L´attente se poursuit à Douarnenez

Ambiance Douarnenez
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Si la situation actuelle ouvre des intervalles de 48 heures, ce n’est pas suffisant pour permettre à tous les concurrents de franchir l’obstacle du golfe de Gascogne et la descente le long des côtes occidentales de la Galice. Soit environ 450 milles avant de rencontrer des conditions plus maniables. Pour assurer un passage en sécurité de toute la flotte, il faudrait aujourd’hui une fenêtre météo d’environ trois jours pleins. Or les systèmes dépressionnaires s’alimentent sur le proche Atlantique à des latitudes relativement sud, maintenant le vent de secteur sud à sud-ouest dominant. La fameuse saute au noroît, consécutive à la fin de passage d’une dépression n’a pas le temps de s’installer qu’un nouveau système se met en place.

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Face à une telle situation, l’équipe d’organisation a pris le parti d’attendre la fenêtre favorable pour joindre Lanzarote. Autre solution qui avait été envisagée, était de tronçonner la première étape en deux parcours avec une escale à Gijon, seul port espagnol capable d’accueillir au débotté une flotte de 84 Minis. Mais cette option est provisoirement abandonnée. D’autant qu’actuellement, c’est entre le cap Ortegal et le cap Finisterre que les vents sont les plus puissants, puisque des rafales à plus de 50 nœuds sont attendues dans les prochains jours. Compte tenu des prévisions actuelles, le risque était grand de retrouver la flotte coincée dans le port asturien, incapable de parcourir dans des conditions satisfaisante les 180 milles séparant Gijon de la pointe de la Galice, face à des vents forts de secteur ouest. Cette hypothèse pourrait être activée, uniquement si l’escale espagnole permettait une attente de deux à trois jours maximum avant de franchir la pointe de l’Espagne. La direction de course ne s’interdit aucune hypothèse, dans l’intérêt des coureurs.