Joschke sur les traces d’Isabelle

Transat 650-Joschke 2005
DR

Isabelle Joschke n’est pas une femme exubérante. Même après trois semaines en solitaire “où on passe d’un état extrême à l’autre, de l’euphorie à la déprime””, elle n’a pas “”tout lâché”” une fois la ligne d’arrivée franchie. “”Je suis comme ça””, dit-elle comme si elle voulait s’excuser. Sur le papier, son plan Andrew Cap de 1999 à quille pendulaire, le skipper de Degrémont ne pouvait pas rivaliser avec les protos de la nouvelle génération. Et pourtant, elle a réussi à jouer les trouble-fête : “”Je pense que les mecs ne s’attendaient pas à me voir devant. J’avoue que ça m’a aussi étonné de leur donner du fil à retordre””.Sa grande force, c’est d’avoir réussi à se re-motiver après une première étape ratée (34e à 1 jour et 21 h du premier) : “”A Lanzarote, il fallait que je me vide la tête, que je change d’état d’esprit””. Ce qu’elle fit remarquablement bien. “”Cette Transat représente deux ans d’investissement où tout est passé dans le bateau. Je n’avais pas de “”chez moi””, je consacrais tout à mon Mini. Alors, lorsque je vois le plaisir que j’ai pris en mer, tout ça me fait dire que j’ai bien eu raison de faire tout ça. Que ça en valait la peine””.”

- Publicité -