Force est de constater que malgré le lancement d’étapes majeures en Malaisie et en Corée, le Tour n’a pas su attirer un grand sponsor depuis quelques années et Gilmour veut changer cela. La bonne nouvelle pour les participants est qu’au lieu de réduire les coûts en limitant les prix, l’Australien souhaite proposer des sommes importantes aux gagnants estimant que les retombées généreront plus d’argent pour la publicité et l’organisation des épreuves. En investissant ainsi des sommes importantes en 2010, Gilmour et ses associés espèrent un retour sur l’investissement deux ans après avec l’objectif de multiplier par dix le chiffre d’affaires du Tour d’ici cinq ans.
Au niveau des enjeux sportifs, Gilmour cite les grands noms qui ont débuté dans ce circuit avant de progresser vers la Coupe, mais regrette que ces skippers ne reviennent pas au circuit après. Une augmentation des sommes en jeu devrait à son avis les inciter à participer au World Match Racing Tour, comme c’est le cas en TP52 par exemple. Et cela ne peut qu’être positif pour leur formation et leur entraînement.
Gilmour regrette aussi que malgré l’introduction du match racing féminin aux J.O. le WMRT n’a pas su s’adapter à cette nouvelle donne et envisage l’organisation d’épreuves pour les femmes et pour les jeunes lors des étapes classiques du Tour. Quant au choix du bateau, le vétéran australien ne souhaite pas de changement majeur dans ce domaine, estimant qu’il est bien que les marins s’adaptent aux exigences des bateaux choisis par les organisateurs.
(Source: WMRT)
























