– Ellen MacArthur : "C’est et ça restera une course très importante pour moi. J’y ai fait mes débuts en 1998 et je me souviendrai toute ma vie de l’accueil du public français qui ne connaissait pas la "petite anglaise" ! Ça m’avait beaucoup touché. Quatre ans plus tard, j’ai retrouvé cette magie, cette chaleur. De plus, c’était ma dernière épreuve sur mon monocoque "Kingfisher" (ndlr : elle avait gagné en monocoque de 60 pieds) : ça reste aujourd’hui l’un de mes plus beaux souvenirs. Oui, c’est l’une des plus belles épreuves que j’ai disputées dans ma carrière".
– Jean Le Cam : "La Route du Rhum reste la Route du Rhum, c’est-à-dire l’un des événements les plus importants dans l’histoire des compétitions à la voile. Cette course, ce sont des images fortes, des souvenirs inoubliables. En 2002, ma course s’est arrêtée à Lisbonne. En 2006, j’espère bien aller au bout".
– Bruno Peyron : "J’ai disputé les quatre premières éditions. Pour moi, c’est la reine des transats. Pour le public aussi car la Route du Rhum a toujours eu beaucoup d’importance dans le cœur des Français"
– Thomas Coville : "Cette course a quelque chose de symbolique par rapport aux rêves que ça a généré chez moi depuis mon enfance. Sportivement parlant, ce sont mes Jeux Olympiques à moi : ça fait cinq ans que je la prépare (ndlr : il a remporté le Rhum 98 en 60 pieds Open). Là, j’ai un goût amer après mon abandon il y a quatre ans. En 2006, le Rhum sera pour moi et mon équipe la concrétisation d’une reconstruction technique, humaine et psychologique".
– Patrice Carpentier : "C’est la plus fameuse des transats dans le monde. Après trois participations, j’aime toujours l’idée de partir d’un endroit où il fait froid pour arriver dans un autre endroit où il fait chaud".
– Franck Cammas : "Pour moi, la Route du Rhum, c’est tout d’abord l’image d’un multicoque qui, pour la première fois, bat un monocoque avec la victoire de Mike Birch en 1978. Le concept m’a toujours plu : un homme seul sur un bateau sur un parcours difficile, c’est forcément fascinant. Pour un coureur, c’est le summum. De plus, le plateau est toujours de grande qualité et l’engouement du public reste très important".
– Servanne Escoffier : "En tant que Malouine, la Route du Rhum fait forcément partie de ma vie depuis toujours. Petite, je me souviens de voir les bateaux au pied des remparts : ça me fascinait. Comme mon père Bob participait à la course, je l’ai aussi vécu de l’intérieur et tout ça m’a donné du rêve. En 2006, j’espère vraiment être au départ avec mon bateau".
– Jean Maurel : "Pour moi, la Route du Rhum, ça a toujours été le top. En 1978, j’étais au départ comme spectateur : ça a tout déclenché. La preuve, en 1986, j’étais sur la ligne en tant que coureur. J’en ai disputé quatre au total et j’ai toujours été fasciné par cette épreuve. Même si je suis aujourd’hui directeur de course, j’ai toujours le sentiment qu’une victoire dans la Route du Rhum représente quelque chose de très fort pour un marin. J’ai aussi noté que 264 marins ont participé à la Route du Rhum et que 147 ont terminé la course, certains plusieurs fois d’ailleurs : c’est un club fermé".
Philippe Eliès