Dans le pré-départ, Chris Dickson et James Spithill semblent tous deux vouloir la droite. USA 98 l’obtient mais ITA 94 part mieux lancé sur la ligne avec une demi-longueur d’avance. Après un beau duel de virements, les Italiens emmènent les Américains au-delà de la layline tribord et passent la première marque en tête 13 secondes devant leur adversaire. En quatre manches, Luna Rossa a toujours mené à la bouée au vent. La suite de la rencontre prouvera une fois de plus l’importance de ce premier avantage. Dans le bord de portant, Spithill et ses hommes se contentent de garder le contrôle. Mais ça paye. Ils sont toujours en tête à la porte sous le vent. Le deuxième près est alors critique.
La cellule arrière italienne se retrouve confrontée au fameux dilemme : couvrir l’adversaire ou jouer le vent. A la tactique, Torben Grael choisit la droite du plan d’eau, pendant que BMW Oracle part à gauche. Les deux équipes persistent dans leur option et l’écart latéral atteint plus de 2600 mètres. USA 98 reprend un temps les commandes. La bascule à droite se fait attendre et c’est le doute dans le camp italien. Mais le delta à la dernière marque donne raison au tacticien brésilien : 29 secondes pour Luna Rossa. L’équipe de Dickson tente le tout pour le tout mais il est trop tard. Luna Rossa contrôle et signe une troisième victoire. 3-1 pour les Italiens.
Le match NZL 92 – ESP 97 est plus conventionnel. L’équipe de Dean Barker gagne le départ et couvre son adversaire. Malgré les nombreuses tentatives de Karol Jablonski – plus de 20 virements dans le premier près et de nombreux empannages – les Kiwis creusent l’écart à chaque marque et s’imposent de 47 secondes sur la ligne d’arrivée.
Luna Rossa et Team New Zealand prennent l’avantage…
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