Les jaugeurs contrôlent les Figaro

Flotte à Brest
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La monotypie demeure exigeante. Carène, appendices, mât, voiles, matériel de communication et de navigation, accastillage, poids, chaque élément du bateau doit être contrôlé par la Classe Figaro Bénéteau et les jaugeurs de la Fédération Française de Voile. L’idée première étant pour les marins de régater à armes égales. « Nous avons effectué la pesée de sept bateaux tirés au sort, afin de contrôler les appendices, le lest, les safrans, l’hélice et le poids du bateau (3215 kg prêt à naviguer sans les voiles ni le tangon, mais avec l’armement de sécurité et l’électronique, ndlr) » explique Daniel Thomas, président du comité de jauge pour la Classe.

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Skippers et préparateurs s’affairent donc depuis quelques jours sur leurs Figaro Bénéteau 2 afin d’aider les jaugeurs à contrôler le bateau et le matériel. Un matériel qui doit répondre à l’armement obligatoire pour courir une transatlantique longue de 3 500 milles : « Notre rôle à nous, jaugeurs de la Fédération Française de Voile, est de contrôler l’équipement de course au large et de plomber des éléments qui pourraient être matossés, c’est-à-dire positionnés d’un bord sur l’autre, car ceci est strictement interdit » souligne Jean-Luc Laurent, jaugeur de l’épreuve. Bidons d’eau, radeau et container de survie, moteur… soit 18 points de plombages à l’intérieur du bateau !

La liste du matériel obligatoire est longue. De la pharmacie du bord, aux balises et moyens de communication, en passant par la combinaison de survie, la sécurité demeure le nerf de la guerre avant de larguer les amarres. Dimanche les quinze skippers couperont la ligne de départ sur des bateaux strictement identiques, parés à affronter la haute mer.