Parti dans des conditions soutenues, l’Imoca ARKEA PAPREC a rapidement évolué dans le trio de tête et manque le podium de peu.
ARKEA PAPREC a enroulé le mythique Fastnet Rock, à la poursuite d’Apivia, dans la nuit de lundi à mardi avant de redescendre vers Cherbourg-en-Cotentin en Normandie. Au coude à coude avec Charal tout au long de la course, Sébastien et Yann n’ont rien lâché. Les derniers milles, dans des conditions plus légères, ont offert une belle bataille pour le podium, ARKEA PAPREC décroche la 4e place.
Lors de cette première confrontation de l’année pour la Classe Imoca, le 60 pieds ARKEA PAPREC a démontré qu’il fallait compter avec lui. Une belle performance de la part des deux skippers qui n’avaient encore que peu navigué ensemble cette année.
Sébastien Simon et Yann Éliès ont coupé la ligne d’arrivée ce mercredi à 11h38, après 2 jours, 23 heures et 13 minutes de course entre Cowes et Cherbourg. La mythique Rolex Fastnet Race qui arrivait pour la première fois à Cherbourg-en-Cotentin a été remportée par Charlie Dalin et Paul Meilhat à bord d’Apivia.
En franchissant la ligne d’arrivée, Sébastien et Yann valident leur qualification pour la route du café, en novembre prochain. Prochaine échéance du duo, le Défi Azimut en septembre à Lorient.
Réactions du duo à l’arrivée
Sébastien Simon
« Le résultat ne reflète pas l’effort que nous avons fourni, ni notre progression. Nous sommes évidemment un peu déçus de cette 4e place, la 2e nous aurait bien fait plaisir ! Ce que nous retenons, c’est que nous avons fait toute la course avec Charal et nous avons fini à seulement quelques minutes de lui ! C’est une belle référence ! Nous avons été surpris du potentiel du bateau à certains moments, par rapport à Charal, cela laisse envisager de belles choses pour le Défi Azimut et même pour la Transat Jacques Vabre. Le bateau va bien, il a des forces et des faiblesses mais par rapport à Charal, qui est un prétendant de la prochaine Transat Jacques Vabre, on tenait largement. »
Yann Éliès
« Nous étions au contact des meilleurs et cela nous motive énormément pour la suite. Avec le temps qu’il nous reste avant la Transat Jacques Vabre, nous savons que nous pouvons encore progresser. Nous avons énormément appris sur l’utilisation du bateau. Nous sommes plus que motivés pour la suite du programme. »