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La Coupe de France du Yacht Club de France relancée en 12MJ

Photo: CAL

A l’occasion du Salon Nautic de Paris, le Yacht Club de France a annoncé le format de sa 55e Coupe de France : 133 ans après sa première édition, plus d’une vingtaine de 12 mJI seront réunis pour 12 épreuves en Méditerranée. Un formidable élan pour ces monocoques emblématiques et racés d’une vingtaine de mètres de long qui ont servi de support aux régates acharnées de l’America’s Cup de 1958 à 1987.

Sous l’œil bienveillant de Marc Pajot et Bruno Troublé, tous deux skippers de 12 mJI au cours de différentes éditions de l’America’s Cup, le président Philippe Héral a dévoilé un programme exceptionnel permettant de remettre en jeu la Coupe de France en sommeil depuis près de 20 ans. Elaborée en collaboration avec les Clubs Alliés du YCF à Cannes, Porquerolles, Saint-Tropez et Toulon (Club de la Marine) ainsi que l’International Yacht Club de Hyères, cette Coupe de France confrontera 4 générations de 12 mJI venant de toutes les parties du monde pendant plus d’un an en Région Sud.
Les clubs et les équipages collaboreront pour limiter l’impact sur l’environnement, notamment en mutualisant un maximum de matériel, optimisant les transports et limitant la génération de déchets et les consommations d’eau.

500 marins à la découverte de la French Riviera French Kiss
(dans la catégorie Grand Prix) et France (en Traditionnel) de l’AFCA, tous deux sous les couleurs du Yacht Club de France et anciens challengers de la Coupe Louis Vuitton pour l’America’s Cup sont les puissances invitantes au sein d’une flotte qui n’a jamais été aussi nombreuse depuis le Jubilé de l’America’s Cup en 2001 à Cowes.
Les 40 jours de courses programmés donneront lieu à une communication digitale intense pour partager avec les marins et amateurs du monde entier des images embarquées à bord de ces bateaux mythiques évoluant dans des cadres idylliques. A terre, les célébrations seront à la mesure de ces grands équipages réunissant une quinzaine de marins à chaque manœuvre.

Une figure de proue sur flots écumants convoitée depuis 1891
La Coupe, en argent massif (5,7 kilos), représente une allégorie de la victoire, cheveux au vent, en figure de proue d’une caravelle sur des flots écumants. Sous le château arrière figure une tête de dauphin, le tout reposant sur un socle de marbre rouge portant deux écussons aux emblèmes de Yacht Club de France. Elle est due au dessin de Lucien Bonvallet, le personnage a été sculpté par Claudius Marioton et le tout ciselé par Loth.

Seuls 9 équipages français l’ont remportée en plus d’un siècle, les Anglais étant les premiers à l’enlever, à Cannes en 1898. Elle passera par la suite dans des mains italiennes, allemandes, norvégiennes, suisses, suédoises et australiennes.

Calendrier
Saison 2023
En Europe :
− 25 au 30 septembre : Régates Royales à Cannes – Championnat d’Europe
− 1 octobre : Coupe d’Automne du Yacht Club de France de Cannes à Saint-Tropez
− 2 au 7 octobre : Voiles de Saint-Tropez
− 10 au 15 octobre : Europa Cup à Hyères
Aux Etats-Unis – Newport, Rhode Island :
− 9 au 11 juin New York Yacht Club Annual Regatta
− 7 au 9 juillet : Sail Newport Regatta
− Septembre – 12 Metre North America Championship
Saison 2024
− 24 avril -5 mai : Season Opening à Toulon
− Mai : Pre World Cup à Saint-Tropez
− 6 au 9 juin : Porquerolles’ Classic à Porquerolles
− 16 au 23 juin : Championnat du Monde à Porquerolles
− Début septembre : America’s Cup 12 mJI Regatta à Barcelone
− 17 au 21 septembre : Régates Royales à Cannes
− 22 septembre : Coupe d’Automne du YCF de Cannes à Saint-Tropez
− 23 au 28 septembre : Voiles de Saint-Tropez

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Mini. Jean Marre nouveau président de la Classe Mini pour une année 2023 toujours aussi dense

Photo : Manon le Guen

L’assemblée générale de la Classe Mini qui s’est tenue tout début décembre a donné lieu à l’élection d’un nouveau bureau en charge du fonctionnement et de l’administration de l’association ; Jean Marre a été désigné Président de la Classe ; L’occasion de dresser, avec lui, un bilan de la saison écoulée et de se projeter sur l’année 2023, une année qui promet d’être dense pour tous les skippers avec en ligne de mire, l’épreuve phare de la Classe, La Mini-Transat.

Bonjour Jean, tu viens d’être élu à la Présidence de la Classe Mini, peux-tu te présenter ?
J’ai 29 ans, ça fait presque 4 ans que je suis dans la Classe Mini qui m’a tout appris !
Venant d’un tout autre milieu que celui de la voile, je suis venu à la course au large grâce à la Classe Mini qui offre cette porte vers le large à tous les profils et qui a cette richesse de mélanger les genres, les milieux sociaux, les expériences… Certains, comme moi, partent de très loin, d’autres ont fait de l’olympisme… et tout ce petit monde vibre par le même apprentissage sur l’eau et sur les pontons. En 4 ans, j’ai énormément progressé et j’essaye de continuer de grandir dans d’autres aventures de course au large grâce à tout ce que la Mini m’a donné…même si j’ai l’impression qu’on ne quitte jamais vraiment complètement la Classe Mini. C’est une des raisons principales pour laquelle je suis entré au Conseil d’Administration il y a 1 ans et que je me suis présenté à la Présidence cette année, avec l’envie de redonner à la Classe tout ce qu’elle m’a apporté ; C’est la moindre des choses !

En 2022, près de 8000 milles en course ont été proposés aux skippers de la classe et toutes les courses ont fait le plein, quel bilan dresses-tu de cette saison ?
Ça a été une sacrée saison pour la Classe Mini ! On l’a vu en début d’année, la Classe Mini a connu un véritable engouement avec beaucoup plus de projets que d’habitude donc de prétendants au départ des courses de la saison. On avait quelques inquiétudes concernant les inscriptions aux courses : est-ce que tout le monde arriverait à faire les courses voulues ? Est-ce que les organisateurs allaient pouvoir absorber cette augmentation et la tension qui allait en découler ? On était donc en attente de voir ce qui allait se passer plutôt que de prendre des mesures anticipées, à l’aveugle. Finalement, on est plutôt satisfait du déroulé de cette saison où très peu de skippers n’ont pas réussi à participer aux courses qu’ils voulaient. Toutes les courses sont parties à plein. On a même battu le record cette année avec la Mini en Mai qui est partie à 100 bateaux, sous l’impulsion d’Yves le Blevec, des efforts du port de la Trinité et du club support, la SNT [Société nautique de la Trinité sur Mer – ndlr]. La course phare de notre calendrier les années paires, la SAS (Les Sables – Les Açores – Les Sables) a elle aussi fait le plein, pour la première fois il me semble, et l’événement a été particulièrement réussi ; Pour beaucoup, c’était la première expérience du vrai large et c’est toujours fondateur ; la SAS est vraiment une course incroyable !
Globalement, à chaque course, on a eu de sacrés batailles sur l’eau et à tous les étages du classement.

Évidemment, on a été attentif aux petits couacs qui ont pu avoir lieu car avec autant de coureurs et de coureuses sur le circuit, les pressions sur les organisateurs et les permanents de la Classe sont forcément plus importantes. Donc on veille à surveiller cela et à envisager des solutions, à chaque débrief pour faire mieux l’année prochaine. Enfin, je tiens à le rappeler, le circuit repose aussi beaucoup sur les bénévoles des clubs qui organisent les courses. Un grand grand merci à eux, parce que c’est aussi grâce à eux, que l’ensemble des ministes peuvent découvrir la course au large.

Sur une note un peu plus festive, la saison s’est terminée par la course organisée par la Classe : la Chrono 6.50 qui est aussi importante pour nous car elle représente bien l’esprit de la Classe. Une Classe où l’entraide, la rencontre, l’échange sont aussi des caractéristiques essentielles au même titre que la compétition et la performance.

Une année 2023 qui s’annonce dense avec la Mini-Transat

Comment se présente la saison 2023 ? Quels sont les chantiers à venir pour la Classe Mini ?
2023 s’annonce au moins aussi intense voire plus pour l’équipe de la Classe, salariées et Conseil d’Administration, comme pour une partie des adhérents qui va s’élancer sur la Mini Transat 2023.
C’est le sujet qui va nous occuper une grande partie de l’année car l’organisation d’un événement aussi majeur est forcément complexe. Cette année, en plus, on a, à cœur, d’organiser un bel événement en hommage à Marc Chopin, organisateur de la Mini Transat 2021 aux Sables d’Olonne qui vient de succomber d’une longue maladie ces derniers jours.
Ça a été une vraie tristesse parce que Marc était un pilier pour nous. Il a beaucoup œuvré pour faire de sacrés événements de la Classe comme la Mini 2021 qui a été top malgré tous les rebondissements possibles et imaginables : tempêtes, volcans, climat social … pourtant ça avait été une sacrée fête !
Le sujet organisationnel va donc être un des sujets clés de l’année prochaine pour nous.

On va aussi rester attentif à l’équilibre protos/séries. C’était une des priorités de l’année dernière; nous avons généralisé les quotas sur les courses de saison pour les protos, des quotas qui ne prévalaient jusqu’ici que sur les courses de catégorie A. C’est quelque chose qui nous tient à cœur pour garder cette ADN de la Classe entre l’équité en série et la recherche d’innovation en proto. C’est ça, la Classe Mini, laboratoire de la course au large !
Trois nouveaux protos vont être mis à l’eau en 2023, après les sept de cette année ! La catégorie est ultra dynamique avec de nouveaux plans ce qui promet de très belles luttes sur l’eau pour l’année prochaine ! ça va être très intéressant à observer. On va évidemment garder un œil là-dessus et il n’est pas impossible que la Mini Transat 2023 parte à plein en
proto comme en série !

On veut aussi continuer de réfléchir à comment valoriser l’ensemble des profils de la Classe Mini. Pas seulement les projets «performance» et ceux qui ont du budget, mais aussi tous les autres… toute cette diversité qui représente et fait la richesse de la Classe Mini.
On veut rester un sport lisible et simple à suivre. Si la Classe Mini est aussi attractive, c’est aussi pour sa capacité à rendre accessible à tous la course au large. C’est un sujet sur lequel il faut rester attentif avec l’augmentation des budgets, des prix des bateaux …

Sur le plan environnemental, on essaye d’avancer en concertation avec l’ensemble des adhérents qui veulent s’engager sur ces questions essentielles ou même avec des personnes extérieures de la Classe qui viennent avec des bonnes idées.
Cette année, quelques idées ont été travaillées, mais on a probablement manqué un peu de structuration pour faire émerger des actions concrètes applicables tout de suite. Il y a une multitude de propositions qu’il faut réussir à mettre en résonance avec tous les paramètres de l’écosystème de la Classe, ce qui se fait grâce aux échanges, au débat, à la confrontation d’idées. C’est le fonctionnement de la Classe et ça permet d’avancer grâce à l’intelligence collective. Cette année, il y a beaucoup de personnes motivées et impliquées sur ce sujet..

D’un point de vue technique, il y a aussi plusieurs bateaux de série qui semblent arriver sur le marché et que l’on devra homologuer.
Enfin, comme chaque année, on essaye de regarder si certaines choses de la jauge doivent évoluer, en fonction de ce qui nous est remonté des pontons, des chantiers ou des autres classes. On a la chance d’avoir une jauge très complète et stable après des dizaines d’existence, tout en restant simple.

Calendrier prévisionnel de la Classe Mini 2023
16 Mars Arcipelago 6.50 – 220 milles
6 Avril 100 milles en Îles – 100 milles
12 Avril Gran Premio d’Italia – 540 milles
13 Avril Plastimo Lorient Mini – 250 milles
29 Avril Pornichet Select 6.50 – 300 milles
4 Mai 222 Mini Solo – 222 milles
7 Mai Solo Med – 700 milles
Début Mai Mini en Mai (dates à confirmer) – 500 milles
1 Juin Trophée Marie-Agnès Peron – 220 milles
11 Juin Mini Fastnet – 600 milles
26 Juin Massilia Cup Offshore – 500 milles
26 Juin Calvados Cup (1) – 270 milles
30 Juin Mini Calvados Cup (2) – 300 milles
4 Juillet Calvados Cup (3) – 190 milles
19 Juillet Puru Transgascogne – 620 milles
24 Septembre Mini-Transat – 4050 milles

Source Classe Mini

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Imoca. Les bateaux devront embarquer une voile verte

C’est un début. La Classe Imoca présente la règle de la Green Sail, voile verte, qui vise à réduire l’impact de la production des voiles sur l’environnement au cours des prochaines années.

Aujourd’hui, la production d’un jeu de voiles complet représente 1,4% des émissions totales de CO2e de l’impact de la construction d’un nouveau bateau. La donnée est le résultat de l’étude menée par 11th Hour Racing, Design & Build Report 2021 que nous avons résumé dans le numéro 99 de Course Au Large. L’un des impacts les plus importants est généré par la production de déchets des matériaux primaires (résines et fibres) et secondaires (consommables : gants, papier, bâche, etc) utilisés pour la fabrication de la voile. Aussi, pour produire 1 kilo de voile, 6 kilos de déchets sont aujourd’hui émis.

Michel Marie, consultant en analyse du cycle de vie, s’est joint à la démarche de l’IMOCA pour élaborer cette nouvelle règle. “L’IMOCA a décidé d’évaluer d’abord le cycle de vie des voiles pour comprendre les points critiques de leur production,” explique-t-il. “C’est grâce à ce processus que l’IMOCA a pu imaginer la règle de la Green Sail (voile verte) et commencer à s’attaquer aux principaux impacts liés à la production des voiles aujourd’hui.

Grâce à la collaboration avec les principales voileries partenaires des teams IMOCA, la Classe est parvenue à identifier les domaines clés qui permettraient, à court terme, de réduire l’impact de fabrication. Ainsi, la première rédaction de la règle Green Sail se concentre sur trois éléments périphériques majeurs de la production des voiles : les déchets, l’énergie et le transport. Dans un premier temps, l’objectif est d’optimiser le processus de production en minimisant son impact puis dans un second temps, d’imposer des objectifs relatifs aux technologies utilisées pour la production de la membrane.

La Green Sail IMOCA est une étape passionnante qui va motiver l’ensemble de l’industrie du secteur“, déclare Jono Macbeth, responsable du développement durable chez North Sails. “Cette initiative oblige les fabricants à évaluer et à modifier leurs processus pour s’aligner sur un résultat plus respectueux de l’environnement. North Sails soutient cette approche et la considère comme le début d’un voyage passionnant qui aura finalement un impact positif pour tous.

Pour pouvoir bénéficier du standard Green Sail de l’IMOCA, chaque voilerie doit ainsi justifier être en mesure de répondre aux différents objectifs fixés par un système de notation : la diminution de la production de déchets, l’utilisation d’au moins 25% d’énergie renouvelable et le choix d’un mode de transport le moins impactant possible, l’avion étant proscrit.

All Purpose est au cœur de la course au large et travaille activement à réduire son impact environnemental depuis plusieurs années“, explique Matthieu Souben, Responsable Design chez All Purpose. “En tant qu’acteur de la Classe IMOCA, il était évident de partager et de participer à la rédaction des exigences futures. C’est un premier pas qui, on l’espère, évoluera rapidement pour inscrire la performance environnementale comme un impératif pour un projet de course au large responsable et cohérent.”

L’arrivée de la Green Sail complète une série de mesures déjà mises en place par l’IMOCA. En effet, la Classe a déjà limité le nombre de voiles à 8 à bord et a mis en place un système de boutons pour suivre les voiles achetées et vendues. L’ajout de cette Green Sail vient compléter le processus de fabrication puisqu’elle “implique une augmentation de la durabilité et maintenant, un travail de fond sur les matériaux et surtout les déchets occasionnés lors de la production,” déclare Paul Meilhat, skipper Biotherm.

Les processus de production sont certainement à remettre en cause, et comme pour les constructions de bateaux nous devons trouver des solutions pour réduire les matériaux dits “consommables”. Au sein du team, nous sommes de plus très fiers que notre fournisseur fabrique l’intégralité de ses voiles en France,” ajoute-t-il.

Dès les premières discussions, l’intention était de créer des discussions régulières autour de cette règle afin de la faire évoluer au fil des ajustements dans le secteur de la voilerie et de fixer des objectifs de plus en plus ambitieux au cours des prochaines années.

Incidence est heureux d’avoir collaboré activement avec la Classe IMOCA pour élaborer les premiers contours de la Green Sail,” déclare Pierre-Antoine Morvan, responsable de la division Course au large et Super Yacht chez Incidence. ” L’IMOCA a su mobiliser et accompagner les différents acteurs, les voileries et MarineShift360 afin d’évaluer pragmatiquement les points de progression. Cette démarche correspond parfaitement à ce qu’Incidence souhaite mettre en place avec l’ensemble de sa production. Même si la route vers une voile totalement verte est encore longue, cette première règle pose les bases d’une transition vers des fabrication de voiles moins impactantes pour l’environnement. ” La Classe IMOCA tient à remercier toutes les voileries qui ont contribué à la mise en place de ce projet et est impatiente de faire perdurer cette collaboration.

RÈGLE 2023

Green Sail : Une voile qui répond aux critères définis dans le protocole de jauge.

AN.3 – Voile verte

(a) A partir du 1er janvier 2023, le skipper doit avoir à bord au moins 1 voile verte pour chaque course du calendrier IMOCA GLOBE SERIES sauf si l’équipe n’a pas acheté plus d’une voile neuve en 2023.

A partir du 1er janvier 2024, le skipper doit avoir à bord au moins 1 voile verte pour chaque course du calendrier IMOCA GLOBE SERIES.

(b) Exclusion
Le tourmentin et le spinnaker sont exclus d’AN.3

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Globe40. Les 5 Class40 en approche du Cap Horn !

L’équipage japonais n’est plus qu’à moins de 500 milles du Cap Horn et le dernier de la flotte a 900 milles. La délivrance est proche pour la flotte des 5 Class40 qui vivent une aventure assez extraordinaire tout en réalisant une course très disputée.

A 1000 milles du cap Horn les équipages ont du faire faire face à une succession de dépressions dont la dernière en cours a levé des vents atteignant 50 nœuds. Si les skippers ne relèvent pas à ce jour d’avaries graves l’atmosphère est tendue et concentrée sur cette phase qui doit se conclure en fin de semaine par le passage du mythique cap. Et la solidarité est de mise entre les concurrents en compétition mais aussi ensemble dans cette aventure hors normes. Et le premier MILAI Around The World a franchi la latitude 50°Sud marquant l’entrée de l’épreuve dans les « cinquantièmes hurlants ».
 
Le jeu des dépressions
Après avoir franchi la porte Chilean Gate une dépression secondaire plus creuse que prévue a traversé la flotte hier avec des vents moyens de 35 noeuds et des rafales jusqu’à 50 noeuds. Un moment tendu à passer pour les équipes de la GLOBE40 qui sont maintenant à 1000 milles environ du Cap Horn qui devrait être atteint vendredi 16 décembre prochain. Dans ces moments critiques c’est l’esprit de solidarité qui a pris le pas quelques heures sur les objectifs de compétition comme en témoigne le message envoyé par Frans Budel skipper de SEC HAYAI à toutes les autres équipes “Hi everyone, Heavy weather coming up, we want to say to all off us, be careful be safe and meantime try to sail fast Hang on Greatings Frans and Ysbrand “. Enfin MILAI Around The World est le premier concurrent de l’épreuve à être rentré dans les cinquantièmes ce jour.
 
La Chilean Gate : un marqueur de la démarche sécurité
Cette marque à 1500 milles des côtes chiliennes s’inscrit dans la démarche de sécurité de la manifestation et dans le respect de l’esprit de la classification en catégorie 1 ( régles d’équipement des voiliers en fonction de leur parcours ) ; la catégorie 1 est juste après la catégorie 0 pour une navigation sans limites).De part son positionnement elle interdit dans la route vers le Cap Horn de descendre vers des latitudes sud plus hostiles.Tous les concurrents ont maintenant viré cette marque avec 37 heures d’écart entre le premier et le dernier . Après une première semaine ou les classements ont beaucoup évolué, l’arrivée de vents plus forts et une réparation opportune de voiles ont permis à MILAI de prendre un avantage sur le reste de la flotte même si tout reste encore possible.
 
Ushuaia attend les nouveaux cap- horniers 
Destination atypique mais au combien merveilleuse entre montagnes enneigées de Patagonie et profusion de la faune marine du canal de Beagle, la grande station du bout du monde et porte vers l’Antarctique attend les concurrents. Ceux -ci rallieront la ville argentine après avoir passé la ligne officielle de l’étape se situant à l’entrée du Canal de Beagle à 70 milles environ d’Ushuaia. Les skippers rallieront le port dans le cadre du TIERRA DEL FUEGO TROPHY du nom de la collectivité régionale qui soutient le projet avec le club local AFASyN.

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World Match Racing Tour. JB Bernaz en finale à Sydney

SAILING - World Match Racing Tour 2022 Final Cruising Yacht Club of Australia - 14-18/12/2022 ph. Andrea Francolini/WMRT

Tout juste élu Marin de l’Année, le Maximois Jean-Baptiste Bernaz s’attaque à la finale de la coupe du monde de Match Racing, cette semaine à Sydney, en Australie. Après son titre de Champion du Monde ILCA 7 (ex Laser) en mai au Mexique, sa victoire du mondial militaire en juin à Brest et celle des Jeux Méditerranéens début juillet à Oran, le régatier français souhaite décrocher un 3e titre mondial pour clôturer une saison déjà exceptionnelle. Avant de se mettre en route pour une cinquième participation aux Jeux Olympiques !

Tu participes à la finale du World Match Racing Tour qui commence ce mercredi à Sydney. Comment as-tu décroché ta sélection pour affronter l’élite mondiale ?

« Nous sommes arrivés vendredi dernier avec mon équipe pour participer à la finale de la coupe du monde de Match Racing. Nous serons 4 à bord du bateau, un Elliott 7 (petit quillard de 7m) avec Thomas Deplanque, Aymeric Arthaud et Jules Bidegarray. Cet été nous avons participé à l’US Grand Slam avec une victoire à Detroit, une 3e place à Chicago, puis une 3e et une 5e place à New York. On est montés à la 4e place de la ranking list mondiale et ça nous a permis de nous sélectionner pour la finale du World Match Racing Tour, ici à Sydney.
C’était génial mais il a fallu trouver un soutien financier. On avait envie d’associer notre projet Match Racing à une marque forte et qui s’engage. Monaco Capital of Advanced Yachting a tout de suite répondu présent et accepté de nous soutenir. Ils sont très engagés pour l’innovation dans les énergies renouvelables et la protection de l’environnement, ce qui nous parle particulièrement en tant que navigateurs. Nous sommes fiers de porter leurs couleurs de l’autre côté de la planète, sur une épreuve internationale. »

De gauche à droite : JB Bernaz, Thomas Deplanque, Aymeric Arthaud, Jules Bidegaray ©Andrea Francolini

Quelles sont les forces en présence et quel est ton objectif sur cette épreuve ?

« Il s’agit de la finale du WMRT, c’est aussi le championnat du monde de la discipline. On a en théorie le meilleur plateau mondial de Match Racing, avec les 5 meilleurs du ranking mondial et les 5 meilleurs de la plus grosse épreuve de l’année, la Congressional Cup, qui a eu lieu en avril et à laquelle on n’a pas participé. Avec mon équipe nous ne sommes pas des spécialistes de cette discipline, on fait ça en parallèle de mes entrainements et compétitions en ILCA 7 (ex Laser), sur mon temps libre. Ça permet de varier les supports, de naviguer en équipage et de travailler des aspects spécifiques de la régate, notamment les phases de contact avec les adversaires. Mais cet été, aux États-Unis, on a vu qu’on était capable de gagner de belles épreuves face à des régatiers qui font ça à l’année. Donc on a de vrais atouts et on y va avec la volonté de décrocher un autre titre mondial cette année, ça serait bien. On a le couteau entre les dents sans pour autant avoir les mêmes attentes et enjeux que sur le circuit olympique. Le plaisir avant tout ! »

Tu viens d’être élu Marin français de l’Année 2022. Que représente cette récompense à tes yeux ?

« J’ai été très ému parce que ça m’a replongé dans mes émotions de la victoire du championnat du monde en mai. Ce titre de Marin de l’Année arrive parce qu’il y a eu ce mondial avant et cette élection, devant un public averti, la reconnaissance de ses pairs, ça donne encore plus de saveur à cette année qui a été exceptionnelle. Le plateau est toujours relevé et c’est compliqué de comparer des disciplines qui sont très différentes. Mais ce qui est sûr c’est que le fait d’avoir mon nom aux côtés des grands noms de la voile française, c’est fort, j’ai l’impression de changer de dimension. J’étais loin d’être le seul à mériter ce titre mais j’étais persuadé de le mériter aussi parce que je sais combien de temps j’ai investi et combien je transpire pour ces résultats. Et je ne doute pas que les autres en font de même. Mais à la fin il faut en choisir un, donc je suis hyper fier d’avoir gagné ce trophée.

Pour la petite anecdote, j’ai passé une bonne partie de la journée avec les membres du jury à l’occasion d’une visite à l’Assemblée nationale. Ils ont gardé le secret jusqu’au dernier moment. Je n’étais pas au courant jusqu’à ce qu’on me l’annonce sur scène. Ça a mis beaucoup de pétillant et d’émotion dans tout ça. Je suis content de ne pas l’avoir su avant. »

La suite ? Tu es déjà tourné vers Paris 2024 pour une 5e participation aux Jeux Olympiques ?

« Ce titre mondial et celui de Marin de l’Année, ça donne de l’énergie et crée une nouvelle dynamique autour de mon projet et de mon équipe pour continuer à se dépasser, et je crois qu’on en avait tous besoin en vue des JO de 2024. Ça fait plus de 15 ans que je cours après deux grands objectifs : le titre mondial et la médaille olympique.
Ce titre de champion du monde n’aurait pas été possible si au mois de janvier, tous les acteurs de la performance de mon projet n’avaient pas été réunis et tous les voyants mis au vert. Ça a permis de travailler sereinement toute l’année et comme par hasard c’est la plus belle année de ma carrière. Je remercie tous mes partenaires – notamment la Banque Populaire Méditerranée qui me soutient depuis 2010 et l’Armée des Champions depuis 2016 -, mon équipe qui m’accompagne au quotidien dans tous les domaines, mes proches et tous ceux qui m’ont soutenu de près ou de loin. Il y a beaucoup d’humain derrière tout ça et chacun a son rôle dans la réussite de mon projet. On a coché une première case ensemble et on va continuer à travailler ensemble pour aller décrocher cette médaille olympique en 2024 à Marseille. »

Source : JB Bernaz

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Record. Glenn Ashby flashé à 222,4 km/h, record du monde battu !

L’équipe Emirates Team New Zealand et Glenn Ashby ont battu le record du monde de vitesse terrestre propulsé par le vent à bord d'”Horonuku” sur le lac Gairdner en Australie-Méridionale. Il a été chronométré à 222,4 km/h avec une vitesse de vent de 22 nœuds et ne compte pas en rester là !

Si Glenn Ashby était clairement satisfait de la course il pense pouvoir aller beaucoup plus vite. “L’équipe et moi sommes évidemment ravis d’avoir navigué Horonuku à une vitesse plus rapide que quiconque auparavant – propulsé uniquement par le vent. Mais en disant que nous savons que Horonuku a beaucoup plus de vitesse lorsque nous avons plus de vent et de meilleures conditions. Dit Ashby.

Donc, il y a certainement une cause pour une célébration, mais ce n’est pas la fin. Depuis l’idée initiale et le début de cette tentative de record du monde, poussée et soutenue par Grant Dalton, Matteo de Nora et le reste de l’équipe d’Emirates Team New Zealand, l’objectif n’a jamais été de simplement battre le record, il a toujours été été de pousser les choses à la limite et d’aller aussi vite que possible. Nous savons que nous pouvons aller plus vite, alors nous prévoyons de le faire.

Avant que la vitesse de 222,4 km/h ne soit déclarée “officielle”, un processus de vérification rigoureux doit être mené conformément à l’instance dirigeante internationale FISLY (Fédération Internationale de Sand et Land Yachting) pour que le nouveau record du monde de vitesse soit ratifié.

Il y a eu un juge indépendant approuvé par la FISLY sur le terrain au lac Gairdner pour assister et vérifier la course, l’enregistrement GPS de Horonuku et toutes les autres exigences obligatoires d’une tentative de record – et doit soumettre toutes les données connexes à la FISLY dans les 48 heures.

Horonuku est équipé d’un GPS approuvé qui enregistre les données différentielles GNSS (Global Navigation Satellite System) de qualité topographique qui fournissent 21 points de données sur la période d’enregistrement de deux secondes. Chacun de ces points de données fournit une estimation de position précise à environ 10 mm. Celui-ci délivrera une vitesse moyenne sur deux secondes dont le résultat sera directement comparable à celui du record permanent de 202,9 km/h enregistré par Richard Jenkins le 29 mars 2009, record qui tient depuis plus de 5000 jours.

Le projet Land speed a été une nouvelle opportunité de repousser les limites dans les domaines de l’aérodynamique, des forces structurelles, des méthodes de construction et des matériaux.” a déclaré Matteo de Nora, directeur d’Emirates Team New Zealand. « Ce qui est souvent sous-estimé, c’est que les technologies que nous explorons dans des défis comme celui-ci – ou dans une campagne de la Coupe de l’America – sont en fin de compte le fondement de la technologie de demain. Être à l’avant-garde de la technologie est ce qui fascine dans tous les défis auxquels l’équipe a été confrontée jusqu’à présent. »

Les courses à grande vitesse d’Ashby et de l’équipe surviennent après quelques mois frustrants de retards météorologiques au lac en raison de précipitations et d’eaux de surface sans précédent entraînant des retards dans le programme, et les prévisions météorologiques pour ce week-end étaient tout aussi difficiles avec une direction du vent importante. changements climatiques et la redoutable menace de pluie et d’orages.

Maintenant que l’équipe a dépassé la vitesse record précédente et est convaincue qu’avec plus de vent, Horonuku a la capacité d’aller encore plus vite, l’équipe fera une pause et attendra une prévision parfaite pour avoir une autre course.

En l’absence de plus de brise dans un avenir prévisible et de Noël qui approche à grands pas, cela devrait arriver en 2023.

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World Match Racing Tour. 10 équipes en finale à Sydney

57th Congressional Cup, Finals, Day Five. Belmont Pier, Long Beach, CA. 22nd April 2022.

La composition de la finale 2022 du World Match Racing Tour a été confirmée avec dix équipes se rendant à Sydney, en Australie, pour participer à la finale WMRT pour le titre de champion du monde Open Match Racing du 13 au 18 décembre dans le port de Sydney. L’événement est co-organisé avec le Cruising Yacht Club of Australia (CYCA), qui accueille la Rolex Sydney Hobart Yacht Race, avec cinq jours de course programmés du mercredi 14 au dimanche 18 décembre 2022.

Le changement de lieu à Sydney pour la finale WMRT 2022 fait suite aux fermetures de frontières en cours en Chine en 2022, où la finale WMRT devait auparavant avoir lieu à Shenzhen du 6 au 11 décembre. Des restrictions de voyage strictes pour les visiteurs internationaux en Chine depuis 2020 ont empêché la tournée d’accueillir la finale en Chine cette année, d’où le changement de lieu à Sydney avec l’aimable soutien de la CYCA.

Pont du port de Sydney et opéra
Sept pays sont représentés à la finale WMRT de cette année pour le championnat du monde Open Match Racing. Le Danemark, l’Estonie, la France et l’Italie ont chacun une inscription, tandis que les hôtes, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis aligneront chacun deux équipes pour l’événement. Le champion du monde en titre Taylor Canfield (USA) et le sextuple champion du monde Ian William (GBR) n’ont pas pu assister à l’événement.

Naviguant sur l’une des voies navigables les plus emblématiques du monde, l’hippodrome sera situé juste à côté de l’une des îles Harbours, permettant un accès proche des spectateurs ainsi que la magnifique toile de fond du célèbre Harbour Bridge et de l’Opéra de Sydney.

Nous sommes très heureux de voir la course commencer la semaine prochaine sur l’emblématique port de Sydney“, a commenté le directeur exécutif du WMRT, James Pleasance. “C’est la première fois que nous organisons la finale WMRT en Australie et nous sommes très reconnaissants au Cruising Yacht Club of Australia d’avoir co-organisé l’événement avec nous.

Le vainqueur de l’événement sera couronné Champion WMRT 2022 et Champion du Monde World Sailing Open Match Racing. Le World Match Racing Tour est un événement spécial de longue date de World Sailing, l’instance dirigeante du sport, depuis 2006.

L’Américain Chris Poole se dirige vers le championnat du monde comme l’un des favoris. Poole est actuellement en tête du classement général du Tour Leader, après avoir terminé troisième à la 57 e Coupe du Congrès du Long Beach Yacht Club en avril, suivi d’une victoire en régate lors de l’événement Chicago Grand Slam WMRT Qualifier en août. Ses compatriotes américains David Hood et son équipe DH3 Racing complètent la formation américaine après avoir obtenu de solides résultats lors d’événements à Los Angeles et en Italie cette année.

Dave Hood (États-Unis), DH3 Racing
En utilisant la flotte de quillards Elliott de 7 m assortis de la CYCA, avec des équipages de quatre ou cinq, les plus forts challengers de Poole viendront probablement du club d’origine, avec Cole Tapper et Harry Price représentant le Cruising Yacht Club of Australia. Down Under Racing de Harry Price a été un habitué du World Match Racing Tour au cours des trois dernières saisons et a été le champion du monde 2017 Youth Match Racing. Alors que pour Cole, ce sera sa première apparition à un événement de niveau championnat du monde mais avec une connaissance locale des eaux de Sydney.

Nick Egnot-Johnson & Megan Thompson de Nouvelle-Zélande se sentiront également chez eux dans les Elliott 7 avec leur club d’origine, le RNZYS (Royal New Zealand Yacht Squadron) possédant également une flotte. Pour Egnot-Johnson, ce sera son premier championnat du monde ouvert, après avoir représenté la Nouvelle-Zélande aux championnats du monde de la jeunesse 2019 et 2020.

Megan Thompson et son équipe de course féminine 2.0 seront la seule skipper féminine de l’événement à se qualifier grâce à ses résultats de cinq événements du circuit cette année en Italie et des événements du Grand Chelem américain à Chicago, New York et Detroit. Megan a récemment remporté une médaille de bronze au Championnat du monde de match racing féminin 2022 le mois dernier à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

L’Estonien Mati Sepp, le Danois Jeppe Borch et récemment sacré marin français de l’année Jean Baptise-Bernaz complètent le plateau. Tous les skippers sont nouveaux sur le World Match Racing Tour en 2022, après s’être qualifiés pour la Coupe du Congrès WMRT ainsi que de solides performances dans les qualifications WMRT tout au long de l’année.

Le format de l’événement comprendra un tournoi à la ronde de qualification le mercredi et le jeudi où les deux premiers obtiendront une entrée automatique pour les quarts de finale. Les huit équipes restantes participeront ensuite à une manche de repêchage vendredi pour les six dernières places en quart de finale.

Le week-end verra ensuite les huitièmes de finale débuter, couronnant dimanche après-midi le Champion du Monde Open Match Racing 2022. Les courses sont programmées à partir de 12h00 AEST avec des résultats en direct disponibles tout au long de la semaine.

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L’organisateur de course Marc Chopin s’est éteint

Membre actif du club des Sables d’Olonne Vendée Course au Large (LSOVCL) depuis sa création, Marc Chopin nourrissait pour la voile une passion intarissable. Il œuvrait de ce fait avec force et dynamisme pour participer au développement de la course au large aux Sables d’Olonne et sur l’ensemble du territoire vendéen. L’équipe de la Mini Transat a annoncé avec beaucoup de tristesse le décès de Marc Chopin, survenu le 5 décembre des suites d’une longue maladie.

Ces dernières années, alors qu’Il combattait la maladie avec un immense courage et beaucoup de dignité, il avait notamment contribué à l’organisation de la 1000 Milles des Sables, de la Solo Maître CoQ, de la Les Sables – Les Açores – Les Sables, de la Les Sables -Horta – Les Sables ou encore de la Transgascogne.

Perpétuellement poussé par l’audace d’entreprendre et une volonté inépuisable d’écrire de belles histoires de mer et d’hommes, il avait relevé le défi d’organiser la Mini Transat – Eurochef 2021, une course qu’il affectionnait particulièrement pour sa dimension humaine et son esprit d’aventure. Son enthousiasme et son optimisme étaient sans pareil et c’est ainsi qu’il parvenait à transmettre au plus grand nombre sa passion. Sa joie de vivre, son empathie et son côté épicurien manqueront à tous.

Un dernier hommage peut lui être rendu à l’espace funéraire Vendéen, 32 rue Le Corbusier, 85180 Les Sables d’Olonne.

L’inhumation aura lieu le samedi 10 décembre à 14H30 à Carantec dans le Finistère.

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Défi Azimut: Du 19 au 24 septembre, la crème des skippers a rendez-vous à Lorient

Crédit V Curutchet / Défi Azimut - Lorient Agglomération

Après l’édition record en septembre 2022 qui a vu se réunir près de 30 IMOCA sur la ligne de départ, le Défi Azimut – Lorient Agglomération rempile à la rentrée 2023. Du 19 au 24 septembre, la crème des skippers a rendez-vous à Lorient La Base pour la 13e édition de cette régate devenue événement.

Imaginé au départ comme une compétition conviviale à 5 ou 6 bateaux, le “Défi” est vite devenu le grand rendez-vous de la classe avant l’événement annuel de l’automne. “Comme la recette a plu, on a eu envie de la refaire l’année suivante avec des ingrédients supplémentaires !” explique Jean-Marie Corteville, PDG de l’entreprise Azimut et organisateur du Défi Azimut. “Chaque année, on rajoute des épices… Désormais, nous co-construisons cet événement avec Lorient Agglomération et toutes ses compétences et services : Le Centre Nautique de Lorient, La Sellor, Lorient Grand Large, le port de Lorient-La Base…”

Pour 2023, le programme sportif varié et complet qui fait le succès du Défi sera au rendez-vous :
20 septembre : runs de vitesse entre Lorient et l’île de Groix en équipage
du 21 au 23 septembre : 48h offshore en double + un(e) media (wo)man
24 septembre : tour de l’île de Groix en équipage

À terre, conférences, tables rondes et animations pour les plus jeunes seront proposées par le Défi Azimut et ses partenaires. En 2022, 200 enfants des communes de l’agglomération lorientaises ont visité les pontons et assisté aux régates sur l’eau. “C’était un défi dans le Défi que de recevoir tous ces enfants des communes de Lorient Agglomération. Nous avons particulièrement soigné leur accueil à la Base comme sur les pontons, à bord des IMOCA et lors d’une navigation en mer. Faire naître les vocations, ça passe par là. Le Défi Azimut sème des graines, c’est notre message et notre action” explique Candice Crépeau, directrice de l’événement.

En 2023, la culture sera également mise à l’honneur sur le Défi : “nous allons jouer avec des lieux, sur La Base. Avec un concept un peu différent des autres années… Il y a plein d’idées !” promet Jean-Marie Corteville.

Une trentaine d’IMOCA sont attendus pour cette 13e édition dont un tiers de bateaux neufs qui disputeront leur première course avant la Transat Jacques Vabre 2023.

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Le Retour à La Base, une course après la course !

Après un galop d’essai en 2021 sous la forme d’un rallye en équipage, le Retour à La Base tiendra sa première édition en novembre 2023, relançant la tradition d’une course retour en solitaire pour les IMOCA à l’issue de la Transat Jacques Vabre. Départ le 22 novembre, pour de premières arrivées début décembre, à Lorient.

Nouvelle épreuve du Championnat IMOCA GLOBE SERIES et nouvel événement majeur à Lorient ! Fin novembre 2023, Lorient Grand Large lancera le Retour à La Base, course transatlantique en solitaire pour les monocoques de 60 pieds entre Fort-de-France en Martinique et le port de Lorient La Base, en Bretagne Sud. Sorte de « course retour » pour les concurrents de la Transat Jacques Vabre, alternative aux convoyages en équipages ou aux transports par cargos, l’épreuve reprendra ainsi le flambeau de la Transat B to B (Back to Britanny), qui avait tiré sa révérence après trois éditions entre 2007 et 2015. Leur Route du Café en double bouclée, les navigateurs préparant le Vendée Globe 2024 auront donc une nouvelle opportunité de s’entraîner dans les conditions du solitaire. Mieux ! La course sera qualificative à l’« Everest des mers » et permettra donc aux marins qui n’ont pas effectué leur première phase de qualification en 2022 de la valider en 2023. Outre les projets malchanceux ou retardataires, les skippers qui auront mis leurs bateaux neufs à l’eau durant l’année sont donc également concernés et devront impérativement y prendre part. La promesse d’un plateau d’exception, pour une épreuve qui aura vocation à s’inscrire de façon durable dans le calendrier IMOCA. Autre aspect caractéristique de l’événement : sa volonté de développer un programme équitable avec les acteurs locaux, martiniquais et bretons, et de mettre en place un transport de marchandises à la voile à bord des bateaux participant à la course. Départ le mercredi 22 novembre 2023, pour plus de 3 500 milles à travers l’Atlantique.

Défi sportif et fête populaire
Si le vainqueur sera attendu le premier week-end de décembre, après 10 à 12 jours de mer, la fête à terre devrait battre son plein dès le coup d’envoi donné. Conférences, ateliers, rencontres… Le programme en détails reste encore à définir, mais plusieurs rendez-vous destinés aux entreprises ainsi qu’au grand public sont en réflexion chez Lorient Agglomération et Lorient Grand Large. Toujours animées par leur volonté de faire découvrir l’exceptionnel site de Lorient La Base aux habitants du pays de Lorient et alentours, les deux structures auront de nouveau à cœur de proposer un bel événement populaire au public lorientais. Un Marché de Noël sous le signe de la course au large est même en projet. L’occasion de célébrer la magie des Fêtes de fin d’année, l’exploit sportif de marins hors normes et le retour, « à la maison », des nombreux skippers lorientais.

ILS ONT DIT :
Jean-Philippe CAU, Président de Lorient Grand Large
« Le Retour à La Base 2021 était un ‘warm up’ de la course en solitaire 2023 qui sera une étape importante de la qualification pour le Vendée Globe. Lorient Agglomération a affirmé sa volonté d’inscrire Lorient au calendrier des grandes courses au large. Créer sa propre transatlantique IMOCA en solitaire et en faire une course pérenne représente donc un joli pari. »

Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA
« Le Retour à la Base occupe déjà une place stratégique dans le Championnat IMOCA GLOBE SERIES. Seule transat en solitaire de la saison 2023, la course porte des enjeux forts pour les skippers qui devront gérer au mieux leur bateau, neuf pour certains, dans des conditions que l’on peut imaginer éprouvantes à cette période. C’est aussi une course qualificative pour le Vendée Globe ce qui ajoute un paramètre important. Enfin, c’est la marque que les acteurs du territoire de Lorient se mobilisent toujours plus à nos côtés et nous les en remercions »

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