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J Europe : transformer l’essai en 2008.

J Europe
J Europe

Dans une conjoncture qui verserait facilement dans la morosité, Didier le Moal, Directeur Général de J Europe, et ses équipes gardent donc les pieds sur terre, et envisagent l’année 2008 comme celle de la consolidation, avec pour appui un solide savoir faire et une réputation de qualité désormais établie, et pour perspective, un marché Européen approché très récemment avec l’étonnant succès que l’on sait.

Si 2007 fut une année marquée du sceau J, avec le lancement réussi en France et en Europe du J 122, racer cruiser qui trouve parfaitement sa place dans le segment des moins de 13 mètres, la demande exponentielle en Europe du J 80, le Mondial J80 qui a réunit 125 unités, un J 109 qui a trouvé ses inconditionnels, et le reste de la gamme qui se porte toujours aussi bien, ce fut pour le chantier d’Olonne sur Mer, une année fortement consacrée à l’investissement : agrandissement du site et aménagement industriel des ateliers pour faire place à la demande et au J 122, travail sur les outillages, et investissements humains avec l’entrée de nouveaux collaborateurs dans tous les services…. "Tout ceci fait que nous présentons un bilan assez ordinaire, malgré une importante progression de nos ventes et de notre chiffre d’affaires" explique Didier Le Moal. "Nous devons consolider à la fois les places prises sur les différents marchés, celui du J 109 et du J 122, et aussi affirmer notre présence sur des marchés dont la culture nautique cadre parfaitement avec l’esprit des J ; je pense particulièrement à l’Allemagne et dans une moindre mesure, à la Suisse et à l’Autriche, où les régatiers sont friands de voiliers "fun", typés pour la régate, mais confortables et agréables à vivre à la journée, avec un niveau de finition irréprochable. " Avec une force de vente récemment mise en place, 2008 sera outre-Rhin, l’année des confirmations.
 
Un contexte fragile
Le Salon Nautique de Paris constitue un intéressant baromètre de l’ambiance du marché. "Nous connaissons la valeur des stocks chez certains chantiers" ajoute Didier Le Moal, " et cette situation n’est pas sans incidence sur les politiques de prix pratiqués." Même si les J, avec leur technique de fabrication exclusive, la qualité de leurs finitions et une réputation des plus flatteuses sur tous les plans d’eau du monde, ne sont pas présents dans cette bataille des prix, une tendance à la morosité pourrait freiner les amateurs potentiels.
J Europe prend aussi en considération l’envolée actuelle du prix du pétrole ainsi que les spéculations sur les matières premières (plomb, acier) qui ont une incidence directe sur les prix des voiliers. Dans ce contexte, J Europe doit se consacrer à l’industrialisation de ses produits. "L’heure est à l’activation de nos investissements" conclut le Directeur Général du chantier. "Nos produits ne sont pas conçus et lancés en fonction des modes mais pour durer. Nous n’avons donc pas la nécessité de sortir un nouveau bateau tous les ans. Le J 80 dont la construction a démarré en 1996, a atteint cette année sa millième unité et la quantité de bateaux fabriqués n’a pas cessé de croître depuis son lancement. Le J 109 connaît un beau succès notamment en Grande-Bretagne. Le J 122 doit atteindre le sien en construisant sereinement comme les autres voiliers de notre gamme sa réputation auprès des régatiers qui demeurent, par le bouche à oreille et les bruissements de pontons, notre meilleur atout commercial…"
 
JEurope en chiffres
 
450 heures : le travail de menuiserie sur le J122
180 : le nombre de J109 construit chez JEurope
14 : le nombre de J80 construits chaque mois chez JEurope
1500 m2 : la superficie des nouveaux ateliers
130 : le nombre de J80 vendus en Espagne
1000 : le nombre de J 80 au Monde
3 : le nombre de J109 produits chaque mois
30 : le nombre de J122 livrés à ce jour
385 : le nombre de visiteurs par jour sur le site Internet de JEurope en juillet 2007
30 novembre – 9 décembre : le salon nautique de Paris
220 voiliers : le nombre de J vendus cette année
33 voiliers : le nombre de J vendus en France cette année
13,9 millions d’euros : le chiffre d’affaires 2006 – 2007 du chantier
 

Source JEurope
www.jeurope.eu.com

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9 milles d’écart entre Foncia et Safran

safran
DR

Cela fera 17 jours aujourd’hui à 13 heures qu’ils bataillent comme des chiffonniers. Peu de sport,  voir aucun, impose une telle longueur, un tel rythme, là où la nuit se confond au jour,  là où il est impossible de comptabiliser les heures de vrai sommeil. Dans une poignée de temps, Bahia s’apprête à accueillir des marins qui auront été au bout d’eux même. Les visages seront mangés par la barbe, les traits seront creusés par le soleil et le vent, les yeux seront rouges de sel et de fatigue. A ce jeu du « si tu choques t’es un lâche », ils finiront quoi qu’il arrive ex aequo. Mais comme il faut un premier, un deuxième et un dernier pour se mettre dans de tels états, la régate continue de plus bel le long de la côte Brésilienne.

Dès hier après-midi, Safran avait infléchi sa route pour se rapprocher de la terre. Devant lui, Foncia essaye de couper sa trajectoire, de se placer entre lui et l’arrivée. A 4 heures ce matin, la mission que s’était fixé Michel Desjoyeaux et Manu Le Borgne est rempli, mais l’avance n’est plus que de 9 milles. La veille, elle était encore de 35 ! Alors, Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) vont –ils pouvoir trouver encore une ouverture alors que l’entonnoir se referme et que Foncia va appliquer un marquage « à la culotte » ? Réponse dans quelques heures, avec un alizé prêt à jouer des tours, histoire de pimenter encore un peu plus la situation.

Dans la Class40, les poursuivants respirent ! Ils sont entrain de réaliser la « soudure » après une domination sans faille de Télécom Italia (Soldini/D’Ali). Pour les italiens, l’attaque vient de l’est en ce passage de Pot au Noir. C’est Dominic Vittet et Thierry Chabagny qui sont, à bord de leur Atao Audio System, les plus sud de tous, soit les plus proches de l’équateur. Et comme ils vont les plus vite, cela peut être « jackpot » dès le prochain classement. Encore une affaire à suivre !

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Crêpes Whaou premier de la Class 50

whaou
DR

Après 15 jours 22 heures 27 minutes et 37 secondes de course à la vitesse moyenne théorique de 11,35 nœuds, Franck-Yves Escoffier et Karine Fauconnier ont coupé la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 11 heures 29 minutes et 39 secondes (heure française) soit 7 heures 29 minutes et 39 secondes, heure locale ce mardi 20 novembre.

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Foncia vainqueur de la Transat Jacques Vabre

foncia
DR

Après 17 jours 2 heures 37 minutes et 5 secondes de course à la vitesse moyenne théorique de 10,6 nœuds, Michel Desjoyeaux et Emmanuel Le Borgne ont coupé la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 16 heures 37 minutes et 5 secondes (heure française) soit 12 heures 37 minutes et 5 secondes, heure locale ce mardi 20 novembre.

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Safran deuxième de la Transat Jacques Vabre

safran
DR

C’est à 17 heures 31 minutes 55 secondes (heure française) et 13 heures 31 minutes 55 secondes (heure locale) que Marc Guillemot et Charles Caudrelier ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre. Une arrivée dans un mouchoir de poche puisque Safran est arrivé seulement 54 minutes et 55 secondes après Foncia. Les deux skippers ont passés 17 jours 3 heures 31 minutes et 55 secondes en mer à la vitesse moyenne théorique de 10,55 nœuds. Safran se positionne sur la deuxième marche du podium dans la classe Imoca.
 

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Le podium au complet

Poujoulat
DR

Après 17 jours 2 heures 37 minutes et 5 secondes de course à la vitesse moyenne théorique de 10,6 nœuds, Michel Desjoyeaux et Emmanuel Le Borgne ont coupé la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 16 heures 37 minutes et 5 secondes (heure française) soit 12 heures 37 minutes et 5 secondes, heure locale ce mardi 20 novembre. Marc Guillemot et Charles Caudrelier sur SAFRAN finissent seconds à 54 minutes et 50 secondes de FONCIA, Bernard STAMM et Tanguy Cariou sur Cheminées POUJOULAT ferment le podium 1h40 minutes après le vainqueur.

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Arrivée prévue demain pour les Imoca

foncia
DR

Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) ont accompli la mission qu’il s’était fixé hier, soit revenir puis doubler Cheminées Poujoulat (Stamm/Cariou). L’objectif final reste le même : s’emparer à nouveau de la première place, celle qu’ils ont occupé pendant la première semaine de course, jusqu’après les îles Canaries. « La vitesse a un coût, l’inconfort. Le bateau sollicite beaucoup l’équipage, il n’est pas automatisé, plaisante Marc Guillemot qui ne cache pas que lui et Charles sont  toujours en mode « hyper actifs », motivés comme jamais par ce final où tout reste possible, le meilleur comme le pire. Derrière, on ne lâche rien non plus, à l’exemple de Generali (Eliès/Audigane) qui est revenu ce matin à moins d’un mille de Gitana Eighty (Peyron/ le Vaillant), toujours huitième au général. 12ème, Akena Vérandas (Boissière/Chomette) navigue encore dans l’hémisphère nord, tout comme celui qui le devance, Maisonneuve (De Jeanty/Laurent). « On a pris un petit coup au moral, avec un Pot au Noir terrible pour nous, raconte Jean-Philippe Chomette. C’est vraiment la loterie ce passage, même s’il fait parti du jeu. Cervin EnR est du coup bien revenu sur nous ».

Derrière Crêpes Whaou ! (Escoffier/Fauconnier), très prochain vainqueur et cela pour la troisième fois consécutive, de la Classe Multi 50′ Open, on retrouve Laiterie de Saint-Malo (Erussard/Dahirel) et, encore plus loin, à 1 173 milles, en plein Pot-au-Noir, la famille Caseneuve, mère et fille étant sur le même bateau. « On a cassé la drisse qui nous permet d’hisser le gennaker ou le code zéro, explique Djamina , 24 ans. Dès le lever du jour, on va monter en tête de mât pour réparer. Mais donnez nous du vent  s’il vous plaît. C’est horrible, on tourne en rond ».

Depuis deux jours, A.ST Group (Emig/De Broc) se décale vers l’Est pour ne pas rester dans le sillage du leader Télécom Italia (Soldini/D’Ali) et pour se démarquer de Atao Audio System (Vittet/Chabagny) et de Chocolats Monbana (Grimont/Le Roux), quasi ex æquo ce matin. « C’est par là que l’on veut franchir le Pot au Noir. Il y a une opportunité à saisir, avec je pense un passage plus facile à l’est que dans l’ouest où la situation a l’air bien bloqué », analyse le marseillais Marc Emig. Pour rattraper et doubler le duo italien, la seule solution possible  est d’attaquer dans ce passage du Pot-au-Noir. Après, comme on le sait, il est tout à fait impossible de combler un retard de 80 milles dans la dernière ligne droite  vers Bahia.   

 

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Une Mini Transat tous les ans !

départ mini
DR

A partir de 2009, la Mini Transat aura lieu tous les ans ! C’est ce qui découle du résultat de l’appel d’offres que vient de publier la classe 6.50. A l’issue de sa réunion, hier, dimanche 18 novembre, le conseil d’administration de la classe mini a donc décidé d’instaurer une course transatlantique annuelle à partir de l’année 2009 et au moins jusqu’à 2012 (contrat de 4 ans).
Cette transatlantique sera organisée en alternance par GPO (actuel organisateur de la Transat 6.50) et par le Winches Club de Douarnenez qui organisera un parcours Douarnenez-Madère-Kourou en 2010 et 2012.
Le mode de sélection et le cahier des charges restent les mêmes (1000 milles en course, 1000 milles hors course).
Voilà qui devrait permettre de répondre à l’extraordinaire développement des projets en mini 6.50 et peut-être éviter le problème des listes d’attentes rencontré ces dernières années sur ce circuit. Les projet de courses de Brest et Lorient, également sur les rangs, n’ont donc pas été retenus cette fois.

Dans le détail voici donc le programme des Mini Transat de 2009 à 2012 :

– Pour les éditions 2009 et 2011 : GRAND PAVOIS ORGANISATION sur un parcours LA ROCHELLE – MADERE – SALVADOR DE BAHIA (BRESIL)

– Pour les éditions 2010 et 2012 : LE WINCHES CLUB DE DOUARNENEZ sur un parcours DOUARNENEZ – MADERE – KOUROU (GUYANE)

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Finish au couteau entre Foncia et Safran

safran
DR

Michel Desjoyeaux et son camarade Manu Le Borgne sur Foncia sont attendus demain en matinée à Salvador (soit 14-15 heures, heure française). Mais rien n’est joué pour le leader actuel de la flotte Imoca puisque Safran au pointage allongeait toujours la foulée (12,6 noeuds en VMG contre 10,9 pour Foncia).
Jean Le Cam, (VM Matériaux, 4 ème), joint par le PC presse, et inspiré comme il peut l’être quand il est bien disposé malgré « cette quatrième place qui ne l’enchante pas vraiment », a comparé cette Jacques Vabre à une battue : « Safran, c’est le gibier : on l’attendait avec le fusil, mais lui c’était un coup à gauche, puis un coup à droite, et ainsi de suite depuis 14 jours ». Dans l’histoire, ce sont les chasseurs qui se sont épuisés à le mettre en joue. Safran a l’air de posséder un indubitable génie et les deux hommes à bord sont des cérébraux.

Chacun connaît cette réflexion faite il y a une bonne quinzaine d’années et venant d’un grand attaquant anglais (Gary Lineker) : « Le foot est un sport qui se joue à 11 et à la fin c’est toujours les Allemands qui gagnent ». On pourrait se réapproprier le propos et le calquer à la course au large. Cela donnerait : à la fin toujours c’est Michel Desjoyeaux qui gagne.
Nous verrons demain si le vainqueur Figaro 2007 ( trois victoires à son actif au total) écrira une ligne supplémentaire à son palmarès épais comme un Bottin.
Le podium n’est pas pour l’instant complètement figé mais d’ores et déjà on peut saluer la très belle performance réalisée par Bernard Stamm et Tanguy Cariou sur Cheminées Poujoulat (3 ème) L’attelage a sans doute surpris quand il fut annoncé, mais disons qu’à l’arrivée il fonctionne comme une montre de la Vallée de Joux (Jura Suisse, ndlr) . Les gars de Cheminées Poujoulat se disent que , comme Safran n’a plus de spi, ils pourraient combler ce débours de 16 milles qui les séparaient de Safran à 16 heures.  Mais Safran est un foutu gibier d’eau et Caudrelier a été un figariste de premier plan (victoire en 2004).
Pour ne pas être démenti par les faits nous allons-nous arrêter là et attendre le couchant tomber dans la mer en se grattant la tête. Et Crêpes Whaou ? Pas de nouvelles fraîches car pas localisé ces dernières heures, mais le trimaran de 50 pieds devrait couper la ligne cette nuit à Salvador. A la louche aux environs de sept heures du matin, heure française.

IMOCA : Ah ! ce maudit empannage du 11 novembre…
 
Et si cette Transat Jacques Vabre s’était jouée finalement sur un empannage raté entre îles Canaries et Cap Vert ? Car c’est bien comme cela que Safran a laissé filer son leadership, perdant dans un premier temps une bonne dizaine de milles en raison d’un grand spi qui chalute sous le bateau, puis un nombre de milles difficilement calculable lorsque ce dernier, qui n’a pas aimé la manip’, explose par la suite. Cette avarie de spi, Marc Guillemot l’a cachée longtemps avant de cracher le morceau, tellement il en avait assez de voir les autres filer sans qu’à terre on puisse comprendre le pourquoi du comment. Depuis, il fait face avec brio, mais ce simple fait de course montre à quel point la bagarre est intense et que le moindre faux pas est dur à compenser. Côté régate, le fait du jour est à mettre au compte de Generali. Il fait actuellement la «cuillère» à Gitana Eighty (Peyron/Le Vaillant), pointant maintenant 8 milles devant lui. Generali croise actuellement sous le vent de l’île Fernando de Noronha, pour une route au vent de l’île pour le 60 pieds bleu du Baron Benjamin de Rothschild. Plus loin dans le classement, il conviendra de suivre  la régate à trois que se livrent depuis Le Havre Akena Verandas (Boissières/Chomette), Cervin EnR (Bestaven/Guerin) et Aviva de l’Anglaise Dee Caffari et de son équipier Nigel King. Ces trois bateaux sont sortis du Pot au Noir, naviguent encore dans l’hémisphère nord et se tiennent en moins de 60 milles.
 
Multi 50 Pieds : Crêpes Whaou ! cette nuit à Salvador
 
Quand il franchira la ligne en vainqueur la nuit prochaine, Franck-Yves Escoffier réalisera un superbe doublé à bord de son Crêpes Whaou ! Une deuxième victoire sur la Transat Jacques Vabre, après celle de la Route du Rhum – La Banque Postale l’an passé. Pour l’heure, le trimaran rouge et jaune file sur la route directe vers Bahia. A 16 heures, il était à 231 milles de l’arrivée. Derrière, Laiterie de Saint-Malo a enfin retrouvé une allure plus confortable et, le vent continuant d’adonner, le trimaran de Victorien Erussard, devrait prendre encore de la vitesse, l’objectif de Vic et de Fred est d’être à temps à Bahia pour la remise des prix, c’est à dire demain soir. A 400 milles du but, ils allongent la foulée et c’est à près de 13 nœuds qu’ils se rapprochent de Salvador. Pour le reste de la flotte, l’avenir est moins rose : Croisières A. Caseneuve est en lutte avec le Pot au Noir, tout comme NIM Intérim Management qui tente de passer plus à l’Est que la famille Caseneuve. Négocéane ouvre toujours la route des Class40, par conséquent, il aura dans une poignée d’heures, lui aussi, droit au Pot.
 
Class40 : Dans le pot au noir sur un air d’accordéon
 
Les Class40 arrivent à leur tour dans le Pot au Noir. En tête de la flotte, "Telecom Italia" a été nettement ralenti aux alentours de six noeuds alors que ses poursuivants continuent de faire route à près de dix noeuds. Comme attendu au niveau de cette zone de convergence équatoriale, l’effet accordéon va jouer et sans doute mettre les nerfs des concurrents à rude épreuve. Point positif, le front intertropical ne semble pas aussi actif que prévu et les premiers pourraient en sortir dès mercredi.

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Jean-Pierre Dick conforte son leadership

Jean-Pierre Dick qualifié
DR

Les sillons ne sont pas très profonds en ce septième jour de course ! Et avec des moyennes qui oscillent entre 2 et 9 nouds, les Canaries ne sont pas encore en vue : il faudra probablement attendre encore jusqu’à lundi pour voir le premier monocoque dans l’archipel. Il faut dire que la brise n’a pas été très coopérative toute la nuit et encore moins ce samedi matin, et seuls les plus à l’Ouest commencent à toucher les dividendes de leur option : Jean-Pierre Dick et Damian Foxall (Paprec-Virbac) furent les premiers à s’extirper du « mou » et pouvaient tranquillement creuser l’écart sur Vincent Riou et Sébastien Josse (PRB) qui, voyant le danger de ce chemin de traverse, prenaient une « bretelle » par l’Ouest pour se recaler dans leur tableau arrière. Et sous les Canaries, « l’autoroute des alizés » est toujours en travaux : le flux de Nord-Est le long de la Mauritanie ne devrait en effet se remettre en place qu’à partir de mardi prochain. D’ici là, les tandems vont avoir à composer avec des conditions de navigation totalement inhabituelles à cette époque de l’année.

L’envers du décor
En bref, une dépression s’est installée durablement au Sud des Açores (depuis plus de deux semaines !) et alors qu’elle semblait se combler sur place, voilà qu’elle se reforme au large des Canaries pour cette fois, balayer Madère, puis la péninsule ibérique. Mais le mouvement ne va s’enclencher que lundi. Auparavant, c’est un marais barométrique dans lequel vont se débattre les duos avec un peu plus de pression à l’Ouest en raison de cette perturbation. Une brise qui ne va pas dépasser les douze noeuds (avec des molles !) ces prochaines heures et qui va tourner lentement du secteur Sud au Sud-Est. pour repasser au Sud, puis au Sud-Ouest ! Bref, le vent va jouer au métronome. et avec les nerfs des navigateurs qui ont beau éplucher les fichiers sans vraiment savoir dans quelle sauce ils vont être baignés !

Mais à la vidéo conférence de ce samedi après-midi, tout le monde prenait son mal en patience, même si les retardataires commençaient à s’inquiéter un peu du fait qu’ils étaient encore encalaminés alors que les deux leaders s’échappaient inexorablement (mais encore lentement) par l’extérieur. Et dans les calmes, difficile de changer de route quand le compteur n’indique que quelques maigres nouds de vitesse. Mais il y aura des coups à jouer pour les poursuivants car le passage entre les îles canariennes ne s’annonce pas des plus simples, non seulement à cause de ces brises toujours erratiques, mai s aussi en raison des importants reliefs de l’archipel. Cette barrière volcanique a le don de bousculer la brise et d’alterner rafales brusques et calmes prolongés. surtout de nuit ! En tous cas, ce début de tour du monde débute sur un tempo original : les champs de vents des Canaries ont des allures de terrain vague.

Classement de 16h00 GMT
1-Paprec-Virbac 2 à 23 697 milles de l’arrivée
2-PRB à 22 milles du leader
3-Estrella Damm à 76 milles
4-Temenos 2 à 77 milles
5-Veolia Environnement à 87 milles
6-Mutua Madrilena à 88 milles
7-Delta Dore à 89 milles
8-Hugo Boss à 91 milles
9-Educacion sin Fronteras à 212 milles

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