Après avoir bouclé la Transat Café L’Or, Damien Séguin se lance dans un nouveau projet. Cap sur la Route du Rhum 2026, à bord d’un trimaran ORMA 60, l’ex-Fujicolor II. Après un convoyage d’une bonne semaine, depuis la Méditerranée, pour ramener le bateau dans l’Océan Atlantique, le voilà depuis hier en Vendée où le bateau sera refité pour les mois d’hiver au chantier Eole Performance de Benjamin et Marcel Dutreux.
Une bonne idée du potentiel : ” Ce convoyage nous a fait faire le grand tour : Méditerranée, détroit de Gibraltar, côte portugaise, puis Golfe de Gascogne. Et en une semaine, on a eu de tout : du petit temps, du gros temps, du près, du portant. Le genre de conditions parfaites pour prendre la mesure du bateau. Et j’en ressors avec un grand sourire : le bateau est sain, solide, agréable à barrer.
Je suis content de cette première vraie navigation. C’est déjà une excellente base pour la suite. C’est déjà une super nouvelle. Parce que cette nav, c’est pas juste un convoyage. C’est une vraie prise en main et une étape essentielle pour la suite.“
Refit en vue : ” Maintenant, direction Port Bourgenay, où le chantier Éole Performance va prendre le relais. Le but : l’améliorer, le fiabiliser, tout en préservant l’esprit des années 90. C’est un trimaran de plus de 30 ans : il faut le ménager, et surtout ne pas lui enlever son âme. Par rapport à l’Ocean Fifty, sur lequel je viens de faire la Transat Café L’Or avec Thibaut Vauchel-Camus, les différences se font vite sentir : ce bateau est plus grand, plus lourd, beaucoup plus toilé…les différences se font vite sentir : ce bateau est plus grand, plus lourd, beaucoup plus toilé. Les efforts sont plus intenses. Et surtout : pas de protection. On navigue en mode décapotable, totalement exposé aux éléments.
Heureusement, la Transat Café L’Or m’a permis d’appréhender les bases du trimaran océanique : ses logiques de navigation, ses réactions.
Et cette navigation sur un ORMA 60 m’a offert une nouvelle dimension : plus brute, plus exigeante, mais tout aussi instructive.
C’est cette combinaison d’expériences qui me prépare, concrètement, à prendre le départ de la Route du Rhum 2026.“
Une aventure fidèle à ses engagements : ” Ce projet, c’est aussi l’occasion de redire qu’on peut être différent et performant. Naviguer sur un trimaran exigeant, sans avoir deux mains, ça demande de s’adapter, comme je l’ai toujours fait. Mais c’est possible. Et je veux que cette aventure le montre à tous les jeunes, valides ou en situation de handicap. Et maintenant, place au chantier. Il y a du pain sur la planche, mais aussi beaucoup d’envie ! Je partagerai les coulisses de cette transformation sur mes réseaux sociaux au fil des semaines.
Et si ce projet vous parle, que vous croyez à la performance inclusive, je suis toujours à la recherche de partenaires engagés pour embarquer dans cette aventure. À très vite pour la suite ! Damien.”




















