Tandem Jourdain – Nélias sur la Barcelona World Race

Jourdain Nelias Veolia Barcelona World Race
DR

Pour l’accompagner dans cette aventure de 25 000 milles, Roland Jourdain a choisi d’embarquer Jean-Luc Nélias. Féru de météo et fin navigateur, ce marin possède une très grande expérience de la course au large. Il a participé à presque toutes les courses transocéaniques en multicoques dans lesquelles il a notamment épaulé Paul Vatine, Jean Maurel, Serge Madec avant d’être skipper de son propre trimaran de 60 pieds.
 
Les deux marins sont des amis de longue date et partagent beaucoup de choses à terre comme en mer. Après avoir tiré leurs premiers bords à l’Ecole de Voile de Fouesnant Cap Coz, Roland Jourdain a souvent fait appel à Jean-Luc pour ses courses en double et en équipage sur Figaro ou sur son monocoque 60’. Ensemble, ils ont participé à deux transats (en 1992 et en 2006), au tour des îles britanniques (en 2005) et à des grands-prix en multicoque (skippé cette fois par Jean-Luc). Jean-Luc Nélias a également été le routeur de Roland dans la dernière Route du Rhum, qu’il a remporté avec brio. Cette victoire a naturellement renforcé leur confiance mutuelle.
Leur avantage dans la course sera sans doute l’expérience commune, leur connaissance du large et leur complémentarité. « Dans une course en double, l’expérience commune est forcément très importante, cela fait gagner du temps, confie Jean-Luc Nélias. C’est avec Roland que j’ai le plus navigué… Il connaît mes défauts et je connais les siens ! »
 
Le format original de la course en double permettra aux deux marins de tirer au maximum le potentiel du monocoque Veolia Environnement, déjà rodé à la navigation autour du monde lors du Vendée Globe en 2004. « Le double, c’est génial, souligne Roland. On y mène les bateaux à 100% tout en vivant de belles périodes de solitaire quand on est seul sur le pont. »
 
La Barcelona World Race comme préparation du Vendée Globe 2008
Roland fait partie de ces marins qui ont estimé que ce tour du monde en double sera un véritable tour de chauffe pour le Vendée Globe qu’il courra en solitaire l’année prochaine. « Plus on navigue et plus on apprend, surtout en course, avoue Roland. Que ce soit au niveau technique, météorologique ou humain, on peut toujours progresser. C’est l’un des grands intérêts de la voile, qui n’est pas uniquement un sport physique. La maturité y est atteinte plus tard que dans les autres sports. »

- Publicité -

Source Véolia