Jean, il se raconte sur les pontons que tu ne serais pas contre une quatrième participation au Vendée Globe…
Jean Le Cam : “C’est vrai, je suis candidat. C’est une super belle course. Lors de la dernière édition (5e), je ne me suis pas trop mal débrouillé compte tenu du bateau dont je disposais. Alors je me dis qu’avec un bateau plus performant, ce serait bien d’essayer de faire mieux… »
Tu as beaucoup travaillé sur les nouvelles règles IMOCA. Es-tu satisfait du résultat ?
JLC : « J’étais plutôt un fervent défenseur d’une monotypie plus complète, davantage de standardisation dans les bateaux, pour des raisons économiques. On a fait un compromis. Les bateaux neufs seront plus performants que les anciens. »
Justement, tu te vois participer plutôt sur un bateau neuf ou sur un « ancien » ?
JLC : « Pour le moment, je suis en recherche de partenaires pour monter le projet, ce qui n’est pas une mince affaire. Tout dépendra dans quel timing je trouverai des financements. Ce n’est pas la chose la plus facile par les temps qui courent, mais il faut y croire. C’est sûr que l’idéal est de construire un bateau neuf… mais il y a beaucoup de paramètres – notamment de finances et de timing – qui entrent en ligne de compte. On verra bien si on arrive au bout du projet. Je ne réfléchis pas en me donnant une date butoir car je suis conscient que de très nombreux paramètres évoluent rapidement, par exemple sur les bateaux qui sont à vendre, ou pas. J’ai l’envie, la motivation et je pense le savoir-faire pour participer à un quatrième Vendée Globe. »
Un petit mot sur la Transat AG2R… on dit que dix équipages sur quinze partants peuvent gagner, que c’est très ouvert. Qu’en penses-tu ?
JLC : « C’est exact et c’est aussi l’intérêt du monotype, de la lutte à armes égales : tu peux monter des projets assez tardivement avec la capacité de pouvoir jouer quand même aux avants postes. »
A propos de double, ta victoire en IMOCA avec Vincent Riou sur la dernière Transat Jacques Vabre est une ligne supplémentaire intéressante sur ta carte de visite…
JLC : « Disons que ça ne peut pas nuire… ça ne mange pas de pain ! »
Source : Vendée Globe
