’aise et mentalement décontracté » disait Lemonchois à son arrivée. Il n’y a évidemment pas de comparaison, mais, vous l’aurez compris, l’hiver sera studieux. Après 5000 milles de courses, il faut revoir le gréement dormant. Et avant les 4000 de la transat 6.50 à venir, un check  électricité-électronique est de rigueur.

Les figures de style au portant ont aussi mis en évidence la nécessité d’optimiser les paramétrages du pilote. Des sorties ventées où l’on se force à laisser barrer le vérin et l’on plonge la tête dans le manuel devraient être bénéfiques. A terre, l’accent sera mis sur la  préparation météo et l’hygiène de vie. Finis les sandwiches devant le PC à midi ! Il faudra aussi devenir capable de continuer à naviguer « propre » quand les conditions sont difficiles. Et ne plus hésiter à faire la manœuvre que la stratégie demande parce qu’on serre les fesses. Et, arlésienne de l’hiver dernier, établir le tableau des « vitesses-cible » du bateau. Il y a du boulot !

La bonne nouvelle c’est que je bénéficie désormais, comme 5 autres ministes,  du savoir-faire du Centre d’Entraînement Méditerranée de la Grande Motte. Pourvu que ça nous fasse autant d’effet qu’aux figaristes…On commence quand ?

Matthieu Girolet

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Dubaï, nouveau plan d´eau à la mode

America´s Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 Victory Challenge Sweden
DR

“On nous a donné une occasion unique de pouvoir nous entraîner là-bas au mois de janvier. En raison des conditions de navigation qui sont équivalentes à celles rencontrées à Valencia en avril et mai, nous comptons sur des journées d’entraînement efficientes ” a déclaré Magnus Holmberg, le skipper de Victory Challenge.

L’équipe a prévu d’acheminer par avion ses deux bateaux Örn (SWE 63) et Orm (SWE 73). Cet embarquement pour les Emirats Arabes Unis devrait avoir lieu dans les dix prochains jours, grâce à deux Antonov, ces énormes avions de transport russes.  Magnus Holmberg : “Les navigations à deux bateaux que nous avons pu faire à Valencia cet automne ont été efficaces et nous avons rempli nos objectifs. Mais notre programme prévoyait davantage de développement sur le bateau que d’entraînements en mode course”.

Les nombreux essais de voiles et de gréements ont été effectués pour anticiper sur la préparation de SWE 96, le nouveau bateau suédois actuellement en cours de finition au chantier de Lindholmen Science Park, à Göteborg. SWE 96 est attendu à Valencia début 2007.

“Notre but est de gagner une des quatre places pour les demi-finales. Avec ces entraînements d’hiver à Dubaï, nous pensons que nous aurons plus de chances d’atteindre cet objectif, ” a commenté Holmberg.

Sources Victory Challenge / ACM

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La France affiche ses ambitions…

Douroux Petitjean 470 Rolex Miami OCR 2006
DR

La direction technique nationale s’est fixée plusieurs objectifs pour 2008. Le premier est que la France détrône l’Angleterre du titre officieux de première nation en voile olympique. A Pékin, l’équipe de France cherchera à se sélectionner, comme en 2004, dans les 11 séries olympiques et à remporter trois médailles ainsi qu’une médaille paralympique.

Dans le cadre de la préparation pour les Jeux de 2012, la Direction Technique Nationale souhaite que l’Equipe de France jeune soit classée première nation aux championnats du monde jeune ISAF.
Jusqu’aux prochains Jeux Olympiques, la  préparation sur le site de Qingdao sera renforcée avec une analyse des spécificités du plan d’eau. La DTN favorisera par ailleurs la transversalité entre les différentes pratiques et support, notamment entre la voile olympique et le match racing afin d’améliorer la préparation aux « medal races » (régate entre les dix meilleurs qui clôture désormais les championnats).

Afin de préparer de façon optimum ces deux dernières années de la préparation olympique, la DTN a décidé de resserrer l’équipe de France, et donc les moyens qui lui sont attribués,  sur ceux qui, depuis deux ans, en sont les fers de lance. Il est vraisemblable que cette équipe contient la plupart des futurs sélectionnés pour les JO de Pékin même si les athlètes désignés en France B n’ont pas perdu toutes leurs chances. Tout dépendra de leurs résultats dans les deux années à venir.
Philippe Gouard, DTN et Claire Fountaine, directrice des équipes de France ont présenté cette nouvelle équipe.
    
Equipe de France

RSX Hommes
Julien Bontemps (ASPTT Nantes)
Nicolas Huguet (La Pelle – Marseille)
RSX Femmes
Faustine Merret (Crocos de l’Elorn)
Laser Radial
Sophie de Turckheim (YC Antibes – Equipe de France Militaire)
Sarah Steyaert (CV Chatelaillon)
Laser
Thomas Le Breton (SR Brest – Equipe de France militaire)
Finn
Guillaume Florent (Dunkerque YC)
470 Hommes
Benjamin Bonnaud (SN Sablais) et Romain Bonnaud (SN Sablais)
Nicolas Charbonnier (YC Antibes) et Olivier Bausset (CN Ste Maxime)
470 Femmes
Ingrid Petitjean (SN Marseille) et Nadège Douroux (SN Marseille)
Tornado
Xavier Revil (SRV Annecy) et Christophe Espagnon (SRRochelaises – Equipe de France militaire)
Yann Guichard (AN Ile aux Moines) et Alexandre Guyader (CN Angoulins)
Olivier Backes (SN Marseille) et Paul Ambroise Sevestre (La Pelle – Marseille)
49er
Emmanuel Dyen (CNV Aix les Bains) et Yann Rocherieux (CN de Sciez)
Star
Xavier Rohart (La Pelle Marseille) et Pascal Rambeau (SR Rochelaises)
Yngling
Anne Le Helley (SR Rochelaises), Marion Deplanque (SNO Nantes – Equipe de France militaire) et Catherine Lepesant (SR Rochelaises)
Anne Claire Le Berre (USAM Voile – Equipe de France militaire), Alice Ponsar (CVB Erquy – Equipe de France militaire) et Julie Gerecht (SN Saint Quay Portrieux – Equipe de France militaire)

France B

RSX Hommes : Samuel Launay (A. Caledonnienne PAV), Fabrice Hassen (YC Pointe Rouge), Nicolas Le Gal (BN Ile Grande)
RSX Femmes : Charline Picon (CN La Tremblade), Pauline Perrin (CV Mayenne), Lise Vidal (YC Pointe Rouge)
Laser : Félix Pruvot (CN Fouesnant Cornouailles – Equipe de France militaire), Jean Baptiste Bernaz (COYC Hyères)
Laser Radial : Solenne Brain (SR Brest)
470 Hommes : Ronan Dreano (YC Carnac) et Ronan Floch (USAM Voile)
470 Femmes : Camille Lecointre (SR Brest) et Gwendolyn Lemaitre (SR Brest)

Source FFVoile
 

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Jérémie Beyou : “Un besoin que je ressens avant de partir seul”

Jeremie Beyou annonce participation Barcelona WR
DR

Après une mise à sec dans le courant du mois de décembre, le monocoque DELTA DORE sera mis en chantier et optimisé durant trois mois à Lorient, nouvelle base de travail de Jérémie Beyou. Après un mois d’avril consacré aux entraînements et aux opérations de communication de DELTA DORE, Jérémie s’apprêtera à tenter le record de traversée de la Manche en solitaire. Le 3 juin, il prendra le départ de sa première course en équipage de la saison Imoca, la CALAIS ROUND BRITAIN RACE, course de 1850 milles autour des îles britanniques. Le 9 août, la course du FASTNET dont le départ est donné de l’île de Wight, sera une mise en jambe idéale, en double. En effet, DELTA DORE et Jérémie Beyou ont décidé d’un commun accord de s’engager dans la BARCELONA WORLD RACE, tour du monde en double couru au départ de Barcelone en novembre 2007. Dans la foulée de la course du Fastnet, Jérémie Beyou effectuera, avec son co- skipper,  le parcours de qualification de 2800 milles, nécessaire pour s’aligner au départ de la Barcelona World Race. Le départ de ce tour du monde arrivera très rapidement et les mois de septembre et d’octobre seront consacrés à la mise en configuration du monocoque avant de rallier le port catalan. A onze mois du départ, Jérémie Beyou se laisse le temps de la réflexion pour choisir son co- skipper et DELTA DORE s’octroie la possibilité d’associer un co-partenaire. Cette dernière course de la saison sera néanmoins celle qui constituera le plus gros challenge en 2007. Non seulement elle représente une très bonne base d’expérience un an avant le Vendée Globe mais surtout, la qualité du plateau qui se profile donnera naturellement un rythme sportif très soutenu ; un rythme similaire à celui qu’il sera indispensable de maintenir pour bien figurer dans le Vendée Globe 2008.

Interview de Jérémie

Quels sont les objectifs de ta saison 2007 ?
Le début de la saison sera consacré à la préparation du monocoque DELTA DORE en continuant à optimiser le bateau, ses réglages tels que les ballasts, la dérive, les safrans. Nous nous donnons aussi le temps de la réflexion pour choisir les voiles.
Nous allons également nous entraîner avec le monocoque PRB de Vincent Riou et Sébastien Josse en effectuant des tests de vitesse pendant un mois. Mon objectif est vraiment d’être compétitif par rapport à un concurrent de référence. Je participerai aussi aux stages mis en place par le pôle France de Port la Forêt.
 
Pourquoi ce programme 2007 ?
Le début de saison me permettra de mettre mon bateau à l’épreuve avant de partir sur la Calais Round Britain Race. Ce sera la première course en équipage pour nous confronter aux autres concurrents du circuit. Le Fastnet sera la première confrontation en double sur le monocoque DELTA DORE, une très bonne occasion de vérifier notre bon fonctionnement à bord avec mon futur co-skipper.
 
Pourquoi as tu décidé de courir la Barcelona World Race un an avant le départ du Vendée Globe ?
Sportivement, c’est dans cette course qu’il y aura le plus grand nombre d’équipes compétitives en vue du Vendée Globe. N’ayant jamais couru de tour du monde, cela représente pour moi une expérience indispensable et le bateau sera bien fiabilisé. C’est un besoin que je ressens avant de partir seul.
 
As-tu déjà pensé à ton co-skipper ?
J’ai des noms en tête mais je ne suis pas encore totalement fixé. Il faudra que je m’entende très bien avec lui et qu’il ait de l’humilité. Le profil du coureur solitaire pourrait être précieux parce que, à bord, nous serons deux solitaires à nous relayer à la barre et à la table à carte. Je me laisse le temps de la réflexion tout comme DELTA DORE. La recherche d’un co-partenaire pourrait orienter mon choix.

Source Delta Dore

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Lionel Lemonchois élu marin de l’année

Lemonchois fumigènes Rhum 2006
DR

Le nom du marin de l’année 2006 a été révélé par Georges Pernoud, président du jury, devant plusieurs centaines de personnes réunies au théâtre Edouard VII à Paris.
Le jury, composé de 13 personnalités, avait délibéré le 30 novembre dans les locaux du quotidien L’Equipe. Pour la première fois, le public avait pu voter sur le site internet de la Fédération Française de Voile. Le résultat de cette consultation a été comptabilisé comme celui d’un 14ème membre du jury.

Extrait du palmarès de Lionel Lemonchois, skipper du multicoque Gitana 11 :

2006
Vainqueur de la Route du Rhum sur Gitana 11 en 7 jours, 17 heures, 19 minutes et 6 secondes
2ème des Grand Prix du Portugal et de Fécamp, avec Loïck Peyron sur Gitana 11
3ème de Cannes-Istanbul avec Bertrand de Broc sur les Mousquetaires
Vainqueur de Londres – Alpes Maritimes avec Franck Cammas sur Groupama 2
2ème de la Transat AG2R 2006 avec Dominic Vittet sur Atao

2005
Vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Pascal Bidégorry sur Banque Populaire IV
Détenteur du Trophée Jules Verne avec Bruno Peyron en 50j 16h 20’ sur Orange II

2000
Vainqueur de Québec – Saint-Malo avec Franck Cammas sur Groupama
Vainqueur de la Transat AG2R avec Karine Fauconnier sur Sergio Tacchini-Itineris

1999
Vainqueur de la Fastnet Race avec Catherine Chabaud sur Whirlpool

1997
2ème de la Route de l’Or avec Isabelle Autissier sur PRB

Sept autres marins nominés étaient en lice pour le titre de Marin de l’Année :
• Antoine Albeau
Nominé pour ses titres de Champion du monde de Formule 42 et de super X et de champion d’Europe de Slalom.
• Franck Cammas
Nominé pour sa victoire dans la Multicup – Café Ambassador à la tête de l’équipage de Groupama
• Sidney Gavignet
Nominé pour la part importante prise dans la victoire d’ABN AMRO ONE dans la Volvo Ocean Race
• Sébastien Josse
Nominé pour l’ensemble de sa performance sportive et maritime dans la Volvo Ocean Race à la tête de l’équipage d’ABN AMRO 2
• Roland Jourdain
Nominé pour sa victoire sur la Route du Rhum – La Banque Postale dans la catégorie monocoques IMOCA à bord de Sill & Veolia
• Bruno Peyron
Nominé pour son record de la Traversée de l’Atlantique en 4 jours, 8 heures, 23 mn et 54 secondes à la tête l’équipage d’Orange II
• Nicolas Troussel
Nominé pour sa victoire dans La Solitaire Afflelou Le Figaro à bord de Financo.

Source FFVoile

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Stamm grand vainqueur… avec 1000 milles d´avance !

Stamm vainqueur à Fremantle Velux 5 Oceans 2006
DR

Déclaration de Bernard Stamm à son arrivée à quai : « Je suis très content d’être ici, d’avoir gagné l’étape et d’être à terre. C’était une étape vraiment difficile ; j’ai du monter trois fois en tête de mât, dont une fois par plus de 25 nœuds de vent. Le départ était dur mais le moment le plus délicat était il y a deux jours, lorsque le vent est monté jusqu’à 50 – 65 nœuds. Le Sud est normalement difficile, avec beaucoup de vent et de mer. Le fait que j’ai oublié mes polaires l’a rendu terrible pour moi!  »
 
« Maintenant je vais aller saluer mon équipe, manger un peu, boire une coupe de champagne puis dormir. Je suis très fier de courir pour mon pays et qu’il y ait un tel intérêt en Suisse. La voile est probablement l’un des seuls sports ou l’on ne peut pas tricher. Il y a le vent, la mer, et on est obligé d’affronter ces éléments. Je suis content que Mike et Alex soient sains et saufs, mais c’est vraiment dommage qu’Alex ait perdu son bateau et que Mike ne puisse pas continuer la course. »
 
Bernard Stamm est un navigateur d’exception et un personnage admirable. Avec talent, courage et détermination, il a surmonté les obstacles de la course océanique. Sa nette victoire sur cette étape prouve une fois de plus les qualités remarquables de ce Breton d’adoption mais aussi l’endurance de son bateau CHEMINÉES POUJOULAT qu’il a construit lui-même et mis à l’eau en 2000.
 
La première étape fût très forte en émotions : violentes tempêtes, eaux glaciales, vagues gigantesques, le tout à un rythme effréné avec des vitesses atteignant les 30 nœuds. Bernard Stamm a vécu ces 43 jours de course dans le froid et l’humidité d’un monocoque de 60 pieds très spartiate et sans aucun confort.
 
Dès les premiers jours de mer, la course a connu son lot de mésaventures. Quelques heures après le départ, la flotte fut balayée par une violente tempête avec des vents atteignant les 70 nœuds et une mer déchaînée. Quatre bateaux furent alors contraints de regagner le port suite à des avaries. Bernard Stamm est l’un des deux seuls concurrents ayant réussi à surmonter ces conditions météo extrêmes et il a su rester en tête de la flotte jusqu’à Fremantle.
 
Bernard Stamm a franchi ce soir la ligne d’arrivée avec 968 milles d’avance sur le skipper Japonais, Kojiro Shiraishi (SPIRIT OF YUKOH). C’est l’une des plus grandes avances jamais enregistrées sur une course autour du monde. Mais les avaries survenues à bord d’ECOVER et d’HUGO BOSS prouvent que sur de telles épreuves sportives, rien n’est jamais acquis.
 
« Bernard a fait une course incroyable, a déclaré le Directeur de Course et ancien vainqueur de l’épreuve, David Adams. C’est vraiment un skipper exceptionnel. Il est monté au mât à deux reprises pour réparer une drisse cassée, une fois en pleine nuit et la seconde dans des vents de plus de 50 nœuds. Malgré plusieurs coups durs et quelques avaries, il a su maintenir une cadence impressionnante que peu de skippers auraient été capables d’égaler. »
 
Bernard Stamm va maintenant pouvoir célébrer comme il se doit son arrivée à Fremantle ainsi que son anniversaire avec quelques jours de retard.

Source Velux 5 Oceans

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Golding abandonne

Mike Golding
DR

Cette décision fait suite à l’opération de sauvetage difficile du concurrent Alex Thomson effectuée par Mike Golding et au démâtage d’ECOVER qui s’en est suivi dans le Sud à 1000 milles de la pointe Sud de l’Afrique. Depuis l’incident, l’équipe de Mike Golding a continué de travailler sans relâche pour trouver diverses solutions pour permettre au bateau de repartir en course. L’équipe a reçu un soutien fantastique de son sponsor Ecover, et de ses fournisseurs techniques. Chacun d’entre eux était prêt à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour qu’ECOVER et Mike repartent en course. D’autres offres généreuses ont également été reçues du monde entier.

Mike explique :
« La décision d’abandonner a été très difficile à prendre et elle a été prise en consultation avec mon sponsor Ecover. Il est évident que les coûts et les délais sont un facteur important, mais d’un point de vue compétitif et d’un point de vue de sécurité, il y a des raisons supplémentaires qui nous ont conduit vers ce choix.

« Du point de vue de la compétition, ECOVER ne pourra pas rattraper les autres bateaux sur cette étape. Par conséquent, d’un point de vue sécurité, ECOVER serait complètement isolé dans le Sud loin de tout concurrent. Les problèmes d’Alex qui l’ont obligé à demander assistance est un rappel cruel que le danger d’un re-départ de Cape Town ne peut pas être ignoré. « En tant qu’équipe, notre fierté réside dans le haut degré de préparation et d’organisation à la poursuite de l’excellence. Reprendre  la course dans ces conditions nous mettrait dans une position très inconfortable et la sécurité pourrait être compromise. Ceci est inacceptable pour moi, l’équipe et notre sponsor. »
 
 Mike Golding a quitté Bilbao en octobre avec pour objectif principal de remporter la Velux 5 Oceans. Jusqu’au démâtage, cela était toujours réalisable. ECOVER était en seconde place et en train de rattraper le leader Bernard Stamm rapidement. « Cela fait un an que je fais tout pour remporter la Velux 5 Oceans, mais sauver Alex a mis tout ça en perspective. Je n’échangerais cette réussite pour rien au monde ! Nous prenons toujours un départ de course dans le but de la gagner et nous avons un passé rempli de succès. Malheureusement, nous ne terminerons pas la Velux 5 Oceans mais nous allons maintenant nous concentrer sur nos projets de 2007 et 2008. Nous avons un programme passionnant devant nous et bien que l’abandon de la course soit une grosse déception pour nous tous, il est également prudent de savoir quand s’arrêter.

« Je souhaite aux organisateurs de la Velux 5 Oceans et à tous les compétiteurs une fin de course belle et sûre. Je continuerai de la suivre quotidiennement. » Mick Bremans, le Directeur Général d’Ecover a confirmé: « Nous sommes très heureux que Mike et Alex soient arrivés sains et saufs à Cape Town. Le sauvetage d’Alex Thomson était un défi en lui-même. Mike était déjà notre héros, il a tout simplement renforcé ce statut.

Source Ecover

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La Mini -Transat : Déjà 30 ans !

Depart Mini Transat 2005
DR

" Affronter l’Atlantique sur une coque de noix ",  la formule était du nantais Daniel Gilard  vainqueur de la première édition sur son Petit Dauphin.  Un bateau de 6, 50m , pas d’assistance extérieure et l’Atlantique pour terrain de jeu , cette transat  reste un grand Défi. Nombre de marins en  haut de l’affiche sont passés par la mini : les frères Peyron , Jean Luc Van Den Heede, Roland Jourdain, Thierry Dubois,  Jacques Caraes, Yves Parlier,  Thomas Coville, Michel Desjoyeaux , Laurent Bourgnon et bien d’autres.
 
Une classe internationale
La mini a énormément évolué. La technologie a aussi gagné le monde des 6,50m et les prototypes sont aujourd’hui affûtés avec une inévitable inflation de certains budgets.  Cette course  a pris une dimension internationale. La classe est forte de 500 adhérents qui représentent 12 – 13 nationalités. Aujourd’hui c’est probablement  la classe la plus internationale de la course au large.
Depuis 2001,  la course s’élance de Charente maritime à destination du Brésil .  Le Grand Pavois chargé de l’organisation par  la classe Mini avait innové en proposant un parcours emmenant les concurrents dans l’hémisphère Sud en leur faisant franchir l ‘Equateur et traverser le redouté Pot au Noir.  Cette année,  la course s’achèvera une nouvelle fois à Salvador de Bahia après une étape à Madère. La distance à parcourir est de 4200 milles avec une seconde étape très longue.
 
L’esprit mini
Qui succédera à Corentin Douguet vainqueur de la dernière édition en 24 j 21h 36′ 24" ? Parmi les prétendants il y aura des habitués de la classe comme Yves Le Blévec ( équipier du maxi cata Orange,) Adrien Hardy , Isabelle Joschke et des étrangers affûtés. Si l’univers de la mini s’est professionalisé,  il y aura  encore ( on l’espère )  des amateurs venant réaliser leur rêve atlantique. La mini- transat recèle  souvent de belles histoires humaines et maritimes.  Avec 75 tickets d’entrée , les places seront chères.  Cette édition anniversaire fait vibrer les anciens.Thierry Dubois  ancien vainqueur croisé dans les allées du salon aurait aimé la disputer sur un bateau de série,  un Coco ou un Muscadet. Ce qui n’est pas possible pour des raisons de jauge. Yves Dupasquier, un concurrent qui avait disputé l’épreuve en 1983 sera lui au rendez -vous.   L’esprit mini perdure toujours.
 
Gilbert Dréan

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Deuxième place pour Mathieu Richard

Mathieu Richard
DR

La finale entre Mathieu Richard et Peter Holmberg a démarré en milieu d’après-midi et allait nous offrir une bagarre haletante. Le français s’est bien placé sur le parcours pour pouvoir profiter d’un petit souffle de vent qui lui a permis de remporter la première bataille. Le scénario était quasiment identique pour le deuxième duel, mais cette fois-ci à l’avantage de Holmberg. Lors d’une confrontation âpre dans le troisième match, Richard a été pénalisé par l’arbitre et Holmberg a donc pris l’avantage. Dans le quatrième match, le français menait, mais a été pénalisé  pour une collision lors d’un virement de bord. Il a dû batailler dur pour revenir dans la course et les deux bateaux ont fini par franchir la ligne d’arrivée à deux secondes d’intervalles avec Richard devant par quelques centimètres. Tout dépendait donc du résultat du dernier duel à la fin de l’après-midi. Peter Holmberg a pris l’avantage dès le début, mais à la dernière minute les bateaux se sont retrouvés bord à bord. Il a fallu regarder le signal de l’arbitre pour confirmer la victoire de Holmberg …
Mathieu Richard termine donc deuxième dans cette Monsoon Cup derrière le barreur d’Alinghi.

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