dimanche 23 novembre 2025
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Karver de course, Karver de série.

Karver
Karver

Karver gagne en IRC
En terminant 2e de l’Atlantique – Le Télégramme à Lorient, Sealogis Pen Ru VI remporte le Trophée Atlantique UNCL 2007 en IRC3. Karver est partenaire du Sun Fast 36 depuis le début de la saison, en fournissant toutes les poulies du bateau. Celles-ci ont naviguées 1500 miles en course, et ont fait preuve d’une efficacité remarquable.
Jean-Philippe Connan, membre de l’équipe Karver est N°1 sur Pen Ru. La saison s’achève avec une couronne logiquement gagnée, résultat d’un palmarès d’une régularité exemplaire.
Spi Ouest France : 2e, Obelix Trophy: 8e, Le Crouesty/La Rochelle: 1er, SIV La Rochelle: 2e, Grand Prix du Crouesty: 7e, La Trinité/Lorient: 3e, Atlantique – Le Télégramme: 2e.
Félicitations supplémentaires pour la victoire au National IRC lors de la Deauville International Week et de la 2e place obtenue à la Course Croisière Edhec.
Belle victoire pour Karver pour un premier bateau IRC totalement équipé. Les résultats de Pen Ru et des poulies expliquent certainement l’intêret croissant des chantiers pour équiper leur séries "Race" de poulies K-Block.

TP 52: Medcup 2007
Toujours plus de team équipés, toujours plus exigeants. Karver était à Hyères pour la dernière manche du circuit Medcup TP52. A partir des entretiens avec les boat captains et skippers, le bureau d’étude Karver est en ébullition, nouvelles poulies, nouveaux emmagasineurs et produits customs uniques sont au programme de la saison 2008. 10 des 15 TP52 présents à Hyères utilisent des produits Karver. Un partenariat de développement spécial est en place depuis 2 ans avec Mean Machine.

Mini 6.50: Transat 6.50
L’équipe Karver était présente sur le village 6.50, à La Rochelle, pour soutenir ses partenaires privilégiés. Les ministes sont parmis les plus grands utilisateurs d’emmagasineurs Karver (KF1 pour gennaker) et de poulies K-Block. Pour le lancement de la KB6 rose, un apéritif "filles en mini" a été organisé sur le stand Karver.

Class40 Karver:premiers bords pour Tanguy de Lamotte
Le Simon Rogers de Tanguy de Lamotte est à l’eau depuis juillet. Les premières navigations sont prometteuses puisque lors des 1000 miles Brittany Ferries, le Class40 de Tanguy a montré un potentiel de vitesse supérieur à tous ses concurrents. Le bateau est totalement équipé Karver, il sera au départ de la Transat Jacques Vabre.

Records: Sodeb’o fin prêt
Thomas Coville vient de terminer son demi tour du monde en provenance de l’Australie. Le navigateur se prépare au record du tour du monde en solitaire. Il devrait partir cet automne. Le maxi trimaran est équipé d’emmagasineurs Karver, dont un KF35 capable de travailler sous une charge de 35 T.

Manilles textiles
Pour faciliter leur montage et démontage, les poulies KB sont maintenant disponibles sur demande avec des manilles textiles. Bien plus légères (à résistance égale) que les manilles en inox, elles sont aussi plus faciles à ouvrir et ne raguent pas sur le pont. Les manilles textiles Karver sont disponibles pour les KB6, KB8, KB10,KB12, KB8C, KB10C et KB12C.

Derniers projets
Le plus gros du temps de travail du bureau d’étude est dédié aux projets course et à leurs besoins spécifiques. Parmi les derniers projets importants terminés ou en cours, à fort caractère innovant, on peut citer :
– Les derniers 60’Open: têtière de chariot de grand’voile
– TP52 : pièces customs spécifiques (organiseurs, réas à friction)
– Maxi Yachts : KF-Hook custom, charge de travail de 40 T pour ICAP-Leopard 3
– Divers : KF2 & KF5 structurels, pour remplacer l’enrouleur standard.

Une citation (Alex Thomson – Hugo Boss – 60’Open) : "Le matériel Karver est Thomsonproof".

Karver de série pour proposer une version "Race" des bateaux de course-croisière
De plus en plus présentes en IRC, les poulies Karver KB sont maintenant demandées en première monte pour une optimisation maximale. Ainsi, un JPK 110 et un Sun Fast 3200 seront équipés de poulies Karver dès la sortie du chantier, à la demande de leurs futurs propriétaires. Les deux bateaux sortiront des chantiers en janvier.
Karver continue les négociations avec les chantiers pour offrir un pack "Race" systématiquement sur les séries "course-croisière". L’intérêt et les demandes croissants des propriétaires régatiers facilitent d’autant plus la mise en place de cette démarche.

Source Karver
www.karver-systems.com

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nke : derniers résultats en course et régate.

Degremont Synergie
Degremont Synergie

"Le Dufour 44 Performance Icaro remporte la Copa Del Rey 2007 IMS 570.
Après deux victoires consécutives sur le projet Quum, Luis MAS et son équipage remportent cette course sur un Dufour 44. L’équipement électronique nke sélectionné a permis d’atteindre la performance maximale du Dufour 44.

Isabelle Joschke, partenaire nke, remporte la première étape de la Transat 6,50
Isabelle, partie favorite de l’épreuve, a réalisé une véritable démonstration de ses capacités de tacticienne sur l’étape La Rochelle-Funchal.
Sept des dix premiers arrivés sont équipés nke, et nous leur souhaitons une bonne traversée de l’Atlantique."

Source nke
www.nke.fr

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Plus de 30 000 euros pour la SNSM !

Jeanneau SNSM
Jeanneau SNSM

Attachés aux valeurs qui unissent les marins, les chantiers Jeanneau ont souhaité marquer, pour leur 50ème anniversaire , leur solidarité avec la SNSM en lui offrant 67 des photographies originales signées Philip et Guillaume Plisson, Gilles Martin Raget, Jean-Marie Liot ainsi que la fresque « 50 ans ».

Après un long périple lors de différents salons européens, ces remarquables tableaux de l’exposition « Marins dans l’âme depuis 50 ans » ainsi que la fresque réalisée par le peintre Franck Bouroullec ont été vendus aux enchères le samedi 22 septembre 2007 lors du salon du Grand Pavois à la Rochelle en présence du commissaire priseur Gilles Néret Minet et de Monsieur Lagane, Président de la SNSM.

Ces magnifiques photos sur toile retraçant l’histoire de la plaisance depuis un demi-siècle ont été mises en vente entre 250 et 7000 euros.
Le produit de cette vente, soit 30650 euros, sera intégralement reversé à l’association nationale des sauveteurs en mer.

Source Jeanneau
www.jeanneau.com

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Cup : l’Allemagne voit grand

Teamgeracts
DR

United Internet Team Germany, premier syndicat allemand de l´histoire lors de la 32e America´s Cup, a été officiellement accepté, le 30 août dernier, en tant que challenger pour la prochaine édition de la Coupe. Après une campagne 2007 décevante, quoique médiatiquement très suivie outre-Rhin, le challenge mené par Michael Scheeren a, pour sa deuxième tentative, revu ses ambitions à la hausse. Dès le début de l´été, le syndicat a recruté son nouveau skipper, l´ancien barreur du Desafío Espagñol, le Polonais Karol Jablonski. Le 19 septembre, les Allemands, qui avaient terminé 10e sur 11 de la dernière Louis Vuitton Cup, ont fait une série d´annonces qui renforcent considérablement le potentiel de leur équipe. Jochen Schuemann, deux fois vainqueur de la Cup aux côtés d´Alinghi, revient dans le giron national. Pour l´Allemagne, Schuemann, considéré comme un des meilleurs régatiers du monde, a remporté quatre médailles olympiques (dont trois d´or) avant de s´engager dans l´America´s Cup, d´abord avec Fast 2000, le syndicat suisse de Marc Pajot, puis aux côtés d´Ernesto Bertarelli. Pour UITG, il officiera en tant que directeur d´équipe. « Participer à la Coupe pour l´Allemagne, c´est pour moi comme un rêve qui se réalise. Le challenge repart, mais sur des bases très positives. Nous avons discuté avec des marins de renom pour former l´équipage et tout cela est de très bon augure » a-t-il déclaré lors d´une récente conférence de presse. Dans la foulée, United Internet Team Germany a dévoilé entres autre un nouveau partenariat avec Audi, mais aussi le rachat de SUI 91, qui n’est autre que le premier des deux ACC d´Alinghi pour la campagne 2007! Bref, la « petite » équipe de la 32e America´s Cup voit grand pour 2009!
C.El

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Finale du championnat pour les figaristes

Financo - Nicolas Troussel
DR

Orchestrée par l´association « La Route du Ponant », la Finale du Championnat de France de Course au Large en Solitaire se jouera en trois actes bien distincts ; le Grand Prix de Vendée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sous l´égide du Cercle Nautique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la Route du Ponant, grande course dotée d´un coefficient 2 et ralliant la Vendée à la Côte de Granit Rose et enfin, le Grand Prix de Perros Guirec, organisé par la Société des Régates de Perros Guirec. Le titre de Champion de France se disputera au meilleur de ces trois morceaux de choix qui alterneront parcours « banane » et course au large, récompensant ainsi le plus complet des solitaires.

Des gros bras pour un titre

Parmi les prétendants au titre et à la succession de Yann Eliès, Nicolas Troussel (Financo) fait figure de grand favori avec ses 25 points d´avance sur son dauphin, Thomas Rouxel. Mais le skipper de Défi Mousquetaires n´a eu de cesse de démontrer depuis le début de saison qu´il est de ceux avec lesquels il faut compter en signant une très belle deuxième place entre Belle Ile en Mer et Marie-Galante et une neuvième position sur la Solitaire Afflelou Le Figaro. Aux trousses de ces deux-là, de gros clients qui ne manqueront aucune occasion pour se faire remarquer à l´image de Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier), Franck Legal (Lenze), Eric Drouglazet (Luisina Design), Gildas Morvan (Cercle Vert), Ronan Treussart (Groupe Céléos) ou encore de Liz Wardley (Sojasun), seule femme dans ce Top Ten provisoire. Du côté des bizuths aussi la bagarre s´annonce serrée et passionnante, d´autant que certains d´entre eux ont d´ores et déjà démontré qu´ils avaient de quoi donner quelques cheveux blancs aux ténors de la série. Ainsi, le jeune Nicolas Lunven, brillant successeur de Charles Caudrelier à la barre de Bostik, récent vainqueur en sa compagnie du Tour de Bretagne à la Voile et vainqueur du classement de la première participation sur la Solitaire Afflelou Le Figaro, ou encore Vincent Biarnès (Côtes d´Armor), ont les armes pour briller entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Perros Guirec.

Les préparateurs sautent le pas

Avant de connaître le verdict de cette finale du Championnat de France de Course au Large en Solitaire, les marins en découdront dix jours durant au large de la Vendée et de la Bretagne. Nombreux sont ceux qui ont d´ores et déjà fait part de leur venue sur une épreuve qui bénéficie depuis toujours d´un fort capital sympathie chez les figaristes qui y trouvent toujours avec plaisir l´accueil incomparable des équipes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et de Perros Guirec. Rappelons également que ce rendez-vous du circuit Figaro Bénéteau est le seul à accorder la gratuité de l´inscription aux engagés et permet ainsi à de nombreux jeunes solitaires de venir y faire leurs premières armes. Cette édition 2007 ne dérogera pas à la tradition et verra trois préparateurs, fidèles du circuit, s´aligner au départ, à bord des bateaux qu´ils couvent avec professionnalisme et minutie tout au long de la saison : Corentin Chenais sur Scutum, Damien Cloarec sur E.Leclerc Bouygues Telecom et Hugo de Pavant sur Boozy and the Kikouyous, ne seront pas pour autant là pour jouer les doublures de leurs « patrons », Gérald Véniard, Corentin Douguet et Thierry Duprey du Vorsent.

Cette flotte, parfaite image de la saison Figaro Bénéteau 2007, se retrouvera donc à partir du 1er octobre pour la chaîne d´inscription, avant le coup d´envoi sur l´eau qui sera donné le mercredi 3 octobre à 9H30 au large de Port-La-Vie.

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Retour sur la victoire de Stéphane le Diraison en Série

CultisolleDiraisonserie
DR

Gestion du temps, de la course
« Les conditions météo s´annonçaient vraiment formidables et tout était paré pour s´en donner à cœur joie. J´avais vraiment à cœur de bien attaquer d´entrée et comme tous je savais que cela allait creuser par-devant. Je ne voulais pas commencer la course en ayant un retard à combler. Je voulais essayer d´imposer à mes concurrents, un rythme, une pression. J´ai commencé par mettre du charbon pendant trois jours, j´ai vraiment attaqué et j´ai beaucoup barré pour gagner des petits milles qui font au final la différence. Et cela a payé. J´ai surtout réussi à me positionner au bon endroit et cela m´a permis de toucher le vent fort en premier. Cela me permettait de construire une avance confortable, au moins à partir du troisième. Au bout du quatrième jour, j´ai un peu relâché la pression et les conditions météo permettaient au bateau d´aller vite sous pilote. D´ailleurs, j´ai commis la grosse erreur en dormant plus que prévu. Je me suis endormi très très longtemps. Et je n´ai même pas entendu la sonnerie qui est loin d´être agréable à bord… »

Le mental
« En fait, j´ai pris pleinement conscience de l´importance du mental cette année. Avant le départ, j´ai fait une grosse préparation. Tout d´abord, se convaincre soi-même pour se dire : je vais y arriver, il faut que j´y arrive. Au début de la course, je me suis imposé un rythme assez élevé. Mais ensuite, c´est vrai que j´ai trouvé un bon équilibre. J´avais une sensation d´équilibre à l´arrivée, pas fatigué du tout ».

Nickel
« Le bateau ? Rien à déplorer, je m´amuse à dire que je n´ai eu que juste une manille qui s´est dévissée…. Ce qui est vrai d´ailleurs. »

Madère
« Je me suis calé une escale à Madère en trois phases : la première, c´est le relâchement, partager de bons moments, discuter et boire des verres avec les autres coureurs. La deuxième, ce sera l´analyse technique du bateau, le check complet et avoir le temps de pouvoir anticiper les éventuels problèmes et la troisième ce sera pour me re-concentrer, me re-préparer, reprendre mes footings quotidiens, re-soigner mon alimentation, manger à des heures régulières, essayer de m´isoler un peu et voilà… Il faut que j´essaye de recréer ce climat que j´avais au départ. »

La suite
« J´envisage la suite de la course dans la continuité de ce que j´ai fait. Ma sensation en arrivant à Madère était que je sentais que je pouvais ne pas m´arrêter. J´étais dans un rythme d´une étape beaucoup plus longue ».

Que du bonheur
« J´ai vécu peut-être les moments les moments les plus agréables de toute ma vie. J´étais dans une plénitude totale. La victoire est venu de ce plaisir d´être là, je pense car il faut être avant tout bien dans sa tête pour être bien dans sa course. Les moments que je retiendrais, c´était debout dans le cockpit, accroché aux bastaques et regarder le sillage défiler. Je trouvais cela fabuleux. Je ne voulais pas en perdre une miette ! »

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Stephane Le Diraison vainqueur en série

CultisolleDiraisonserie
DR

Hier lundi soir à Madère, Stéphane Le Diraison s’est imposé en catégorie bateaux de série dans la première étape de la Transat 6.50 Charente Maritime-Bahia, au terme d’une course remarquable qui l’a vu longtemps aux avant-postes se mesurer aux meilleurs protos. Si Stéphane Le Diraison a quelque peu baissé de pied en fin de parcours face aux "luges " dernier cri – il est finalement arrivé derrière 22 prototypes, en 23e position au scratch – il a su conserver énergie et lucidité pour boucler cette première étape en 6 jours, 10 heures, 18 minutes et 8 secondes. Il s’est ainsi tissé un petit capital d’avance d’un peu plus de 2 heures et 30 minutes sur son rival le plus proche, Jean-François Quelen. A bord de son Cultisol-Institut Curie, Stéphane Le Diraison a ainsi su résister aux retours insistants de Jean-François Quelen (Galanz) et de Vincent Barnaud (Masoco Bay) qui complètent le podium de cette première étape, alors que David Krizek (Atlantik FK) prend la 4e place et Lucas Schroder (T-Mobile one) s’adjuge la 5e, à un peu plus de 3h30 du vainqueur. C’est dans cet ordre que ces quatre poursuivants se sont présentés hier soir lundi, après 22 heures à Madère, dans la Marina de Funchal. Pour la petite histoire, on notera qu’à 9h10 ce mardi matin, 18 des 43 Minis de série engagés étaient arrivés. Il y a déjà 8h d’écart entre le premier et le 10e. A noter encore que le Top Ten est bouclé par deux filles qui ont donc fait bien mieux que se défendre : Bénédicte Graulle (Barreau de Paris) et Véronique Loisel (De l’espace pour la mer).

Classement bateaux de série :

1. Le Diraison Stéphane (Cultisol – Institut Curie) arrivé le 24 à 20:56:08 en 6 jours 10h18’08”
2. Quelen Jean-François (Galanz) en 6 j 12h54’13”
3. Barnaud Vincent (Masoco Bay) en 6 j 12 h5927”
4. Krizek David (Atlantik ft )
5. Schroder Lucas (T-Mobile one)
6. Piveteau Hervé Jules (Imprimerie Cartoffset )
7. Castelnerac Bertrand (As de Coeur)
8. Bonnier Thomas (Architecture(s) Elementaire(s))
9. Graulle Bénédicte (Barreau de Paris)
10.Loisel Véronique (De l’espace pour la mer) en 6 j 18 h 24 mn 46 s

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Les réactions des leaders à Madère

Isabelle Joschke
DR

Isabelle Joschke (Degrémont – Synergie) 1ere à Funchal- : "J’étais très énervée depuis le début de l’après midi quand j’ai commencé à sérieusement ralentir ; c’est le scénario classique où on peut tout perdre à l’arrivée en se présentant de nuit en pleine pétole, et que les adversaires reviennent de l’arrière avec du vent. C’est un moment génial car j’ai pris un plaisir fou. C’est vraiment pour des jours comme cela que l’on fait du Mini. Les conditions ont été constamment somptueuses et idéales pour mon bateau, avec du portant et de la brise. J’ai été dès le premier jour en panne de VHF et je ne recevais pas les classements de la direction de course. Je me suis sentie un peu seule au monde, surtout quand j’ai doublé le cap Finisterre sans voir personne. Je n’ai commencé à recevoir les bulletins météos et les positions qu’il y a deux jours. Quand j’ai entendu que j’étais en tête, cela a été très fort… Il y a eu des moments très chauds mais surtout des conditions où l’on doit vraiment s’appliquer et rester très concentrée sur la marche du bateau, car c’est là que l’on fait la différence en vitesse. Il y a eu deux jours durant lesquels j’ai beaucoup barré. Mais tout cela n’est jamais qu’une étape. Il reste un Atlantique à traverser. La vraie Transat commence à Madère!"

Samuel Manuard, (Sitting Bull, 2e) : "C’est la première fois que je navigue dans de telles conditions de brise avec "Sitting Bull" . J’ai copieusement sollicité le bateau. Qu’est ce que j’ai tiré dessus ! Je me suis retrouvé seul au sortir du Golfe et j’ai cravaché tellement j’avais peur de me faire lâcher. Mais en fait, j’avais poussé un peu loin mon bord à l’ouest au niveau du cap Finisterre et Peter (Laureyssens) et Isabelle sont passés en dessous. Mais la descente le long du Portugal a été un pur moment de bonheur, avec maxi 30 nœuds de vent et sous deux ris et petit spi arrisé, le bateau marchait comme un avion. Mais, Isabelle n’a pas cessé de nous distancer, bravo. "

Yves Le Blevec (Actual) 3e : « Troisième, c’est bien ! J’ai été un petit trop prudent dans ma façon de naviguer. Je n’ai pas fait de bêtises, tous mes choix étaient réfléchis, simplement je n’ai pas pris de risques. J’ai choisi une option en début de course. Je me suis écarté de la flotte pour éviter de rester collé 12 heures dans une bulle sans vent. Au final, j’ai perdu beaucoup de temps par rapport à la tête de la flotte. Le vent est resté devant. Ensuite Samuel Manuard a appuyé sur l’accélérateur, je n’ai pas voulu jouer à ce jeu là. J’ai levé le pied. Je voulais avant tout préserver le bateau et éviter de casser. A l’arrivée, il y a seulement quelques bricoles à réparer. Pour éviter de ralentir, je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai simplement fait attention à ne pas me mettre dans le rouge afin de garder l’esprit lucide. 5h de retard sur Isabelle c’est beaucoup. Mais nous avons tous les trois réussi à creuser l’écart par rapport aux autres concurrents. La deuxième étape est longue. Il peut se passer beaucoup de choses, rien n’est éliminatoire ! Pour le moment, je vais me reposer. Madère, c’est vraiment sympa… et la Transat est une super course ! »

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Duos de Figaros au départ le 20 avril

Transat AG2R 2006 départ Concarneau
DR

En 2006, la 8e édition de la Transat AG2R avait bousculé la tradition avec, pour la première fois, le changement du port de départ, la course "déménageant" de Lorient à Concarneau. « Ce changement, peu évident sur le papier, a très bien fonctionné et chacun a pu trouver naturellement ses marques tout de suite » se félicite Pierre Bojic, Directeur Général de Pen Duick. Le parcours ne changera donc pas. Et c’est vers Saint Barthélemy, qui sait si bien fêter les navigateurs, que la flotte des Figaro Bénéteau s’élancera, depuis Concarneau donc, le 20 avril prochain.

La dernière édition de la Transat AG2R qui reliait déjà Concarneau à Saint Barthélemy en 2006, a également permis de créer des liens solides entre les deux collectivités. Un bateau aux couleurs de Concarneau et de Saint Barthélemy prendra d’ailleurs le départ de la Transat AG2R. Avec à son bord, un marin de Concarneau et un marin de Saint Barthélemy. Les noms de ces deux skippers seront prochainement dévoilés.

19 jours et 22 heures à battre

En 2006, le plateau de la Transat AG2R était très relevé, avec la présence de tous les ténors du circuit Figaro comme Charles Caudrelier, Gildas Morvan, Nicolas Troussel, Gérald Véniard, Jeanne Grégoire mais aussi de grands noms venus de la course océanique, comme Le vainqueur du Rhum Lionel Lemonchois, qui termina 2e en compagnie de Dominic Vittet.

Reste que les grands vainqueurs à Saint Barth’  furent Kito de Pavant et lIalien Pietro D’Ali. Ensemble, les deux Méditerranéens avaient mis 19 jours 22 heures 24 minutes et 30 secondes à traverser l’Atlantique sur ce parcours de 3710 milles, soit, une moyenne de 7,76 nœuds. C’est le record à battre.

L’avis de course sera diffusé dès le 30 novembre prochain sur le Café de la Course au Large habillé aux couleurs de la Transat, à l’occasion du Salon Nautique de Paris.

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Spectacle royal en baie de Cannes

Regates Royales de Cannes 2007
DR

Le spectacle est partout dans la baie de Cannes. A ne plus savoir où tourner la tête pour profiter de chaque manœuvre, de chaque croisement. Mariquita, Cambria, Tuiga, Eleonora, Moonbeam, Marigold, Lulworth et près d’une centaine d’autres voiliers classiques rivalisent d’élégance sur l’eau, pour le plus grand bonheur des photographes, professionnels et amateurs. Tous ces voiliers ont entamé leurs Régates Royales de Cannes par un parcours côtier jusqu’au cap d’Antibes en contournant à l’aller et au retour les îles de Lérins.

Doublé chez les 12m JI

Le Championnat du Monde des 12m JI ne pouvait pas mieux démarrer avec deux manches disputées dans des conditions de rêve. L’équipage britannique de Roger Wright, sur Wright on White, a remporté les deux manches du jour dans la catégorie Grand Prix. Mauvaise journée en revanche pour James Spithill (Kookaburra II) et Paul Cayard (Kiwi Magic), respectivement 4e et 5e mardi soir sur six concurrents. Bill Koch, propriétaire de Kiwi Magic reconnaît que son équipage n’a pas pris un bon départ : « les parcours sont courts, il ne faut pas commettre la moindre erreur. Mais c’est amusant de naviguer avec Paul Cayard plutôt que contre lui » rigole-t-il en référence à l’America’s Cup 92 qu’il a remportée face à Cayard. William Borel (Challenge Twelve) mène la danse chez les Modernes et Wilfried Beeck (Trivia) chez les Classiques.

L’Ukraine à la fête

Chez les Dragon, troisième de la première manche hier lundi, septième et premier des deux manches du jour, mardi, l’équipage Yevgen Braslavets (Bunker Queen) s’empare du classement provisoire. Le vent de sud-est était légèrement plus soutenu que la veille, entre 6 et 8 nœuds.

Au programme :

Mercredi 26 septembre : régates prévues pour toutes les classes, Dragon, 12m JI et classiques, en fonction de la météo.

Météo

Comme prévu, le mistral arrive et devrait souffler entre 15 et 20 nœuds de nord-nord-ouest avec une bascule possible dans l’après-midi au sud-est en baie de Cannes. Risques de rafales à plus de 30 nœuds et d’orages.

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