Ils étaient déjà finalistes à Nice et à Auckland. Ici, en Sardaigne, face à une concurrence de plus en plus entraînée, les hommes de Grant Dalton étaient troisièmes « seulement » à l’issue du premier tour. Mais ils restent une référence, comme l’ont prouvé leurs deux victoires cet après-midi. Quel est donc le secret de Dean Barker et de ses équipiers ? « Notre talent, c’est notre confiance en nous, » sourit doucement Barker. « A chaque fois, nous nous faisons la promesse de gagner la course. Il nous arrive forcément de perdre, car nous naviguons contre de bonnes équipes, mais nous nous promettons toujours d’être parmi les meilleurs. »
La deuxième demi-finale opposera ce samedi les Franco-Allemands d’All4One aux Russes de Synergy. Premier signal d’avertissement prévu à 10 heures, heure française.
Résumé des rencontres
Demi-finale 1, Match 1 : Artemis bat Emirates Team New Zealand, 00:25
Une bascule de vent de 25° enlève toute chance de victoire à ETNZ. A l’approche de la marque au vent, les Kiwis restent impuissants face à Artemis, qui se glisse sous eux pour prendre l’intérieur de la bouée. Deux secondes d’avance seulement à la marque pour les Suédois, mais le barreur Terry Hutchinson creuse l’écart jusqu’à l’arrivée.
Demi-finale 1, Match 2 : Emirates Team New Zealand bat Artemis, 01:01
Un premier match est d’abord lancé mais est annulé, alors que les Kiwis menaient de peu dans un vent faiblissant. Le temps de changer de rond de course, et la manche est relancée. Dean Barker force Terry Hutchinson à virer juste avant la ligne. ETNZ part lancé, Artemis est ralenti au niveau du comité. Puis c’est le premier croisement qui est décisif. ETNZ, bâbord amure, croise cinq mètres seulement devant Artemis. Le pari est osé mais paye largement : les Kiwis prennent la tête de la course et la conservent.
Demi-finale 1, Match 3 : Emirates Team New Zealand bat Artemis, 01:31
Hutchinson prend un très beau départ lancé à la bouée. Les Kiwis s’écartent vers la lay-line tribord et l’écart latéral entre les deux bateaux dépasse les 1,3 kilomètres. A la marque au vent, ETNZ est tribord amure et a la priorité pour enrouler la bouée. L’affalage du spi kiwi cafouille à la porte sous le vent, mais rien qui ne ralentisse l’équipage, victorieux.