mercredi 19 novembre 2025
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Grand Prix de l’Ecole Navale : Toujours plus fort !

GP Ecole Navale 2006 J80
DR

Alain Daoulas n’est pas homme à fanfaronner. Ne comptez pas sur lui pour crier ici et là que le Grand Prix de l’Ecole Navale, dont il est l’une des chevilles oruvrières, prend chaque année un peu plus d’ampleur. Et pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 60 inscrits en 2002 pour la première édition, près de 110 attendus cette fois-ci. Comme d’habitude, les amateurs de glisse seront répartis sur trois ronds : l’un dans l’ouest de la rade, l’autre sur le bras de mer entre Plougastel et Lanvéoc, le dernier devant le Poulmic. Soit sur des plans d’eau qui ont formé, depuis 180 ans, les officiers de la marine nationale.

J 80 : deux équipages handisport
Cette année, le Grand Prix s’est doté d’un parrain de renom en la personne de Bertrand de Broc. Le tourdumondiste est aussi engagé en J 80 où la concurrence ne manque pas (24 engagés). Parmi eux, on note la présence deux deux équipages handisport issus de l’Ecole Nationale de Voile de Quiberon. "On a adapté les bateaux à leur handicap. Et je pense que certains vont être surpris par le niveau de ces équipages en pleine préparation pour les Jeux Paralympiques 2008", explique Alain Daoulas. Pour le contre-amiral Pierre Soudan, commandant l’Ecole Navale et le groupe des écoles du Poulmic, la présence de ces deux équipages handisport était une priorité : "L’esprit d’équipage qui est le nôtre correspond bien à la volonté qui est la leur".

D’Italie et d’Espagne
Outre les J80, on retrouvera en rade de Brest, les Open 7.50 (12 engagés), les Speed Feet 18 (10 engagés), les 747 OD et les First 7.5. Les Open 5,70 vont également débarquer en force avec pas moins de 30 équipages engagés, dont certains ont fait le déplacement depuis l’Italie ou encore l’Espagne. Sur l’eau, tous ces amateurs vont donc cotoyer les pros. Pour cette 6e édition, les Mach 6.50, Open 6.50 et Django 6.70 formeront une série à part : ils sont onze au total. Toujours fidèles au rendez-vous brestois, les Mumm 30 seront une quinzaine sur la ligne, avec quelques ténors de la série comme Fabien Henry, Daniel Souben, Benoît Charon ou encore Mickaël Aveline ("Côtes d’Armor") très à l’aise dernièrement à Pornichet. Au menu de ces trois jours de régates, des parcours "banane" et des côtiers bien sûr. Et, pour les Open 7.50, un speed-crossing est programmé le jeudi en fin d’après-midi entre Lanvéoc et les Passes de la Santé à Brest. Le principe est simple : une ligne de départ, une bouée à virer et le plus rapide a gagné.

Philippe Eliès

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Incertitude pour l’arrivée

Route de lEquateur Class 40 Arthaud
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Alors qu’il reste un peu moins de 24h pour connaître le verdict, cette dernière ligne droite avant de gagner le port de Pointe Noire au Congo Brazzaville peut réserver bien des surprises. Très incisif depuis 4 jours, l’équipage de Deep Blue, mené par Florence Arthaud, a pris le commandement cette nuit de la chasse qui tente de détrôner le leader Région Guadeloupe.
 
Ce matin, la flotte était toujours répartie en trois trajectoires distinctes. Nouvelle Espérance, au nord en solo cherchant apparemment sans trop de succès, le meilleur angle d’attaque pour jouer gagnant les thermiques et les courants, au milieu Région Guadeloupe, suivi de près par Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou, et sous eux, dans une position toujours Sud, Deep Bleu avec dans son sillage Sidaction CMA-CGM. Après 4 400 milles de course, soit 1 000 milles de plus que la Route du Rhum, la foire d’empoigne est ouverte pour le podium de cette seconde édition de la Route de l’équateur.   
 
Côté météo : L’influence thermique de la côte africaine est devenue indéniable depuis hier soir, déviant les alizés de secteur Sud en fonction des heures de la journée. Aux premières heures du jour, ce matin, les vents sont de secteur Est faible autour de 2 à 5 nœuds, voire quasi inexistants. Dans la matinée, ils vont s’installer progressivement au Sud faible puis finir au Sud-Ouest en milieu d’après-midi. La brise devrait alors atteindre 12 noeuds pendant quelques heures, de quoi laisser s’échapper les mieux placés. Ce système de vent régulier sera cependant perturbé par la présence de la cellule orageuse de début et de fin de nuit pendant lesquelles les vents deviennent erratiques.
 
Côté courants : les concurrents ont quitté le courant sub-équatoriel qui les portait vers l’ouest à 1 noeud et sont entrain de passer sous l’influence progressive du courant froid de Benguela qui peut atteindre 2 à 3 noeuds à certains endroits. Ce courant longe, du sud vers le nord, la côte ouest de l’Afrique australe et cesse son influence majeure au niveau de la ville de Benguela en Angola. Autre influence océanographique, celle de l’embouchure du fleuve Congo, à quelques kilomètres au sud de la ville de Pointe Noire. Ce fleuve est le second plus important au monde par son débit (75 000 m³/s maximum) et le second plus long d’Afrique après le Nil. Ses effets devant Pointe Noire ne sont pas à l’avantage des concurrents puisqu’ils portent généralement vers le Nord-Ouest
 
Source Route de L’Equateur

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Deux ans au sommet

Claire Leroy
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Depuis Claire Leroy, Elodie Bertrand, Ingrid Cerrato, Morgane Gautier, Dorothée Martin d’Auray et Ophélie Théron ont continué d’apparaître sur les podiums et d’augmenter leur avance sur leurs adversaires. En deux ans de régate, elles totalisent 20 podiums : neuf victoires, quatre places de seconde et sept places de troisième. Parmi leurs victoires, on se souvient notamment de celle de la Nation  Cup durant laquelle elles se sont imposées devant la danoise Lotte Meldgared Pedersen et de celle du IX International MR Women Criterium, fin avril, qu’elles ont remporté face à leurs concurrentes directes de la Ranking, la danoise Lotte Melgaard et la hollandaise Klaartje Zuiderbaan.

Fortes de ces résultats, elles comptent aujourd’hui plus de 1100 points d’avance sur leurs concurrentes.
En parallèle de leur circuit international de Match Racing féminin, le Team Ideactor- HH –   Sodifac Roubaix navigue sur quelques régates du circuit open. Les résultats ne cessent de progresser, en témoigne la victoire au Grade 3 de Londres en janvier dernier. Cette saison elles devraient participer à une des étapes du World Tour qui se tiendra en Suède en juillet prochain puis au Grade 2 de Calpé en septembre. Le programme féminin s’annonce également chargé dans les mois à venir. En effet, les Mermaids ont rendez-vous à la fin du mois à Annapolis aux Etats-Unis puis au Portugal en juillet avant de revenir chez elles à St Quay Portrieux pour le Championnat du Monde qui se déroule du 6 au 11 août.
 
Classement Mondial ISAF :
    1     Claire Leroy (France)
    2     Lotte Meldgared Pedersen (Danemark)
    3     Klaartje Zuiderbaan (Hollande)

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Zidane a baptisé le nouveau 60′ GENERALI

Baptême Generali
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Un marin nommé Zizou
 Ce matin, comme par miracle après le fort coup de vent de la nuit, l’aube s’est levé sur un port de La Trinité sur mer apaisé et dans une lumière si propre au Golfe. Les festivités pouvaient démarrer autour des trois temps forts voulus par Yann Eliès, à commencer par la rencontre et l’entretien avec son prestigieux parrain, Zinedine Zidane. Suivait le baptême à proprement parler et le départ du voilier, barré conjointement par Yann et Zizou. Le footballeur avait pu dès hier naviguer à bord du nouveau plan Finot-Conq. Mis à l’eau il y a seulement une dizaine de jours, le grand monocoque rouge et blanc n’en était en effet qu’à sa quatrième sortie, et le footballeur a pu en temps réel partager avec le marin les premières sensations à la barre d’un voilier de course au large. « Ses fameux appui  s ne lui ont pas servi à grand chose lorsque le bateau gîte » s’amusait Eliès, « Mais il m’a surpris par sa capacité à bien « sentir » le vent et l’assiette du bateau à la barre. » Ravi de sa première expérience à la barre d’un voilier de course, Zizou a pu cet après-midi récidiver, passé le rituel du baptême. Sous les applaudissements d’une foule compacte ayant envahi le môle Loïc Caradec, il s’est éloigné en compagnie de Yann Eliès et de son équipage vers Lorient et le port d’attache du bateau.

Une conférence sous le sceau de la convivialité et de l’émotion.
Laurent Boyer, en maître de cérémonie rôdé à tous les types d’interview a mené sans coup férir la conférence de presse organisée sous chapiteau à l’intention de près de 600 invités dont une bonne soixantaine de journalistes. C’est Claude Tendil, Président de Generali France qui a le premier subi le feu de ses questions fort amicales au demeurant. Pour le leader du marché de l’assurance dans le secteur de la plaisance avec une ancienneté qui remonte à… 1832, l’implication dans l’ambitieux projet de Yann Eliès est presque une évidence. Et Claude Tendil de rappeler le soutien fidèle entretenu depuis 1974 avec des marins aussi célèbres que Laurent Bourgnon, Florence Arthaud, Gilles Lebaud et aussi, un certain Patrick Eliès, père de Yann. L’idée d’associer à un projet maritime la personnalité de Zinédine Zidane situe aussi la démarche de Generali aux niveaux des valeurs universelles défendues par la star du football en faveur de l’enfance, de la famille et de la planète. C’est incontestablement dans la sincérité de leurs engagements respectifs que le marin et le footballeur se sont réciproquement reconnus et appréciés ; "Le contact est passé très vite avec Yann" assure Zizou, "Nous partageons à l’évidence le même attachement à la famille, à la défense de l’enfance et à la préservation de la planète. La mer est sa passion comme le football a été la mienne. Je suis prêt aujourd’hui et disponible pour m’ouvrir à d’autres univers. J’ai toujours été proche de la mer, mais grâce à Yann, j’en apprends un peu plus sur cet univers."

Yann Eliès ému
Yann Eliès s’est montré très détendu tout au long de cette conférence de presse. Le temps passé hier à bord de Generali a renforcé la complicité qui semble s’installer avec son prestigieux parrain. Mais le marin briochin avait aussi tenu à faire de cette journée une fête et un hommage à tous ceux, partenaires, amis et techniciens qui ont rendu possible la construction de son plan Finot-Conq. Yann a ainsi rendu un hommage appuyé aux équipes de Generali. Il a laissé entrevoir la grosse montée d’émotion à l’appel sur le podium de ses fidèles équipiers qui ont tant donné durant l’année écoulée pour l’aider à réaliser "son rêve de gosse".

Un programme dense…
 Yann Eliès et Zinedine Zidane ont quitté  en début d’après-midi le môle Loïc Caradec et la Trinité sur mer pour rejoindre Lorient, port d’attache du voilier. Yann va dès demain poursuivre la prise en main et la mise au point de son prototype de course. Il s’alignera le 3 juin prochain à Calais pour la "Calais Round Britain", une course qu’il disputera en équipage et sans pression. Il y aura en effet tant de choses à valider que la performance sera pour une autre épreuve. Autre épreuve qui pourrait être la Fastnet Race en août. Le bateau sera alors mieux optimisé et prêt à subir les efforts que Yann exigera de lui. Viendra à l’automne un véritable test avec la Transat Jacques Vabre, entre Le Havre et Salvador de Bahia que Yann courra en double avec son compère d’Orange II, Sébastien Audigane. Le convoyage retou  r du Brésil sera l’occasion pour Eliès de naviguer en solitaire pour une longue transatlantique vers Lorient en décembre. 2008 verra Yann et Generali au départ d’une grande classique toujours en solitaire, The Transat entre Plymouth et Boston. Le Vendée Globe ne sera alors plus distant que de quelques semaines.

Zinedine Zidane :
 " La mer a toujours été présente dans ma vie, étant originaire de Marseille, mais elle était un peu distante. C’est un espace de liberté et de solitude qui me séduit. Grâce à Yann, je la découvre sous un autre jour et j’ai envie d’aller un peu plus loin encore dans cette découverte. Yann m’a promis une navigation un peu plus longue bientôt à bord de Generali, avec pourquoi pas, une nuit à bord. je dois aussi ajouter que j’ai beaucoup de respect pour ce que font ces marins capables de tourner seuls autour de la planète."

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Les multis attendront !

Banque Populaire
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"On annonce 40 noeuds et plus dans le golfe de Gascogne donc on a préféré ne pas prendre de risque". Champion olympique en planche à voile à Barcelone en 1992, Franck David, aujourd’hui  directeur exécutif de la classe Orma, et les organisateurs de cette course baptisée l’AS Lease Challenge ont joué la prudence.
Dans un circuit Orma mal point depuis l’hécatombe du Rhum 2002, ils n’ont pas voulu envoyer au casse-pipe les quatre derniers multis engagés dans ce championnat qui tente de renaître de ses cendres.

Décision mi-juin
Malgré le retrait des promotteurs de la Multi Cup l’an passé, d’aucuns pensaient qu’après un Rhum prometteur (12 multis au départ, record pulvérisé par Lemonchoix), l’Orma allait repartir. Raté : ils ne sont aujourd’hui que quatre engagés, certains skippers préférant aller naviguer dans les eaux plus attirantes de l’Imoca. "Depuis plusieurs mois, on travaille car on veut repartir sur de bonnes
bases. On a tout mis sur la table, étudié toutes les pistes : on s’est complètement remis en question". Franck David n’en dira pas plus. Parce que rien n’est acté. "Parce qu’on est encore dans une phase de restructuration, voire de réflexion".  Mais selon le régatier de l’île d’Arz, "tout sera décidé, je l’espère, mi juin. Là, on sera en mesure de donner le programme pour les années à venir".

"Ça n’accouchera pas d’une souris"
A la lecture du calendrier 2007, on a compris que l’Orma avait choisi de mettre l’accent sur les courses au large. Exit les ronds dans l’eau entre trois bouées ! Les discussions ont été animées sur la question de la monotypie et sur celle de la limitation des budgets. "Ce sont des pistes mais il y en a d’autres. Tout cela passera au final par un vote des membres de la classe".
L’avenir de l’Orma passe aussi par l’internationalisation de la classe, donc par "l’arrivée de nouvelles têtes". Franck David y travaille. Patrick Chapuis, le nouveau président, aussi. "Cette fois, je peux vous assurer que ça n’accouchera pas d’une souris", affirme David.

45 noeuds 5-8 mètres de creux
En attendant, ce week-end, les multis se contenteront d’un prologue samedi… et d’un autre dimanche. "Ils sortiront tôt, juste avant le coup de vent".  Un vent de secteur sud-ouest qui se renforcera dans la nuit de dimanche à lundi pour atteindre 45 nouds dans le golfe de Gascogne. Le tout générant une mer forte avec des creux de plus de 5 mètres.
Le départ de cette première épreuve du championnat 2007, affectée du coefficient 3, sera donc donné lundi après-midi, voire mardi, pour les quatre équipages engagés : Gitana XII (Lionel Lemonchois), Banque Populaire (Pascal Bidégorry), Groupama 2 (Franck Cammas), Sopra Group (Antoine Koch).

Le calendrier de la saison
Lease Challenge (Lorient, cap Finisterre
Fastnet et Lorient) du 12 au 18 mai
Trophée des multicoques de Lorient du 19 au 20 mai
Trophée SNSM (Saint-Nazaire – Saint-Malo) le 24 juin
Défi de Douarnenez du 13 au 15 juillet
Rolex Fastnet Race (Cowes-Fastnet-Plymouth) le 12 août
Transat Jacques Vabre en double (Le Havre-Salvador) le 4 novembre.

Philippe Eliès

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Demi-finale TNZ – Desafio Español

Desafio Espanol
DR

A la conférence de presse, tenue hier soir à Valencia, le skipper néo-zélandais Dean Barker a déclaré : « Choisir son adversaire c’est comme choisir son propre poison. Les challengers ont beaucoup progressé en trois semaines. Régater en course est toujours plus intense que de s’affronter en interne comme c’est le cas du Defender mais je pense néanmoins que Alinghi sera très difficile à battre. »
 
La compétition change désormais de visage. Les demi-finales se courent au meilleur des cinq matches, en « face à face » dans chacune des deux paires. Une victoire rapporte un point et la première équipe à gagner cinq points se qualifie pour les finales. Les points acquis jusqu’ici ne jouent pas pour la suite de la compétition, le compteur des quatre qualifiés est remis à zéro. Les régates reprennent le 14 mai, les demi-finalistes ont donc quatre jours « off » avant d’en découdre à nouveau sur le plan d’eau valencien.
 
Après ces deux Round Robins âprement disputés entre les onze challengers, sept défis ont définitivement quitté la 32e America’s Cup : Victory Challenge, Mascalzone Latino – Capitalia Team, Team Shosholoza, Areva Challenge, + 39 Challenge, United Internet Team Germany et China Team.
 
Toutes ces équipes ont essayé d’inverser la logique, financière, technologique et sportive, mais comme le précisait le barreur français Sébastien Col après l’élimination de son équipe : « Quels que soient les espoirs ou l’intensité des matches, la hiérarchie est toujours respectée. » Lors de la conférence des skippers, ces équipes ont émis le souhait d’être présentes pour la 33e America’s Cup. Les trois pays engagés pour la première fois dans l’America’s Cup, l’Afrique du sud, l’Allemagne et la Chine, ont donné une nouvelle dimension à l’événement.

Mark Sadler, skipper de  Team Shosholoza : « Cette campagne a été un grand voyage pour toute l’équipe. Nous avons été très proches de nos adversaires et nous sommes fiers du travaille accompli. La voile est méconnue en Afrique du sud et les régates ont été diffusées en direct quotidiennement. Je pense que cela, ainsi que nos performances, nous aidera à lancer une seconde campagne.»
 
Areva Challenge, + 39 Challenge, Mascalzone Latino – Capitalia Team et Victory Challenge ont bien terminé la compétition, les Napolitains et les Suédois étant les derniers éliminés de la Louis Vuitton Cup aujourd’hui.
 
Magnus Holmberg, skipper de Victory Challenge : « Nous allons faire le bilan de notre campagne pour capitaliser sur notre travail et préparer la prochaine édition. Nous avons pris un plaisir fantastique pendant cette Louis Vuitton Cup. Même si je régate depuis plus de dix ans, être entouré de compétiteurs me fait encore apprendre tous les jours. C’est ce que permet une épreuve comme l’America’s Cup. »
 
Source America’s Cup

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Tandem Jourdain – Nélias sur la Barcelona World Race

Jourdain Nelias Veolia Barcelona World Race
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Pour l’accompagner dans cette aventure de 25 000 milles, Roland Jourdain a choisi d’embarquer Jean-Luc Nélias. Féru de météo et fin navigateur, ce marin possède une très grande expérience de la course au large. Il a participé à presque toutes les courses transocéaniques en multicoques dans lesquelles il a notamment épaulé Paul Vatine, Jean Maurel, Serge Madec avant d’être skipper de son propre trimaran de 60 pieds.
 
Les deux marins sont des amis de longue date et partagent beaucoup de choses à terre comme en mer. Après avoir tiré leurs premiers bords à l’Ecole de Voile de Fouesnant Cap Coz, Roland Jourdain a souvent fait appel à Jean-Luc pour ses courses en double et en équipage sur Figaro ou sur son monocoque 60’. Ensemble, ils ont participé à deux transats (en 1992 et en 2006), au tour des îles britanniques (en 2005) et à des grands-prix en multicoque (skippé cette fois par Jean-Luc). Jean-Luc Nélias a également été le routeur de Roland dans la dernière Route du Rhum, qu’il a remporté avec brio. Cette victoire a naturellement renforcé leur confiance mutuelle.
Leur avantage dans la course sera sans doute l’expérience commune, leur connaissance du large et leur complémentarité. « Dans une course en double, l’expérience commune est forcément très importante, cela fait gagner du temps, confie Jean-Luc Nélias. C’est avec Roland que j’ai le plus navigué… Il connaît mes défauts et je connais les siens ! »
 
Le format original de la course en double permettra aux deux marins de tirer au maximum le potentiel du monocoque Veolia Environnement, déjà rodé à la navigation autour du monde lors du Vendée Globe en 2004. « Le double, c’est génial, souligne Roland. On y mène les bateaux à 100% tout en vivant de belles périodes de solitaire quand on est seul sur le pont. »
 
La Barcelona World Race comme préparation du Vendée Globe 2008
Roland fait partie de ces marins qui ont estimé que ce tour du monde en double sera un véritable tour de chauffe pour le Vendée Globe qu’il courra en solitaire l’année prochaine. « Plus on navigue et plus on apprend, surtout en course, avoue Roland. Que ce soit au niveau technique, météorologique ou humain, on peut toujours progresser. C’est l’un des grands intérêts de la voile, qui n’est pas uniquement un sport physique. La maturité y est atteinte plus tard que dans les autres sports. »

Source Véolia
 

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Baptême du voilier Generali J-1, Zidane à La Trinité sur mer

60 pieds Générali
DR

Yann Eliès est arrivé hier depuis son port d’attache de Lorient, effectuant en l’occasion la troisième sortie de son tout nouveau monocoque mis à l’eau la semaine dernière. Le skipper Briochin a profité des bonnes conditions météo du jour, vent modéré et mer plate, pour effectuer une nouvelle sortie d’essais. Yann a décidé de monter très progressivement en puissance dans la mise au point de son bateau. La Calais Round Britain en juin ne constituera jamais qu’un galop d’essai avant de disputer avec plus d’autorité la course du Fastnet en août.

Le baptême d’un voilier est toujours un moment important pour un marin qui consacre des années à obtenir la chance de pouvoir disposer du voilier de ses rêves. C’est le cas de Yann Eliès qui a investi dans ce projet toute l’expérience et le savoir accumulés en près de 15 ans d’une carrière ponctuée de succès retentissants tant en Figaro qu’en maxi-multicoques. « Je suis heureux de pouvoir remercier demain lors de cette journée si importante tous ceux qui m’ont fait confiance et qui m’ont donné les moyens de disputer dans les meilleures conditions imaginables, à l’automne 2008, le Graal des marins, l’Everest des épreuves hauturières, le Vendée Globe. »

Zizou dans la Mecque de la course au large…
Zinedine Zidane, jeune retraité du football, découvre à travers Yann l’univers si particulier et si loin des paillettes de la course au large. Marseillais bon teint, il aime la mer et la tranquillité qu’elle lui procure lors de sorties en famille. Avec Yann, il découvre que le sport de haut niveau se conjugue aussi sous les embruns et au ras des vagues. Privilège rare, le skipper de Generali lui a aujourd’hui confié la barre de son plan Finot-Conq ; « Ses célèbres appuis ne lui ont pas servi à grand chose aujourd’hui » raconte Eliès, « Mais il m’a surpris par son sens du vent et sa qualité à la barre… ». Zizou a apprécié. Il en redemande même puisque rendez-vous est pris pour une sortie autrement plus sérieuse lorsque le bateau sera optimisé, « avec une nuit à bord de préférence » dixit le Ballon d’Or 1998.

Trois questions à Yann Eliès

Q. : Une journée pariculière se termine et demain sera encore plus spécial…
Yann Eliès : « Je vis au jour le jour depuis la mise à l’eau du bateau. Le baptême et le cassage de bouteille, les premières navigations et la relation quasi-charnelle que l’on établit avec le bateau,  la venue de ce personnage hors du commun qu’est Zinedine Zidane, parrain du bateau, sont autant de grands moments que je savoure à leur juste valeur, en mesurant la chance qui m’est donnée.

Q. : Quelle relation est en train d s’établir ente vous et Zidane à travers le bateau ?
Y. E. « Marseillais, il a une relation particulière à la mer qu’il considère à juste titre comme un espace de liberté, de tranquillité et de bonheur. Ce lien commun fonctionne bien entre lui et moi. La petite sortie aujourd’hui que nous avons effectué lui a donné l’envie d’aller plus loin, de passer une nuit en mer et de connaître davantage encore notre univers et ce à quoi un vendée Globe peut ressembler. Il ne connaît pas encore toute la dureté de notre sport mais il a perçu la difficulté d’affronter seul les éléments à bord d’une telle machine. Il a à cet égard du respect pour ce que je fais. »

Q ; Etes vous superstitieux par rapport au rituel de la bouteille demain ?
Rires : « Nous allons faire ce qu’il faut pour que la bouteille casse. En ce qui concerne la superstition, je suis plutôt du genre à les transgresser, come lors de ce Figaro où, ayant remporté un prologue, on ne donnait pas cher de ma peau, et dont j’ai réussi ç gagner une étape. »

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Victoire sudiste à Pornichet

GP Atlantique Mumm 30 Elcimaï ville de Marseille Dimitri Deruelle vainqueur Pornichet
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Le comité de course avait annoncé la couleur en précisant aux 20 équipages qu’un maximum de régates seraient courues en ce long week-end du 8 mai. 12 manches en quatre jours dans un vent d’ouest qui s’est renforcé pour atteindre 20 nœuds en fin d’épreuve, c’est le copieux programme proposé par l’APCC Voile Sportive. Le plus régulier dans ces conditions est sans nul doute Dimitri Deruelle sur Elcimaï – Ville de Marseille qui a réalisé une grosse performance en remportant l’épreuve sans même courir intégralement la dernière manche. Et même si une légère baisse de régime s’est fait ressentir dans le gros temps les Phocéens ont fait un carton en plaçant les seconds, Côtes d’Armor Bleu (Mickael Aveline) à plus de 13 points.
 
Dimitri Deruelle, skipper Elcimaï – Ville de Marseille
« C’est une belle victoire, nous faisions figure de favoris et avons su relever le défi. Le début de régate était presque parfait en revanche il reste du travail à faire, nous ne sommes pas complètement à l’aise dans la brise, notre préparation est plutôt axée vers le petit temps et le medium. Le bilan est donc très positif. »
 
Du côté des Costarmoricains, on se félicite de cette belle deuxième place qui traduit la forte implication de toute une équipe. Le Centre Départemental de Voile des Côtes d’Armor mise sur des jeunes très motivés et les performances réalisées au Spi Ouest et au Grand Prix Atlantique prouvent que la sauce est en train de prendre.
 
Mickael Aveline, skipper de Côtes d’Armor Bleu
« Nous avons toujours été dans les bons coups, notre plus mauvaise manche est une place de 7ème, la régularité a payé. Nous sommes un des équipages qui navigue le plus, on a déjà fait deux tours de Bretagne depuis le début de saison puisque on se rend sur les compétitions toujours par la mer. »
 
Ile de France (Nicolas Pauchet / Victor Lanier) prend la 3ème place du Grand Prix en remportant une des deux manches du jour, l’autre revient à Camus Immobilier (Pierre-Loïc Berthet) qui échoue au pied du podium pour la dernière régate de cet équipage cette saison.
 
Greg Evrard, tacticien de Camus Immobilier
« Qui aurait cru que nous puissions terminer cette régate à la 4ème place après notre désastreux début de compétition (20ème et dernier à l’issue de la première journée). On a su réagir et progresser de jour en jour. Nous avions à cœur de réussir quelque chose ici pour notre dernière compétition ensemble. Faute de budget, on va tous intégrer d’autres équipages pour le Tour de France à la Voile 2007 mais l’objectif est de revenir plus fort dès 2008.»
 
Il se murmure en coulisse que Pierre-Loïc Berthet et Greg Evrad devraient venir gonfler les rangs d’Ile de France, les autres se partageront entre Elcimaï – Ville de Marseille et peut-être Courrier Dunkerque. Une information que Dimitri Deruelle va certainement prendre très au sérieux. Chez les étudiants, Les Saisies – INSA (Sylvain Leboeuf) rentre dans les dix premiers, de bon augure pour le Tour de France à la Voile qui s’annonce encore une fois des plus disputés. Rendez-vous à Dunkerque le 28 juin pour découvrir la prochaine aventure du Championnat de France des Equipages 2007.

Source GP Atlantique Mumm 30

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J-8 pour la Semaine de Porquerolles

Semaine de Porquerolles
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Centenaire de la jauge Métrique, Coupe de l’America à Valence… Porquerolles ne pouvait manquer l’occasion de saluer à sa façon la voile régatière et sportive de tradition ; 5 somptueux 12 mJ admirablement restaur&eacu  te;s et au mieux de leur forme constitueront cette année la Classe "Invitée", à l’orée d’une saison particulièrement riche puisqu’en plus d’illuminer le plan d’eau de Valence, les 12 mJI disputeront en septembre leur championnat du monde à Cannes.

 Du plus petit, un Sormion 28, au grand 12 mJ "Sovereign" et ses 21 mètres, le charmant petit port de Porquerolles s’apprête à accueillir dès le prochain week-end la joyeuse effervescence propre aux grands rendez vous nautiques depuis longtemps préparés dans le confinement des chantiers d’hiver. Les plus beaux voiliers de série dûment répertoriés en 3 classes ORC 1, ORC 2 et ORC 3 en vertu de l’Armada d’A 40 et d’A 35. Une dizaine de ces unités sera présente. Le A 35, voilier de l’année 2007 selon un magazine spécialisé, vient de s’imposer au Spi Ouest France. Si le Mistral ne vient pas jouer les trouble-fêtes, l’ambition du Comité de course placé comme à l’accoutumé sous l’autorité de Nathalie Peberel est de lancer un maximum de courses au contact, avec l’incontournable parcours côtier entre entre Port Cros, Iles du Le  vant et presqu’île de Giens.

 *La jauge IMS (International Measurement System) calcule les ratings de temps compensé d´un très grand nombre de voiliers,  à partir des modèles de prédictions de vitesse basées sur des principes d´hydro et d´aérodynamique. L’ORC Club est un système de jauge simplifié qui utilise les même modèles de prédiction de vitesse ORC compatible avec l’IMS.

Source Semaine de Porquerolles

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