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Voiles de St-Tropez. Une semaine de régates rythmées et animées !

Le Village des Voiles qui sera inauguré officiellement dimanche à 17 heures a ouvert ses portes au public dès ce matin à 9 heures. Alors qu’une partie des voiliers de Tradition ralliera dimanche Saint-Tropez à l’occasion de la 36ème Coupe d’Automne du Yacht Club de France, les grandes manœuvres continuent pour placer au cordeau les yachts dans l’écrin du port, sous un soleil radieux qui devrait accompagner les 245 voiliers invités toute la semaine. Aux côtés des permanents de la Société Nautique de Saint-Tropez, plus de 200 bénévoles s’affairent pour régler chaque détail et faire des Voiles, l’événement exceptionnel et convivial pour le public tropézien et les quelques 3000 équipiers qui vont fouler quais et pontons pendant près de 10 jours.

Entre terre et mer, le village des Voiles
Innovant en 2023 avec un village complètement redessiné, Les Voiles de Saint Tropez ont repris leurs quartiers sur le môle Jean Réveille où le public bénéficie d’une vision remarquable à la fois sur le port et sur le golfe de Saint-Tropez, d’où seront donnés tous les départs des régates des catégories Modernes et Traditions. « C’est un lieu exceptionnel où la fluidité de la circulation et la multiplication des espaces public et privatifs concourt à créer un événement à la fois chaleureux et haut de gamme » explique Pierre Roinson, président de la Société Nautique de Saint-Tropez. « Chaque année, nous essayons de la faire évoluer en cochant les cases de ce qui marche et en créant des améliorations là où c’est nécessaire »

C’est ainsi qu’en 2025, le stand d’accueil et la chaîne d’inscription ont été transformés suite à l’expérience menée lors de la Giraglia Loro piana et l’espace lounge a été remodelé. Le tout avec une préoccupation environnementale affirmée, comme l’explique Sylvain Bretagne, Vice-président Voile de la SNST : « D’une année sur l’autre, nous essayons de réutiliser le matériel. Planchers et structures métalliques sont stockées par notre prestataire et pour tout le cloisonnement, nous privilégions les textiles par rapport aux matériaux moins faciles à recycler » dit celui qui est aussi à titre privé exposant : « Notre société SKX est là depuis quatre ans avec un service de vente de cordages et d’épissures pour les coureurs. On constate autour de nous une professionnalisation des stands avec des thématiques liées plus au monde du nautisme et de la mer. Il faut dire que pour un exposant, le lieu en prise directe sur le port et le golfe est juste magique ! »
C’est ce que pourront constater les officiels, conviés à une déambulation sur le village avant son inauguration demain dimanche à 17 heures.

Une semaine de régates rythmées et animées
Dès ce soir à 18 h30, le village des Voiles se transformera en dance floor au son de la musique live de DJ Rich Taylor. Plusieurs groupes se succèderont sur la scène toute la semaine dont Pashang, Les Phacochères, Kaaz, Bleu Mon Jules Java Bleu et AMX. Des performances à apprécier depuis le Bar des Voiles, poumon de cette exceptionnelle semaine de régates, qui sera encore une fois un lieu d’échanges pour donner toute sa convivialité à l’événement. Un événement rythmé par plusieurs temps forts qui débutent par une grande sardinade organisée par la SNST mardi 30 septembre. Les Voiles ne seraient évidemment pas les Voiles sans le concours de boules organisé par la Boule tropézienne sur la place des Lices mercredi et le défilé des équipages jeudi 1er octobre. A noter enfin un feu d’artifice offert par la ville de Saint-Tropez le vendredi 2 octobre à 20 heures. Que la fête commence !

Programme des Voiles de Saint-Tropez 2025
Samedi 27 septembre : Confirmation des inscriptions
Dimanche 28 septembre : Confirmation des inscriptions. Arrivée de la coupe d’Automne du Yacht Club de France (Cannes Saint-Tropez)
Lundi 29 septembre : Régates pour les Maxis et les voiliers Modernes
Mardi 30 septembre Régates Maxis, Modernes et Classiques, dont le Trophée Rolex
Mercredi 1 octobre : Régates pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques, dont le Trophée Rolex
Day Off pour les Maxis
Jeudi 2 octobre : Club 55 Cup, Match Race Wally Rocket 51, Régate du Trophée Gstaad YC des Centenaires (départs décalés), Journée des Défis et pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques, Régates pour les Maxis
Vendredi 3 octobre : Régates Maxis, Modernes et Classiques, dont le Trophée Rolex
Samedi 4 octobre : Régates Maxis, Modernes et Classiques, dont le Trophée Rolex, Remise des Prix pour les Maxis
Dimanche 5 octobre : Remise des Prix pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques, dont le Trophée Rolex

L’ensemble du programme des Voiles de Saint-Tropez est en ligne sur
https://www.lesvoilesdesaint-tropez.fr/fr/decouverte/le-programme-des-voiles-de-saint-tropez

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24h Ultim. Une 4e édition spectaculaire

© Alexis Courcoux/24H Ultim

La quatrième édition des 24H Ultim s’est déroulée ce week-end offrant aux 14 multicoques engagés un beau parcours dans des conditions météos parfaites pour se préparer à la Transat Café L’Or. Plus de 40 nœuds, des manœuvres à répétition entre phases de calmes imprévues et des choix tactiques cruciaux. Au final, la victoire revient à SVR-Lazartigue en Ultim® et à Edenred en Ocean Fifty.

Ce dimanche matin 28 septembre, Tom Laperche et Franck Cammas (SVR-Lazartigue) franchissaient la ligne en vainqueurs devant Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse (Banque Populaire XI).
« On a eu des super sensations au départ, c’est rare de faire des bords aussi longs à plus de 45 nœuds de vitesse, » confiait Tom Laperche à l’arrivée. « On a eu un arrêt complet en milieu de nuit, le temps de se faire des nœuds au cerveau. L’enchaînement des petits tronçons en ULTIM®, c’est physique et hyper dense. On est contents de la bataille avec Banque Populaire XI : de bon augure pour la Transat Café L’OR. »

« C’est une belle satisfaction. Nous avons pu exploiter le plein potentiel du Trimaran SVR-Lazartigue. On a été à bloc, l’enchaînement des petites sections de parcours en Ultim c’est hyper dense et c’est génial de le faire avec des super concurrents. On a eu de bonnes sensations, avec de longs bords à 45/50 noeuds de vitesse (près de 100km/h). Nous avons été plutôt efficaces, tant aux manœuvres qu’en stratégie mais notre fonctionnement à deux est dans une courbe d’apprentissage, on devrait encore progresser. Nous sommes ravis du résultat et de la bataille qu’on a pu mener. C’est de bon augure pour la Transat Café l’OR dans un mois. »  souligne Tom Laperche, le skipper du Trimaran SVR-Lazartigue

Pour Franck Cammas, il reste encore du travail pour le duo et une marge de progression « C’était une belle bagarre avec Banque Populaire jusqu’à ce matin dans le tout petit temps. On a eu beaucoup de manoeuvres dans des conditions bien différentes. C’était un bon exercice car on n’a pas beaucoup navigué ensemble. On a fait la Rolex Fastnet Race, quelques entrainements à deux, cette course nous a donc permis de bien travailler, et il nous reste encore du travail… Il n’y aura pas de routage sur la Transat café l’OR, c’est aussi une partie intéressante, qu’on doit assumer Tom et moi, cette course des 24h était très tactique, on a aussi bien joué là-dessus. » 

Armel Le Cléac’h résumait ce duel intense : « C’était compliqué parce qu’on ne savait pas de quelle manière passer le front. Nous avons choisi de rester dans le vent, à l’est du plan d’eau, et nous nous sommes échappés avec SVR-Lazartigue. Quand le vent a molli, ça s’est joué à rien. SVR a touché le vent avant nous et est parti devant. Ces 24H furent un excellent exercice : on s’est mis dans le rouge, on s’est dépensés physiquement, mais le bateau n’a eu aucun problème. »
Derrière, le couperet tombait : Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville – Benjamin Schwartz) et Actual Ultim 4 (Anthony Marchand – Julien Villion) ne franchissaient pas la ligne dans le temps autorisé. En effet, et conformément au temps limite dans les instructions de course (7 heures après l’arrivée du premier), la ligne a fermé à 15h32mn chez les ULTIM®. Les deux tandems ont néanmoins poursuivi leur régate jusqu’à Groix, prouvant que l’ADN de compétiteur reste intact.

Ocean Fifty : Edenred s’offre sa première
En Ocean Fifty, dont les 24H Ultim faisaient office de 4e Act sur leur championnat annuel, Manu Le Roch et Basile Bourgnon (Edenred) ont frappé fort pour leur première compétition sur leur bateau neuf. Victoire éclatante devant Koesio (Audrey Ogereau – Erwan Le Roux) et Lazare (Erwan Le Draoulec – Loïs Berrehar).
« On ne s’attendait pas forcément à la victoire, mais on a trouvé les clés rapidement » savourait Basile Bourgnon. « Cette nuit, il a fallu se faire mal, j’ai changé six fois de voiles en une demi-heure ! Le premier bord jusqu’à Ouessant était fou : le bateau va vite, en toute sécurité, jamais on ne s’est fait peur. »

Basile Bourgnon : « Nous avons joué nos cartes pendant cette course et rapidement trouvé les clés de ce nouveau bateau. Cette nuit a été compliquée, cela m’a rappelé le Figaro avec beaucoup de changements de voiles. Sur un quart de 30 minutes, j’ai changé six fois de voile ! Il fallait se faire mal pour grapiller quelques mètres et faire l’écart avec les autres concurrents. Heureusement que la course n’était pas beaucoup plus longue car ils sont bien revenus sur nous. Notre vitesse au près dans du petit temps va être un de nos futurs axes de travail en vue de la Transat Café L’Or. C’est notre première course et notre première victoire avec Manu, cela s’est super bien passé comme d’habitude. Nous avons bien travaillé, bien manœuvré, nous nous sommes fait confiance, et nous sommes récompensés ! »

Emmanuel Le Roch : «Le premier bord jusqu’à Ouessant était dingue : du reaching sur une coque, c’est tout ce qu’on aime ! Le bateau a une vitesse incroyable et il est très sécurisant même dans de la mer formée.  Nous n’avions jamais eu de confrontation avec d’autres Ocean Fifty avant ce début de semaine. Nous sommes partis d’une feuille blanche et c’est de bon augure pour la suite. L’histoire commence maintenant… Nous sommes très fiers de notre équipe et nous sommes très heureux d’offrir une première victoire à notre partenaire Edenred. »

Audrey Ogereau, deuxième sur Koesio, soulignait la densité de la flotte : « C’est génial d’avoir une flotte aussi dense avec plein de rebondissements. On savait que ça allait revenir par derrière. C’était engagé à plus de 30 nœuds le long de la Bretagne. On a vu ce qu’on voulait voir en vue de la Transat Café L’OR. Le niveau est incroyable avec les nouveaux arrivants. »
Même constat du côté de Lazare, troisième : « C’était intense, on a l’impression d’avoir fait trois jours de régate en 24 heures tant les conditions ont varié, » racontait Erwan Le Draoulec. « On découvre encore notre trimaran, il faut naviguer encore et encore. Le projet existe grâce à Tanguy (Le Turquais), blessé aux côtes. J’ai proposé à Loïs de me rejoindre à la dernière minute, et ça a marché ! »

Des conditions contrastées, un plateau relevé
Du plein régime à 45 nœuds jusqu’aux calmes piégeux du front, les marins auront tout eu : de 0 à 20 nœuds de vent, des phases de survitesse et des arrêts complets. Le bateau 100 % féminin Upwind by MerConcept (Anne-Claire Le Berre et Elodie-Jane Mettraux) a malheureusement dû abandonner sur avarie de safran samedi soir.
À Lorient La Base, marins et passionnés ont savouré un week-end de sport océanique de très haut niveau. À quelques semaines de la Transat Café L’OR, cette quatrième édition des 24H Ultim® a tenu son rôle d’échauffement grandeur nature et d’évènement désormais bien installé dans le calendrier des multicoques océaniques.

Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, créateurs et organisateurs des 24H Ultim
« Nous avions cette idée en tête depuis plus de 18 mois ; faire la part belle à tous les multicoques océaniques tant ces machines sont époustouflantes. Qu’elles soient en équilibre entre l’eau et l’air pour les Ocean Fifty ou en mode vol pour les ULTIM®, le spectacle est toujours au rendez-vous. À bien écouter chacune des équipes, l’expérience semble assez concluante depuis la soirée officielle jeudi soir jusqu’à la remise des prix dimanche, en passant par le départ des 24h aux images ébouriffantes de ces multicoques océaniques. À nous désormais de parfaire encore le dispositif pour toujours faire grandir ces 24h et leur partage au public ».

LES ULTIM®

Actual Ultim 4 – Anthony Marchand et Julien Villion
Maxi Banque Populaire XI – Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse
Sodebo Ultim 3 – Thomas Coville et Benjamin Schwartz
Trimaran SVR – Lazartigue – Tom Laperche et Franck Cammas

LES OCEAN FIFTY
(Course inscrite au championnat Ocean Fifty Series – Coef.1)

Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin
Lazare – Erwan Le Draoulec et Loïs Berrehar
Inter Invest – Matthieu Perraut et Jean-Baptiste Gellée
Koesio – Erwan Le Roux et Audrey Ogereau
Edenred – Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon
Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre et Elodie-Jane Mettraux
Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry et Antoine Joubert
Mon bonnet rose – Laurent Bourgues et Jorg Riechers
Viabilis Océans – Baptiste Hulin et Thomas Rouxel
Wewise – Pierre Quiroga et Gaston Morvan

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Mini-Transat. Toute la flotte en sécurité

Photo : Sara Hildebrandt

Il aura fallu moins de 48 heures à l’ensemble de la flotte de La Boulangère Mini Transat pour se mettre à l’abri. Ce samedi matin, alors que la tempête Gabrielle approche des côtes portugaises, les 90 solitaires sont soit dans un port, soit suffisamment éloignés pour ne pas subir ce redoutable phénomène météo. Benoît Marie est arrivé également à La Palma.

Pour les marins, leurs proches ainsi que l’organisation de la course, le soulagement est immense. La Direction de Course est en effet restée mobilisée pendant ces deux jours afin que chacun trouve une place dans un abri portugais ou espagnol. Du sud au nord, les ministes se répartissent entre Lagos (2), Cascais (31), Peniche (31), Leixoes / Porto (11), Muros (1), Muxia (1), Baiona, La Corogne (1), et même Les Sables d’Olonne pour Thomas Biasse, qui avait démâté peu après le départ. Seuls trois concurrents sont encore en mer, mais hors de danger. Benoît Marie et Alexandre Demange ont choisi de ne pas faire escale puisqu’ils étaient suffisamment loin pour échapper à la tempête. Ils sont attendus à La Palma demain en fin de journée. Hajime Kokumaï se trouve, quant à lui, dans une situation particulière : contraint d’abandonner son bateau après une voie d’eau, le skipper japonais a été récupéré par un cargo (Joe) qui devrait le débarquer à Dakar, voire à Abidjan, d’ici une semaine environ. Son équipe technique tentera ensuite de récupérer son bateau après le passage de Gabrielle.

Les deux derniers jours ont été intenses pour les marins, leurs proches mais aussi pour l’organisation, qui tient à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour accueillir la flotte. « Nous remercions tous les Portugais et Espagnols qui nous ont aidés. Cela va d’un ministre que nous avons sollicité aux personnels portuaires qui ont trouvé de la place alors que d’autres bateaux avaient besoin de s’abriter. Les clubs de voile ont également sorti leurs zodiacs pour remorquer les Minis qui n’ont pas de moteur. C’est une belle histoire de solidarité », salue la Direction de Course.
À terre, les marins se préparent désormais à affronter la tempête et sécurisent leurs voiliers. Ils pourront récupérer leurs portables dans les prochaines heures grâce à l’organisation qui est en train de les acheminer au Portugal.
Ils devraient pouvoir reprendre la mer, en convoyage, dès le début de la semaine prochaine.

A bord du cargo Joe
• Kokumai, Hajime
En convoyage
• Demange, Alexandre
• Marie, Benoît
Baiona
• Ferey, Marin
• Hamparian, Thomas
• Hulet, Louis
• Le Huec, Awen
• Le Rolland, Pierre
• Quillasi, Thomas
• Talts, Anna-Liisa
Cascais
• Antoine, Calliste
• Bagci, Deniz
• Bouscasse, Louis
• Bourgnon, Mathis
• Brochard, Martin
• Canivet, Antoine
• Cousin, Paul
• David, Victor
• De Pfyffer, Alicia
• Evenou, Pierrick
• Gamenara, Nicolo
• Huuk, Thiemo
• Jouans, Thomas
• Kawka, Arnaud
• Lafleur, Paul
• Le Cam, Thaïs
• Le Calvic, Mateo
• Le Roy, Victor
• Lenz, Jan-Hendriik
• Marc, Cédric
• Mocudet, Quentin
• O’Connor, Mark
• Ollivier, William
• Ouvrard-Lanet, Antoine
• Pozzoli, Robinson
• Ribera Veramendi, Ramon
• Ribon, Blaise
• Rondon, Miguel
• Schopfer, Joshua
• Takahara, Naho
• Villain-Amirat, Timothée
La Corogne
• Delannoy, Sophie
Lagos
• Guerin, Amaury
• Oberle, Felix
Leixoes
• Chu, Yi
• Costigan, Grainne
• Dauvillier, Thibault
• De Malleray, Antoine
• De Rochefort, Jérémy
• Lavauzelle, Matéo
• Letissier, Julien
• Osmont D’Amilly, Augustin
• Paviot, Arthur
• Taillandier, Martin
• Welzig, Roland
Les Sables d’Olonne
• Biasse, Thomas
Muros
• Bouan, Gabriel
Muxia
• Matha, Julien
Peniche
• Alt, Benoit
• Barnaud, Elouan
• Bataillle, Juliette
• Bernard, Clothilde-Marie
• Boulbin, Pierre
• Cabié, Arthur
• Catalano, Noémie
• Chaussade, Marie
• Chapot, Antonin
• Coulot, Cyril
• Faivre, Matthieu
• Gautier, Basile
• Guyader, Loïc
• Hasson, Ambre
• Krasevac, Uros
• Lafon, Léo
• Le Clech, Emma
• Le Poittevin, Olivier
• Lebeau, Erwan
• Malard, Foucauld
• Marchandise, Adrien
• Minvielle, Jean-Baptiste
• Morinaux, Pierre-Adrien
• Nakayama, Hiroki
• Peugeot, Arthur
• Pignet, Yann
• Le Renard, Aymeric
• Sename, Victor
• Trenchs, Joan
• Zorzi, Cecilia

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Figaro. Une dernière belle étape, Arnaud Biston 3e au général, Tom Goron 2e de l’étape

© Vincent Olivaud

Derrière Alexis Loison vainqueur de la 3e étape, la bataille pour la deuxième et troisième place du classement général a été âprement disputée entre Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) et Arno Biston (Article.1). Après une très belle navigation depuis Vigo, oscillant entre la deuxième et la cinquième place, Charlotte, grâce à son avance de 24 minutes et 5 secondes sur Arno Biston, conserve d’une très belle manière sa deuxième place au classement général. Le skipper d’Article.1 complète donc ce magnifique podium.

Cette étape comme cette Solitaire aura aussi été marquée par la très belle prestation de Tom Goron (Groupe Dubreuil) qui, comme il le disait lors des vacations radio, avait du mal à finir correctement ses étapes. Il sera allé au bout de cette dernière et termine sur une magnifique deuxième place avec un écart de 12 minutes et 17 secondes, juste derrière Alexis Loison. Une très belle performance pour le benjamin de la course qui participe cette année à sa deuxième Solitaire du Figaro Paprec. 15 minutes après Tom Goron, Jules Ducelier sur Région Normandie, complète ce dernier podium. Il réalise également une très belle course. Selon les premiers mots d’Alexis Loison, “Il faudra bien surveiller Tom et Jules car ils ont un sacré potentiel. C’est un régal de naviguer contre eux et un bonheur de m’entraîner avec eux”.

“Je suis trop content de finir sur une belle note ! C’est vrai que les deux premières étapes, je l’avais un peu à travers la gorge et forcément j’ai réussi à concrétiser, c’est cool. Et puis une belle deuxième place derrière Alexis, sans rancune ! Trop content pour lui ! C’était une très belle étape : on n’a fait que du près, mais on a réussi à jouer dans plein de conditions différentes, des courants, des effets de pointe et, en même temps, une traversée du golfe de Gascogne. Donc une étape hyper complète, hyper intéressante. C’est vrai que faire la course devant, c’est quand même beaucoup plus simple, et je pense que j’étais dans les 4/5 premiers tout du long, à part au début. Donc mentalement, ça a été. Au raz Blanchard, on s’est bien fait secouer, et c’est vrai que j’avais encore deux petits copains derrière, donc il ne fallait rien lâcher. On savait qu’il y avait la renverse qui arrivait, on savait que c’était là où toute la course pouvait se jouer, dans un sens ou dans l’autre”, commentait Tom Goron à son arrivée.

Arno Biston (Article.1), troisième de La Solitaire du Figaro Paprec 2025 !
Arno Biston (Article.1) s’empare de la troisième place lors de cette 56ᵉ édition de La Solitaire du Figaro Paprec, offrant une performance qui confirme tout son potentiel sur le circuit. Après 12 jours, 9 heures, 35 minutes et 11 secondes de navigation intense, le jeune navigateur a su faire preuve d’une grande maîtrise et d’une incroyable régularité, tirant le meilleur parti de chaque étape et des conditions parfois capricieuses de l’Atlantique. Pour sa 2ᵉ participation à cette course exigeante, Arno démontre qu’il est déjà capable de rivaliser avec les meilleurs marins du plateau.

Hugo Cardon s’impose chez les bizuths

Du côté de nouveaux venus, Hugo Cardon (Sarth’Atlantique), grâce à sa magnifique victoire d’étape à Vigo en Espagne, se classe en tête du classement BENETEAU des bizuths avec un temps de course de 12 jours, 10 heures 54 minutes et 18 secondes. Hugo Cardon pour sa première participation termine sa Solitaire à la sixième place au classement général de cette édition 2025.

Une très belle édition s’achève avec un magnifique podium et au fil de la journée les arrivées des concurrents vont s’enchaîner. Dès l’ouverture des portes du bassin du port de Saint-Vaast-la-Hougue les Figaro pourront enfin retrouver les pontons.

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Figaro. Charlotte Yven, 2e, première femme sur un podium de la Solitaire du Figaro

@ Vincent Olivaud

Charlotte Yven, skipper Macif 2023 réalise un exploit en terminant deuxième de la Solitaire du Figaro, la meilleure performance féminine de la course. Elle signe une performance exceptionnelle. Après 12 jours, 9 heures, 19 minutes et 57 secondes de navigation intense, elle démontre une fois de plus toute son habileté, sa persévérance et son sang-froid en mer.

Pour sa 5ᵉ participation à cette course mythique, Charlotte Yven réussit l’une de ses plus belles performances, confirmant son statut de navigatrice de haut niveau et s’offrant la satisfaction d’un podium mérité face à une compétition particulièrement relevée.“Je ne réalise pas trop… Déjà, réussir à faire un podium sur une Solitaire du Figaro Paprec, c’est assez ouf, donc je vais essayer de réaliser ça et d’en profiter. C’était vraiment une super course et j’avais dit, en partant, que je voulais faire aussi bien que l’année dernière. Je crois que c’est réussi !

Je me sentais bien sur mon bateau, il était bien préparé. C’est un peu l’aboutissement de cinq ans de Figaro et de trois années de gros travail avec Macif, qui m’a donné tous les moyens d’être à fond là-dedans et d’aller chercher le moindre détail pour faire la meilleure performance possible.”

3e à Roscoff, 3e à Vigo puis 5e sur l’ultime étape, Charlotte Yven a brillé par sa régularité et sa solidité. « C’était chouette de réussir à naviguer aux avant-postes sur les trois étapes, je suis contente d’avoir tenu le rythme. Je me sentais bien sur mon bateau, qui était super bien préparé. On ne peut jamais dire quelle Solitaire est la plus dure, à chaque fois c’est tellement intense ! » raconte-t-elle. Trajectoires soignées, audace tactique et constance dans les bons coups : la Morlaisienne confirme sa progression fulgurante depuis sa première participation en 2021. Déjà victorieuse de deux transats Paprec en Figaro (avec Loïs Berrehar en 2023 et Hugo Dhallenne en 2025), 5e de la Solitaire en 2024, elle s’impose désormais comme l’une des grandes figures de sa génération.

Une aventure Macif qui s’achève en apothéose
Sous les couleurs de Macif depuis 2023, cette dernière saison se termine par un bouquet final : une 2e place au général. « C’est l’aboutissement d’un gros travail avec la Macif qui m’a donné les moyens pour aller chercher les moindres détails. Clôturer ce cycle sur une 2e place, c’est génial ! » sourit la navigatrice. Et de poursuivre : « Je suis reconnaissante de la confiance que la Macif m’a accordée il y a trois ans. Ça m’a apporté de la confiance dès le départ, ils m’ont donné les clés de mon projet. J’ai eu la chance de pouvoir travailler sereinement, d’être 200 % dedans. Ça m’a fait grandir. »
Fierté et inspiration

Pour Charlotte, la fierté est immense : « Je trouve que c’est un truc de dingue de faire un podium sur une Solitaire du Figaro, qu’on soit une femme ou pas ! Je suis trop fière. » Devenue la première femme à monter sur le podium du classement général, elle trace la voie pour les jeunes marins, avec une philosophie claire : ténacité, volonté, mais surtout plaisir d’être en mer. « Que ma successeure profite à fond, qu’elle ne se pose pas de questions et qu’elle se fasse plaisir ! »
Avec cette performance historique, Charlotte Yven entre définitivement dans la légende de la Solitaire.

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Figaro. Alexis Loison (Groupe REEL) triomphe sur La Solitaire du Figaro Paprec 2025 !

© Vincent Olivaud

Après 612 milles d’une étape particulièrement intense entre Vigo et Saint-Vaast-La-Hougue, Alexis Loison (Groupe REEL) remporte la dernière manche de La Solitaire du Figaro Paprec 2025. Avec un temps total de 4 jours, 10 heures, 35 minutes et 10 secondes, il s’offre, pour sa 19ᵉ participation, la plus belle des récompenses : la victoire générale ! Au total, le skipper français a parcouru 701,39 milles nautiques à la vitesse moyenne de 6,58 nœuds.

Réactions d’Alexis Loison : « Cette Solitaire a été particulièrement difficile, mais je suis tellement heureux ! C’était ma 19ᵉ participation et, sans savoir pourquoi, elle m’a semblé plus exigeante que les autres. Chaque année, une petite voix me disait : “Insiste, tu finiras par y arriver.” Mais ce n’est jamais évident de tout remettre en jeu. Alors décrocher enfin cette victoire, et avec un parcours de 1er, 2ᵉ et 1er sur les étapes, c’est tout simplement fabuleux. J’ai du mal à réaliser !

En arrivant seul sur mon petit bateau, je ne voyais plus les autres concurrents, plus de contacts radio… Puis à mon arrivée, on m’a dit de débarquer, je n’ai pas tout de suite compris ce qui se passait ! Depuis le début de l’année, je sentais que c’était mon année. J’ai travaillé chaque détail pour ne rien laisser au hasard. Et le résultat est là : une saison incroyable, presque irréelle ! Les petits détails font toute la différence en course au large : affiner les réglages, pousser chaque curseur au maximum, aller au bout des choses, tout en continuant à prendre du plaisir. J’ai navigué cette année sans pression inutile, en abordant chaque course l’une après l’autre, en suivant ma bonne étoile.

Terminer ici, dans le Cotentin, c’est un immense bonheur. Je ne pouvais pas rêver mieux ! Il y aura une 20ᵉ Solitaire, c’est certain. Mais celle-ci, je vais la savourer sans pression. Je prendrai le temps avant de me relancer, et la prochaine sera avant tout pour le plaisir. Ce soir, je ne suis pas près de dormir ! Je veux rester sur le ponton pour accueillir les autres concurrents avec qui j’ai bataillé pendant toute cette étape. Le repos attendra ! »

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Drheam Cup. Le GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE fêtera ses dix ans au départ de Lorient

Départ de la Drheam Cup 2024 - Cherbourg le 15/07/2024 ⓒ A.Courcoux /DHREAM-CUP 2024

Lancée en 2016, la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE fêtera ses dix ans à l’occasion de sa sixième édition qui aura lieu du 9 au 18 juillet 2026. De nouveau qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, la course continuera à évoluer, avec une nouvelle destination d’arrivée, Lorient, et un nouveau Directeur de Course, Francis Le Goff.

A chaque édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE ses nouveautés ! Pour les dix ans de l’épreuve qu’il a créée en 2016 et réussi à imposer en peu de temps comme un rendez-vous incontournable de la course au large, tous les deux ans au mois de juillet, Jacques Civilise a souhaité conserver l’ADN qui en a fait un succès sportif et populaire, autour du triptyque compétition-partage-fête, tout en continuant à la faire grandir.

La grande nouveauté de la sixième édition, qui aura lieu du 9 au 18 juillet 2026, concerne la destination d’arrivée : Lorient succédera à La Trinité-sur-Mer, fidèle compagnon de route depuis les débuts – la commune du Morbihan avait accueilli le départ de la première édition, l’arrivée des quatre suivantes. « Ce transfert est réalisé en parfaite harmonie avec La Trinité-sur-Mer que nous remercions pour sa compréhension et son soutien depuis 2016 », commente Jacques Civilise, avant d’expliquer ce changement : « Pour cette édition 2026, nous nous attendons à une proportion de bateaux de grande dimension beaucoup plus importante que d’habitude. D’abord, parce que, comme tous les quatre ans, elle bénéficiera du statut de course qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Ensuite, parce que la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE gagne à chaque édition en notoriété et donc en attractivité, notamment à l’international, ce qui s’est confirmé en 2024 avec plus d’un tiers des participants (dix nationalités) venus de l’étranger. »

Autre raison qui a conduit à ce changement : « Pour fêter le dixième anniversaire de la course, nous souhaitions garder tous les bateaux dans le port d’arrivée jusqu’à la remise des prix, le 18 juillet, ce qui n’était pas possible en plein été à La Trinité-sur-Mer. Nous avions ce luxe incroyable à Cherbourg-en-Cotentin pour le départ, Lorient nous l’offre avec enthousiasme pour l’arrivée », se félicite le fondateur et organisateur de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui fêtera pour l’occasion ses 80 ans.

Et ce dernier d’ajouter : « Cherbourg-en-Cotentin et Lorient partagent de nombreux points communs, entre un nombre d’habitants très proche (autour de 200 000 habitants pour les deux agglomérations, partenaires de la course), deux villes qui ont souffert pendant la Deuxième Guerre Mondiale avant de se reconstruire, notamment grâce à leur activité maritime très forte, et une appétence pour la course au large qui n’est plus à prouver. »

Cette satisfaction est partagée des deux côtés. La convention signée par Cherbourg-en-Cotentin avec l’organisateur, suite à la délibération du conseil municipal du 30 avril, indique ainsi : « Accueillir la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE va bien au-delà d’un simple événement sportif. C’est une occasion unique pour la ville de valoriser son patrimoine maritime, de renforcer son rôle en tant que pôle d’attractions pour les passionnés de la voile et d’offrir une vitrine nationale et internationale à son territoire. ».

La lettre d’engagement de Lorient Agglomération en date du 27 août est aussi enthousiaste : « Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui compte désormais au rang des grandes courses au large, françaises et internationales. Elle trouve naturellement sa place dans le calendrier de nos événements de la voile sportive. La flotte bénéficiera de nos infrastructures portuaires, notamment au cœur de Lorient-La Base qui est aujourd’hui l’un des tous premiers pôles de la course au large. »

Le village officiel de la course, à Cherbourg-en-Cotentin, sera ouvert du 9 au 12 juillet, le DRHEAM-TROPHY, prologue et cadre de l’opération Rêves de Large, qui donne l’occasion à des jeunes du Territoire d’y participer à bord de bateaux de course, aura lieu le 11 juillet, tandis que le départ de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE sera donné le 12 juillet. Le tout sous la supervision d’un nouveau directeur de course, Francis Le Goff, qui œuvre (ou a œuvré) pour les plus grandes épreuves (Route du Rhum-Destination Guadeloupe, Transat Café L’Or, Solitaire du Figaro Paprec…). « Hervé Gautier, qui nous a accompagnés pendant trois éditions, ayant décidé de se retirer, nous avons le privilège d’accueillir un nouveau directeur de course de tout premier plan en la personne de Francis Le Goff, assisté de François Séruzier », se félicite Jacques Civilise.

Le duo s’est vite mis au travail pour rédiger l’avis de course, ce dernier vient d’être publié, disponible sur le site internet de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui fait peau neuve pour l’occasion, arborant une nouvelle livrée volontairement sobre et pédagogique et, cette fois, fonctionne bien sur les mobiles ! Pas de changements en ce qui concerne les trois parcours : le DC 1500 pour la classe Ultim, le DC 1000 pour les Imoca, Ocean Fifty, Class40, Multi 2000, Vintage Mono, Vintage Multi et Open grands monocoques, le DC 600 pour les Sun Fast 30 One Design, Figaro Beneteau 3, Mini 6.50, IRC équipage et double et Yachts Classiques. La course étant qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, elle se disputera en solitaire pour les classes concernées sur le parcours DC1000.
Les premières arrivées sont prévues en rade de Lorient autour du 14 juillet, jour de la Fête nationale, ce qui promet une belle ambiance sur les pontons !

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24H Ultim. 4 ULTIM et 10 Ocean Fifty à Lorient-La Base

Photo : A. Courcoux

C’est une première pour les deux classes de trimarans en vogue : 4 ULTIM® et 10 Ocean Fifty sont amarrés au cœur de Lorient-La Base pour une confrontation de haute voltige durant trois jours. SVR-Lazartigue, venu de Concarneau, a frappé ses amarres ce midi aux côtés d’Actual Ultim 4, Banque Populaire XI et Sodebo Ultim 3. Chez les multicoques de 50 pieds, Inter Invest manque à l’appel mais devrait arriver, depuis Pornichet, dans la soirée : un pépin technique de dernière minute à gérer. Pour tous, les 24H Ultim demeurent l’immanquable rendez-vous, la dernière confrontation avant la Transat en double Café L’Or.
Dernière minute : Tanguy Le Turquais souffre de deux côtes cassées. Il sera remplacé par Loïs Berrehar à bord de l’Ocean Fifty Lazare.

Ce jeudi midi, la 4e édition des 24H Ultim a bel et bien été lancée. L’espace de course et les pontons fourmillent d’activité : derniers peaufinages des bateaux, retrouvailles entre marins, accueil des équipes techniques et des sponsors, rencontres avec Mon Bonnet Rose et ARSEP – deux associations-phares portées par deux Ocean Fifty (Laurent Bourgues et Thibaut Vauchel-Camus) installées autour de l’espace de la course – sans oublier l’indispensable briefing d’accueil pour les coureurs, riche en infos sur les runs de demain.

Demain : du petit temps, du soleil et de belles glissades
Un léger vent de nord, voire très léger, balaiera tranquillement les Coureaux de Groix demain toute la journée. De quoi permettre aux invités embarqués sur chaque bateau de profiter pleinement de la navigation sur ces machines de course. Pas sûr que les records pleuvent, mais les sourires, eux, seront au rendez-vous !

Ils ont dit

Manu Le Roch, Edenred (Ocean Fifty)
« Enfin un évènement multicoque qui revient ! On a connu le Trophée des Multicoques à La Trinité-sur-Mer, mais c’était il y a longtemps… Les 24H Ultim, ce sera notre toute première course avec Edenred. Jusqu’ici, nous nous sommes seulement confrontés à quelques concurrents sur des entraînements, ce qui était déjà très enrichissant. Vraiment, cet évènement tombe à point nommé pour nous : nous avons encore à prendre en main notre Ocean Fifty avec Basile. Et c’est une belle idée de mixer les deux séries. Nous sommes ravis d’être ici à Lorient-La Base, superbe écrin pour les multicoques océaniques. »

Anthony Marchand, Actual Ultim 4 (ULTIM®)
« Les 24H Ultim, c’est bien plus qu’une course d’entraînement : c’est une course à part entière. On est ravis d’être là, de se confronter à la concurrence. Tout le monde est à 100 % pour participer aux runs et à la grande boucle de 24 heures, ça va être très intéressant. Pour nous qui prenons le bateau en main, chaque jour en mer – qui plus est en compétition – est bon à prendre. L’arrivée des Ocean Fifty est une excellente idée : cela favorise les échanges. C’est la grande famille des multicoques qui est réunie à Lorient-La Base ! »

Tom Laperche, SVR-Lazartigue (ULTIM®)
« C’est un bel évènement qui s’annonce ! On a trois évènements dans l’année et celui-ci est important. Pour notre fonctionnement en duo, pour se confronter aux autres, c’est essentiel. Nous avons beaucoup navigué ces dernières semaines en entraînement avec Franck (Cammas), et les 24H Ultim nous permettent de parfaire notre préparation en mode course. J’adore la classe Ocean Fifty, et ce rassemblement est bienvenu. La navigation en ULTIM® et en Ocean Fifty se ressemble finalement, même si les efforts en ULTIM® et l’anticipation sont plus conséquents. »

Baptiste Hulin, Viabilis Océans (Ocean Fifty)
« C’est un rendez-vous très sympa avec de beaux bateaux, de belles équipes et en plus à Lorient, la Mecque de la course au large. En Ocean Fifty, il y a 10 bateaux, la confrontation sera belle et c’est l’Act4 du championnat avec un coefficient 1, donc ça compte pour le classement général final annuel. Chaque confrontation est intense, chaque moment passé sur l’eau demande de l’engagement. Il y aura peu de vent pour les runs, mais pour la grande course potentiellement plus ! »

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Mini-Transat. Branle-bas de combat et tous aux abris

Suite à la décision d’annuler la première étape de La Boulangère Mini Transat, en raison des conditions météo désastreuses menaçant de mettre en péril l’intégrité des bateaux et des solitaires, les trajectoires de la flotte convergent désormais vers la péninsule ibérique. Tous les solitaires ont été informés par les bateaux accompagnateurs, ou par leur trackers. Les marins se déroutent pour se mettre à l’abri vers le port sûr, le plus proche, le temps de laisser passer les vents survoltés et la mer démontée générés par cet ouragan Gabrielle qui déboule de l’Atlantique. Ce virulent système tropical se rapproche désormais des Açores, avant de poursuivre ensuite sa route vers les côtes portugaises, où il est attendu ce week-end.

Une décision rapide
Face à cette situation météo, la direction de course et l’organisation n’ont pas tergiversé. « Dans la matinée, au regard de l’évolution de ce système, nous avons rapidement pris la décision d’annuler cette première étape. L’objectif, c’est que tout le monde soit à l’abri avant samedi midi », confirme Denis Hugues, directeur de course. « La grosse dépression, ex-Gabrielle, qui arrive sur le Portugal, se dirige plutôt vers le sud-est. Avec le météorologue Christian Dumard, on pense qu’elle menaçait d’impacter 80% de la flotte. Face à ce système positionné très sud, les bateaux se seraient retrouvés au près dans 8 mètres de creux. Une situation ingérable, on les envoyait au casse pipe… »
« Tous les skippers ont eu le message. On l’a diffusé sur le tracker des bateaux, et à la vacation de 16H TU. Ils se dirigent désormais tous vers la côte… Suivant leur position, ça va du Sud de Portugal, de Faro, Portimão, Cascais, Peniche, Leixões. L’arrière de la flotte va plus se diriger vers La Corogne en Espagne ; et quelques-uns vers Baiona… » complète le directeur de course.

Branle-bas de combat en mode aventure
De son côté, Benoît Marie, qui progressait en tête de flotte ce matin, a indiqué poursuivre sa route vers Santa Cruz de La Palma. Sa position lui permettra d’échapper aux vents les plus violents, même s’il lui faudra composer avec une mer très formée. Il sera bien sûr accueilli par l’organisation.
L’équipe à terre s’est aussi mise aussi en mode branle-bas-de-combat pour permettre aux solitaires éparpillés de récupérer dans les plus brefs délais leur téléphone une fois qu’ils auront rejoint les ports ibériques. La course est désormais mise entre parenthèses ; la transat bascule en mode aventure. Mais une chose est sûre, l’esprit Mini perdure ; et ces escales improvisées resteront à coup sûr mémorables…

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Mini-Transat. Annulation de la 1ère étape en approche de l’ouragan Gabriele

La Direction de Course de La Boulangère Mini Transat vient d’annoncer l’annulation de la première étape entre Les Sables-d’Olonne et La Palma alors que la flotte se situe au sud du Portugal et encore à 580 nm de l’arrivée pour les premiers.

L’ouragan Gabriele, qui se rapproche des côtes portugaises, s’annonce en effet particulièrement violent. Classé en catégorie 4, il est l’un des ouragans les plus puissants de l’année. Avec des rafales atteignant 60 nœuds et une mer de six à huit mètres, ce phénomène météo est comparable à la tempête Ciaran, qui avait balayé la France il y a deux ans.
Dans ces conditions, la Direction de Course, en accord avec l’organisateur, a pris la décision d’annuler cette première étape. Gabriele devrait toucher la zone dès samedi, ce qui permet aux concurrents encore en mer de se mettre à l’abri dans de bonnes conditions.
Emmanuel Versace, organisateur de La Boulangère Mini Transat, explique cette décision :
« La situation météo est très claire, et la tempête s’annonce dévastatrice. Notre priorité est la sécurité des concurrents ainsi que des bateaux accompagnateurs. En les prévenant dès aujourd’hui, ils ont le temps de se mettre à l’abri dans de bonnes conditions. Nous travaillons avec les ports sur place pour qu’ils puissent les accueillir au mieux. »

L‘ouragan Gabrielle circule au dessus des eaux de l’Atlantique, à l’est des Bermudes.

Il va se rapprocher de l’Europe dans les prochains jours et aura probablement une influence sur la météo en France ce week-end des 27 et 28 septembre 2025.

L’ouragan Gabrielle s’est nettement intensifié en ce début de semaine, atteignant la catégorie 4 ce lundi 22 septembre 2025.

Il est ainsi devenu le deuxième ouragan majeur (catégorie 3 ou plus) de la saison 2025 sur l’Atlantique.

Il circule actuellement à plusieurs centaines de kilomètres à l’est des Bermudes et migre désormais vers l’est en prenant la direction de l’Europe.

Comme on le voit sur la carte ci-dessous, l’archipel des Açores pourrait être impacté dès la nuit de jeudi à vendredi.

Le cône ci-dessous correspond à la probabilité d’enregistrer des vents atteignant au moins la force d’une tempête tropicale.

On constate que l’archipel des Açores est fortement exposé, notamment ses îles nord-ouest où les probabilités d’avoir des vitesses de vent dignes d’une tempête tropicale sont jugées de 60 à 70% selon le dernier bulletin du NHC américain.

La période à risque couvre surtout la nuit de jeudi à vendredi et la matinée du vendredi 26 septembre 2025.

Ce sont les îles du nord-ouest de l’archipel qui sont les plus exposées au passage de l’ouragan Gabrielle. Il s’agit notamment de Corvo et Flores, les plus au nord-ouest, mais aussi des îles Faial, Pico, Graciosa, São Jorge, et Terceira.

Certains scénarios sont inquiétants, comme celui du modèle européen de ce mardi matin, avec des rafales qui pourraient atteindre les 200 km/h dans les parages de ces îles ! Cette prévision sera à affiner mais un risque notable existe pour les Açores

⚠️ Quelles conséquences pour la France ?

🇫🇷 En France, il n’est aucunement question de se préparer à l’arrivée d’un ouragan.

🛑 Toutefois, Gabrielle aura tout de même une influence sur la météo de l’hexagone. Gabrielle devrait perdre son statut d’ouragan après avoir passé les Açores puis perdre ses caractéristiques tropicales avant d’approcher les côtes européennes.

🙏En l’état actuel des modélisations, il est fortement probable que la dépression vienne se combler dans les parages du Portugal. Les scénarios qui l’envoient vers l’Irlande sont désormais minoritaires.

🇫🇷 La France ne serait donc pas directement impactée.

⚠️ Si le scénario qui apparaît le plus probable venait à se vérifier (décalage puis comblement de la dépression vers le Portugal), la France ne serait pas directement concernée par les conséquences de l’ex-ouragan Gabrielle.

🌡️Cependant, cette dépression et son afflux d’air doux devrait tout de même permettre aux températures de remonter quelque peu en France au cours du week-end des samedi 27 et dimanche 28 septembre 2025.

✉️ Par ailleurs, vous aurez peut-être constaté que les prévisions ont beaucoup évolué ces derniers jours (surtout dès ce week-end), du fait du caractère difficilement prévisible des ouragans et de leurs restes.

🤞Ces phénomènes ont une fâcheuse tendance à réduire la fiabilité des prévisions.

Texte et Image: © Météo-villes via Guillaume Sechet.

Source CP.

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