mercredi 19 novembre 2025
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Les Américains égalisent – Emirates TNZ mène 2-0 le Desafío Español 2007

TNZ vs Desafio Espanol
DR

La brise s’est ressaisie à Valencia. Intenable hier, elle s’est établie Est-Sud-Est entre 10 et 13 noeuds en début d’après-midi, soufflant jusqu’à 15 nouds en rafales.
 
Match 2 – Emirates Team New Zealand bat le Desafío Español 2007. Delta 00:40
Après le Roi d’Espagne hier, son fils Felipe était aujourd’hui 18e homme à bord de ESP 97. Au départ, pour la deuxième fois consécutive, les Néo-zélandais veulent la droite et ils l’ont. Si dans le premier match, les Espagnols ont changé d’avis 1:30 avant le départ et ouvert la porte aux Kiwis, aujourd’hui Dean Barker et ses hommes ont parfaitement maîtrisé le jeu. Karol Jablonski voulait aussi la droite, mais le bateau noir lui a coupé les ailes, poussant ESP 97 au-delà du bateau comité, l’obligeant à virer une poigné de seconde avant le coup de canon. Emirates Team New Zealand coupe seul la ligne, laissant son adversaire en deuxième rideau.
 
La suite est la conséquence directe de ce bon départ néo-zélandais. Matt Wachowicz, le navigateur du Desafío Español, admettait hier que « Terry Hutchinson (ETNZ) est un excellent tacticien, il sait contrôler son adversaire. » La démonstration fut une nouvelle fois parfaite. Toujours premier en layline, Emirates Team New Zealand a passé toutes les marques en tête. Les Espagnols affirment que leur bateau est rapide à partir de 14 noeuds de vent, ce qui explique sûrement pourquoi l’avance engrangée par les Kiwis dans le premier bord, est ensuite restée stable : 1’15” à la première marque, 1’04” à la seconde et 1’08” à la troisième, avant de s e réduire à 40” à l’arrivée. Mais le compteur est clair, Emirates Team New Zealand mène ce soir le Desafío 2 à 0.
 
Match 2 – BMW ORACLE Racing bat Luna Rossa Challenge bat. Delta 0:13
La phase de départ fut du très grand James Spithill. Après le dial-up et un petit tour en dessous de la ligne, Luna Rossa remonte vers le comité, retenant l’étrave de BMW Oracle dans son tableau arrière. Une, deux, trois fois, Chris Dickson essaie de forcer le passage et trois fois, James reste de marbre. Au top départ, Luna Rossa coupe la ligne avec le souffle chaud de son adversaire dans les voiles. Dickson vire tout de suite, Spithill suit, Dickson renvoie et Spithill couvre encore. Finalement, les Américains lâchent du lest et partent vers la gauche, laissant le vent frais aux Italiens qui s’envolent vers la droite du plan d’eau. En quelques minutes, ITA 94 a 200 mètres d’avance et Luna Rossa enroule la première marque 58 secondes devant  le bateau américain.
 
Là, les Italiens ont peut-être eu un excès de confiance. Toujours à droite, l’équipage de Francesco de Angelis laisse les Américains s’échapper à gauche du plan d’eau où il trouve une pression parfaite pour faire accélérer USA 98, décidemment très rapide au portant. L’avance italienne fond comme neige au soleil. A la bouée sous le vent, BMW Oracle Racing n’a plus que 20 secondes de retard. Dans le second près, Chris Dickson sort les dents. Luna Rossa remonte une nouvelle fois à droite pendant que les Américains grappillent mètre après mètre sur la gauche. Dans le dernier tiers du bord, au croisement, l’étrave américaine frôle la jupe italienne et USA 98 vire juste au-dessus de ITA 94, forçant son adversaire à monter avec lui au dial-up (manouvre appelée « Slam Dunk »). James Spithill, animal à sang froid, réussit encore à se dégager et à reprendre de la vitesse alors que les Américains sont arrêtés. Les Italiens respirent, ils passent la dernière marque avec 14 secondes d’avance.
 
Mais dans le dernier bord, après quelques empannages, les deux Class America s’engagent sous spi dans un long speed test vers la gauche du cadre et en quelques minutes, BMW Oracle prend l’avantage. L’équipage de Luna Rossa tente une dernière manouvre, mais il est trop tard, la blanche artillerie de Dickson file vers la victoire. Les Américains l’emportent de 13 secondes et égalisent le score. Un partout, balle au centre.

Source ACM

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2ème place pour l´Akilaria 40´ dans la Route de l´Equateur.

Deep Blue Akilaria
Deep Blue Akilaria

Pointe Noire , qui porte aussi le joli surnom de « Ponton la Belle » avait préparé un accueil triomphale à l’équipage de « Deep Blue » Luc Poupon et ses deux navigatrices de choc, Florence Arthaud et Alexia Barrier. Hommage auquel se joignent les collaborateurs du chantier MC-TEC en Tunisie, Kervilor-Vanek en Bretagne et l’équipe du Cabinet d’architectes Lombard à la Rochelle.

Ils les félicitent d’autant plus sincèrement qu’ils ont relevé un défi courageux : Florence reçoit un bateau flambant neuf, tout juste mis à l’eau quelques jours avant le départ.
Un petit tour de chauffe entre Marseille et Antibes et … Coup de canon. Il faut y aller !

Vingt sept jours plus tard, bien que le chrono de l’Akilaria démontre une moyenne identique à celle de ses concurrents, il est probable qu’ils en "aient gardé sous le pied" pour ne pas faire tous les tests de résistance en même temps. Belle promesse d’avenir.
« Le bateau est génial » résume Alexia Barrier, tandis que Florence confirme qu’il leur a fallu quelques jours pour en maîtriser le mode d’emploi, faire les mises au point d’usage, et bricoler ce qui lâche ou ne « colle pas » et elle se rappelle qu’ « Avant de gagner sur « Pierre 1er » j’ai fait deux traversées de l’Atlantique sur lesquelles nous avons tout cassé ! »

Après un début de course en fanfare, l’Akilaria 40’ s’est beaucoup échiné à rattraper le retard accumulé dans un mauvais bord en Méditerranée… Le 40 pieds mange son pain noir, Une drisse de spi lâche, le grand spi asymétrique explose (que Lucky recoud patiemment), les tentatives de « coups » pour se refaire ne sont pas concluants… jusqu’à ce qu’un trou de souris permette à « Deep Blue » de se glisser dans une veine de vents porteurs au large du Gabon et de remonter inexorablement la flotte sans pouvoir menacer réellement le leader et vainqueur incontesté de la course, « Région Guadeloupe » qui les devancera de 12 heures au « Ponton la Belle » de Pointe Noire.

Résultats de l’Akilaria 40’ « Deep Blue » – Skipper Florence Arthaud
27J 04h 10mn 35s –
Arrivée le 12 Mai à 19h 10 35
Moyenne 6.76 nds sur le fond
7.4 nds sur les 4 827 milles parcourus par Deep Blue

Transat Jacques Vabre
Florence Arthaud a confirmé sa participation avec Luc Poupon à bord de son Akilaria.
MC-TEC annonce également l’engagement officiel d’un nouveau candidat sur le nouveau Akilaria 40’ version croisière : « Mowgli » mené par le tandem americano-allemand, Florian Gonser et David Farrington.
 
Source MCTec
  
Mediterranean Composit Technology
mc-tec@gonser-group.com

Distribution France Chantier Kervilor-Vanek
Didier Corre : didier.corre@kervilor-vanek.com
www.kervilor-vanek.com

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Votre préparateur physique a ouvert son site…

David Borle
David Borle

"A la fois sportif et spécialiste des ressources physiques, je suis en interaction idéale pour vous apporter le suivi parfaitement adapté et personnalisé dont vous avez besoin. Cela vous permettra d’évoluer favorablement dans votre discipline, particulièrement dans les activités de plein air en environnement aléatoire." David Borle.

Le sport et les activités de plein air ont depuis toujours rythmé la vie de David. Sa première discipline fut le judo, puis le football, l’athlétisme, le pentathlon moderne, la course à pied, la planche à voile, la course au large et la régate à la voile et plus récemment le surf.

Découvrir une discipline, s’y atteler, progresser, s’y préparer, ont été des étapes dans ses activités sportives.
Ce vaste champ de pratique lui a permis de cerner les contraintes essentielles de la plupart des pratiques sportives pour arriver au meilleur niveau. Le dénominateur commun du succès dans toutes les disciplines: une bonne gestion de ses ressources physiques.

Le but de la préparation physique proposée par David Borle est essentiellement de deux ordres :
– la possibilité pour les pratiquants d’exprimer pleinement leurs potentiels techniques et tactiques : on sait faire, on veut faire mais on ne peut pas.
– la prévention des blessures qui résultent soit d’un surentraînement quantitatif de la discipline, soit d’une charge de travail inadaptée au potentiel actuel du sportif ; en effet un travail de préparation physique moderne et de qualité permet de diminuer la charge totale d’entraînement et non de l’augmenter.

Ses principales références :  Loïck Peyron, Marc Pajot, Jochen Schuemann (quadruple médaillé olympique allemand), Karine Fauconnier, Alain Gautier, l’équipe suisse pour la Coupe de l’América, Innovation Explorer pour le tour de monde en équipage sur maxi multicoques, le TCV à Vannes, des kayakistes…

David Borle
17, rue de la Fontaine
F-56000 VANNES
info@davidborle.com
www.davidborle.com

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Alain Gautier remporte le Grand Prix Chopard

Grand Prix Chopard 2007
DR

Ancien vainqueur du Vendée Globe, Alain Gautier et son D35 Foncia ont dominé le week-end, terminant toutes les régates parmi les trois premiers. Vainqueurs des deux dernières régates de l’année passée, Gautier et son équipage confirment qu’ils seront l’équipage à battre cette saison.

Egalement en grande forme ce week-end, Ernesto Bertarelli et son équipage à bord d’Alinghi ont été dépassés par Gautier en raison d’un déroulage de gennaker manqué lors de la quatrième manche, et d’une mauvaise option lors du départ de la cinquième. Reste qu’Alinghi et Foncia ont largement dominé le week-end, terminant avec une avance confortable sur le troisième, Banque Gonet. La seule régate disputée aujourd’hui, dans des conditions légères et irrégulières, n’a pas bouleversé le classement mais elle a permis à ce dernier équipage de s’immiscer dans le trio de tête grâce à un petit coup de pouce d’Eole. Vainqueurs de l’ultime régate, Fred Moura et ses équipiers devancent en effet Cadence et Zen Too au classement général, tandis que Nicolas Grange, le skipper d’Okalys, sera probablement déçu de son week-end. Sixième du Grand-Prix Chopard, il s’attendait probablement a un meilleur résultat après avoir dominé le circuit des Décision 35 ces deux dernières années.

Le Grand Prix Chopard a été marqué par l’arrivée de deux nouveaux voiliers : le Ladycat de Dona Bertarelli-Späth et le Smart Home de Christian Michel. Respectivement neuvième et septième du classement général, ces deux équipages ont néanmoins prouvé qu’ils étaient dans le coup et qu’il faudra bientôt compter avec eux pour les places d’honneur.

Prochaine étape du Challenge Julius Baer : Genève – Rolle – Genève, le 9 juin, suivi par le Bol d’Or Mirabaud le 16 juin.

Ils ont dit :

Alain Gautier, Foncia : « Les conditions idéales de ce week-end ont été différentes de l’année dernière. Face à la difficulté d’aujourd’hui, nous avons su gérer et adopter une tactique efficace. Nous avons formé une équipe solide. »

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Belle entrée en matière pour TNZ et Luna Rossa

Demi finale Louis Vuitton Cup BMW Oracle Prada
DR

Ils avaient gagné au tirage à pile ou face hier pour l’entrée tribord dans la zone de pré-départ et ont tous les deux remporté leur premier match des demi-finales. Pur hasard ou réel avantage ? Toujours est-il que les équipages de Dean Barker et de James Spithill marquent aujourd’hui un premier point psychologiquement important dans la course pour l’accès aux finales.
 
Dans des conditions irrégulières sur le rond nord, tacticiens et navigateurs devaient avoir les nerfs bien accrochés pour lire et exploiter les innombrables bascules de vent. Comprise entre 9 et 11 noeuds en début de match, avec quelques rafales à plus de 15 noeuds en haut du parcours, la brise de secteur sud a complètement viré nord-nord-est une heure et demi plus tard sur la ligne d’arrivée. Un véritable casse-tête pour les cellules arrières des Class America !
 
Match 1 – Luna Rossa Challenge bat BMW ORACLE Racing. Delta 2:13
 
Après un pré-départ un peu "chaud" entre les bateaux spectateurs, BMW ORACLE Racing et Luna Rossa Challenge s’élancent sur la ligne à égalité. Si les Américains virent en tête après un long bord tribord amures, l’équipe de James Spithill, décalée sur la gauche, profite d’une bascule favorable de 30 degrés et prend rapidement une avance de 200m sur son adversaire.
 
A la première marque, les Italiens comptent déjà 52 secondes d’avance. Sur le portant, Chris Dickson et ses hommes tentent alors une option à droite. Et ça paye ! USA 98 reprend l’avantage et à l’approche de la porte sous le vent, le barreur néo-zélandais pousse son adversaire en dehors du parcours. Les deux bateaux empannent et affalent en même temps, bord à bord, mais ITA 94 reste en tête avec une courte avance de 7 secondes à la deuxième marque.
 
La suite du match est toute aussi déconcertante. L’avance de Luna Rossa passe de 450m à moins de 100m dans le deuxième près pour finalement se traduire par un delta de 1:12 à la dernière marque. Grâce au travail remarquable du double médaillé d’or olympique Torben Grael à la tactique, ITA 94 s’impose finalement de plus de deux minutes sur BMW Oracle, qui termine au près sur la ligne d’arrivée !
 
Match 1 – Emirates Team New Zealand bat Desafío Español 2007. Delta 0:43
 
Partis dix minutes plus tard sur le même rond, les Espagnols et les Kiwis régatent dans les mêmes conditions mais se livrent un duel assez différent de celui des autres demi-finalistes. Après un départ à égalité tribord amures, NZL 92, côté bateau comité, vire pour se placer sur la droite du parcours. Très vite, l’équipage de Dean Barker compte 200 mètres d’avance sur le Desafío Español et affiche un delta de 1:03 à la première marque. Karol Jablonski et ses hommes ne cessent alors de réduire l’écart (0:41 puis 0:30 au deux marques suivantes), mais les Kiwis ne laissent aucune ouverture à leur adversaire.
 
Malgré une dernière attaque espagnole qui permet au Class America vert de revenir à moins de trois longueurs de NZL 92 à l’approche de la ligne d’arrivée, les Kiwis gardent le contrôle et anticipent parfaitement une bascule de vent. Ils affalent leur spi bien avant ESP 97 pour se retrouver au près sous génois. Les Espagnols perdent du temps dans la manouvre et se voient contraints d’abandonner leur voile de portant à l’eau. Ils terminent 43 secondes derrière Emirates Team New Zealand.
 
Source America’s Cup

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Départ du AS Lease Challenge

Multi Cup 60: Groupama 2
DR

La dépression qui a obligé les organisateurs de l’AS Lease Challenge à reculer le départ de trente heures, est enfin passée sur la pointe de la Bretagne : cette nouvelle course offshore pour les trimarans Orma s’est donc élancée dans un vent moins soutenu mais sur une mer encore bien formée. Plus de cinq mètres de creux au large de Groix et un peu plus de quinze nœuds de Nord Ouest tournant vers l’Ouest, voilà une entrée en matière plus paisible que prévu pour l’ouverture de la saison ! De plus, avec un coup de canon à 20h00, les quatre équipages étaient tout de suite au cœur de l’action… avec seulement deux heures et demi de jour.

Partant juste avant la basse mer (BM à 20h54 – coefficient 78), les multicoques ont tout de suite été dans le bain avec un flux qui les a obligés à louvoyer pour virer une bouée de dégagement avant de parer la pointe Nord Ouest de l’île de Groix. Cette nuit, ce sera un bord de 330 milles vers la pointe espagnole dans un vent qui va dans un premier temps mollir un peu (moins de 15 nœuds) mais en tournant à l’Ouest dans la nuit de lundi à mardi, avant de remonter à plus de 25 nœuds mardi en fin de matinée. Ensuite, les trimarans devront bien négocier une brise qui prend du coffre en se rapprochant de la mer d’Irlande (480 milles entre La Corogne et le phare du Fastnet) et surtout qui risque fort d’imposer de tirer quelques bords, du moins dans la première partie de cette tranche du parcours, dans le golfe de Gascogne. Enfin, le final entre l’Irlande et Lorient (360 milles) s’annonce extrêmement rapide avec l’arrivée d’une nouvelle dépression et une brise de trente nœuds d’Ouest…

Un long bord vers l’Espagne
Même si les six équipiers de chaque trimaran ont déjà eu l’occasion de s’entraîner avant le départ de cette course d’ouverture de la saison, la priorité était de préserver les hommes et de ne pas trop solliciter le matériel. Ainsi, le départ de l’AS Lease Challenge voyait les quatre trimarans sous grand voile à un ris et trinquette. Et le choix des bords à tirer pour aller enrouler une bouée de dégagement mouillée dans les Courreaux de Groix à deux milles dans le 310°, était clair avant même le coup de canon libérateur : Franck Cammas (Groupama 2) et Lionel Lemonchois (Gitana 11) partaient bâbord amure tandis que Antoine Koch (Sopra Group) et Pascal Bidégorry (Banque Populaire IV) s’élançaient tribord amure. Antoine Koch prenait le meilleur départ, pile au timing et croisait devant Franck Cammas…

L’option de partir sur le côté droit du plan d’eau (vers le continent) était la bonne puisque les équipages avaient un virement de bord en moins à effectuer pour aller à la bouée : Groupama 2 passait ainsi derrière Banque Populaire IV mais avec la manœuvre à effectuer, Pascal Bidégorry cédait à suivre le leadership au trimaran vert. Il fallait à peine un quart d’heure pour que les quatre trimarans choquent un peu les écoutes pour piquer sur l’Espagne avec en tête Groupama 2, suivi à trois longueurs de bateau par Banque Populaire IV, lui-même cent mètres devant Sopra Group talonné de près par Gitana 11. Si la première partie de ce parcours de 1 400 milles environ devrait être relativement maniable côté météo, la tranche Espagne-Irlande s’annonce nettement plus virile ! Les routages laissent entendre que les multicoques devraient revenir à leur point de départ jeudi dans l’après-midi, soit après un peu moins de trois jours…

Banque Populaire IV
Pascal Bidégorry
Florent Chastel
Charles Caudrelier 
Jérémie Beyou
Philippe Touet
Yvan Ravussin

Gitana 11
Lionel Lemonchois
Loïck Peyron
Yann Guichard
François Denis
Ronan Le Goff
Jean-Baptiste Levaillant

Groupama 2
Franck Cammas
Damian Foxall
Stève Ravussin
Bruno Jeanjean
Romain Atanasio
Bruno Laurent

Sopra Group
Antoine Koch
Grégory Genestar
Samuel Manuard
Anthony Marchand
Gildas Mahé
Joseph Brault

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Léon de Bruxelles avec la SNSM !

Léon Bruxelles
Léon Bruxelles

Initié en 2006, ce partenariat valorise la mission de prévention des Sauveteurs en Mer.

Du 9 mai au 9 juin prochain, Léon de Bruxelles sensibilisera ses clients et ses collaborateurs aux dangers de la mer et les impliquera dans une opération citoyenne en soutenant les 1 300 nageurs-sauveteurs, garants l’été de la sécurité des plages françaises.

– Chaque année, environ 2 000 enfants se perdent sur les plages. Pour éviter pleurs et frayeurs, la S.N.S.M et Léon de Bruxelles distribueront donc à 30 000 enfants des bracelets de plage. Indécrochables, ces derniers permettront l’identification des enfants grâce à l’indication de leur nom et des coordonnées de leurs parents portées dessus. Le magazine ludo-éducatif de l’enseigne, véritable journal de bord destiné aux enfants, apportera son éclairage sur le rôle des nageurs-sauveteurs et quelques clés pour respecter le code de bonne conduite à la plage ;

– Pendant un mois, Léon de Bruxelles donnera de la visibilité à l’implication des 600 bénévoles de l’association qui forment 8 mois par an, 600 jeunes au métier de nageurs sauveteurs-volontaires et incitera ainsi ses clients à soutenir eux aussi la S.N.S.M .

 « La mission de prévention et le magnifique travail accompli par les bénévoles de la S.N.S.M, notamment la formation des 1 300 nageurs-sauveteurs, sont méconnus du grand public. Léon de Bruxelles a décidé depuis 2 ans de les valoriser auprès de ses clients. Cette action de sensibilisation des familles, et plus particulièrement des enfants, sera renforcée cette année par le versement d’un don au profit des centres de formation de la S.N.S.M», explique Michel Morin, Président du Directoire de Léon de Bruxelles.
« Ce partenariat se base avant tout sur des valeurs communes : la citoyenneté, avec les milliers de bénévoles volontaires que compte l’association, le respect et la prévention des risques, pour répondre aux évolutions des usagers de la mer qui par ignorance ou insouciance se mettent de plus en plus en dangers», souligne l’Amiral Lagane, Président de la S.N.S.M.
Léon de Bruxelles participera également activement à la « Nuit des Sauveteurs », deuxième temps fort de l’année prévu en décembre prochain. Organisée à l’occasion du 40ème anniversaire de l’association, elle se tiendra au Salon Nautique de la Porte de Versailles.

Source Léon de Bruxelles

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Dans les coulisses d’un record…

Groupama 3
Groupama 3

"Groupama 3 vient de s’emparer de la route de la découverte : Cadix – San Salvador, après une traversée record en 7 jours 10 heures et quelques minutes.

Pour la préparation et le suivi de cette navigation, Franck Cammas et son navigateur Marcel Van Triest ont embarqué le logiciel de navigation Tactique et son nouveau module Routage.

Ce premier record a été pour eux l’occasion de tester ce nouvel outil. Ils ont validé la pertinence et la fiabilité du module routage du logiciel Tactique.
"Un produit abouti dans lequel j’apprécie tout particulièrement les nombreuses possibilités d’analyse des options envisagées" selon Franck Cammas.

L’équipe Adrena est très fière d’avoir pu, à son échelle, contribuer au succès de ce premier record pour Groupama 3, qui décidément est bien né !

Nous poursuivons nos développements en collaboration avec les meilleures équipes de la course au large comme Groupama mais aussi PRB, Delta Dore, Véolia, Brit’Air et d’autres afin de vous offrir pour la fin de l’année 2007 un nouveau cru Adrena toujours plus innovant et performant!

A très bientôt sur nos logiciels…"

Source Adrena
www.adrena.fr

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Coup d’envoi des demi-finales de la Louis Vuitton Cup

Luna Rossa Challenge
DR

Barker et Spithill entreront à droite.
A l’issue des deux Round Robins, consacrant l’équipe néo-zélandaise avec 17 victoires en 20 matches, le skipper Dean Barker a annoncé le 9 mai le choix du défi espagnol pour adversaire en demi-finales. Cette décision induisant le face à face entre l’équipage de Chris Dickson et celui de James Spithill. Lors du tirage au sort effectué pendant la conférence de presse tenue dimanche Valencia, nous avons appris que pour le premier match, les Kiwis et les Italiens entreront du côté droit – favorable et prioritaire – de la zone de pré départ. Dans les manches suivantes, l’entrée tribord alternera entre chaque adversaire. 

« Si nous sommes considérés comme favoris face aux Espagnols, à ce stade, le tableau des points est vide » a déclaré l’Américain Terry Hutchinson, tacticien de Emirates Team New Zealand, avant d’ajouter « nous pouvons nous attendre à des séries de neuf matches en demi-finales et en finales. Nous nous sommes préparés à disputer neuf courses face aux Espagnols et il serait naïf d’aborder cela différemment. »
 
« Nous avons bien récupéré, nous avons aussi visionné les pré départs de Emirates TNZ et effectué quelques modifications sur le bateau » a précisé de son côté Karol Jablonski, le barreur du défi espagnol. « Affronter les Néo-zélandais est une bonne opportunité pour nous. Même s’ils nous ont toujours battus, nous avons eu des duels serrés et nous avons ici une nouvelle chance de l’emporter. L’équipe abordera ces matches plus motivée et déterminée que jamais et je sais que nous avons du potentiel. »
 
Le jeu change
Désormais, un seul plan d’eau, sur le rond nord, un seul match par jour au programme pour chaque équipe et un seul point par victoire, contre deux en Round Robin. Les demi-finales se jouent en « un contre un » dans chaque paire, et la première équipe à remporter cinq points se qualifie pour les finales. Les quatre équipes repartent d’une feuille blanche, aucun des points acquis précédemment n’étant conservé.  
 
En conférence de presse, les quatre syndicats ont annoncé qu’ils courront avec le même Class America que la semaine dernière soit NZL 92 pour Emirates Team New Zealand, ESP 97 pour le Desafío Español 2007, USA 98 pour BMW Oracle Racing et ITA 94 pour Luna Rossa Challenge.
 
« Vous n’accédez pas aux demi-finales de cette compétition sans être à très haut niveau » a remis en perspective James Spithill, barreur de Luna Rossa Challenge. « Nous nous sommes préparés à des duels difficiles et j’espère que nos adversaires seront agressifs et feront du bon travail. »
 
« Je ne crois pas que nous verrons des bateaux se toucher trop souvent » a précisé Chris Dickson, barreur et skipper de BMW Oracle Racing, suite à la collision avec Luna Rossa lors de l’Act 12 qui avait disqualifié l’équipe italienne. « Nous avons eu souvent des courses extrêmement serrées avec Luna Rossa et je suis sûr que nous allons encore en avoir. »  
 

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Victoire de Région Guadeloupe

Route de lEquateur Class 40 Lepesqueux
DR

Parti le 15 avril dernier de Marseille, avec 7 autres concurrents, le trio Philippe Fiston, Marc Lepesqueux et Stan Maslard s’est adjugé la victoire non sans avoir du sérieusement résister aux assauts de la concurrence, notamment celles de Philippe Monnet sur Nouvelle Espérance et de Patrice Carpentier sur Association Espace Enfance, longtemps menaçants pour le Class 40 aux couleurs de la Guadeloupe.

Sortis en tête de Méditerranée où leur leadership n’a été contesté que quelques heures par le Deep Blue de Florence Arthaud, l’équipage Fiston/Lepesqueux/Maslard a descendu l’Atlantique sous la menace permanente de Centre d’Accueil des mineurs de MvouMvou et Nouvelle Espérance qui franchissait en tête la latitude de Dakar. Mais les options à la sortie du pot au noir, placé cette année presqu’à l’entrée du Golfe de Guinée ont commencé à semer le trouble dans les classements.
Ce dernier tiers de la course s’est en effet disputé dans des conditions très éprouvantes pour les nerfs et le physique des concurrents, avec ses sautes d’humeur météo permanentes, où les coups de chien et les calmes plats se sont enchaînés sans logique apparente. Il aura fallu toute la
concentration et la détermination de l’équipage de Région Guadeloupe pour sortir vainqueur de ce champ de mines, d’autant que les attaques de Florence Arthaud lors de ces trois derniers jours de course lui ont donné des sueurs froides.

C’est donc un sans faute pour cet équipage constitué de deux normands, Lepesqueux et Maslard, et d’un Guadeloupéen « natif » comme il aime à le souligner, Philippe Fiston, et qui n’avait eu que quelques jours pour se préparer à cette course de fond de près de 27 jours.
L’une des clés de cette réussite est la parfaite connaissance du bateau par son co-skipper Marc Lepesqueux qui venait d’achever la Route du Rhum sur ce véloce Class 40. Une maîtrise, complétée par le talent incontestable du Ministe Stanislard Maslard et la combativité de l’autre co-skipper Philippe Fiston, également ancien concurrent de la Route du Rhum 2006.  Cette conjugaison de talents, de qualités humaines et de connaissances techniques a permis à ce trio de vaincre des équipages redoutables menés entre autres par Florence Arthaud, Patrice Carpentier, Philippe Monnet ou encore Anne Liardet.

Si la première marche du podium de cette seconde édition de la Route de l’équateur, remportée en 2005 par Sébastien Josse sur ABM AMRO, est revenue à un Région Guadeloupe dominateur, la bagarre pour les seconde et troisième marches va être  pleine de rebondissements jusqu’au terme de la course. Longtemps convoitées par les équipages Carpentier/Lenglet/Monsempès sur Centre d’Accueil des mineurs de MvouMvou et Monnet/Naudin/Vasseur/D’Hooghe sur Nouvelle Espérance, c’est finalement à l’arrachée, dans les quatre derniers jours de course, qu’elles vont vraisemblablement être enlevées par Florence Arthaud/Luc Poupon/Alexia Barrier sur Deep Blue, attendus ce soir en 2ème position et par Arnaud Aubry/Antoine Carpentier/Jean-Pierre Nicol sur Sidaction CMA CGM, quelques heures plus tard, à la 3ème place. Ces deux trios avaient misé avec clairvoyance sur une option extrême au Sud pour l’atterrissage sur Pointe Noire qui s’est révélée payante, contrairement à l’option nord, privilégiée par Carpentier et Monnet. Mais les derniers flots
montrent que Patrice Carpentier n’a pas encore dit son dernier mot et pourrait faire main basse à l’arrachée sur la troisième place, au dépend de Sidaction CMA CGM.
Verdict dans la soirée.

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