Geronimo continue sa progression vers le sud

Geronimo 2005
DR

Avant de partir Larry Rosenfeld estimait que : « aller de San-Francisco à Yokohama, c’est prendre l’autoroute à contresens. » Jusque hier, la route empruntée par Geronimo était pourtant plus proche du chemin de traverse que de la Route 66. Pas d’air sur la ligne, une mer cassante pour s’éloigner des côtes californiennes, les débuts de ce parcours entre San Francisco et Yokohama n’auront donc pas été de tout repos pour l’équipage de Geronimo. Un mal nécessaire selon les propres termes d’Olivier de Kersauson : « Ce n’est jamais simple de sortir des côtes californiennes. À cause du relief et du désert, les dépressions restent souvent bloquées le long des côtes. Je savais que le début du parcours allait être difficile. La mer était dégueulasse avec une houle de quatre à cinq mètres sur une fréquence très courte qui nous a obligés à être extrêmement vigilants. Maintenant, nous sommes sortis de cette zone nous allons normalement pouvoir profiter d’une fenêtre météo qui ne se représentera pas avant 15 jours. » Pour rejoindre Yokohama et le Japon, Geronimo plonge pour le moment vers le Sud pour trouver des vents et des courants portants. « La voie directe n’est pas envisageable, » nous précise le skipper du maxi trimaran qui, aidé du routeur américain Larry Rosenfeld, détermine la route à suivre. « Larry connaît bien le Pacifique et dispose d’informations assez complètes. Malgré l’étendue de la zone à couvrir, le Pacifique est un zone relativement bien surveillée et les informations que Larry obtient son globalement très fiables. » Ce matin, après un peu plus de 36 heures de course, Geronimo progressait à une vitesse moyenne de 20 noeuds toujours dans une option très au Sud de la ligne directe afin d’éviter les nombreuses dépressions creuses et rapides situées plus au Nord tout en profitant d’un flux d’est à partir de 30° nord.

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