Pour remporter la finale de la Louis Vuitton Cup, il faut signer sept victoires. La première manche se disputera samedi à partir de 13h10 heure locale avec une deuxième manche prévue à 14h10. Chaque équipe a la possibilité une fois dans ces séries de demander le report de cette deuxième course. Ce sera une possibilité d’essayer de profiter d’un vent faible plutôt que modéré, car la brise a tendance à se renforcer au cours de la journée dans la baie. Luna Rossa semble plus à l’aise avec un vent faible, mais les Kiwis semblent très rapides lorsque la brise est au rendez-vous…
Un peu d’histoire… L’Italie et la Nouvelle-Zélande se sont déjà rencontrés dans la Coupe de l’America. C’était en 2000. Pour quatre des manches, Russell Coutts menait les bateau néo-zélandais, tandis que le jeune Dean Barker était à la barre pour le cinquième duel. En tout cas, les Kiwis ont remporté les cinq manches. Depuis, Barker reste toujours à la barre du bateau de Team New Zealand.
Les Kiwis ont pu s’entraîner beaucoup plus que leurs adversaires. Leur talent est évident, mais Luna Rossa a également des atouts. Les récents duels face à Artemis leur ont donné plus de confiance et Chris Draper semblait plus à l’aise à la fin de ces demi-finales. Le tacticien, Francesco Bruni est réputé pour ses compétences. Le bateau italien déjauge sur ses foils plus efficacement que lors de ses premiers duels face à ETNZ. La pression sera plus élevée sur le favori que sur Luna Rossa. Mais pour gagner, Draper devrait effectuer de meilleurs départs que ceux réalisés jusqu’ici.
Pour les Kiwis, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. S’ils pensent que ce sera facile, ils risquent de se faire surprendre. Et puis la voile est un sport mécanique et la casse n’est pas à exclure, même si l’équipe a optimisé sa monture. On sait aussi que le public américain préfèrant voir la victoire de l’outsider soutiendra à fond Luna Rossa dans sa tentative de se qualifier pour la finale de la Coupe de l’America.
