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Vive “l’alizé breton”

Gedimat - Armel Tripon
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« Nous venons de passer une deuxième nuit magique. Tous les éléments étaient réunis, un ciel magnifique  et une superbe lune. Avec la bascule au Nord, le vent est un peu tombé, mais nous sommes toujours sous spi  », confiait Franck Le Gal (« Lenze ») leader au classement général de ce matin. Franck mène un groupe de cinq bateaux qui a choisi de rester a proximité de la route directe.

Armel Tripon (« Gedimat »), second, est actuellement le solitaire le plus au Nord. « Dès le départ, j’avais choisi la route directe. Mon choix continue à me plaire, même si je ne pensais pas me marquer autant. » Les Nordistes ont été les premiers à toucher la bascule du vent au Nord, au milieu de la nuit. Au petit matin, l’ensemble des concurrents bénéficiait  de cette bascule.

La grande majorité de la flotte a choisi de plonger vers le Cap Finisterre. Eric Drouglazet (« Luisina Design »), seizième d’un classement pas encore significatif, a choisi la route la plus Sud. Le Finistérien est sous le charme de cette météo exceptionnelle. « C’est incroyable de descendre le Golfe de Gascogne à cette époque au portant sous spi et au sec. Je crois que maintenant on pourra appeler cela l’« alizé Breton », sans les poissons volants et la température », plaisantait-il à la vacation ce matin.

Un skipper catégorique sur sa stratégie. « Je ne suis pas du tout inquiet sur le choix de l’option Sud. Il est logique pour le moment de retrouver en tête ceux qui ont choisi la route directe, parce qu’ils ont moins de distance à parcourir. Mais je ne vois pas comment cette option pourrait payer dans les jours à venir. Sous 48 heures nous allons avoir du gradient, c’est à dire du vent de Nord assez fort créé par l’anticyclone des Açores. Cela va nous permettre de descendre rapidement dans le Sud avec des vents d’une trentaine de nœuds. C’est pour cela que la route Ouest ne me semble pas la meilleure… »

Une trentaine de milles au Nord d’Eric Drouglazet, le gros de la flotte emmenée par Bertrand de Broc (« Les Mousquetaires »), navigue au contact.

Source Trophée BPE

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Groupe Bel, un 60 pieds “à l’italienne”

Kito de Pavant chantier 60 Bel Indiana Yachting
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Déjà tant de chemin parcouru depuis que le chrono a été déclenché en septembre dernier. Première haie à franchir : la construction d’un nouveau monocoque de 60 pieds mis à l’eau en juillet. Premier but à marquer : la Transat Jacques Vabre en novembre (le Havre – Salvador de Bahia au Brésil). Avant la grande ruée sur l’Atlantique, la course se joue à terre. Chaque semaine, de nouvelles décisions à prendre ; il faut avancer vite et bien, traquer l’erreur et savoir jusqu’où se démarquer et innover pour performer. Une équation aussi complexe que passionnante.
 
La Toscane pour berceau
La construction du plan Van Peteghem-Lauriot Prévost & Guillaume Verdier a débuté en décembre chez Indiana Yachting. A quelques encablures de l’Ile d’Elbe, sur la côte de la majestueuse Toscane, Lorenzo Puccini a créé ce chantier il y a quatre ans. Ce francophile est impliqué dans la construction navale depuis les années 80 et a notamment travaillé cinq ans à la construction des quatre Class America du team Prada pour l’America’s Cup 2000 et 2003. Kito explique le choix de ce chantier qui n’est pas dans la « boucle » habituelle des constructeurs de monocoques IMOCA : « Nous avons été séduit par leur méthode et leur capacité à répondre pertinemment à notre problématique. Ils nous permettent également de travailler avec des fournisseurs italiens issus de l’America’s Cup, la Formule 1 et l’aéronautique. Cette approche pragmatique a été renforcée par leur très grande motivation à s’investir pour notre projet. »  Pour Bel : « Le choix d’un chantier italien n’était pas dans le cahier des charges du sponsor ! Et pourtant, le temps venu de l’analyse des forces en présence capables de répondre à notre agenda dans des conditions optimales, Indiana Yachting s’est imposé logiquement. En Italie, en France ou ailleurs, la mobilisation autour du "navire amiral" de Bel et de ses marques a la même force et ce projet rayonne déjà hors de l’hexagone : nos filiales européennes et internationales sont progressivement saisies du même enthousiasme à mesure que l’échéance de la mise à l’eau approche » explique Guillaume Jouët, directeur de la communication du groupe.
 
Du bois au carbone
La coque de Groupe Bel est réalisée en moule « femelle ». L’équipe d’Indiana Yachting a donc construit une préforme en bois sur laquelle a été fabriqué le moule de carbone dans lequel la coque du bateau naît actuellement. A Mauguio, à l’ombre d’un mas camarguais, Kito et deux de ses acolytes ont fabriqué une maquette en bois du cockpit et de l’intérieur du bateau à l’échelle 1. Cette étrange mécanique comme un grand « vaisseau – cabane » ferait rêver plus d’un enfant. De faux winchs en polystyrène, une fausse antenne satellite en aggloméré, des barres et une table à carte en contreplaqué, tout a été reproduit avec les volumes exacts pour effectuer grandeur nature les futures manœuvres et s’imaginer vivre seul à bord pendant près de trois mois. Enchanté de cette expérience, Kito explique : « L’objectif premier de cette maquette est de valider le choix de l’accastillage et l’ergonomie du bateau. Avec la forte concurrence sur le prochain Vendée Gobe, il faudra pousser les bateaux encore plus loin et passer beaucoup de temps sur le pont et à la barre. Nous voulions bien prendre en compte cette nouvelle donne et je suis satisfait du résultat. »
 
La "Tchiiz Team" en ordre de marche
Kito n’est évidemment pas seul au pied de la montagne. Bel a réuni autour du skipper une équipe de managers issus de différentes branches du groupe qui l’épaulent au quotidien dans son entreprise. Kito a également constitué son équipe technique en s’entourant de personnes avec lesquelles il est déjà très lié. A commencer par Françoise Velland, sa compagne, en charge de la comptabilité et de la gestion. Christophe Ramboz, ancien dirigeant de Vivendi Universal Games et premier sponsor de Kito, assure le management général du projet. A la direction technique, Pierre Tissier (America’s Cup : défis français 2000 & 2003, Alinghi – course au large : Voilà.fr, Lorimat, Groupama 2 & 3) suit la construction du futur Groupe Bel en Italie. Hervé Giorsetti, un proche ami de Kito, a en charge le mât, le gréement, la motorisation et l’équipement. Quant à Brice de Crisenoy, rencontré par Kito à Nouméa lors d’un convoyage et depuis préparateur assidu du Figaro Groupe Bel, il assurera l’important rôle de "Boat Cap’tain" du 60 pieds. Emilie Petitbon, étudiante en génie mécanique et matériaux à l’Université de Bretagne Sud, renforce actuellement le bureau d’études.

Source Groupe Bel

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Morvan remet son titre en jeu

Championnats de France Espoir Match Racing Le Havre 2006
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Douze équipages représentant les trois bassins (Méditerranée, Atlantique et Manche), mais aussi les invités de la Fédération Française de Voile, ont été retenus pour cette épreuve. Le Morbihanais Pierre-Antoine Morvan, champion de France en titre, est candidat à un nouveau mandat (après son double titre espoir-senior de 2006) en profitant de l’invitation de la FFV.  Il devra cependant compter cette année avec des spécialistes que sont le Méditerranéen Dimitri Deruelle et le Granvillais Christian Ponthieu.
 
Leroy dans l’arène
Le Lorientais Victor Lanier, vainqueur au Havre chez les Espoirs, tentera d’imiter la performance de Pierre-Antoine Morvan en doublant les titres Espoirs et Open. A noter la présence de Claire Leroy, numéro 1 mondiale de match-racing féminin depuis octobre 2005, qui vient disputer aux garçons le titre de champion de France.
 
Les équipages
– Bassin Méditerranée : Florent Caggero (YCPR Marseille), Michel Cohen (YC Antibes), Nicolas Heintz (YC Mèze).
– Bassin Atlantique : Victor Lanier (CN Lorient – Equipe de France militaire), Jean Quéveau (APCC Voile), Christian Gout (Sno Nantes).
– Bassin Manche :  Cédric Château (CVSAE Saint-Aubin-lès-Elbeuf), Vincent Biarnès (SN Saint-Quay-Portrieux), Yannick Le Clech (SR Perros-Guirrec).
– Invités : Claire Leroy (SN Saint-Quay-Portrieux), Dimitri Deruelle, Pierre-Antoine Morvan (SR Vannes).

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Où l’on commence à optionner…

Eric Defert Suzuki Figaro
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" L’anticyclone des Açores va nous obliger à faire le tour par le Sud, il va donc bien falloir descendre à un moment ou un autre " lâchait Eric Drouglazet, ce midi lors de la vacation, s’étonnant du choix des Nordistes. Néanmoins, les tenants de cette trajectoire semblent bien décidés à  persister sur l’orthodromie et non à infléchir leur cap vers le Sud. " Le vent souffle entre 2 et 5 noeuds. Ce n’est pas terrible c’est vrai mais la chance qu’on a, c’est qu’il est orienté au Nord Nord-Est et que c’est le bon angle pour avancer. Au final, je ne suis pas trop mécontent de ce qui se passe actuellement ", commentait Eric Defert à bord de "Suzuki". " Le gros de la flotte est effectivement parti pour contourner l’anticyclone par le Sud. De mon côté, j’ai opté pour une route plus directe, peut-être plus dure aussi, parce que j’ai quelques doutes concernant l’établissement ou non des alizés.  Ceci dit, pour l’instant, je suis dans la pétole ! Ce n’était pas vraiment prévu. Reste que je n’ai pas trop le choix : je suis contraint d’attendre que le vent de Nord rentre. Malheureusement, ce ne sera pas avant ce soir ", déplorait cependant Armel Tripon ("Gedimat").

" Pas le moment de lâcher le guidon ! "
Dans le Nord, c’est donc une journée " à petite vitesse ". Du côté des Sudistes en revanche, l’anémomètre affiche encore 10-12 noeuds. " Je suis content de ma position ", confirmait Drouglazet. " D’autant plus que dans la soirée, on va logiquement bénéficier d’un vent de Nord Nord-Ouest qui sera plus fort le long des côtes Portugaises ". " C’est très changeant et donc assez pénible. Mais le moral est bon car dans le Sud, on ne semble vraiment pas mal ! ", se satisfaisait Gildas Morvan dont le "Cercle Vert" se trouve quasiment sur la même trajectoire que "Luisina Design". " Je pensais qu’il y aurait eu moins de vent le long de la côte. Drouglazet, Morvan, Nagy et quelques autres en ont profité pour prendre un peu d’avance cette nuit ", regrettait Nicolas Troussel ("Financo"). Plus extrême dans son option le long de la côte, Laurent Pellecuer – qui naviguait en début d’après-midi à 7 milles seulement des falaises Espagnoles – peinait quant à lui à franchir le Cap Finisterre " Au début, mon choix me paraissait bien mais là, force est de constater que ce n’est pas terrible : j’avance à 5 noeuds. Ce n’est pas très brillant ! Heureusement, par la suite, ça devrait s’arranger " expliquait le skipper de "Docteur Valnet – Aromathérapie". Demain en effet, le flux de secteur Nord-Ouest à Nord que les solitaires devraient toucher dans la soirée, devrait souffler entre 15 et 25 noeuds au large du Portugal. Cela permettra aux solitaires de progresser très rapidement vers Madère.

Source Trophée BPE

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Une première nuit sous spi

Banque populaire Jeanne Gregoire
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Les concurrents joints ce matin sont unanimes. La course a démarré dans des conditions idéales. Jeanne Grégoire (« Banque Populaire ») troisième au pointage de 6h00, est enchantée de cette entrée en matière. Même si elle avoue être un peu inquiète de son option. « Le bateau se tient super bien, cela glisse tout seul sur une mer plate », confie Jeanne. Je me suis un peu laissée emporter par les sensations, et ce matin je trouve que ma position, à l’Ouest et au Nord, est peut-être un peu osée. »
Jeanne a aussi tenu à passer un petit message de soutien a Servane Escoffier (« Brossard »), blessée dans les premières heures de course et contrainte à l’abandon. « Je comprend que Servane soit très déçue. Mais il faut qu’elle se dise que l’important c’est de prendre soin de soi. De!  s courses, on en fait toute l’année, il y en aura d’autres très vite ! »

Charles Caudrelier (« Bostik »), quatrième, et Ronan Treussart (« Groupe Céléos »), septième mais premier « petit jeune », sont eux aussi ravis de cette première nuit en mer. « Pour le moment, je suis dans les schémas que j’avais défini, analyse Charles Caudrelier. Je suis là où j’avais choisi d’être. Les conditions sont parfaites, on en profite pour aller vite. » Dans son sillage, Ronan Treussart tient le rythme imposé par ses aînés. « Je ne suis pas super bien parti. Il a donc fallu que je cravache pour ne pas me faire distancer, surtout que cela devrait partir par devant. Charles est juste devant moi, et j’a!  i passé la nuit à essayer de ne pas le perdre. Les conditions !  sont par faites, et je me suis appliqué à bien faire marcher le bateau. » Au Sud Nicolas Troussel (« Financo »), second, garde un œil sur Eric Drouglazet (« Luisina Design »).

SZource Trophée BPE

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Temenos II de retour sur le plan d’eau

Temenos II Wavre Arrivée Route du Rhum 2006
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« Il faut savoir être patient et faire les choses posément, même si je dois le reconnaître on trépignait d’impatience ces derniers jours, mais après les périodes de gros chantier comme celle que nous venons de terminer, il est de règle de ne pas faire la première sortie dans un coup de vent. Il faut que tout se mette en place gentiment, que le réglage du mât soit validé en douceur, et que l’ensemble des travaux effectués soient testés» déclarait Dominique. Et quoi de mieux que le beau soleil d’une journée printanière pour larguer les amarres. Tous attendaient ça avec impatience; Cette reprise des navigations marque la fin d’un chantier d’hiver démarré fin décembre. A l’abri, dans le hangar du chantier Naval Force 3 à La Rochelle, toute l’équipe au grand complet s’est attelée à une minutieuse revue de détails du monocoque pendant près de 3 mois. Un véritable travail de fourmis dont l’enjeu est de taille, il en va de la fiabilité du bateau dont le programme de courses chargé repose avant toute chose, sur une préparation technique irréprochable.

C’est en effet à la fin de cette année que Michèle Paret et Dominique Wavre, premier duo qualifié à ce jour, s’élanceront pour la Barcelona World Race 2007. « Nous pensons déjà à préparer l’ensemble du bateau en vue de ce tour du monde, avec ce que cela demande de minutie et d’anticipation. TEMENOS a été entièrement démonté. La quille a été examinée par ultrasons et magnétoscopie. Les safrans et leurs paliers ont été amenés en usine pour une inspection et un contrôle et rigoureux. Le mât a été complètement "désossé" et les bouts sont partis chez le gréeur pour inspection.»
(…)

Si l’on devine le sourire poindre sur les lèvres de toute l’équipe, on sait aussi que ces premières sorties requièrent prudence et attention accrue de la part des techniciens navigants et des deux skippers qui auront fort à faire. «On s’est surtout concentrés sur la remise en tension du gréement, les réglages et la tenue du mât, puis vérifié tous les systèmes, l’électronique, l’hydraulique et la quille. Aucune mauvaise surprise, tout s’est très bien passé.  On a navigué souple sans mettre toute la puissance, il faut procéder par paliers. Je sais déjà que nous allons comme d’habitude noircir les feuilles de nos carnets avec nos remarques et nos observations, c’est toujours comme ça ! » relativisait Michèle avant de poursuivre, « il y avait encore une vingtaine de nœuds, on a commencé a essayer certaines voiles retravaillées. Cela va nous demander encore pas mal de temps, chaque voile doit être essayée avec une force de vent spécifique dans son range. Nous allons continuer ces navigations tests durant un bon mois encore, histoire de pouvoir tester le bateau dans toutes les conditions et de valider les modifications réalisées cet hiver. »
 
Le Grand Prix Petit Navire marquera la reprise de la saison de courses pour TEMENOS et la flotte Imoca attendue à Douarnenez dès le 26 avril prochain.
 
Source Temenos

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Début du stand-by pour Groupama 3

Groupama 3 en navigation
DR

Les dix marins attendent désormais les conditions météorologiques les plus propices, « la bonne fenêtre », pour s’attaquer à ce record de 3 884 milles. Rappelons que le temps à battre est de 9 jours 13 heures 30 minutes 18 secondes, un chrono détenu depuis le 24 février 2003 par l’américain Steve Fossett à bord du maxi catamaran Playstation.

La « bonne fenêtre » expliquée par Jean-Yves Bernot, routeur de Groupama 3
«  Ce record de la Route de la Découverte est assez compliqué en terme de météo car on observe qu’il est dur d’avoir des conditions correctes à la fois au départ et à l’arrivée. Pour Groupama 3, l’idéal serait qu’il puisse aller sur un seul bord aux Canaries, où Franck et son équipage devront virer l’île Gran Canaria, la seule marque de parcours obligatoire. Nous cherchons donc des conditions de vent de Nord fort, compris entre 25 et 30 nœuds, pour partir de Cadix. Un flux que l’on tente plus ou moins de conserver jusqu’au milieu de l’Atlantique pour aller chercher les alizés. L’atterrissage sur les Bahamas est souvent marqué par une rupture du régime des alizés du côté des Antilles et il faut être extrêmement vigilant de ne pas se faire attraper par des calmes. »

Franck Proffit, responsable opérationnel de Groupama 3 nous commente la gestion du bateau et des hommes dans ces phases de stand by.
« Nous avons mis en place un système de codes couleur car durant les périodes de stand by les équipiers ne restent pas à attendre sur place inutilement. Tout le monde rentre chez soi et se tient prêt selon les évolutions de ces codes couleur. Nous nous organisons autour d’une discussion ouverte entre Jean-Yves Bernot, notre routeur à terre, Marcel Van Triest, le navigateur, Franck Cam mas et moi-même. Tous les matins, nous regardons chacun de notre côté la météo du jour et décidons de la marche à suivre pour la journée. Ces périodes de stand by sont à la fois tout le problème et tout l’intérêt des records. Il faut être patient et chercher à trouver la fenêtre la plus intéressante possible pour s’élancer. Ainsi pour Groupama 3 nous avons défini notre stand by espagnol entre le 26 mars et le 23 avril, date butoir à laquelle nous partirons pour Miami en convoyage. Les équipiers résident un peu partout en France et il faut mettre en place une vraie communication pour que tout le monde soit présent et à l’heure pour le départ. C’est une des facettes de mon travail au sein du projet.»

L’équipage de Groupama 3
Franck Cammas (Skipper / Chef de quart / Barreur)
Franck Proffit (Chef de quart / Barreur / Responsable opérationnel et voiles)
Stève Ravussin (Chef de quart / Barreur / Responsable vidéo, nourritu!  re et stratification)
Pascal Blouin (Boat Captain / N°1 / Responsable sécurité,  mécanique)
Loic Le Mignon (Deuxième Barreur / Responsable accastillage et mât, prise de vue)
Bruno Jeanjean (N°1)
Sébastien Audigane (Deuxième Barreur / Responsable médical, prise de vue)
Frédéric Le Peutrec (Deuxième Barreur)
Ronan Le Goff (N°1 / Responsable vidéo et cordages)
Marcel Van Triest  (Navigateur)
A terre : Jean-Yves Bernot (Routeur)

Un peu d’histoire
Dans le sillage de Christophe Colomb – En hommage au premier voyage du découvreur des Amériques, ce parcours de 3 884 milles entre Cadix et l’île de San Salvador n’a été répertorié que depuis 1988 lorsque Serge Madec sur Jet Services V l’avait inauguré à l’occasion de la Route de la Découverte.  La « Columbus Route » retrace le parcours historique de Christophe Colomb du 3 août au 12 octobre 1492 entre Palos de la Frontera et Guanahani (baptisée San Salvador par le découvreur), via l’archipel des Canaries. Les pionniers de ce  record sur les traces du périple mythique furent les participants de la première Route de la Découverte, organisée par les Espagnols en 1984 pour fêter Christophe Colomb au départ de Benalmadena, via une bouée mouillée devant Palos de la Frontera. Philippe Poupon sur le maxi catamaran Fleury Michon VII (25,90 mètres) remporta cette première édition qui s’achevait à Saint-Domingue, en 14 jours 14 heures 49 minutes. Serge Madec et son équipage respectèrent le parcours historique de la Pinta quatre années plus tard, au départ de Cadix et au passage de San Salvador, en douze jours et demi. Mais les véritables initiateurs de ce record furent Grant Dalton et Bruno Peyron en 2000, à bord du catamaran Club Med en prélude à la course autour du monde The Race. Depuis, le chasseur de record américain Steve Fossett, a amélioré le temps de plus d’une journée en 2003 avec son maxi catamaran PlayStation en portant le record à 9 jours 13 heures 30 minutes 18 secondes.

Source Groupama

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Engranger les milles

Financo BPE
DR

 « Les conditions sont parfaites, on en profite pour faire avancer le bateau, engranger un maximum de milles qui seront précieux pour la suite. On risque en effet d’avoir un peu d’air au Cap Finisterre et mieux vaudra être dans le paquet de tête à ce moment-là car ça risque de s’échapper par devant. Pas question donc de lever le pied », lâchait Yannnick Bestaven ("Aquarelle.com") ce midi lors de la vacation. Lancés à plus de 10 noeuds – jusqu’à 14 voire 16 noeuds dans les surfs – les Figaristes continuent leur traversée expresse du Golfe de Gascogne, portés par un flux d’Est Nord-Est. " Ca glisse bien ! Depuis ce matin, je suis dessus en permanence et je ne lâche rien " annonçait de son côté Eric Defert, skipper de "Suzuki". « Faire marcher la machine, mettre du charbon » : ils sont tous unanimes, les m!  illes amassés aujourd’hui ne seront plus à prendre demain. Reste à trouver le bon compromis afin de ménager la monture et le bonhomme. Car la route est encore longue. «  J’ai prévu de faire des siestes dès que possible. Il va falloir être frais dans les heures qui viennent, car il va sans doute y avoir un passage à niveau après le Cap Finisterre " expliquait Eric Peron ("France Soir") en début d’après-midi. « J’essaie de me reposer dès que possible mais pour l’instant on est un peu à des allures d’équilibriste : la mer est formée et c’est délicat de lâcher la barre. Ce matin, deux fois j’ai mis le pilote automatique et deux fois je suis parti au tas ! », poursuivait Bestaven.

" Choisir son camp ".
Pour l’heure, les navigateurs vont devoir négocier une bascule de vent au Nord. Second au!  pointage de 15 heures, Marc Emig sur "AST Groupe", qui se s itue actuellement au centre de la flotte, attend « la rotation du vent au nord pour descendre un peu plus dans le Sud ». Plus au Nord, Franck Le Gal ("Lenze") espère « toucher du vent frais plus tôt que les autres et empanner avant certains adversaires ». Dans les prochaines heures, il va y avoir des décisions à prendre. « Il va falloir choisir son camp ! », rappelait le Morbihannais. Il faudra en tous cas tenter de rester dans la veine de vent fort et régulier qui devrait se situer le long des côtes Portugaises. Une grande partie de la flotte pourrait ainsi choisir une route plutôt Sud.

Ils ont dit :
Eric Defert ("Suzuki") : " Il y a des différences entre ce qu’annoncent les fichiers et ce q!  u’on a réellement sur l’eau, mais on s’adapte. Je fais partie des bateaux les plus Nord de la flotte. J’avais décidé de ne pas trop m’enfoncer dans le Golfe de Gascogne parce j’avais des doutes quant aux modèles. Je voulais me laisser quelques portes de sorties au cas où, c’est pourquoi je me trouve actuellement quasiment sur l’ortho (route orthodromique, c’est-à-dire la route la plus courte, ndlr). Tout va bien, il n’y a pas trop de mer, ça glisse et nous avons même le droit à quelques trouées de soleil ! "

Daniel Dupont ("Art Immobilier") : " Ca va mieux aujourd’hui. Cette nuit, j’ai eu un soucis avec mes safrans : un écrou était mal serré. Résultat, les deux pelles se sont désolidarisées. J’ai tout remis en place. C’est reparti. J’ai entre 18-20 noeuds de vent, jusqu’à 25 noeuds dans les rafales. Ça glisse bien… "

Liz Wardley ("Sojasun") : " J’avance à 11-12 noeuds sous spi. C’est parfait ! Je suis située assez Sud par rapport à l’ensemble de mes adversaires et ça me va plutôt bien. Je me tiens à la route que j’ai choisie sans m’occuper des autres. Je suis contente parce que j’ai trouvé le bon rythme. La seule petite difficulté actuellement, c’est que la mer est assez formée et que l’angle est difficile à tenir pour le pilote automatique. Il faut donc rester à la barre, mais tout va bien. "

Source Trophée BPE

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Navico : “Bravo Maud !”

Fontenoy
Fontenoy

"Toute l’équipe Navico se réunit pour féliciter Maud pour son exploit.
A 27 ans, Maud Fontenoy réalise son troisième défi après la traversée de l’Atlantique Nord et celle du Pacifique à la rame, alors qu’elle ne dispose d’aucune connaissance particulière en matière de voile.

La jeune femme a réalisé son rêve à bord de l’ancien « Adrien », monocoque plan Gilles Vaton de 26 mètres, compagnon de Jean Luc Van Den Heede lors de son record du tour du monde en solitaire à l’envers, dit Global Chalenge en mars 2004.
Après 150 jours de mer, en passant par le cap de Bonne Espérance, le Cap Horn, les mers du sud, les 40èmes Rugissants, les 50èmes Hurlants, elle arrive à La Réunion le 14 mars 2007.

Nous sommes heureux d’avoir fourni à Maud l’ensemble de son équipement électronique : pilote, instruments, GPS traceur, radar, VHF, compas satellitaire, système complet de communication…
Ces aides à la navigation lui furent précieuses. En effet, après le démâtage de L’Oréal, la navigatrice a pu se reposer sur son pilote, relié à un compas satellitaire ultra précis, le HS52.

Encore bravo pour ta persévérance et merci pour cette belle leçon de courage…
L’équipe Navico."

Source : Navico
www.navico.com

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Nouvelle offre haut de gamme : des laminées au prix du Dacron.

Momentum
Momentum

Les voiles laminées high-tech ne sont plus réservées aux seuls régatiers. Momentum Sails, qui a introduit en Europe il y a trois ans le concept des spis standards de qualité à petit prix, offre maintenant aux plaisanciers l’accès aux voiles laminées en proposant des grands voiles et des voiles d’avant sur mesure.
Les voiles sont fabriquées en Laminé Custom Axis, un tissu développé par Momentum, qui se décline en fibres Pentex ou Vectran. Ces deux fibres, connues pour leur haut niveau de résistance à l’allongement, s’adaptent parfaitement aux laminés de croisière.
Les deux films Mylar anti-uv entourant les fibres offrent 100 % de protection contre les rayons Ultra Violets. Et les fibres Pentex ou Vectran (combinées à un taffetas de protection sur les deux faces du laminé) assurent à la voile une longévité remarquable par rapport aux autres laminés.
Le tissu laminé présente l’avantage majeur d’offrir une meilleure stabilité à la voile dans la durée. Alors qu’une voile Dacron se déforme très rapidement et va faire gîter le bateau, une voile laminée conserve sa forme plus longtemps malgré les vents forts endurés et les milles parcourus. Moins de déformations et plus de vitesse.

Exemple de prix pour un Dufour 34
Avec un laminé Pentex, Grand Voile 23 m2 et Génois sur enrouleur 39 m2 : environ 4600 € TTC
Ce prix comprend :
Grand Voile Standard : bordure libre, 2 ris, 2 lattes forcées et 2-4 lattes courtes en fonction de la taille, nerfs de chute et de bordure, Cunningham.
Options: 3ème ris, full battens, ris automatique, numéros de voiles.
Génois standard: bande Dacron blanche Anti-UV, rattrapage de creux, nerfs de chute et de bordure

Source Momentum :
info@voilesmomentum.com
www.voilesmomentum.com

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